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 WFA Royal Rumble 2013

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TheStraightedge17
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TheStraightedge17

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MessageSujet: Re: WFA Royal Rumble 2013   WFA Royal Rumble 2013 - Page 2 EmptyMer 5 Juin - 17:41

Clown Bastard a écrit:
Ouais enfin là on est plus dans le lancement d'un concours de zizouille TS/Gbacca. Oubliez pas de prommotter pour mettre vos lutteuses en avant. Mister Green #WhereisLayla?

D'où l'aspect "bonus" de la seconde hein, je suis d'accord, je pense que, pour ma part, les rivalités entre managers ont maintenant une grande place a la WFA, cf la box, le twitter... Je comptais pas surenchérir à chaque fois, c'était une petite réponse vis à vis de la promo, aucune prétention d'être validé ou pas dans le principe ça part plus d'un petit mind game avec Djay ^^

Et puis, c'est pas tous les jours qu'on peut feuder contre Gbacca Banane

Bref et je stop le HS la dessus ^^


Dernière édition par TheStraightedge17 le Mer 5 Juin - 17:54, édité 1 fois
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Clown Bastard
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MessageSujet: Re: WFA Royal Rumble 2013   WFA Royal Rumble 2013 - Page 2 EmptyMer 5 Juin - 17:45

Les promos compterons si l'on traite des lutteurs en questions.
C'est tout ce que j'ai à dire après faites ce que vous voulez.
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Gbacca
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MessageSujet: Re: WFA Royal Rumble 2013   WFA Royal Rumble 2013 - Page 2 EmptyMer 5 Juin - 18:07

Diantre je ne pensais pas avoir touché la corde sensible de l'ami TS avec ma promo comique "pourrie" . (Je te signale en passant qu'au regard de nos dernières promos respectives avec Layla et Brit' c'est toi qui a reconduit le même thème, j'ai jamais fait de promos humoristiques avec Britani Very Happy )

Ah et pour le passage concernant Punk c't'un hommage à "Married With Children" (j'avais dit de consulter Tombstone pour piger les références lol ).


Bwef, je sais pas encore si j'aurai le temps et l'envie de m'attaquer directement à Stress (s'pas un truc que je maîtrise ce genre de piques Razz), mais si je peux je ferais une réponse à ma sauce Very Happy.

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Clown Bastard
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MessageSujet: Re: WFA Royal Rumble 2013   WFA Royal Rumble 2013 - Page 2 EmptyMer 5 Juin - 21:10

Lesnar : Qu'est ce que j'm'emmerde !

Batista : Attend on viens juste de s'asseoir.

Lesnar : Y avait rien à la téloche ?

Batista : C'est pas l'problème, Ted nous invite alors nous comme on a pas été élevés chez les singes on viens.

Lesnar : N'empêche que j'm'emmerde.

Orton : Ben tiens lit le programme et arrête de nous les briser.

Lesnar : MAIS J'SAIS PAS LIRE ! MERDE !

JBL : Shhhhht ! Ça commence !

**********

"Toctoctoctoctoctoctoctoctoctoctoc... toc... toc...toc"

Le rideau s'ouvre sur la scène qui est immédiatement éclairé par les projecteurs.
Ted Dibiase est assis à un bureau, le public de quatre personne applaudit.


Ted : Ah donc ! Voilà que la mes ouvriers gronde car je délocalise mon usine en Chine. Pourtant quel merveilleux pays ! Quel manque de bon goût de ne vouloir aller vivre là bas. Non décidément, ces pauvres son bien de mauvaise foi.

De Burchill apparait alors sur la scène, sous les hués des quatre spectateurs.

Ted : Hé bien, mon bon Paul, que dises les rouges ? Comment va mon argent ?

Burchill : Votre pognon, Monsieur, est en lieu de sûreté; mais vous courez maintenant, vous, le péril le plus grand du monde, et je voudrais pour beaucoup que vous fussiez dans votre logis.

Ted : Quewa ?

Burchill : à l'heure que je parle, on vous cherche de toutes parts pour vous casser la mouille.

Ted : Meuha ?

Burchill : Vous.

Ted: Et qui ?

Burchill : Les ouvriers que vous avez privés d'emplois et qui refusent; poussés par les syndicats, de vous laisser partir dans l'empire du milieux. Ils sont déjà là dehors, grognant et vociférant, les visage rouge sang et l'opinel entre les dents. Et ils vous cherches mon bon maitre.

Ted : Ciel ! Et que ferai-je, mon pauvre B...

Burchill : Attendez ! Ce n'est point fini, puisque les impôts sont aussi ici. Sous couverts d'un compte au Caraïbes douteux, ses gens là vous accuse d'être frauduleux. Ils sont là en bas vous cherchant, accompagnés de gros bras peu engageants.

Ted : Diantre ! Que ferai-je, mon p...

Burchill : T'endez ! Y a encore pire ! Une horde de femme de toutes extractions sont en bas, les marmots pleins les bras. Elles hurles, hystériques, que ces rejetons serai là à cause de vos coups de triques. Et elle réclames, ses mégères, d’onéreuses pensions alimentaires.

Ted : La putain d'sa race ! Et que ferai-je, mon pauvre Burchill.

Burchill : Je ne sais pas, Monsieur, et voici une étrange affaire. Je tremble pour vous depuis les pieds jusqu'à la tête, et. J'en ai même le slibard qui fouette. Attendez.

Burchill se retourne, et fait semblant d'aller voir au bout du théâtre s'il n'y a personne.

Ted, en tremblant: Eh?

Burchill, en revenant: Non, non, non, ce n'est rien.

Ted : Ne saurais-tu trouver quelque moyen pour me tirer de peine?

Burchill: J'en imagine bien un; mais je courrais risque, moi, de me prendre une branlée.

Ted: Eh! Paulo, montre-toi serviteur zélé: ne m'abandonne pas, je te prie.

Burchill : Je le veux bien. J'ai une tendresse pour vous qui ne saurait souffrir que je vous laisse sans secours.

Ted: Tu en seras récompensé, je t'assure; et je te promets deux jours de congés, le 29 et le 30 Février.

Burchill : Attendez. Voici une affaire que je me suis trouvée fort à propos pour vous sauver. Il faut que vous vous mettiez dans ce carton et que vous vous gardiez de remuer en aucune façon. Je vous chargerai sur un diable, comme un paquet de quelque chose, et je vous porterai ainsi au travers de vos ennemis, jusqu'à votre chalet en Suisse, où quand nous serons une fois, nous pourrons nous barricader, et envoyer quérir main-forte au CRS du coins contre ces vilains gauchiss'.

Ted : L'invention est bonne, je t'achète les droits.

Burchill: Pas le temps, vite ! Les voilà ! Mettez-vous bien jusqu'au fond, et surtout prenez garde de ne vous point montrer, et de ne branler pas, quelque chose qui puisse arriver.

Ted: Si tu crois que c'est le moment de se branler.

Burchill: Cachez-vous: voici un bolchévik qui vous cherche. (En contrefaisant sa voix) "Ohé camarade ! N'aurait tu point vue ta fripouille de patron ?" (à Ted avec sa voix ordinaire) Restez planqué. Moi ? Oh non ! (Reprenant son ton contrefait) "Cette petite catin ce serai alors enfuie ? Parce qu'avec les camarades on lui avait prévu un accueil spécial" ( avec sa voix ordinaire) Ah bon ? Et que contiez vous lui faire ? (En contrefaisant sa voix) "Et bien nous comptions lui faire ça" *En frappant dans le carton* "Et ça, et encore ça."

La scène dure plusieurs minutes où De Burchill s'acharne sur le carton où se trouve Dibiase.

Burchill : Monsieur je vous en prie. Mon bon maitre n'est point ici, allez donc le chercher ailleurs. (En contrefaisant sa voix) "Tu as raison camarade, ce carton est innocent lui. Allons les gars, allons cherchez ce scélérat !"

Ted, mettant la tête hors du sac: Ah! Burchill, je n'en puis plus.

Burchill : Ah! Monsieur, je n'ai rien pu faire sans risquer de vous faire découvrir.

Ted : Dit donc la prochaine fois tu pourrais peut-être ma planquer dans un coin histoire que...

Burchill lui remet la tête dans le carton: Prenez garde. En voici un autre qui a la mine d'un étranger. ( Burchill immitant Bradd Pitt ) "Hey you !" ( avec sa voix ordinaire) Moi ? ( Burchill immitant Bradd Pitt ) "What's in the box ?" ( avec sa voix ordinaire) Mais rien du tout mon bon monsieur je vous assure. ( Burchill immitant Bradd Pitt ) "What's in the box ? WHAT'S IN THE BOX ?"

De Burchill sort un flingue de sa poche et commence à tirer dans le carton à plusieurs reprises.

Burchill : Monsieur ! Stoppez cette folie je vous en conjure ! Oh ! Regardez là bas, ne serais ce point Morgan Freeman ? ( Burchill immitant Bradd Pitt ) "Euh ? Oh yeah ! Hey Morgan !"

Ted, sortant sa tête du carton : Ah putain la vache !

Burchill : Chut mon maitre. Il est parti, mais faites vous discret.

Ted : Mon bon Paulo, je crois que je pisse le sang.

Burchill : Allons, allons, ce ne sont là que blessures superficielles.

Ted : Pourquoi diantes s’acharne ils tous sur ce maudit carton ? Il vaudrait mieux que tu me cache dans un coin au cas où les prochains me...

Burchill, lui remettant sa tête dans le carton: Prenez garde, voici une demi-douzaine de femen en colères.

Ted, sortants la tête du carton : Seins nues ?

Burchill : Certes.

Ted : Peut-être devrait je surveiller tout cela du coins de l’œil.

Burchill : La plus jeune à 50 ans, et la plus mince pèse 80 kg mon bon maitre.

Ted : Eurk ! Vite planquons nous.

Burchill : (Il contrefait plusieurs personnes ensemble) "Allons, tâchons à trouver ce Dibiase, cherchons partout. N'épargnons point nos pas. Courons toute l'usine. N'oublions aucun lieu. Visitons tout. Furetons de tous les côtés. Par où irons-nous? Tournons par là. Non, par Ici. à gauche. à droit. Nenni. Si fait." Cachez-vous bien. "Ah! les filles, voici son larbin. Allons, coquin, il faut que tu nous enseignes où est ton maître." Eh! Mesdames, ne me maltraitez point. "Allons, dis-nous où il est. Parle. Hâte-toi. Expédions. Dépêche vite. Tôt." Eh! Mesdames, doucement. "Si tu ne nous dit rien, nous te ferons subir les derniers outrages. Allons où est ton maitre ? Parle !" J'aime mieux souffrir toute chose que de vous découvrir mon maître. "Ah prend ça coquin." Oh non, pas le pantalon ! "Va tu parler ? Ou serons nous obligées de toutes te chevaucher ?" Jamais ! Je ne dirait rien ! "Oh ! Aaaaah ! Iiiiiih !"

Batista : Ça ressemble à la dernière pièce de GeorgeBacca et Serge17 tout ça.

Orton : Ouais m'enfin cette fois tout est fait avec une seule personne... c'est vachement plus conceptuel.

Batista : Mouais, mon avis qu'ils ont fait avec les moyens du bord surtout.

Lesnar : Vos gueules putain ! J'ai déjà trop de mal à comprendre.

Burchill : "Oooooh ! Aaaaah ! Seigneur de Burchill ! Quelle énorme verge !" "Oooooh ! Oui c'est autre chose que cette petite bite de Dibiase." "Aaaaaah ! Et ça dure tellement plus longtemps !"

Ted : De quwa ?

Burchill : Chut mon maitre. Restez caché je les retiens.

Ted : Grmblll...

Burchill : "Ted est un impuissant. Toutes les femmes le dises." "Il parait qu'il préfère les hommes." "Oh oui et qu'il aime se déguiser en Bee-gees." "Et se faire fouetter l'fion sur du Lady Gaga."

Ted : Assez c'est insupportable !

Burchill : "Ah nous voilà toutes comblées et tu n'as point dit mot. Quel courage ! C'est autre chose que cette lopette de Dibiase. Allons les filles, partons."

Ted sortant la tête du carton : Quelle horreur ! Mon bon Paulo qu'est ce que je douille. J'ai perdu beaucoup de sang, et mon ego en a pris un coup.

Burchill : Oh mon bon maitre, comme je comprend votre douleur. Comme il m'a coûté de donner de ma personne pour vous sauver de ses harpies.

Ted : Ah oui, moi et mon foie perforé on comprend ta douleur... espèce de...

Burchill, remettant la tête de Dibiase dans le carton : Attention voilà le gendarme ! Vite Gnafron cache toi !

Roman Reigns : BELIEVE IN DA SHIIIIIELD !

Spear sur le carton.

Ted : Aaaah !

Burchill : Restez caché mon maitre ! En voilà un autre !

Show du grenier, en jean, torse nue, le corps peint en orange : A MOI LES POMMES DANS L'CARTON ! YAAAAH !

Running heel kick sur le carton.

Ted : Arrrrgl !

Burchill : Ne bougez pas mon maitre.

Sheamus passe en courant, un ballon de rugby dans le bras et met un placage au carton.



Ted : OUTCH !

Burchill : Attention mon maitre.

Les BRC passe en roulant au milieux de la scène, les ceintures sur le devant de leurs moto. Ils sont poursuivies par toute la division tag team qui piétine le carton.

Ted : AU SEC...

Vladimir Kozlov roule sur le carton en char russe, suivie par Drew Mc Intyre qui fait un lancer de tronc qui atterrit sur le même carton, tronc d'arbre enflammé par Kane, feu que Bid Daddy V essaye d'éteindre en sautant dessus. Au même moment, Callihan poursuit Anderson une hache à la main, mais Anderson se protège derrière le carton que Callihan frappe à plusieurs reprises, Ted veux bien sortir pour éviter les coups, mais il est bousculé par Layla et Brittani toutes deux poursuivies par une foule d'anti-mariage gay en colère dirigée par Christine Boutin et Nak et qui marches sur la dépouille du pauvre Ted qui décide que c'est mieux de retourner dans le carton où il sera à l’abri... il fait noir là dedans. Ted craque une allumette et se retrouve nez à nez avec Justin gabriel qui lui dit que lui aussi il aime Lady Gaga. ted veux fuir, mais Burchill lui enfonce la tête dans le carton, car arrive de chaque côté de la scène l'armée de zombie vaudoo de Mensha prête à en découdre contre les démons de Seth. C'est le chaos et le carton est malmenés de morsures empoisonnés et de boules de feu, mais le pire dans tout ça, c'est que Justin y va à sec.


Le calme revenue, Ted sort finalement du carton.


Burchill : Ah mon bon maitre. On peut dire que je vous ai évité le pire.

Ted : Argl ! Mon pauvre Paulo... je suis heureux de pouvoir compter sur valet aussi bon que toi.

Burchill : Vrai mon seigneur ?

Ted : Oh oui !

Burchill : Et si nous parlions de mon augmentation dans ce cas ?

Ted : Ah, infâme! ah, traître! ah, scélérat! C'est ainsi que tu m'assassines.

Le rideau tombe.
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MessageSujet: Re: WFA Royal Rumble 2013   WFA Royal Rumble 2013 - Page 2 EmptyMer 5 Juin - 21:48

Clowny cheers

(et puis cette chute quoi lol )

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MessageSujet: Re: WFA Royal Rumble 2013   WFA Royal Rumble 2013 - Page 2 EmptyJeu 6 Juin - 0:35

PROMO HEATH SLATER



Juste avant que ce Smackdown ne débute, est diffusé un segment tournée un peu plus tôt dans la journée. Nous nous retrouvons, en haut d'un immeuble. On ne peux voir qui est devant le vide, mais on ne voit que ses baskets.

WFA Royal Rumble 2013 - Page 2 299954sanst27

??? : Me voilà en direct d'un immeuble avec vu dans le vide. Ce vide représente le néant que je laisserai dans l'histoire du catch si je ne change pas. Car j'ai enfin compris que, je n'étais pas le meilleur. J'ai enfin compris que vous prendre de haut était une grossière erreur, pour moi et ma carrière. Pour l'instant, je n'ai qu'un titre US comme palmarès. Vous trouvez ça insuffisant ? Je pense pareil. J'ai enfin ouvert les yeux sur votre utilité, vous m'aidez à avancé et je vous en suis reconnaissant. Toutes ces hués que vous m'avez balancés dans la gueule, durant mes matchs m'ont fais comprendre que je n'étais qu'un gars normal et non meilleur que les autres. En réalité, j'ai enfin pris conscience de ce qui est important. Je reviens finalement, au source. Vous avez été la source de mon succès pour la gamme Slatie. Quand je suis arrivé, à la WFA je pensais que vous ne m'aideriez guère pour mon succès parce que j'étais différent de vous. Mais maintenant, maintenant que je suis devant le vide je me dis que j'ai eu tords. Tords de vous tourner le dos, et je m'en voudrais toute ma vie.

Il marque une pause.

??? : J'ai cru que les divers messages de Bully Ray à mon arrivé n'était que du mépris envers ma personne. Un mépris injuste parce que j'étais différent. Mais en réalité, il tentait de me sauver. Son expérience lui disait que j'étais sur la mauvaise pente. Mais en définitive le vrai mépris, c'est celui qu'affiche constamment John Morrison ! Si tu m'écoutes John, j'ai eu tords de ne pas te défier tout de suite ! Parce-que s'il y a quelqu'un d'hypocrite c'est bien toi et pas Bully Ray ni le public ! A ton arrivé à la WFA, je t'aimais bien mais maintenant dans la position que tu es, tu ne vaux plus rien. L'esprit sans relâche du vrai John Morrison celui de toujours vouloir offrir le meilleur combat possible aux fans, il est où ? Sincèrement John, tu as vraiment régressé sur tous les points. Tu ne vaux pas l'ancien Morrison, qui n'avait peur de rien, qui ne fuyait jamais en voiture ! Là tu essaye en vain, de revenir dans la lumière. Seulement ton heure de gloire est bientôt terminé. Pour pas mal de fan, elle est même terminé depuis longtemps, très longtemps.

La caméra commence à s'éloigner mais l'on ne peut distinguer vraiment qui parle.

??? : Prends exemple sur moi, regarde ce que je vais faire au Royal Rumble. Ce sera une longue descente aux enfers pour toi, causé par moi. Je vais te détruire. Tu m'as provoqué en m'offrant une chance pour le titre parce que d'après toi je suis un guignol, je n'ai pas riposté mais quand se sera l'heure du combat, je vais lâché toute ma rage que j'ai envers toi. Tu veux du fight, tu en auras. Je vais envoyer hors-course, celui qui est sois disant le futur de cette fédération. Seulement, s'il y a quelqu'un qui est le futur de cette industrie, c'est moi ! Je suis l'homme qui fais monter les audiences, celui qui hausse les chiffres d'affaire avec ma gamme de produit. Je sais que je peux devenir l'image de cette fédération. Dans toutes les petites fédérations que j'ai connu avant mon arrivé ici j'ai brillé de mon succès et je suis devenu le visage de l'industrie en question. Il n'y a qu'ici où j'ai fais un mauvais départ, mais je vais me reprendre soyez en sûr. Maintenant, que j'ai pris conscience de pas mal de choses, j'ai compris que je ne peux qu'avoir du succès maintenant.

La personne en question se retourne, on peut maintenant clairement voir Heath Slater.

Slater : Au cas où vous ne l'auriez pas deviné, mon nom est Heath Slater et je vais battre John Morrison au Royal Rumble pour y devenir champion du monde !


Santino : Binvénou à touty pour si Scakdown et ciao Steeve !

Austin : Ouais, ouais salut.

Santino : Euh … Alirs si soir nous …

Le thème musical de Heath Slater résonne dans l’arène, la foule est plutôt contente de l'entendre.

Austin : Oh non, encore ?

Santino : Bin quouoi ?

Austin : On vient juste de se le taper avant de commencer notre émission avec un long segment de parlotte, c'est un show de catch bordel ! Si cela dure trop longtemps, je vais moi même dans les vestiaires créer du fight !

Santino : Ah vious n'aimi pas Heath ?

Austin : Non et si tu affirmes le contraire je t'encastre contre cette table compris ?!

Santino : Vious êtes donc piour Morrison ?

Austin : La vache ! C'est dur de choisir entre la peste et le choléra … Mais attend, tu es sur que c'est bien Slater ?

En effet, comme notre commentateur préféré, la foule commence à comprendre qu'il n'ont pas à faire à Heath Slater mais à John Morrison déguisé en Heath. Déguisé est même un bien grand mot car il s'est contenté d'enfiler un pantalon de son adversaire ainsi qu'une grosse perruque rousse.

Morrison : Bon, je pense devoir déjà mettre les choses au clair avant de passer aux choses sérieuses. Vous pensiez connaître Heath Slater ? Eh bien, vous ne connaissez que l'ancien Heath Slater ! Je ne suis plus comme avant, à faire ma star parce que faisant partie d'EoC, ni à porter des brassard Slatie sur la tête. Non, je suis plus intelligent que ça, je me suis rendu compte que j'étais naïf. Et cela change au fil des jours, je me rends compte que les gens sont de plus en plus... Naïfs. Oui, au bout d'un temps, les rôles s'échangent. Et, les lutteurs dans cette fédération sont naïfs, ils pensent peut-être être les plus fort. Que nenni. Ce sont les moutons du berger, tout simplement. Le seul à ne pas être ainsi est notre champion du monde John Morrison, le seul homme à avoir résisté au Gang, celui qui nous offre de sa lumière, celui qui m'a fait changer en le combattant l'autre jour.

La foule hue John Morrison et scande le très célèbre « What ? ».

Morrison : Quoi ? Pourquoi dîtes-vous « What ? » ? Vous ne m'avez pas entendu ? Êtes vous aussi sourds que Beethoven ? Car si oui, vous pourriez faire de la bonne musique, mais quand je regarde ma Chaîne YouTube, que vois-je ? Une fan qui chante du quoi ? Du Justin Bieber pour soit disant me rendre hommage. BITCH ! Tu crois qu'un petit con va me rendre hommage ? Encore une preuve de naïveté ! Et c'est dommage, très dommage de devoir parler comme ça à une péripatéticienne, mais il le faut bien pour remettre les choses au clair. Enfin bon, j'attends juste une chose ! Une seule. Que l'on me donne ce qu'il me revient de droit. Quoi ? Des vacances pour m'empêcher ainsi d'affronter ce si fort John Morrison ! Car je sais que je ne pourrais faire le poids contre un tel adversaire.


La foule semble ravi de voir Heath interrompre sa pale copie.

Slater : Tu sais quoi John ? Je me promenais dans les couloirs, lorsque je t'ai entendu dire que j'avais besoin de vacance pour éviter de t'affronter, c'est bête car je pensais que tu étais un homme plus intelligent, que tu valais mieux que ça. Alors je me suis dis, pourquoi ne pas venir discuter avec lui ? Pourquoi ne pas lui donner divers conseil pour l'aider à sauver sa gamme de produit personnelle ? En plus de cela, je me suis dit qu'en t'affrontant, tu bénéficierai de ma notoriété et après tout, quoi de mieux qu'un jeune aux dents longues comme moi sur le ring pour tester ces qualités dont tu te ventes ? Parce que je les connais les mecs comme toi, ils tombent sur plus faibles qu'eux, ils remportent leurs matchs, et tout de suites, il deviennent le lutteurs de la fédération. C'est pour éviter que tu deviennes un de ces lutteurs qui croient en leurs faibles capacité et qui finalement, au bout de trois semaines finissent à arpenter les couloirs, les yeux exorbité un pack de bière à la mains. C'est pour éviter que tu devienne un de ces hommes que je veux t'aider ! Et je veux aussi voir si tu es juste un grand comique avec une grande gueule, ou si tu est effectivement, comme tu le prétend un grand businessman qui a de l'avenir dans les affaires et dans le monde du catch. Mais je vais t'avouer une bonne chose, j'ai un léger doute la dessus. Pas que je ne crois pas en ton avenir, mais je ne crois pas en tes paroles actuelles. Tu n'a pas la mentalité qu'il faut pour diriger convenablement une gamme de produit comme moi avec ma gamme Slatie et être en plus champion du monde.

Morrison : Dit par un gars qui s'est fait pistonné par sa gamme de produit pour se faire engager et éviter de se faire virer. Tu me fais rapidement rire, encore heureux que ta gamme de produit soit un succès pour personne mentalement instable, car sans cela, tu ne serais personne. Et tu le sais au fond de toi, dans ton petit cœur rouquin. Mou comme une fajitas, dommage, cette Fajitas là je ne vais pas pouvoir la manger, elle sera écrasée au pied du ring. Enfin bref, je m'écarte du sujet. Tu voulais donc un match contre moi et me donner des conseils ? Es-tu le frère de Cena ? Tu es dépressif ? On peux en parler tu sais, je connais pleins de bon psy. Sache que je ne t’épargnerais pas, je n'ai jamais épargné personne, surtout quand il sont comme toi, ça m'irrite plus que les rares poils que j'ai encore au fesse. Et sache que je n'aime pas la bière donc non je ne zonerais pas les backstages sans buts, en revanche, je pense que tu aura une grande surprise si l'on s'affronte car je suis le meilleur dans ce business.

Slater : Tu sais je vais te dire une bonne chose, le pistonner, il est devenu champion US, il a survécu dans cette fédération grâce à toutes ses qualités alors que personne ne le me voyait rester plus d'une semaine ici. Alors ok, je ne suis pas le mec le plus talentueux techniquement parlant et je ne suis pas le plus charismatique non plus. Mais le fait d'avoir conscience de mes défauts me permet de me concentrer sur ma principale force, le fait que j'ai du cœur car voix tu, je n'abandonne jamais et je peux t'assurer que je serai le type le plus coriace que tu auras à affronter dans toute carrière ! Donc ta jalousie sur le fait que j'ai réussi à créer une gamme reconnu mondialement tu peux te la garder ... Bon passons, passons aussi sur le fait que tu te dises capable de m'écraser, je ne crois pas que tu ai bien conscience de l'homme que je suis, et je te conseil de ne pas me sous estimer si tu ne veux pas avoir, une mauvaise surprise sur le ring. Il faut être dépressif pour vouloir t'affronter ? Hum tu as une très bonne opinion de toi même sur tes capacité sur le ring à ce que j'entends, à moins que tu sous entende que tu sois très drôle et que t'affronter remonte tout de suite le morale pour diverse raison ... Bref, je m'attendais à quelque chose de ta part, quelque chose de consistant, quelque chose qui me prouve que tu es bien un homme plus fort. Je suis déçu, je tombe sur le cliché de l'habituelle grande gueule, des grandes phrase, mais une fois devant le fait accomplie il n'y a plus rien de bon à en tirer. Je vais donc devoir te donner une petite leçons sur ce ring lors du Royal Rumble, une leçon d'un ancien champion US, tu peux me croire ça ne peux qu'être bénéfique pour ta carrière et ça t'apprendra de bonne chose pour évoluer sur ce ring, telle qu'éviter de parler plus haut que ton cul, prendre tes rêves pour des réalité, et surtout … Surtout, éviter de se prendre pour meilleur que tout autre personne sur ce ring car tu finiras toujours par tomber sur plus fort que toi mais si tu es aveuglé par ta lumière alors tu n'as aucune chance. Tu peux me croire, même des hommes aussi expérimenter que le Rock et Shawn Micheals s'en sont déjà mordu les doigts d'avoir une telle attitude. Mais c'est justement parce que ces mecs là ont su changer, qu'ils sont devenus des grandes stars.

Morrison : Non, je ne suis pas jaloux de ta gamme même si sans celle-ci, tu ne serai déjà plus présent parmi nous. Tu dit aussi que je suis un clown, si tu veux, mais un clown ne se bat pas contre le bouffon du Roi. So, dois-je vraiment te prouver que je peux te battre ? Dois-je vraiment te faire souffrir ? Je pense car c'est ce que tu me dit implicitement. Je n'aime pas frapper les très très faibles mais il va bien falloir que je le fasse, puisque tu insiste aussi bien. Donc, je viens d'avoir une idée, et si on n'attendait pas le Rumble pour s'affronter dans ce match pour le titre ?

Slater : Non ! Mais ne te méprend pas, je refuse d'avancer ce combat car je veux que mon heure de gloire est lieu lors de ce PPV mythique !

Morrison : Ton refus me conforte dans l'idée que tu n'es pas prêt à m'affronter mentalement car tu as peur. Tu n'en es peut être pas encore conscient mais c'est évident que ce sentiment t'habite. Bon, je vais partir car visiblement tu ne connais pas les bonnes manières. La prochaine fois, tu éviteras de rester les bras croisés, car si tu reste comme ça pendant tes entraînements, je ne te donne pas plus de 20 secondes sur le ring lors de notre match au Rumble.

Morrison se dirige vers les coulisses sous de forte hué.

Slater : Maintenant qu'il est parti, je vais en profiter pour vous parler directement à vous ! Je sais que certain doute encore de moi, de ma sincérité car il faut bien avouer que j'ai vraiment laissé une sale image jusqu'à très récemment. Je peux le comprendre, j'ai été idiot, j'ai manqué de respect aux autres catcheurs, aux officiels mais aussi à vous. Je ne veux plus être comme ça, je veux juste redevenir celui que j'étais avant d'arriver à la WFA. Un mec sympa sur qui on peut compter à tout moment !

Le public reste silencieux et se contente d'écouter le catcheur parler.

Slater : Je me suis fixé plusieurs objectifs, tout d'abord regagner de la crédibilité et surtout votre confiance. Pour ça, une victoire contre John Morrison ne me semble pas être suffisant, il va falloir beaucoup plus ! Alors si par bonheur je venais à le battre pour ce titre, je serai le champion le plus fair play de l'histoire ! Mais pour le moment concentrons-nous sur mon prochain match ! J'affronte un type qui ne semble pas m'aimer beaucoup, mais le plus marrant c'est que John Morrison ressemble énormément à l'ancien Heath Slater ! Alors j'espère pour lui qu'une défaite contre moi lui permettra de changer pour redevenir le John Morrison qui était jadis le champion TV aimé de tous. Sur ce, je vous remercie d'avoir eu la gentillesse de m'écouter et je vous souhaite de passer un très bon moment avec ce WFA Smackdown !

Heath laisse tomber son micro, et quitte la salle par le public qui l'applaudit !
Il est maintenant de retour dans les vestiaires et alors qu'il va entrer dans la loge réservé aux membres d'EoC, il entend plusieurs bruits de la loge voisine, il se décide alors à y entrer.

Aguis : Et oui Philippe, nous sommes toujours sur Catch Attack sur NT1 et nous accueillons enfin notre premier invité, monsieur Heath Slater ! […] Mince ! Dire qu'avant je parlais avec des Ric Flair ou encore des Dean Malenko et que maintenant j'en suis réduit à ça ...

Chereau : C'est un immense honneur pour nous de recevoir le futur champion du monde poids lourds et Star de la Division Smackdown qui va venir nous faire découvrir WFA'14 en exclusivité pour tous les fans français qui nous regardent.

Slater : Euh il dois y avoir erreur, je n'étais pas censé ...

Chereau (doucement pour que seul Heath l'entende) : S'il vous plaît resté avec nous, on devait recevoir la visite de Layla mais cette dernière nous a posé un lapin pour rejoindre Britani dans son vestiaires.

Slater : Bon ok, alors je suis ravi d'être avec vous ici, pour tous mes fans Slaties français !

Aguis : Bonjour MÔÔssieur Heath Slater, c'est évidemment un grand moment pour nous et pour tous les fans français qui nous regarde sur NT1 de vous voir, même si je suis certain que comme moi ils auraient préféré voir John Morrison !

Chereau : N'écoutez pas ce mal élevé, nous sommes ravi de vous avoir avec nous surtout que vos apparitions dans les médias sont plutôt rares en ce moment même si on à eu le privilège de voir remettre la palme d'or au Festival de Cannes à ce réalisateur … Mince quel est son nom déjà ?

Slater : Vous pouvez l'appeler par son surnom, Nak.

Aguis : D'ailleurs j'en profite pour dire que ce film, La vie d'Adèle, mérite amplement sa victoire.

Chereau : C'est exact et on a encore en mémoire cet immense match que vous avez fait contre John Morrison pour le titre lors du dernier Smackdown et ce dénouement malheureux pour vous et tous vos fans.

Slater : Oui c'est vrai, je n'ai pas souvenir d'un champion avec une attitude aussi lâche mais bon on parle d'un type qui fuit en voiture et dort avec une veilleuse pour avoir un tant soit peu de lumière. Je suis certain que ce n'est que partie remise. Encore merci de me recevoir au fait.

Chereau : Mais c'est bien normal, alors on va tout de suite faire une démonstration pour tous les fans et pour tous les gamers français pour notre émission. Vous allez affronter notre Christophe national !

Aguis : Qui vais-je bien choisir ?

Chereau : décidez-vous mon chère Christophe, on a pas toute la nuit.

Aguis : Et puis … Tiens vous allez m'affronter ce sera Heath Slater versus MOI !!! Vous n'avez aucunes chances mouahahah !!!

Chereau : Ne vous inquiétez pas Heath, quand il dit "aucunes chances" c'est aucunes chances de perdre en fait pour vous ...

Slater : Je ne sais pas on va bien voir, j'avais hâte moi aussi que le jeu sorte alors on va voir si je n'ai rien perdu de mon "gaming", bonne chance Chris vous en aurez besoin !

Aguis : Mais taisez vous tout les deux, Philippe vous êtes tout simplement jaloux parce que moi je n'ai pas peur de jouer face à Heath Slater pendant que vous! Vous, vous faites encore le fayot de service. Tiens je vais prendre John Morrison comme personnage ça vous rappellera des bons souvenirs!

Chereau : Il fallait le parier, et vous Heath avec qui aller vous l'affronter notre coquelet national Agius ?!

Slater : Et bien pourquoi pas moi ? Je suis dans un jeu vidéo c'est d'une certaine façon une consécration puis je me connais mieux que quiconque, mieux que les développeurs du jeu enfin j'espère …

Aguis : Je vais donc battre le challenger au titre mondial, je vais écrire le Royal Rumble à moi tout seul !!!

Chereau : Ne vous enflammez pas trop Christophe quand même, regardez plutôt le moniteur le match débute ...

Slater : Je ne sais pas si vous allez me battre monsieur Agius mais en tout cas ça me met en condition pour ce PPV d'une certaine façon.

Chereau : Et oui on le rappelle ! Vous allez affronter dans un match simple le champion du monde John Morrison lors du Royal Rumble !

Aguis : Tient, je ne sais pas si vous l'avez remarqué Philippe mais il y a certaines différences entre le jeu et la réalité ...

Chereau : Ah oui lesquelles?

Aguis : Et bien John Morrison est toujours aussi beau dans la réalité que dans le jeu alors que Heath Slater est beaucoup plus beau dans le jeu que dans la réalité en fait …

Slater : Oui enfin, le fait de me trouver "mignon" dans un jeu vidéo est un peu bizarre ...

Chereau : Il n'a pas tort ! Vous avez un moment de doute Christophe ?

Aguis : Non, non je constatais une vérité et puis attendez une minute ...

Christophe Agius fait pause dans le jeu pour refaire son lacet !

Slater : Mais qu'est ce qu'il fait ?

Chereau : Il essaye de vous déconcentrer en refaisant son lacet, c'est lâche monsieur Agius c'est digne de John Morrison !

Heath Slater fait mine de donner de petit coup de pied sur le commentateur qui est accroupi, tout en restant amical bien entendu.

Aguis : C'est bon ! Je reprends le jeu Philippe, je n'ai pas peur de Heath Slater.

Slater : Mais encore heureux, je ne vais pas te bouffer, je ne suis pas Goldust ! Tient, prends toi ça d'ailleurs !

En pleine partie, le personnage de Heath Slater envoie celui de John Morrison à l'extérieur du ring ...

Aguis et Chereau : Et il passe PARRRRRR DEEEEESSSSSSSSSSSUUUUUUUS LAAAAAA TROOOOIIIIISSSSSIIIIEEEEEMMMMMMMEEEEE COOOORRRRRRDDDDDDEEEEE !!!

Slater : Ah je vois c'est votre Catch-phrase, c'est cool mais Christophe craint vraiment comme joueur !

Aguis : Je ne vous permet pas monsieur ! Je suis tout de même la voix du catch en France !

Chereau : C'est exact mais faite attention Christophe il vous a mit au sol, il vous relève et on sait ce qui arrive … Et Sweetness !!! Le tombé … 1 … 2 … Et 3 !!!

Slater : Et même 4 héhé !

Christophe Agius fait semblant de pleurer....

Chereau : Et oui Christophe vous avez perdu !

Aguis : J'ai perdu, Oui, j'ai perdu pour nous, j'ai perdu pour la France !!!

Il se lève de son fauteuil et regarde en l'air.

Aguis : J'ai perdu pour … pffff … Pour NT1, pour les fans de catch en France ... qui doivent certainement être en train de pleurer devant leurs téléviseurs.

Chereau : Et oui c'est Heath Slater qui a gagné, c'est certainement un bon présage pour le match du Rumble !

Aguis : Ne parlez pas de malheur !

Slater : C'est bon mec, tu peux acheter ce jeu vidéo pour t'entraîner si tu veux ...

A ces mots, le Show du Grenier défonce la porte et débarque donc dans la salle.

Show : Alors ça je le savait ! Je savait qu'une 360 était allumé quelque part ! Mon flair ne m'a jamais trompé ! Alors qui je dois défoncer à votre jeu ! Je vous préviens, cela va être torride, très torride !

Slater : Tu tombe bien Show, cette personne Christophe Aguis a besoin d'un entraînement intensif alors Philippe Chereau et moi même allons vous laisser !

Heath Slater et Philippe Chereau quitte la salle.

Aguis : NOOOOON ne me laissez pas avec lui tout seul, ayez pitié monsieur Slater ! Regardé j'aime la gamme Slatie, je porte d'ailleurs actuellement un string Slatie !

Show : Maintenant c'est entre toi et moi, je te préviens cela ne va pas être joli à voir !


Heath Slater va t-il créer l'exploit en devenant champion du monde ? John Morrison à t-il acheté des tableaux à Claude Guéant ? Pourquoi le Mr Freeze à la Framboise est-il bleu ? A quoi pensait le mec qui a mis le bouton ''soupe, potage et velouté'' sur les distributeurs de café ?
Toutes les réponses à ces questions (ou presque) vous seront donné lors du prochain PPV de la WFA !
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MessageSujet: Re: WFA Royal Rumble 2013   WFA Royal Rumble 2013 - Page 2 EmptyJeu 6 Juin - 14:33

Bonne promo Godot, vraiment, sans doute une de tes meilleures avec Heath, c'était le bon moment pour ça qui plus est. L'entame de ta promo avec le speech de Slater est particulièrement réussi.

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MessageSujet: Re: WFA Royal Rumble 2013   WFA Royal Rumble 2013 - Page 2 EmptyJeu 6 Juin - 23:27

TS, tu m'as attaqué, voici ma réplique ! AH AH AH AH



Promo Bonux (la lessive de Maïté ) !

(ps : @Sexy, je veux pas de malus à cause de cette contre réplique lol )




Voilà des mois maintenant que Stress Serge s’en prend à moi… mais surtout que Layla pourrit Britani l’entraînant dans une spirale négative qui l’a vu gagner uniquement à Backlash et durant son cashage du MITB. Dès sa première défense de titre, Britani perdait honteusement, tout ça à cause des rumeurs lancées par Stress Serge à propos de ma protégée. Dans une dernière tentative de m’humilier, il s’en est pris à moi. Cette fois il est allé trop loin. Et pourtant, dans ma grande mansuétude et comme Sexy à tenter de le faire par sa feud où les deux jeunes femmes s’attirent, je vais tenter de faire la paix… grâce à la magie de la comédie musicale !




Britani vs Layla : The Musical !






Chanson 1 : WFA Décor de la scène : Manoir des Knight. Chanteurs : Georges et Britani.

(Originale : Là Bas, JJ Goldmann https://www.youtube.com/watch?v=zFwaRmpzvjo )

Britani : WFA, tout est nul et tout fait naufrage, Piètre fédération en otage. Ici mon talent est à l’étroit, c’est pour que j’irais à la WFA.

WFA, faut pas de cœur et pas de courage, car tout sera si facile à mon âge, si tu as la force tu fais la loi, l’or est à portée de mes doigts, c’est pour ça que j’irais à la WFA.

Georges : N’y vas pas. Y’a des bûcheronnes et des sauvages. La brute, la geekette y surnagent. Je te sais si fragile parfois. Reste au près de moi.

Tu as tant d’amour à faire, tant de bonheur à venir, je te vois épouse et mère et toi tu rêves de partir.

Britani : Ici c’est comme des vacances, je n’ai plus rien à gagner, tout dépend de ta naissance, et je suis trop bien née.

Georges : WFA. Loin de nos vies de nos villages, je perdrai ta voix, ton sillage, j’ai beau de serrer dans mes bras, tu m’échappes déjà.

Britani : WFA, j’aurai ma chance, je ferai la loi.
Georges : N’y vas pas.
Britani : Je me perds si je reste là.
Georges : WFA
Britani : La vie ne m’a pas laissé le choix.
Georges : N’y vas pas.
Britani : Toi et moi, ce sera WFA ou pas.
Georges : WFA
Britani : Tout est nul et tout fait naufrage
Georges : N’y vas pas.
Britani : Piètre fédération en otage.
Georges : WFA
Britani : Facile comme on n’imagine pas
Georges : N’y vas pas.
Britani : Ici mon talent est à l’étroit.
Georges : WFA
Britani : C’est pour ça que j’irais à la WFA.
Georges : N’y vas pas.
Britani : On ne m’a pas laissé le choix.
Georges : WFA
Britani : Je me perds si je reste là.
Georges : N’y vas pas.
Britani : C’est pour ça que j’irais à la WFA.
Georges : Pas sans moi.



Chanson 2 : Je m’appelle Layla Décor de la scène : Un petit appartement avec des posters de Pulp Fiction. Chanteuse : Layla Wallace

(Originale : Je m’appelle Hélène, Hélène Rollès https://www.youtube.com/watch?v=IUehKgVSNeE )

Layla : Je m’appelle Layla, je suis une fille, mieux que les autres. Layla, j’ai mes joies ma vaine, elles font ma vie, mieux que la vôtre. Je voudrais toucher le titre, simplement toucher le titre.

Layla, je m’appelle Layla, je suis une fille mieux que les autres. Layla, si mes nuits sont pleines, de rêves de bohème, j’en ai plein d’autre. Je voudrais toucher le titre, simplement toucher le titre.

Oui même, si j’ai ma photo dans tous les journaux chaque semaine, personne ne m’attend le soir quand je rentre tard, personne ne fait battre mon cœur, lorsque s’éteignent les projecteurs.

Layla, je m’appelle Layla, je suis une fille mieux que les autres. Je voudrais toucher le titre, simplement toucher le titre. Et même quand à la télé, vous me regarder, sourire et gagner personne ne m’attend le soir quand je rentre tard, personne ne fait battre mon cœur, lorsque s’éteignent les projecteurs.

Layla, je m’appelle Layla, je suis une fille mieux que les autres. Layla, et toutes mes peines, trouverons l’oubli un show ou l’autre lorsque j’aurai toucher le titre.





Chanson 3 : Dans ta face Décor : un ring de catch Chanteuses : Layla et Britani

(Originale à ma place Zazie et Axel Bauer)

Britani : Je lui mets dans la face plus fort qu’un homme, au bout de ces spasmes où je la recogne. Vivre l’enfer, mourir au combat, faut-il pour la faire taire aller jusque là. Se peut-il que j’y parvienne, se que peut-il que je l’assomme, se que peut-il que je l’aime alors qu’elle m’assomme ?

Layla : Je lui mets dans la face, quelques fois, quand ses bras se froissent et qu’au tapis je l’envoie. Elle plie sous le poids, plie sous le poids, de cette moitié de femme que j’ai en face de moi. Elle est peut-être belle, il faut que j’la broie, elle est peut-être reine, il faut que j’la noie. Faut-il que je cède, faut que je la saigne, pour qu’elle m’aime aussi pour ce que je suis.

Layla : Pourrait-elle perdre de la sorte ?
Britani : Perdrait-elle pour moi ?
Layla : Sortir par la p’tite porte.
Britani : Ne serait-ce qu’une fois ?
Layla : Pourrait-elle perdre encore ?
Britani : Encore un effort.
Layla : Un geste, sympa pour moi ?
Britani : Sympa pour moi !

Britani et Layla : Je n’attends pas de toi que tu sois vilaine, je n’attends pas de toi que tu me reviennes, mais seulement que tu m’aimes pour ce que je suis.

Britani : Je lui mets dans la face, quelque fois, que faut-il que je fasse pour qu’elle me voie ? Vivre l’enfer, mourir au combat, veux-tu perdre pour moi rien que cette fois. Je veux bien tenter encore, te fracasser la face, mais la vengeance est morte et la tienne me glace. Mon âme sœur cherche l’erreur, plus mon rang se baisse et plus tu es mon cœur.

Britani : Faut-il que je t’apprenne ?
Layla : Je ne demande rien.
Britani : Les manières qui sont miennes.
Layla : Je veux pas j’n’veux rien.
Britani : Faut-il vraiment que tu t’faches ?
Layla : Il faut que j’le cache !
Britani : Tout au fond de moi.
Layla : Au fond de moi.

Britani et Layla : Je n’attends pas de toi que tu sois vilaine, je n’attends pas de toi que tu me reviennes, mais seulement que tu m’aimes pour ce que je suis. Quand je doute, quand je tremble, et quand la feud est trop longue, quand parfois, je ne suis pas ce que tu attends de moi, que veux tu qu’on y fasse ? Qu’on se mette sur la face ?





Chanson Finale : Ce rêve arc-en-ciel Décor Clichés sur Venise Chanteuses Layla et Britani

(Originale : Ce rêve bleu, Disney)

Layla : Je vais t’offrir un monde, aux milles et unes senteurs * où les princesses aux catins de bonheur offrent leur cœur. Je vais ouvrir tes creux, aux délices et aux merveilles, de ce voyage en plein miel, au pays du rêve lesbeux**. Ce rêve lesbeux, c’est un nouveau monde en odeurs *, une nouvelle vie, un paradis aux milles nuits sans sommeil.

Britani : Ce rêve lesbeux, je n’y crois pas c’est merveilleux, un monde fabuleux est dans ton pieux, et nous faisons ce rêve lesbeux à deux. Sous l’néon de cristal, je me sens si fougère, j’te tire, t’étire et t’attire dans un océan de poils.

Layla et Britani : Ce rêve lesbeux. Ne ferme pas les yeux. C’est un voyage fabuleux, tu verras des merveilles, pas si seules dans la nuit des temps, chez mes amants. Brûlons à deux ces mille et une nuits.

Ce rêve lesbeux. C’est partager nos odeurs de printemps* sur un bon lit reposant, comme deux amants, consentants, qui découvrent l’amour.

Mon rêve lesbeux. Ton rêve lesbeux. C’est un nouveau monde en odeurs*, un nouveau cuni,
dans ton lit, aux mille nuits sans sommeil.

Ce rêve lesbeux, sans attrait pour l’anal, c’est un univers de bonheur, dans la poussière d’tes poils, se prendre comme des déesses, quelle délicatesse, être en laisse, c’est tes caresses, ivres à deux, ce rêve lesbeux d’amour.

Mon rêve lesbeux, ton rêve lesbeux, aux milles lits, déjà détruits, il durera, pour toi et moi, toute la vie.

(* ce choix de paroles est un hommage au croustibat enfoiray va Razz )
(** j’ai trouvé que c’était un bon compromis entre rime et non froissage de Nak)











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MessageSujet: Re: WFA Royal Rumble 2013   WFA Royal Rumble 2013 - Page 2 EmptyVen 7 Juin - 0:06

Arf c'est beau... J'ai la mou**** a l'œil (pardon j'avais pas le choix) Sad

Elles sont magnifiques ensemble, hormis le fait que tu divulgues des calomnies sur le corps pur et a l'hygiène irréprochable de Layla, cette comédie est exceptionnelle, ce rêve lesbeux... Toute mon enfance reprise de manière gracieuse et poétique Sad

Merci Gbacca, j'en pleure, il n'y a qu'entre nous que ça pouvait arriver, et... merci d'avoir reprise ma très bonne idée de chansons Sad
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MessageSujet: Re: WFA Royal Rumble 2013   WFA Royal Rumble 2013 - Page 2 EmptyDim 9 Juin - 14:16

Bon, pour éviter de vous spoiler sur nos décisions au Rumble... j'ai rédigé une promo à la fois pour Steamboat et Barreta. Donc...


Promo Steambarreta !

House Show WFA, 5 jours avant le dernier WFA Raw.



Dolph Ziggler est le premier debout alors que l’arbitre est à 5, il relève Trent et l’envoie dans les cordes, Ziggler l’esquive en sautant par-dessus mais Trent s’arrête net et s’attaque aux genoux du Show Off qui tombe à genoux, Barreta fonce dans les cordes, Yakuza kick !! Le pied de Trent vient de fracasser le visage du Pure Champion, Trent ne veut pas laisser du répit à son opposant, il le redresse illico, Spinning Middle Kick ! L’ex champion Pure place la tête de Dolph entre les jambes et saisit ses deux bras, Butterfly Backbreaker !!! Trent fait le signe de la fin, il va appliquer sa prise finale, il retourne Ziggler et l’attrape par la tête, Dudebuster DDT ! C’est esquivé par Ziggler mais Trent le fait chuter directement, Crossface Chickenwing !! La prise est portée à la perfection par Barreta, Dolph secoue la tête mais n’abandonne pas, l’arbitre lui demande à de nombreuses reprises mais ce dernier ne veut pas, il se traine et touche la corde avant de l’agripper. L’arbitre faire briser la prise mais Trent fait le forcing, il place ses pieds sur l’arrière des genoux et attrape les bras de Ziggler, Surfboard !! Trent abaisse la prise et laisse aller son adversaire vers l’arrière et place ses épaules sur le tapis du ring, 1…2…2,5 ! Ziggler s’échappe de la prise non sans mal, les 2 hommes sont presque debout, Ziggler se laisse aller et roule vers les cordes, il les attrape et s’en aide pour se redresser, Zig Zag ! ZIG ZAG !!!! Ziggler vient de porter le coup de grâce, il glisse sur le corps de Barreta, 1…2…3 !!

Roberts : Here is your winner and still your Pure Champion, Doooolph Zigggler!

Le Pure champion attrape sa ceinture et quitte le ring alors que Barreta est toujours allongé sur le ring. Après quelques minutes, Trent se redresse péniblement et quitte le ring sous les encouragements du public.

Une caméra œuvrant pour WFA.com le suit. Au hasard des couloirs, Trent se retrouve face à Richie Steamboat le visage entre les mains et une serviette sur l’épaule. Barreta l’accoste en lui tapant dans le dos.

Trent : Sale soirée à ce que j’ai vu, Reigns a été sans pitié. Match plié en deux temps trois mouvements, t'as pas fait long feu.

Richie : Ouep, comme d’habitude, depuis que je suis sa cible, je perds tous mes matchs. Le mot « Victoire » n’a plus aucun sens dans ma bouche. Je suis sur une pente descendante depuis un sacré long moment. Je ne maîtrise plus rien, il est comme attiré par moi, comme Gabriel avant lui. J'attire que des mecs trop forts pour moi et donc la défaite.

Trent se massant l’arrière de la tête : Bienvenue dans mon monde ! Impossible de battre Ziggler pour récupérer mon titre et je me fais ratatiner par le Gang à chacune de nos confrontations. Depuis les Survivor Series, je ne dois pas avoir gagné un match, je ne …

Richie : Bon moi je perds depuis que j’ai perdu les titres par équipe avec Skip face à Cesaro et Ambrose, je suis le plus à plaindre *rires* Bon, on ne va pas se morfondre comme ça jusqu’au bout de la nuit et puis j’ai pas envie de croiser Kaitlyn, elle va encore me forcer à faire des séries d’abdos et aller courir pour évacuer mon énergie négative. Je pourrais presque repousser les aimants tellement je suis négatif. Puis bon Kaitlyn, ça va bien un moment mais elle me fait mal à force, elle me frappe, elle me mord, elle m’attache, elle me griffe. Je suis prisonnier de ma propre vie. Puis avoir une copine plus musclé que sois même, ça casse le moral.

Trent : Et si je t’aidais à t’évader ? Ça te dit un petit godet dans un bar ? Et promis, je ne t’attacherais pas, ne te mordrais pas, je ne toucherai pas même. Ton ancien partenaire blessé, ta copine qui enchaîne les défaites, Gabriel disparu, je crois que tu portes malheur sur les bords. Mais je t'aime bien quand même, et puis entre poissards, faut bien se serrer les coudes.


Après avoir parcouru les tristes rues de la ville dans laquelle la WFA c’était arrêté, ils finirent par trouver un rade ouvert. L’établissement aux murs extérieurs dont la propreté laissé malgré le peu de luminosité ambiante à désirer et dont les pavés à proximité sentaient bons l’urine et le vomis, avait tout pour plaire à deux dépressifs qui n’avaient rien trouve d’autre d’ouvert à cette heure tardive de la nuit. Après avoir évité les flaques, les tessons et autres morceaux de verres, Trent et Richie purent ouvrir la porte de « Chez Jéhenne ». Des établissements comme celui là, on en faisait plus, et c’était pas forcément un mal. La première chose qui assaillit tant l’odorat que la vue des deux hommes était cette épaisse couche de fumée blanche qui tenta vainement de s’échapper alors qu’ils entraient. Elle cachait même le plafond de la taverne. Quant à l’ouie, elle n’était pas épargnée, car régnait en maître des chansons peu probables.


Malgré le bruit envahissant, Trent et Richie purent voir d’où venait le beuglement qui les accueillit. « Hein mais c’t’y pas d’la chair fraiche et musclée que j’vois là. Pour vous c’est gratuit les jeunes » ! Les jeunes gens préférèrent ne pas répondre à la prostituée d’âge mûr, visiblement fortement marquée par la vie et une clientèle pas toujours propre. Le problème étant que la femme en question était aussi la seule serveuse disponible. Ils s’installèrent à une table libre au fond de la salle, après avoir décliné une nouvelle offre de la femme, et subit les moqueries de quelques types louches complètement bourrés qui émirent des doutes quant à leur hétérosexualité. Mais les deux jeunes gens s’en moquaient. Tout ce qu’ils voulaient, c’était se changer les idées. Et ce rade ferait aussi bien l’affaire qu’un autre.

Rapidement, l’activité créée par l’arrivée des deux lutteurs laissa place à un morne silence que ne cachait que trop mal le fond musical. Plus personne ne discutait, ou alors uniquement pour parler de crise, de pression au travail, de boulot pourri, de chômage, de manque d’argent, de solitude, de manque, bref de tristesse. Voir cela aurait pu faire relativiser les superstars qui malgré leur série de défaite ne manquait de rien et même s’il avait un rythme infernal, ils vivaient, plutôt bien, de leur passion. Mais non, et le premier verre de whisky, au goût douteux, n’aida pas les superstars à aller mieux. Le suivant non plus, puis l’autre et l’autre encore n’eurent aucun effet. Finalement, c’est au moment où la bouteille qu’ils avaient fini par commander étaient presque vide qu’ils commencèrent à se sentir mieux…même si leurs soucis étaient toujours là, au moins ils osaient en parler. Leurs voix étaient hésitantes et légèrement plus aiguës que la normale à cause des litres de divine bibine qu’ils avaient ingurgité.

Trent : « Tu vois… je… je le sens pas moi l’père Ziggler » !

Richie : « Ah..ah bon et pourquoi » ?

Trent : « Bah déjà il est blond ».

Richie : « Ah ouais quand même ».

Trent : « Et en plus c’est pas sa couleur naturelle. Si le mec il se change la couleur de cheveux c’est forcément qu’il a quelque chose à cacher tu vois » !

Richie : « Ah ouais, comment t’as trop raison ! C’est pareil pour Katlyn » !

Trent : « Qu’est…qu’est… qu’est-ce qu’elle t’avais caché Katlyn » ?

Richie : (il rit) « C’est moi qu’elle avait caché tellement est la musclée ».

Ils rient tous les deux, puis lorsqu’ils ont oublié pourquoi ils riaent ils arrêtent.

Trent : « Moi j’le sens pas le père Ziggler » !

Richie : « Pou…pou…pourquoi tu me peux le dire hein » ?

Trent : « Alors là… alors là c’est facile ! Déjà… il est pote avec le Rang » !

Richie : « Le Fang » !

Trent : « Non le Pang » !

Richie : « Ouais voilà la mangue » !

Trent : « Ouais un mec qui mange des mangues, c’est comme un sacré salopard ».

Richie : « Tu…tu…tu m’étonnes. Moi mon père il m’a dit un jour comme ça. Si un jour tu croises un mec… qui fange des langues et bah fais attention c’est qu’il a peur de rien ! Et les mecs qu’ont peur de rien… et bah ils… euh… ils ont pas peur quoi ».

Trent : « Ouais… Dolph lui il a peur de moi ».

Richie : « Tu crois » ?

Trent : « Ouais… il sait qu’il est moins fort que moi. En fait j’suis sûr qu’il est allié à Krang, mais qu’en fait, il est tellement fûté, et comme il est à Smackdown, il fait genre, oui, je vais vous péter la gueule le Krang, Diblasé t’es plus mon copain. Comme ça, il est protégé par Samoa D’joe et Christ Oferdaniels. Et après qu’il m’a écarté du titre avec ses copains, il s’éloigne du reste du groupe comme par hasard et il demande à être transféré à Raw ».

Richie : « Ah ouais mais c’est brillant » !

Trent : « Ah tu vois » !

Richie : « Si ça se trouve il est allié à Justin Gabriel et Roman Reigns. Et ils conspirent tous contre nous en secret ».

Trent : « Mais ouais » !

Richie : « Et c’est pour ça qu’ils veulent pas nous parler ! C’est parce qu’en fait, ils pensent tous qu’on va se faire renvoyer comme des merdes ! Jeter comme des bouzes » !

Un mec bourré à la table à côté : « Quoi ! S’moi qu’tu traites de bouze » !

Le mec se lève comme un seul homme, ou presque, à cause de l’alcool, prend son verre remplit de bière et l’écrase contre le dos de Richie. Du moins c’est ce qu’il croit, car il vise à côté et tape dans un autre homme ce qui déclenche une bagarre générale dans le bar. Richie et Trent, passent sous les tables pour esquiver les projectiles et réussissent, après avoir enchaîné à deux, coup de pied et ddt, sur un mastard qui leur barrait la sortie, à quitter l’établissement. Ils se lancent donc dans la nuit à la recherche de leur hôtel.

Trent et Richie vagabondent dans la ville, malgré le fait qu’il est tard et qu’ils doivent trouver leur hôtel, ils sont joyeux (l’alcool aidant sûrement), des chansons les plus ridicules les unes que les autres sont perçues dans le brouhaha de la ville, bras dessus, bras dessous, les deux jeunes hommes se retrouvent dans une ruelle mal famée, le sentier la parcourant est jonché de détritus, de morceaux de vielles voitures et de toute sorte d’autres choses.

Richie : « Mais … mais, je crois que, qu’on a un problème non ? Notre hôtel doit être mieux que ça, je suis pas riche mais quand même, je vis pas dans une décharge ».

Trent : « Moi oui ».

Les deux se jettent un regard complice et explosent de rire jusqu’aux larmes lorsqu’un bruit les stoppent. Deux poubelles s’écartent et un homme qui ne semble plus avoir tous ses esprits apparaît et fait une embardée lorsqu’il chute contre le premier truc venu.

Un nouveau éclat de rire se fait entendre.

Trent : « Il s’est cassé le gueule le mec, il est encore pire que nous ».

Richie : « Ouais et ça doit être dur, tu crois qu’on devrait aller l’aider ou on prend un risque en allant aider cet inconnu complètement gazé. L'est louche ce gars ».

Trent : « Qu’il aille à la merde, j’ai mieux à faire que de m’occuper d’un clodo qui doit puer la pisse et la gnole alors que je suis presque dans le même état, j’ai un peu d’amour propre. *Beurps* J’avais ».

Richie : « Beh moi j’vais l’aider ce pov’ gars, je finirais comme lui alors j’ai envie de l’aider pour voir ce que ça fait ».

Richie s’approche du mec et l’aide à se relever, mais ce dernier le retourne et l’étouffe, il tient Richie par le cou et sort une lame qu’il applique contre le cou de l’ex champion par équipe.

Trent : « Tu vois, ne jamais faire confiance à un poivrot, surtout une fois que tu te rends compte qu’il ne l’est pas ».

Homme : « File moi ton fric sinon j’bute ton petit copain, grosse tarlouze. J’veux tout, file tes cartes, ton fric, ton portable ».

Richie : « Hey je ne vaux pas tout ça, donne lui 50 balles, c’tout ce que je vaux surtout dans cet état ».

Trent : « Je comptais pas lui donner quelque chose non plus faut pas déconner, je suis pauvre maintenant. Toi donne lui ton fric. Je vais pas payer pour toi. Faut pas dec’ ».

Trent se retourne et s’en va.

Richie : « Trent » ?

Trent : « J’ai dit non, j’ai plus de fric pour toi ».

Richie : « Trent ? Il est tombé et j’ai rien fait ».

Les deux hommes se penchent sur l’homme qui s’est manifestement endormi. Richie touche l’homme avec son pied qui rugit dans son sommeil. Richie insère sa main dans toutes ses poches sous le regard interloqué de son compagnon.

Trent : « Tu fais quoi là ? Tu lui fais pas les poches quand même » ?

Richie : « Beh si, je vis comme ça désormais, je perds tous mes matchs, je suis pas payé donc me faut de la thune. Il a rien merde, attend je vais voir dans sa tanière ».

Richie se dirige vers l’endroit où l’homme est apparu alors que Trent s’est appuyé contre un mur et le regarde désespérément en hochant de la tête.

Richie : « Trent ! Trent ! Trent ! Viens vite voir, c’est le jackpot ! On est riche ! Fini les emmerdes ».

Trent se rue vers Richie qui porte un sac noir en triomphe. Trent s’approche du sac et découvre un tas de billets de banque, des liasses de 500 dollars à ne pas savoir les compter, il attrape une liasse et vérifie l’authenticité des billets, Trent regarde Richie qui avait la tête dans le sac, Steamboat sort la tête le sourire jusqu’aux oreilles et saute dans les bras de Trent qui est totalement absent.

Richie : « Viens on se casse » !

Richie attrape Trent par le bras et le traîne loin de la ruelle, ils s’enfuient en emportant le sac de l’homme. L’effet de l’alcool semble s’être estompé alors que dans leur fuite, les deux hommes ont finalement trouvé leur hôtel. Après le passage obligé à la réception, Trent et Richie sont dans la chambre de Barreta alors qu’ils se remettent de leurs émotions.

Trent : « Arrête Richie, tu sais bien qu’on ne peut pas garder tout ce tas de fric, va falloir le ramener aux flics, ce clodo ne pouvait avoir tout ce fric sans que ce soit louche, il l’a sans doute volé ou je ne sais quoi d’autre mais reconnais que c’est bizarre ».

Richie : « Rien à fout’. Ce pognon je le garde, on le garde, tu es autant coupable que moi dans cet affaire ».

Trent : « Stop Richie, tu parles comme si on l’avait trouvé, là c’est un mec qui l’avait, tu lui as piqué et maintenant, on se le traîne, si on se fait choper, on va en tôle et moi ça je veux pas, je ne suis pas désespéré à ce point-là. Dès demain on va le rendre ».

Richie : « Trouillard, et tu vas leur dire quoi aux flics ? Hein ? « Bonjour messieurs, on a trouvé un paquet de fric et on est tellement gentils, droits et honnêtes qu’on vient vous le rendre ». Mais bien sûr, ils te mettront en tôle quand même, ce fric a été volé, les numéros de série sont sûrement notés dans les rapports de polices et listés comme volés. La tôle nous attend alors on le garde et on le planque ».

Trent qui attrape le sac et remet toutes les liasses dedans : « Non, c’est définitif, et on ira pas en tôle on sera peut-être même récompensé et on gagnera peut-être une partie de ce fric. Mais si on doit en avoir j’aime mieux que ce soit légalement ».

Richie : « C’est le monde des bisounours dans ta tête Trent. On le garde c’est tout ».

Trent : « Ok d’accord, on va aller se pieuter et on verra ça demain par contre je garde le fric dans ma chambre, bien que je te connaisse un peu, je ne te fais pas confiance pour ça et tu pourrais disparaître en un clin d’œil. Simple supposition, je ne crois pas que tu vas le faire mais vaux mieux prévenir que guérir, demain on le remet aux flics ».

Richie : « Je suppose que j’ai pas le choix donc Ok, demain on le rend mais je maintiens qu’on fait une connerie, on n’aura jamais l’occasion d’avoir autant de fric une nouvelle fois. Et si on se fait serrer, je te mettrai tout sur le dos » !

Trent : « Arrête ton char Richie, on ira pas en tôle et on sera remercié. Sur ce, j’ai la flemme à demain mec ».

Trent raccompagne Richie qui garde toujours un œil sur le sac qui est désormais en dessous du lit de Trent.

Le lendemain matin à dix heures, Richie frappe à la porte de Trent.

Richie : « Trent grouille, on est dans la merde ! Le bus des superstars est parti sans nous ! Ils nous ont oublié ces abrutis ! Trrrrreeeent » !

Trent en ouvrant la porte, l’œil fatigué, la gorge pâteuse : « Bwah, mal au casque putain ».

Richie : « Ouais, ouais, super, mais le bus est parti sans nous, on va louper le house show, grouille-toi » !

Trent: « Mal au casque. T’as pas mal toi » ?

Richie : (imitant Rambo) : « Non j’ai pas mal ».

Trent : « Putain… mais depuis quand on est potes nous déjà » ?

Richie : « Bah tu sais depuis qu’on a volé ce sac plein de billets hier après avoir pris une cuite ».

Trent après avoir ramené Richie dans la chambre et fermé la porte : « Mais crie-le pas bordel ! Tu veux qu’on finisse en tôle » !

Richie : « Mais on craint rien. J’ai regardé les infos, personne ne parle de pognon disparu. Si ça se trouve on a piqué le fric d’Iron Man et il a trop la honte ah ah ah » !

Trent : « … t’as pas mal au casque » ?

Richie : « Hein ? Non. J’ai l’habitude, j’ai été le partenaire de Skip, tu sais feed me more c’est pas qu’une gimmick ».

Trent : « … et comment ça se fait que t’es joyeux comme ça. On est toujours des losers, à tel point que les mecs nous ont carrément oublié. Ils n’ont même pas remarqué qu’on n’était pas là bordel » !

Richie : « Attends, tu piges pas ! On a plein de fric dont personne ne parle, on peut le garder ! Et en plus on va rattraper les autres tous les deux ! Un road trip avec mon ami Trenttttiiiii » !

Trent : « Bon j’vais me doucher, casse-toi ».

Richie : « Ah non j’peux pas, la femme de ménage a essayé de me violer, j’ai voulu la repousser et j’ai perdu le match. Du coup je préfère pas retourner dans ma chambre ».

Trent : « T’es sérieux » ?

Richie : « … »

Trent : « Oh putain » !

Après un copieux petit déjeuné, payé par Trent, ce dernier a été récupéré les affaires de Richie dans sa chambre, constatant que la femme de ménage en question était une très jolie jeune femme qui avait tout pour plaire et rien pour vaincre normalement un catcheur. Trent ne préféra pas poser de question et se dit que Richie avait dû se faire violer par une autre femme. Ils quittèrent ensuite l’hôtel, les frais ayant été payé par la WFA, puis avec le peu d’argent qu’il lui restait Trent loua une voiture qui se trouvait dans un piteux état. Il convainquit de nouveau son partenaire de galère d’apporter l’argent à la police mais Richie réussit à faire accepter à Trent qui avait toujours mal à la tête de s’arrêter à un commissariat qu’il croiserait en chemin afin d’éviter de prendre trop de retard sur le bus des superstars de la WFA.

Deux heures plus tard, sur une route de campagne américaine, loin de tout.

Richie : « Roooaaaaaddd trip yeeeaaaaaah » !

Richie allume alors la radio.


Trent : « Putain j’ai dis pas de musique, j’ai mal au casque, alors continue de la fermer et pas de bruit » !

Trent éteint la radio. Richie rallume la radio.

Richie : « Like a true nature child ♪ ♫ we were born, born to be wiiiiiiild ♫ ♪ »

Trent qui conduit éteint la radio de nouveau. Richie la rallume et imite la guitare. Trent éteint la radio. Riche la rallume. Trent casse le bouton de la radio qui reste allumée et Richie reprend son chant de plus beau. Trent freine d’un seul coup. Un « bom » sonore retentit et la radio se coupe. Les deux hommes se fixent. Un sourire monte du coin de la bouche du fils Steamboat.

Richie : « Je sais ce que tu as fais l’été dernier Trent » ! Il éclate alors de rire.

Trent : « Putain, mais rigole pas, si ça se trouve j’ai écrasé quelqu’un » !

Voix suraiguë : « Noooooooon » !

Trent : « Putain j’ai tué quelqu’un » !

Richie : « Du coup le vol de fric c’était pas grand chose ». (il regarde le sac de sport à l’arrière, vaguement caché sous leurs propres bagages).

Trent : « Mais ferme là ! Ferme là définitivement » !

Richie sort de la voiture, Trent fait de même. Ils tombent sur une enfant en pleurs.

Gamine : « Nooooooon » !

Richie et Trent voient que la gamine tient une laisse.

Trent qui se baisse près de la gamine : « Je suis désolééééé je voulais paaaaaas ».

Gamine : « Mon jeannot lapin nooooooon » !

Richie : « Euh Trent » !

Trent : « Tais toi ! Tu vois pas que je pleure là ! J’ai tué un pauvre animal de compagnie innocent » !

Richie : « Euh Trent » !

Trent : « Mais quoi » !

Richie qui tient une peluche écrasée : « Jeannot Lapin c’est une peluche ».

Trent : « Comment » ?

Richie qui se baisse vers la petite : « Dis ça te dirait que tonton Richie et tonton Trent ils te ramènent plein d’autres Jeannot Lapin ».

Gamine : « Plein alors, parce que sigh, mon Jeannot Lapin, il était irremplaçable ».

Trent se lève et fais signe à Richie de s’approcher. Il chuchote : « On n’a plus de fric je te rappelle » !

Richie : « Mais si, on en a un sac plein. On fera pas de mal en achetant des peluches à une gosse ».

Trent : « Mais on a volé ce fric ».

Richie : « C’est ça où une gamine traumatisée ».

Trent : « Ok, va pour les peluches ».

Richie : « Bisounours va » !

Après avoir trouvé une ville, les deux superstars achètent pour 1000 dollars de peluches puis ramènent le tout à la petite fille. Ils reprennent la route, Richie utilise l’argent volé pour leur payer un bon déjeuner copieux, puis ils reprennent la route.

Trent : « Je peux pas m’empêcher de me sentir comme un voleur ».

Richie : « Et pourquoi » ?

La radio : «
»

Richie : « Tu as raison, Trent, nous sommes des voleurs, des bandits, des criminels. Il faut qu’on garde ce pognon sinon tout ceux qui croient en toi seront déçus à tout jamais ».

Trent : « Tu crois » ?

Richie : « Et oui, pense aux fans qui te soutenaient encore dans la défaite. Et ne me dis pas que tu n’en as pas. Je sais que tu en as. Le public réagit à tes matchs, moi il s’en fout que je me fasse tabasser et tu sais pourquoi » ?

Trent : « Non… »

Richie : « Six lettres. J-O-B-B-E-R. (il reprend l’air de Lola des kinks). J-O-B-B-E-R. Voilà tout ce que je suis. Et cet argent n’est qu’une juste compensation » !

Trent : « J’pense quand même qu’on devrait le rendre. Mes fans aimeraient que… »

Richie : « Tes fans aimeraient que tu le gardes bordel ! T’as bien vu comment la foule réagit avec Ziggler ! Il continue à faire son connard comme avant, et paf, il se rebelle contre le Gang, il est adulé. Ton personnage d’underdog ultime ne veut pas dire de crétin ultime ! On garde ce pognon » !

Trent : « Et on en ferait quoi » ?

Richie : « Je sais pas moi. On trouvera bien le moment venu. Des putes, des fêtes, un garde du corps pour me protéger des femmes trop fortes qui en veulent à mon corps ».

Trent : « En parlant de ça, j’ai vu ta fameuse femme de ménage ».

Richie : « Un monstre sanguinaire ».

Trent : « Elle faisait à peine un mètre soixante ».

Richie : « Gigantesque ».

Trent : « Toute fine ».

Richie : « Large comme deux sangliers ».

Trent : « Jolie en plus ».

Richie : « Horrible ».

Les deux hommes : « On parle bien de la même » ?

Trent sort une photo de la jeune femme qu’il avait vue dans la chambre et qu’il avait faîte avec son smart phone.

Richie : « Oui c’est elle. Un monstre » !

Trent : « Richie… elle a vraiment réussi à te violer ? Je veux dire… elle est toute menue, petite, et en plus elle est belle ».

Richie sentant que sa virilité allait être remise en question décide de détourner habilement le sujet : « J’pense qu’on devrait planquer le pognon dans ma chambre d’hôtel. Et on avisera après le house show ».

Trent : « On le mettra dans ma chambre ».

Richie : « Et pourquoi ce serait toujours toi qui garderait l’argent » ?

Trent : « Imagine qu’une femme de ménage aussi horrible que celle de l’autre hôtel venait à le trouver dans ta chambre. Tu crois que tu pourrais l’empêcher de repartir avec » ?

Richie : « Bien vu. On garde le pognon dans ta chambre ».

Trent : « J’ai quand même l’impression que Kaytlin t’a traumatisé ».

Au moment où Trent prononce le nom de Kaytlin, Richie se jette à l’arrière dans les sacs de sport, arrachant sa ceinture de sécurité, et se met en position fœtale répétant sans cesse le nom de la diva. Le reste du trajet s’effectue donc dans un calme relatif et les deux hommes arrivent sans encombre à l’hôtel réservé par la WFA. Personne ne s’était rendu compte de leur absence. Au moment où les deux hommes se séparent, après l’ascenseur, Richie reprend la parole.

Richie : « Je vois pas ce qui te fais dire qu’elle m’a traumatisé Trent. Tu te fais des idées ».

Trent : « Attention derrière-toi c’est Kaytlin ».

Richie se jette dans l’ascenseur et s’y enferme. Il n’en ressortit qu’au moment de se rendre au House Show pour s’échauffer avant son match.

Trent : « Bon au moins je sais comment faire pour qu’il me foute la paix ».

Trent se dirige alors vers le bureau de JBL pour lui parler de sa situation lorsqu’il croise un coursier qui tient une enveloppe brune estampillée WFA. Le coursier frappe à la porte depuis un petit moment alors que Trent prend la parole.

Trent : «Bonjour, je peux vous aider ? Vous devez voir JBL ? »

Coursier : «Exact, je dois lui remettre cette enveloppe mais ce n’est pas mon dernier client et personne ne répond, vous savez ou je peux le trouver ? C’est assez urgent. »

Trent : Comme je peux comprendre, il n’est pas dans son bureau, il doit être dans la salle ou se tient le show ce soir, mais malheureusement, seulement les membres du staff et les lutteurs peuvent s’y rendre, je suppose que vous savez pourquoi ? »

Coursier : «Euh, en fait non, je vois pas trop»

Trent : «Vous ne faites pas partie du milieu et donc il y a quelques secrets qui doivent rester … secrets. Donc ce qu’on peut faire, je vous déleste du paquet et je vais lui remettre de ce pas, ainsi vous gagnez du temps et moi c’est sur ma route donc. A moins que tu ne veuilles rester ici deux heures de plus. Je me permet de te tutoyer »

Coursier : « Je vois, j’accepte, voici le paquet en vous remerciant »

Trent récupère le paquet et fait mine d’aller vers le salle avant de tourner dans les couloirs pour retourner dans les backstages. Il attrape son téléphone et compose un numéro.

Trent : « Oui, c’est moi, tu veux connaître le programme du soir ? Rejoins-moi dans les vestiaires tout de suite »

Après quelques minutes d’attente, Richie Steamboat s’engouffre dans la pièce et vient s’asseoir à côté de Trent. Il jette un coup d’œil à l’enveloppe toujours scellée.

Trent : « Si je ne me trompe pas, c’est le programme du show ce soir, on va savoir à quelle sauce on va être mangé »

Trent ouvre l’enveloppe et sort le script du show, il le place devant ses yeux puis le montre à Richie qui semble surexcité de connaître son avenir. Trent passe la première page et feuillette le manuscrit, plus sa lecture avançait, plus sa mine était déconfite. Il jetait de temps à autre des regards dépités à son compagnon qui ne savait pas comment le prendre. Arrivé à la dernière page, il le referme et le jette sur la table.

Trent : « Bon, je ne sais pas si il vaut mieux rire ou en pleurer mais comment dire, c’est assez drôle »

Richie : « Arrête de tourner autour de la chiotte, tu craches le morceau ? »

Trent : « Déjà, toi, comment dire ça, tu n’es pas dans le show, désolé »

Richie : « Héhé ! C’est toujours mieux qu’une défaite. »

Trent : « Ca va je pensais que tu allais le prendre mal, c’est donc un moindre mal »

Richie : « Du sarcasme, Trent, toujours du sarcasme. »

Trent : « KAITLYN ! »

Richie se planque sous la table et tremble comme une feuille alors que Trent s’abaisse à son niveau, rigole et lui tape sur l’épaule.

Trent : « Une blague Richie, ce n’était qu’une blague »

Richie : « Ouais je le savais, fallait bien que je te donne le change et puis qu’est-ce qu’elle ferait dans les vestiaires des mecs hein ? »

Une personne tape dans le dos de Steamboat qui se retourne et se retrouve face à face avec la Diva qui a des étoiles plein les yeux.

Kaitlyn : « Richie !! »

Elle l’attrape par le cou et l’embrasse à pleine bouche, en évitant de lui gober son dîner. Elle arrête son étreinte et relâche sa proie qui tombe à la renverse, elle fait un clin d’œil à Trent qui est sans mot puis fait volte-face avant de passer la porte. Trent relève Richie et l’assoie sur le banc.

Trent : « Hey mec elle t’a encore violé ta bouche, te laisse plus faire, elle va finir par te détruire »

Richie : « Je suis au paradis hein, tu es un ange et je viens de recevoir la baiser de la mort c’est ça »

Trent : « Non tu es vivant et c’est pas le parrain qui t’a embrassé mais ta copine Kaitlyn »

Richie retombe à nouveau dans les vapes.

Trent : « Désolant. »

Trent redresse encore son acolyte et lui met deux claques qui ont pour effet de le réveiller pour de bon.

Richie : « Bon on en était où ? Toi tu apparais je suppose»

Trent : « Dans le Main Event, face au Gang, dans un 4 vs 4. »

Richie : « Tu vois, c’est cool et je suppose que vous gagnez »

Trent éclate de rire puis regarde Richie.

Trent : « Nope, on se fait laminer en 5 minutes entrées comprises, puis on se fait détruire dans le segment d’après match, j’aime mieux ta situation que la mienne. Si tu veux on échange. Je suis pas contre »

Richie : « Non je veux pas mais faut faire quelque chose, tu sers de chair à canon alors que moi je suis juste bon à récurer les chiottes, tu as été champion US et Pure, j’ai été champion par équipes et on est quoi maintenant, des sous merdes, des faire-valoir, on mérite mieux »

Le visage de Richie s’illumine alors, il jette un coup d’œil à Trent puis s’enfuit de la pièce, quelques secondes plus tard, il passe la tête par la porte et lui demande la clé de sa chambre d’hôtel. Trent s’étonne de la demande mais lui donne quand même sinon il n’aura pas la paix.

Richie : « Tu vas avoir une belle surprise, je vais te rendre service ainsi qu’à moi. »

Deux heures passent et Trent a enfin terminé son échauffement en vue du show du soir, il patiente dans le vestiaire alors que Richie rentre en furie et embarque Trent par le bras. Steamboat entraîne Trent dans une autre pièce qui s’avère être une loge du complexe, une légère musique d’ambiance est jouée alors que les haut-parleur rapportent ce qui se passe dans la salle. Deux hommes sont assis de dos et observent la salle et le ring.

Richie : « Nous sommes présents monsieur »

Homme 1 : « Ils sont là patron, comme prévu »

Le premier homme se retourne, Ricardo Rodriguez se dévoile à nos deux héros. Trent se demande ce qu’il fait là alors que Richie semble plus heureux que jamais.

Ricardo : « Laissez-moi vous présenter l’homme le plus merveilleux du monde, ancien propriétaire de Smackdown, ancien 15 Carats Champion, l’aristocrate Mexicain, Allllllllbertoooooooooo Del Riiiiiiiioooo » !

Alberto : « Bienvenue messieurs, je ne pensais pas vous voir mais si vous m’avez contacté j’imagine que vous avez une bonne raison. Bon j’aurai aimé la connaître avant de venir… mais ça fait des mois que le personnel de la WFA m’a oublié apparemment. Du coup je n’avais rien de mieux à faire, vous avez de la chance ».

Trent : « Je ne vous ai jamais contacté Del Rio, plutôt crever. J’aime mieux me faire squasher par le premier venu que de rester en votre compagnie. Je me …»

Richie : « Trent ! Reste, c’est moi qui l’ai contacté. On a besoin de lui pour améliorer notre futur, j’en ai marre de ne pas apparaître ou que mes matchs ne durent même pas 2 minutes. C’est la fin de cette ère de misère pour nous. Grâce à lui on va évoluer, on ne vas plus passer pour des nuls, on va régir cette fédération, on en sera les boss, on donnera les ordres et on en récoltera les fruits ».

Trent : « Petit malin va et ça tu le fais comment ? A part t’allier avec la pire des pourritures ? Tu vas donner quoi en échanges tes cheveux ? Tes poupées ? Ton corps ? Kaitlyn ? Je sais pas mais tu pars en plein délire mon pau… Non tu n’as pas le droit, ne me dis pas que tu penses ce que je penses. Ne le fait pas. C’est pas à nous. Arrête tes bêtises, n’y pense pas une seule seconde. C’est un peu comme si tu vendais ton âme ».

Richie : « Moi j’en ai marre de cette situation, je suis prêt à tout pour changer ça et même m’allier avec Alberto, il a des contacts partout, il veut bien nous revendre ses parts de la WFA, soit 40%, avec 11% de plus, on a la majorité, donc le pouvoir. Fini les défaites, fini les squashs, fini le ridicule, fini Justin Gabriel, fini Roman Reigns, fini Ziggler, fini le Gang. Ce ne te fait pas changer d’avis » ?

Trent semble de moins en moins virulent face à un Richie entreprenant et persuasif, les deux hommes se mettent à table alors que Ricardo leur donne un verre et que Del Rio plonge son nez dans la paperasse.


Le lendemain en début d’après midi, le site WFA.com annonce une conférence de presse exceptionnelle ayant lieu à WFA City dans la salle de conférence de la WFA. Tout le roster y a été invité, ainsi que tout le personnel, du plus humble membre de l’équipe administrative aux représentants du conseil d’administration. La surprise est grande, quand, sur des chaises derrière le pupitre, au fond de la scène, tout le monde voit Alberto Del Rio et son fidèle compagnon Ricardo Rodriguez. A quatorze heures précises, Ricardo se lève, s’installe derrière le pupitre et crie : « Mesdames et Messieurs, bienvenue à la conférence qui va changer la WFA telle que vous la connaissez » !

Trent Barreta et Richie Steamboat, en costumes impeccables, entrent alors sur la scène, devant leurs collègues et un parterre de journalistes triés sur le volet.

Richie : « Mesdames, Messieurs, Kaytlin, chers collègues, bookers, si Trent et moi nous avons réunis ici aujourd’hui c’est parce que nous avons une annonce de très grande importance à faire. Une annonce comme la WFA n’en a pas connu depuis très longtemps. Une annonce qui va révolutionner le business ».

Trent : « Car pour la première fois la WFA est propriétaire de ceux qui font le boulot ! Richie et moi avons racheté suffisamment de part de la société, grâce aux conseils notre estimé collègue Alberto Del Rio qui nous a en outre, vendu toutes ses parts. Mais contrairement à lui, nous n’allons pas en tant qu’actionnaire majoritaire, accepté d’être mis en scène au sein d’une storyline qui nous verra créer une faction heel qui dominera avant d’être vaincue ».

Richie : « Alberto avait créé en kayfabe, la révolucion, nous, nous faisons la révolution » !

Trent : « Voilà pourquoi, messieurs Bastard, InTheBank et Gbacca… ainsi que toutes vos équipes, vous êtes renvoyés » !

Les intéressés se regardent.

Richie : « Vous recevrez un chèque d’indemnité à la sortie, réfléchissez pas les poulets, décanillez tout de suite. Allez hop hop hop. On n’a pas que ça à faire. La WFA est maintenant dirigée par une équipe de jeunes dirigeants dynamiques alors on veut que ça bouge. Du rythme, du rythme, toujours plus de rythme ».

Trent : « Continuons dans les remaniements. Monsieur Regal retrouvera ses fonctiosn en backstage lorsqu’il reviendra de blessure, mais maintenant, les dirigeants de Raw et Smackdown c’est nous. Terminé les GM, on n’en a pas besoin. Donc JBL… tu es viré toi aussi » !

Richie : « Alors, dehors hatman ».

Trent : « Les choses vont changer ici. Finis les croulants qui piquent la place aux jeunes. Finis la corruption. Le changement, c’est maintenant. Et nous n’allons pas perdre de temps. Le prochain House Show qui a lieu ce mercredi est un live event sans distinction de roster et ça tombe bien. Car tous les titres y seront défendus. Mais… tout le monde n’y participera pas ».

Richie : « Et les renvoyés sont… »

Trent : « Personne… on vous a bien eu. On vous recevra dans la salle où aura lieu le show dimanche chacun votre tour et on vous expliquera quel est votre nouvelle place et votre nouvelle gimmick. Bonne journée à tous ».

Le lendemain matin, dans le complexe où aura lieu le house show, le soir même, dans un petit bureau Richie et Trent reçoivent les superstars de la WFA. Ils sont tous deux en costumes cravates. Ils attendent le premier qu’ils ont appelé, assis derrière leur bureau.

Randy Orton est le premier à faire son entrée.

Richie : « Pile à l’heure, c’est bien Randy. Ce soir, tu perds contre moi dans le Main Event pour ta ceinture. Je deviens champion du monde ».

Randy : « Mais… »

Richie : « Pas de mais. Bien sûr le Gang intervient. Sauf que désormais la gimmick du gang, c’est une bande d’éboueurs rebelles, des heels comiques classiques. On a mis au jus Santino il t’expliquera. Ils viendront t’aider, mais je les massacre d’une main tour à tour. Le match ne durera pas plus de cinq minutes. Je dois avoir le temps de faire un petit discours après ».

Randy : « … je ne sais pas ce qui me retient de… »

Richie : « On touchera pas à ton contrat. Tu partiras quand tu voudras de la compagnie… si tu es prêt à payer les indemnités de départ avant la rupture du contrat ».

Randy : « ENFOIRES » !

Il sort ensuite.

Trent : « Quand même le coup des éboueurs c’est pas très bon pour le business non » ?

Richie : « Mais si, ces types sont des ordures, ils seront dans leur domaine comme ça. Ils n’auront pas à forcer le jeu. Et puis Santino leur donnera des conseils ».

John Morrison fait alors son entrée.

Trent : « Ah John ! Ce soir, tu n’es plus champion WFA » !

John : « Quoi ? Mais je suis le vendeur numéro 1 de la compagnie ! C’est normal que je sois champion » !

Trent : « Tu seras champion oui, mais pas WFA. On fait l’opener tous les deux. Je prends ton titre dans un squash match. Mais après tu défieras Britani et Layla pour le titre divas et tu deviendra Divas Champion ».

John : « Je vais lutter avec les femmes » ?

Trent : « Oui ».

John : « Ok, c’est cool ».

John Morrison sort de la salle avec un grand sourire.

Trent : « Je pensais pas qu’il le prendrait comme ça ».

Richie : « Mais si je te l’avais dit. Ce type du moment qu’il soit champion et entouré de femmes, il s’en fout. En plus un homme champion de la division féminine ce sera inédit ».

Trent : « Par contre tu crois pas qu’on aurait dû lui dire que sa nouvelle gimmick allait le mettre en couple avec Goldust et déclencher pour lui une révultion de la gente féminine et que donc il va rendre son titre dès le Raw télévisé à venir » ?

Richie : « Il le saura en temps voulu ».

Trent : « Franchement j’sais pas si c’est une bonne idée ».

Richie : « Mais si, ce que veulent voir les gens c’est l’humiliation pure et gratuite de John Morrison ».

Le gang au complet fait maintenant son entrée.

Richie : « Les gars, désormais votre nom de groupe c’est La Fange. Vous êtes un groupe d’éboueurs lâches, stupides et fourbes qui n’arrivez à rien dans la fédération. Vous serez le nouveau groupe de heels comiques à la mode. Santino vous expliquera comment bien jouer votre rôle ».

Trent : « Quant à toi Paulo, tu rembourseras ta dette officiellement au prochain show télévisé. Tu aideras un des membre de La Fange, un travailleur pauvre à s’en sortir. Ce sera toi Ted. Et donc Ted, tu embraseras l’idéal de Paulo ».

Ted : « Je vais devoir jouer un prolétaire communiste » ?

Richie : « Oui, et tu deviendras un admirateur de Robert Hue ».

Ted vomit. Le reste de La Fange l’aide à sortir en insultant les nouveaux dirigeants, à l’exception de De Burchill qui arbore un grand sourire.

Mensah-X fait ensuite son entrée, il découvre qu’il perd son titre face à Rollins et qu’il jouera Banania-Man (une idée de Richie). Quant à Rollins, il perdra son titre dès le Raw suivant face à CM Punk qui effectuera son retour dans la fédération. Il le battra simplement en le regardant. La nouvelle gimmick de Rollins est celle d’un athée. CM Punk lui jouera le rôle de Straightedgeman, un homme qui quand il boit du Pepsi obtient un second souffle à la Hulk Hogan. Dolph Ziggler apprend qu’il perdra son titre Pure face à Samoa Joe qui le défendra face à Daniels au Rumble. Dolph Ziggler apprend également qu’il doit lui aussi changer de gimmick. Il s’agit de la gimmick de Justin Gabriel, sans le côté psychopathe. Et il jobbera contre John Morrison. Enfin Trent ayant convaincu Richie de ne toucher ni au titre hardcore, ni au titre par équipe, les autres lutteurs sont soulagés. Enfin, parmi les heureux, il y a la Hart Dynasty à qui les deux dirigeants annoncent un push, l’EoC, Show du Grenier qui aura son propre segment où il parlera d’un jeu vidéo à chaque show, John Cena, à qui ils promettent une corde et une poutre neuve ainsi qu’à la majorité de ceux qui n’apparaissent plus depuis longtemps comme Drew McIntyre, Alberto Del Rio ou encore Wade Barrett qui feront leur retour sur le devant de la scène.

Le house show se déroule comme Trent et Richie l’ont prévu, une partie du public est particulièrement contente, les fans hardcores, un peu moins, mais globalement le show se passe bien. A la fin, Trent et Richie viennent saluer la foule une dernière fois, lorsqu’arrive un imprévu.


Vince McMahon, hall of famer de la WFA et grand dirigeant de feu WWE fait son entrée sous les applaudissements hystériques de la foule.

Vince : « J’espère que vous avez apprécié ce show… pour le moins spécial… mais je vous prie de l’oublier, car tout ceci n’était qu’une vaste blague ! C’est pourquoi nous reviendrons dès la semaine prochaine ici avec le véritable show. En effet nous voulions tester quelques changements et faire le buzz autour de ce show et de la conférence de presse d’hier, mais visiblement, il s’agissait là d’une mauvaise décision. Nous ne renouvellerons plus l’expérience « les lutteurs sont aux commandes ». Voilà pourquoi je veux pas de syndicat de lutteurs les mecs ! (rires). Gardez bien vos billets, ou vos preuves d’achat, la place sera gratuite pour vous » !

Richie : « Wow wow wow ! Tu te prends pour qui Vinnie ? Tu n’es plus chez toi ici ! Maintenant la WFA, c’est nous ! Alors tu dégages de là avant que je vienne te foutre une baffe qui va te faire faire trois tours dans ton slip direction Pékin » !

Trent : « Euh Richie, reste poli quand même, c’est Vince Mc… »

Richie : « Je sais comment traiter avec celui là Trent. Alors Vince dég… »

Vince : « Ferme là Richie ! Trent et toi vous avez assez fait de dégâts comme ça » !

Trent : « Monsieur McMahon, avec tout le respect que je vous dois, je tiens à vous signaler que nous sommes les vrais propriétaires de la WFA maintenant. Nous possédons cinquante et un pourcent de la fédération et… »

Richie : « Dans ta gueule, espèce de sémaphore » !

Vince : « Et non messieurs… vous ne possédez que 21 pourcents des parts de cette compagnie. Ce qui fait de vous de puissants actionnaires, certes, mais pas des actionnaires majoritaires. Et si vous ne voulez pas être renvoyés, vous revendrez à bas prix une vingtaine de pourcents à moi-même ce soir même ».

Richie : « Mais Alberto… »

Vince : « Alberto est un homme avisé. Quand il a connu votre projet, il m’a de suite prévenu. Alors lui et moi avons monté cette petite supercherie. On voulait voir ce que vous alliez faire. Vous laissez votre chance en quelque sorte. Mais vous l’avez gâchée en ne prenant que des décisions stupides, comme de changer le Gang en La Fange ».

Richie : « J’avais aussi La Grange des ZZ Top mais j’ai pas… »

Trent : « Tais-toi Richie ! Comment j’ai pu me laisser entraîner dans un de tes plans » !

Vince : « Vous avez rachetez des parts d’actionnaires mineurs jeunes gens, quant à Alberto, il m’a revendu les siennes ce qui fait de moi, à nouveau l’actionnaire majoritaire de cette compagnie et de très loin. Grâce à vous, il recevra un programme de retour spécifique et précieux… et il se pourrait qu’il gagne le Royal Rumble » !

Richie : « Y’aura des mariachis pour son retour » ?

Vince : « … »

Trent : « … »

Le public : « … »

Richie : « Quoi j’ai dit une petite connerie » ?

Vince : « Quant à vous, vous serez punis en temps voulu. En attendant vous redevenez de simples lutteurs et tout ce que vous avez fait sera effacé… jusque dans nos archives. Il n’y aura plus aucune trace de votre prétendu coup d’état. Alors excusez-vous déjà auprès du public, préparez-vous à recevoir vos punitions respectives bientôt, et préparez-vous à subir la juste ire de vos collègues, surtout ceux que vous avez renvoyés ».

Richie et Trent (au public) : « Nous sommes désolés ».

Richie (le disant tout bas mais dans le micro) : « Non pas tellement en fait, j’ai kiffé être champion du monde poids lourd, même pour une soirée, même si ce n’est pas officiel, même si ça ne restera jamais dans aucune archive, je regrette rien » !

Trent et Vince : « … »

---

J-1 avant le dernier WFA Raw avant le Rumble

Trent et Richie sont appelés dans le bureau de JBL, les 2 jeunes savent qu’ils vont devoir laisser passer l’orage avant de pouvoir prétendre à quelque chose à nouveau après leur putsch avorté par Vince avec la collaboration de Del Rio. Trent et Richie sont face à la porte du bureau du Texan, Trent frappe à la porte.

JBL : « Entrez »

Les 2 s’exécutent, la tête basse et les mains dans les poches. Ils se retrouvent donc avec JBL et toutes les personnes qu’ils ont virées, Le Gang, John Morrison, Mensah-X, Ziggler et les 3 Head Bookers.

JBL : « Ah vous voilà mes petits poulets, je vous ai convoqué pour qu’on parle un peu de tout ce ramdam que vous avez causé »

Richie : « T’as eu le de la chance hatman, si Del Rio n’avait pas fait l’enfoiré tu aurais dû dire bonjour à Pol de notre part. Pol Emploi, non … ok ! »

Trent : « … »

JBL : « Continue à ramener ta fraise Richie et tu vas aller récurer les chiottes et passer après toutes les personnes qui ont eu une gastro foudroyante. Alors ferme là. »

Trent : « Est-ce que je pourrais savoir ce qu’on doit faire ? »

JBL : « Voilà entrons dans les choses sérieuses, je veux pour commencer que vous présentiez vos excuses à tous vos collègues, et aux trois headbookers, ces hommes sont bons et très créatifs alors, ils ne méritaient pas un tel renvoi. »

Gbacca : « Parfaitement, je pensais que tu étais plus cool que ça, oser me renvoyer moi ? »

Richie : « Oui te renvoyer, tu étais mon ami, tu m’avais pris son ton aile et qu’est-ce que je suis devenu, un gros nul bon à mettre en valeur les autres, j’ai de l’amour propre mec. Si c’était pour me faire devenir ça, tu aurais pu t’en passer. Voilà une des raisons qui m’ont poussé à te renvoyer, toi et tes collègues pourris jusqu’à la moelle, le pire doit être le mec qui vit chez les kiwis, le petit freluquet là, je ne sais comment il s’appelle Mr cacaodanslecoffrefort ou un truc dans le genre, le petit avec le bonnet est une vraie pourriture aussi, en fait c’est vous qu’on aurait dû appeler La Fange, parce que vous êtes une bande d’ordures. »

Trent : « Richie, ferme là, je ne veux pas m’en prendre plus dans la gueule que ce que je mérite pour l’instant alors je me désolidarise de tes propos »

Richie : « M’en fous je peux pas être pire que ce que je suis »

JBL : « Stop, il suffit. Ce soir, nous tenons notre dernier house show avant le dernier Raw, une partie de votre sanction aura lieu ce soir, vous deux, vous serez dans un handicap match dans un 7 vs 2. Vos adversaires, Le Gang, John Morrison, Mensah, et Dolph Ziggler.»

Gbacca : « Monsieur, puis-je prendre la parole ? »

JBL : « Faites mon brave, faites »

Gbacca : « En fait nous avons prévu plus qu’un 7 vs 2, ce sera un 8 vs 2, les gars que vous venez de citer et qui sont présents ici, mais nous leur avons ajouté un partenaire spécial, … vous monsieur. C’est le début de votre vengeance. »

JBL : « Très bien, je prends, j’aurai l’occasion de remonter sur le ring pour un soir. »

Gbacca : « Parlons de Raw demain, Richie, toi comme tu t’en doute, tu n’en seras pas mais nous t’avons réservé une place de choix, tu seras à la billetterie. Quand à toi Trent, tu seras du Main Event avec Ziggler contre Orton et Batista dans la continuité de votre feud, le résultat sera connu peu avant le match. »

Trent : « D’accord, j’accepte mes deux matchs. On va vous laisser, on a autre chose à faire avant ce soir. »

JBL : « Bien, de toute façon vous pouvez tous partir, à l’exception des Head Bookers et de toi Randy et toi Dave, je dois vous parler. »

Tous les autres lutteurs quittent la pièce non sans faire subir un petit traitement spécial à Richie et Trent.

JBL : « Je vous ai demandé de rester parce que j’ai un souhait concernant le petit Barreta, je vous en parle tout de suite. »

Dernier WFA Raw avant le Rumble :

Citation :
Burchill : Les vainqueurs de ce match, représentant le Gang … L'Animal Dave Batista et l'actuel champion du monde Randy Orton.


Dolph Ziggler remonte sur le ring et se place devant Trent Barreta pour éviter que ses derniers ne s'en prennent à lui. Il tente également de le réveiller car il a conscience que les membres du Gang ne vont pas en rester là.


Dibiase : Bon, Dolph, on en a discuté avant ce match entre membre du Gang et eu égard à notre amitié passé on a décidé de te laisser un peu de répit ce soir mais sache que de toute façon ton heure viendra également !


Lesnar : Car on ne fuit pas le destin prévu par le Gang !


Orton : Alors quitte ce ring maintenant ! Et ne repart pas vers les vestiaires mais quitte cette salle par le public pour que ses derniers puisse te regarder comme nous on vous regarde tous, c'est à dire avec dégoût !


Dolph ne semble pas vouloir partir et reste sur ses gardes, Batista est de nouveau sur ses jambes et s'approche de ce dernier tandis que Brock Lesnar entre sur le ring avec la chaise en compagnie de Randy Orton.
Voyant cela, Dolph baisse sa garde et se résout à quitter le ring sous une énorme bronca de la foule, Ted Dibiase donne le titre Pure à Dolph avec un très large sourire. Le champion Pure passe les barricades et s'éloigne de plus en plus du ring tandis que Trent revint peu à peu à lui.
Les membres du Gang sont maintenant tous sur le ring autour de Trent, ce dernier s'est relevé et regarde Dolph avec colère puis il se jette sur Dibiase et lui donne une droite mais il est très vite calmé par un coup de chaise donné par Lesnar sur son dos ! Ce dernier déplie la chaise et la place au centre du ring, Ted relève Trent, lui met une claque et le place entre les jambes de Batista qui le soulève et … BatistaBomb sur la chaise qui se casse sous l'impact !
Ensuite, Dibiase demande à Burchill d'approcher, il lui dit quelque chose à l'oreille, Paul ne semble pas d'accord mais ne peut rien dire, il se dirige alors vers Trent, il le maintient à une bonne hauteur pour permettre à Randy Orton de placer son Punt Kick. Ce dernier est déjà vers le coin avec un regard qui ferait peur à n'importe qui, il s'élance et Punt Kick de Randy Orton sur Trent Barreta !!!
Alors que divers détritus sont jeté par la foule en direction des membres du Gang, la caméra nous montre Dolph Ziggler plus haut avec sa ceinture qui observe la scène avec un Trent Barreta qui semble être dans un état assez grave.

JBL, tout sourire dans son bureau : « Vengeance accomplie. »

JBL lève son verre à John Morrison, Mensah-X et aux trois Headbookers.

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SwantonBomb
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MessageSujet: Re: WFA Royal Rumble 2013   WFA Royal Rumble 2013 - Page 2 EmptyDim 9 Juin - 21:01

Promo de Randy Orton pour WFA Royal Rumble 2013 (SwantonBomb)

Oui je sais, que vous soyez un homme ou une femme, un adulte ou un enfant, un con ou moi, un hétérosexuel ou un homosexuel, un sportif ou un geek, un padawan ou un seigneur Sith, un criminel ou une tête à claque, un qatarien ou un marseillais, un pervers ou un coincé du cul, un accroc de Daft Punk ou un amateur de « Quand il pète, il troue son slip », un ringard des années 80 ou un fou des années 2000, un clown ou un amateur de blague carambar, un adepte du revers à deux mains ou un coup de droit à une main, un blockbuster guy ou un fan du film Amour, un castrais gagnant ou toulonais perdant, un branché PS4 ou un futur Xbox One, un PES ou un FIFA, une madame ou une demoiselle, une langue de vipère ou une bête, une banque ou un animal enragé, vous en avez marre des émissions de télé-crochet genre the Voice, Popstar, Nouvelle Star ou en la Star Académy. Moi aussi ! Et pourtant Catch Asylum.com a décidé de, lui aussi, lancer son télé-crochet. Enfin presque...

Le principe est simple : quatre jurés qui devront choisis ou être choisi par les candidats. Les auditions se feront à l'aveugle et les jurés devront appuyer sur leur buzzer pour se retourner et être choisi. Pour être choisi, les candidats devront se décrire puis démontrer leur talent. Et ça commence maintenant sur Catch Asylum.com









THIS IS THE GANG


WFA Royal Rumble 2013 - Page 2 Gang_l10

Le générique de début commence alors.




Nikos Aliagas : Salut, salut, salut à tous, c'est géniaaaaal de vous retrouver ce soir sur Catch Asylum.com pour la première émission de The GANG, le plus grand talent !

Les membres de l'asile applaudissent en partie et les autres sifflent tels que HeelManiac et François.

Heelmaniac : Où est notre lumière ?

Nak : Gros con !

Le chargé de la sécurité, Mouss, calme comme il se doit Heelmaniac avec un bon coup de...

Restons PG !

Nikos Aliagas : C'est géniaaaaal, tout ce monde. Attendez pour la peine je vais tweeter. Je tweet !

« En direct de The GANG »

Nikos Aliagas : J'en profite pour faire un petit hommage à un peuple disparu qui nous regarde peut-être de là où il est : Bonjour la Grèce ! Je tweet !

« Petite pensée pour la Grèce »

Nikos Aliagas : C'est émouvant... Oh attendez... on me dit dans l'oreillette que je casse les robignoles des spectateurs. Mais c'est vrai, c'est géniaaaal. Allez pour remettre de la bonne humeur, Mouss fait nous ton haka. La blagounette est géniaaaaaaal ! Je tweet !

« Mouss haka PTDR x) »

Sexy Boy : Elles sont où les lesbiennes ?

Nak : Gros con !

Nikos Aliagas : Sans plus tarder voici...

Un homme en tutu fait son entrée sous des moqueries incessantes, seul HeelManiac semble apprécier. Il donne un petit mot au grec. L'homme en tutu retourne dans les coulisses.

Nikos Aliagas : Merci Paul..... Euh la régie ? C'est le même texte que celui sur le prompteur.

Nak : Gros con !

Nikos Aliagas : C'est géniaaal ! Alors... Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs, veuillez accueillir les quatre jurés de The GANG. Introducing first from Washington DC, weighing in at 290 pounds, he is a one time Wrestling French Addict Champion, The Animaaaaaaaaaaaaaal, Baaatisstaaaaaaaaaaaa !!!!!!!!



Dave Batista arrive sous les huées de l'asile. Il porte un jean et un blouson en cuir. Des lunettes de soleil cachent son regard, sûrement consterné à l'idée de participer à une telle émission. Il part vite s'assoir dans son siège rouge.

Nikos Aliagas : Introducing the next participant, from West Palm Beach, Florida, weighing in at 235 pounds, he is a one time WFA Tag Team Champion, The Bank, Ted DiBiaseeeeeeeeeeeeee !!!!!



Le public siffle à l'annonce du nom même du fils du Million Dollar Son, mais se met à rire lorsqu'il voit DiBiase arriver avec Paul DeBurchill en tutu, avec une laisse autour du cou. DiBiase est vêtu d'un magnifique costume deux pièces. Nikos lui tend la main mais refuse en répondant qu'il ne sert pas la main d'un pauvre grec qui fait perdre de l'argent à l'économie européenne. Il attache DeBurchill et demande à ce qu'on lui amène une gamelle, puis va s'assoir à côté de Dave Batista.

Nikos Aliagas : Introducing the next participant, from Saint-Louis, Missouri, weighing in at 245 pounds, he is the current World Heavyweight Champion, the Viper, Randyyyyy Ortoooooooooooooon !!!!!!



Randy Orton arrive en marchant, mais toujours sous les sifflets. Il ne prend pas la peine de regarder Nikos et avance vers son siège. Il porte un T-shirt à l'effigie du GANG et jean, baskets. Mais ce que les membres de l'asile remarquent le plus, c'est sa ceinture de champion du monde poids lourd, sur son épaule. Il la pose sur le pupitre à côté de son siège et va serrer la main à Dave et à Ted, avant de s'assoir et d'accueillir le dernier juré.

Nikos Aliagas : Here comes our last participant, from Minneapolis, Minnesota, weighing in at 286 pounds, The Beast, Broooock Leeeesnar !!!!



Le dernier membre du GANG arrive lui aussi, sans surprise, sous les sifflets de la foule. Seuls SwantonBomb, Nak, Tombstone et Godot ont applaudit au cours des présentations. Brock arrive en débardeur et en jean. Il regarde Nikos, qui tourne la tête immédiatement. Il tape dans les mains de ses collègues et va s'assoir sans perdre de temps.

Nikos Aliagas : Voilà, le jeu va pouvoir commencer. Prêt ? Pierre, feuille, ciseaux,... Oh que c'est drôle, je vais tweeter...

Nikos croise le regard de Brock Lesnar.

Nikos Aliagas : Euh nooooon.....

Clown Bastard, OncleSam64 : Flipette !

Nak : Gros cons !

Sharpshooter : Mister Green

Mr 619 : Cette émission a l'air plutôt bonne.

Blackbolt : Je veux m'inscrire à la WFA !

Nikos Aliagas : Donc... Le premier candidat va arriver, masqué par un masque de Luchador, sur le ring pour d'abord se présenter, si le profil ne leur convient pas, ils appuieront sur le buzzer pour lui demander de partir et ensuite, s'il le profil convient, les quatre membres du GANG assisteront à une démonstration du candidat, toujours masqué, qui sera sur le ring contre... notre invité exceptionnel qui nous fait l'honneur d'être là,.... Yoshiiiiiiiiiii Tatsuuuuuuuu !!

Le nippon apparaît, il a l'air content, c'est bien.

Nikos Aliagas : Je tweet, je tweet !

« On a trouvé personne d'autres XD »

Nikos Aliagas : Voici le premier candidat !

Les membres de l'asile jettent leurs chaussures au premier candidat. Il arrive donc et porte le micro à sa bouche.

???? ???? : Snif, snif, snif, pourquoi vous me lancer vos chaussures ? Les catcheurs me marchent déjà dessus avec leurs bottes...

Randy Orton : Cena, casses toi de là !

John Cena : Comment tu as deviné ?

Le public : Suivant !

Nak : Gros con !

Nikos Aliagas : Je tiens à remercier toute la France entière pour avoir accueillit cette émission et tous les Freaks français qui assitent à ce show exxxceptionnel en direct sur Catch Asylum.com.

Showtime : Et le Luxembourg t'en fais quoi connard ?!

Nikos Aliagas : C'est vrai ! Merci les Luxembourgiens ! Second candidat !

???? ???????? : Je me présente, j'suis un abruti. J'aimerai bien réussir ma vie, être aimé. Être beau, gagner des matchs, et pour tout ça il faudrait que je rejoigne le GANG.

Brock Lesnar : Heath Slater ?

Batista : Non impossible...

Brock Lesnar : Pourquoi ?

Batista : Ça ne peut être qu'une seule personne...

Ted DiBiase : Paul DeBurchill ?

Randy Orton : CM Punk ?

Brock Lesnar : Samoa Joe ?

Randy Orton : Daniel Bryan ?

Brock Lesnar : Encore Cena ?

Ted DiBiase : Dolph Ziggler ?

Batista : John Morrison.

Nikos Aliagas : Trop fort ! Allez on lance la pub !

********

« Cowboy » Bob Orton : Il est exceptionnel, c'est le plus grand champion du monde que la WFA ait connu. Il a tout ! Et je dis pas ça parce que c'est mon fils, je dis ça parce que personne n'a son charisme et son aura. Il impressionne toujours, combat après combat. Il ressort grandi de chaque victoire. Semaine après semaine, tu te rends compte qu'il est plus fort et qu'il a encore une marge de progression énorme. Pas sur les autres, sur lui-même. Randy Orton est le meilleur lutteur du monde actuellement et un des meilleurs lutteurs du vingt-et-unième siècle. Et c'est certainement pas le Big Show du sous-sol qui va le détrôner.

Daniel Bryan : On peut dire ce qu'on veut sur Randy Orton. Une seule chose est vraie, à la WFA, c'est actuellement le meilleur. Il m'a battu trois fois. Certes, je l'ai battu une fois mais faut voir ce qu'il a fallu pour qu'il dise « I quit ». Les gens se souviendront de nos combats, les gens se souviendront que Randy Orton a gagné la guerre.

Batista : On a commencé ensemble à la WWE comme sous-fifre de Triple H et de Ric Flair pour finalement être les deux têtes d'affiche du dernier WrestleMania. Randy Orton doit être un exemple et un modèle pour tous les amateurs de catch, et, j'irai même encore plus loin en disant pour tous les lutteurs de la WFA. Sa force ? Il n'a aucune faiblesse.

********

Nikos Aliagas : De retour en direct de The GANG. Vous êtes toujours avec nous sur Catch Asylum.com avec Messieurs Lesnar, Orton, DiBiase et Batista. Euh, Monsieur DiBuiase, vous ne croyez pas qu'il faudrait une gamelle d'eau pour Paulo.

Randy Orton : La ferme et présente le troisième petit cochon.

Nikos Aliagas : Tout de suite...

Le troisième candidat, toujours masqué, entre sous quelques applaudissements et sous une pluie de crachats

???? ??????? : Je suis un Dieu comment osez-vous ?!

DiBiase : Chris Jericho !

Brock Lesnar : CM Punk !

Randy Orton : Randy Orton !

Batista : Seth Rollins !

Heelmaniac : John Morrison !

Nak : Gros con !

TheStraightedge17 : Quoi ?

Nikos Aliagas : Oui vous avez raison, c'est bien Chris Jericho, bravo à vous.

Batista buzze, Ted DiBiase buzze, Randy buzze et Brock Lesnar buzze.

The Gang, uni comme un seul homme : Casse toi !

Chris Jericho : Savez-vous qui je suis ?! Je suis Chris Jericho ! Je suis...

Brock Lesnar : mort si tu te casses pas dans la seconde.

Ted Dibiase se lève et donne un billet de cinq euros à Chris Jericho

Ted DiBiase : tu t'achèteras des bonbons et toi,...

Il jette une pièce d'un euro à Nikos

Ted DiBiase : Tu t'achèteras la Grèce.

Batista : Laisse place au suivant, peut-être que lui méritera qu'on l'écoute.

Nikos Aliagas : Merci Christian, tophe peut-être, lol. Allez accueillions le candidat suivant.

???? ?? ??????? : Salut...

Batista : Essaye au moins de t'exprimer des mots...

???? ?? ??????? : Des Wow ? Oui j'ai celui de base et les expansions.

Ted DiBiase : T'as déjà gagné un championnat ou autre chose ?

???? ?? ??????? : Non, mais j'ai été finaliste...

Ted DiBiase : Du King of the Ring ?

???? ?? ??????? : Non du championnat du monde de FIFA 13.

Batista : Et c'est quoi ton objectif actuel ?

???? ?? ??????? : Terminé le dernier Tomb Raider en 1h28, je viens tout juste de le finir en 1h29. C'est très important que j'y arrive.

Randy Orton : Tu as un besoin constant de te surpasser ? C'est valable pour le catch aussi ?

???? ?? ??????? : Oui, je me souviens avoir fait de supers matchs sur WFA'12.

Randy Orton : C'est quoi ta vision sur la WFA actuellement ?

???? ?? ??????? : Vision nocturne.

Brock Lesnar : 'tain le lourd.

???? ?? ??????? : C'est nul cette blague sur mon poids, ça me complexe.

Randy Orton : T'as qu'à lever ton gros cul de ton canapé, Show du Grenier !

Show du Grenier : Fumier, je voulais t'avoir par surprise.

Les quatre jurés, et membre du GANG, se regardent puis se lèvent.

Batista : Il est l'heure pour une petite démonstration.

Le carré magique de la WFA encerclent le ring pour prendre d'assaut le Show du Grenier. Ils montent tous en même temps sur le tablier. Le Big Show fonce vers Ted DiBiase mais celui abaisse la corde, ce qui fait chuter le geek. Brock Lesnar et Batista se jettent sur le Gros Show et enchaînent chacun une série de coups de poing pendant une vingtaine de secondes. Pendant ce temps, Randy Orton ne lâche pas des yeux le passage à tabac infligé au Show du Grenier et approche lentement. Il demande à Lensar et à Batista de le relever. Il donne un coup de genoux dans les joysticks du Show du Grenier et porte un RKO venant étaler le Big Show au sol.

Nikos Aliagas : Allez la pub avant que ça ne dégénère. Oh ça a déjà dégénéré, baaaybééé !

********
Le portrait chinois de Randy Orton

Si j'étais un métal ? De l'or
Si j'étais un dinosaure ? Un raptor
Si j'étais un primate ? John Morrison
Si j'étais un oiseau ? Un corbeau
Si j'étais un animal imaginaire ? Un dragon

Si j'étais un artiste ? Randy Orton
Si j'étais un tableau ? La Joconde
Si j'étais un musée ? Le Metropolitan Museum
Si j'étais un architecte ? Dieu
Si j'étais un monument ? Ric Flair
Si j'étais une des 7 merveilles du monde ? Les jardins suspendus de Babylone
Si j'étais une couleur ? Le gris
Si j'étais une montagne ? L'Everest
Si j'étais un état des USA ? Missouri

Si j'étais une année historique ? 2012
Si j'étais un président de la République française ? De Gaulle
Si j'étais un ministre du gouvernement ? Je mettrai les voiles
Si j'étais un explorateur ? Christophe Colomb
Si j'étais une guerre ou une bataille ? La guerre des étoiles
Si j'étais une révolution ? The GANG
Si j'étais un évènement historique ? WrestleMania
Si j'étais une ancienne civilisation ? Les syriens
Si j'étais une légende historique ? Sting

Si j'étais un stade ? Le Millenium de Cardiff
Si j''étais une club de football français ? L'OM
Si j'étais une équipe NBA ? Les Lakers
Si j'étais un joueur de tennis ? McEnroe
Si j'étais un club de rugby ? Le Stade Toulousain

Si j'étais un film ? Le retour du Roi
Si j'étais un film de Spielberg ? Les Dents de la Mer
Si j'étais un épisode de Star Wars ? La Revanche des Sith
Si j'étais un épisode de Twilight ? Le 6
Si j'étais une actrice américaine ? Emma Stone
Si j'étais un superhéro ? Batman

Si j'étais une chanson ? Wind of Change
Si j'étais une musique de film ? Now we are free (Gladiator)
Si j'étais un groupe de rock ? Queen
Si j'étais un instrument de musique ? La batterie

Si j'étais un écrivain ? Steven King
Si j'étais un héros de littérature ? Sherlock Holmes
Si j'étais un signe de ponctutation ? « ! »
Si j'étais une langue ? De vipère
Si j'étais un personnage de bande dessinée ? Tintin
Si j'étais une légende ? Randy Orton

Si j'étais un jeu vidéo ? Red Dead Redemption
Si j'étais un personnage de jeu video ? Lara Croft
Si j'étais un site Internet ? Catch Asylum.com
Si j'étais une voiture ? La Batmobile
Si j'étais un moyen de communication ? Une droite
Si j'étais un robot ? R2-D2

********

Nikos Aliagas : De retour dans This is the GANG pour la dernière partie. Pour l'instant aucun des candidats ne correspond aux exigences des quatre membres du jury, Dave Batista ! Ted DiBiase ! Randy Orton ! Et Brock Lesnar ! Aux dernières nouvelles, Show du Grenier...

RandyOrton : On s'en cogne !

Nikos Aliagas : Génial ! Voilà, le participant suivant !

???? ???????? : Je vous le dis tout de suite. Ça me fait chier d'être là et si je tombe sur celui qui a organisé cette connerie il est mort.

Batista : Je l'aime bien ce petit.

Ted DiBiase : Seulement, as-tu un cerveau ? Chose assez rare ces temps-ci...

???? ???????? : Personnellement, la seule chose qui importe c'est de détruire et de faire couler le sang.

Brock Lesnar : J'aime beaucoup ! Seulement as-tu déjà combattu pour un titre mondial ?

???? ???????? : Non

Randy Orton : T'as déjà accompli quelque chose dans cette fédération ?

???? ???????? : Faire saigner Cena comme un porc !

Le public se lève comme un seul homme et applaudit le candidat.

???? ???????? : Et je l'ai fait avec plaisir.

Batista : Visiblement son cerveau c'est une bouillie.

Le candidat en a marre de cette mascarade et enlève son masque de luchador pour dévoiler son vrai visage

Randy Orton : Sami Callihan, quelle surprise ! Casse toi !

Nikos Aliagas : Tchao Sami, passe le bonjour à Scooby. Trop trop PTDR. Retweeter mes followers !

Les quatre membres du GANG se lèvent de leur siège et monte sur le ring.

Ted DiBiase : Sami Callihan a dit « Cette mascarade est terminée ».

Brock Lesnar : Et nous sommes d'accord !

Batista : Personne s'est révélé ou se révèlera meilleur que nous.

Randy Orton : Au Royal Rumble, la ceinture de champion du monde poids lourd sera toujours ma propriété et le Royal Rumble Match sera dominé par le GANG.

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MessageSujet: Re: WFA Royal Rumble 2013   WFA Royal Rumble 2013 - Page 2 EmptyLun 10 Juin - 4:26

Promo Antonio Cesaro







«  Mon opinion? BMM a toutes les chances de gagner les ceintures s'ils font preuve de la domination totale qu'ils avaient sur les autres équipes il y a quelques temps. Le problème est que cette domination n'est plus, et ce à cause d'un seul homme. »

«  J'ai le sentiment que Cesaro est en deçà de son coéquipier en ce moment. Ses récentes défaites individuelles confirment mon sentiment. »

«  Soyons francs, Cesaro est clairement un poids pour son coéquipier actuellement. Il faut qu'il se réveille. »






Antonio : «  Ces foutus Hall of Famers ne savent pas de quoi ils parlent ! Quelle bande de c****** ! »

Dans un élan de rage, Antonio déchire le WFA Magasine tout en injuriant dans sa langue natale. Assis dans le vestiaire, seul, il se prend la tête à deux mains et fixe le sol. Comment a-il pu en arriver là? Lui, le champion de combat libre, le maillon fort de BMM, la force brute. Catalogué à présent comme le boulet de l'équipe.

Il se lève, attrape la rambarde au dessus de lui qui sert à poser les sacs et commence à exécuter des tractions. Des unités. Puis des dizaines. Un effort intense plus qu'un échauffement, le témoignage d'une colère qu'il ne peut pas évacuer. Les mots des Hall of Famers résonnent dans sa tête et le hantent tel un soldat qui part au front et qui ressent à la fois de la rage et de la peur. Lui qui avait toujours mis un point d'honneur à adopter une attitude droite, une rigueur et une intensité dans son travail, voilà à présent qu'il ne maitrisait plus rien. Non, maintenant, il devait suivre ce mec. Dean Ambrose. Le génie de la WFA, l'homme à qui l'on prédit de grands horizons. Il devait être à sa hauteur. Dean était premier, il était second. Et ce n'était pas la première fois que cela lui arrivait. Il avait toujours été à une marche de la première place, toujours dans l'ombre de quelqu'un. Ce phénomène était devenu littéralement insupportable.

Ce soir, Antonio affronte Chris Jericho en House Show. Une formalité normalement, le genre de match sans pression. Hier, il avait perdu, ce soir il devait gagner. Mais contrairement aux autres soirs, il avait à cœur de montrer qu'IL était le génie, le Masterpiece de BMM. Ce soir, il allait mettre tout le monde d'accord. Il allait avoir le respect de son partenaire, le respect d'un ancien champion du monde en la personne de Jericho, et surtout le respect de ces sceptiques.

Justement, voilà qu'entre le canadien avec d'autres lutteurs dans un brouhaha joyeux. Le vestiaire est le seul endroit où ces hommes ne font pas semblant. On retrouve d'ailleurs des amitiés assez irréalistes en vue des feuds de la WFA. Rollins et Mensah sont assis dans un coin et enfilent leurs genouillères tout en discutant, le sourire aux lèvres. Punk, en tenue civile, est venu passer le bonjour à son ami Slater et lui raconte une anecdote. Il y'a ce gus aussi, Morrison, qui fait des allers-retours dans la pièce, trop occupé au téléphone. Lui qui prenait dans un premier temps sa gimmick au second degré et n'hésitait pas à en rigoler en backstage, on dirait bien que le succès lui était monté à la tête. Enfin bon. Il y'a surtout Jericho, respecté de tous, qui s'installe dans son coin habituel et procède à un rituel de préparation. Cesaro le fixe, déterminé. Il détournait d'habitude les yeux, conscient d'avoir en face de lui un futur Hall of Famer et conscient du fait qu'il était à la WFA depuis peu. Il connaissait sa place. Mais aujourd'hui était différent. Après la lecture du magasine, Antonio avait une flamme dans le creux de son ventre, le désir de prouver qu'il était dans cette fédération pour de grandes choses. Au bout d'une minute, le canadien finit par le remarquer, se lève et vient à sa rencontre. Une petite tape sur l'épaule, puis un mouvement de tête vers Morrison, toujours obnubilé au téléphone, qui ne « voulait plus faire des conférences Make A Wish ».


Jericho : « J'ai connu un mec une fois, adorable, toujours poli. Le jour où il a touché au Graal, il est devenu un vrai son of bitch. Il me rappelle ce mec. »

Cesaro : « ... »

Jericho : «  Bref, prêt pour ce soir kid? »

Cesaro : «  Ne m'appelle pas kid, Chris »

Le canadien hausse les sourcils. Il était habitué à appeler tout le monde « kid », son statut lui permettait et il le faisait toujours avec un ton bon-enfant. Il garde néanmoins le sourire après la réplique du suisse.

Jericho : «  Bah alors Antonio, t'as bouffé un truc bizarre? Je préviens tout le monde pour le buffet qu'on se tape en arrivant : ne jamais prendre de poulet. On sait jamais ce qu'ils mettent dedans et t'es lourd comme un éléphant après sur le ring. »

Cesaro : « Chris, c'est pas contre toi. Ce soir, je veux qu'on fasse vingt minutes, minimum. Je m'en fous des directives. Je te préviens, j'ai pas l'intention de la jouer tranquille parce qu'on est en House Show. Si tu me suis, tant mieux, sinon tant pis mais ne fais pas l'étonné. »

Jericho : « Attends, attends... Ça fait quelques temps que t'es la, et je t'ai jamais vu jouer à ça kid. Je vais faire genre que je n'ai pas entendu ce que tu viens de dire et tu vas m'expliquer ce qu'il y a. »

Cesaro : « Chris, tu penses quoi de BMM? »

Jericho : « Ce que j 'en pense? Vous êtes en course pour les titres depuis le début, d'ailleurs vous faites chier, on n'a plus tout le temps devant nous avec Christian, on se fait vieux, laissez nous encore un dernier règne ( rires ) »

Cesaro : « Non mais je parle pas du fait qu'on soit pushé. On s'en fout des décisions de là-haut. Je te demande franchement, à toi. Ce que t'inspire l'équipe. »

Jericho : « Tu veux que je sois franc. Je vais te dire la vérité, en ce moment, je te trouve diminué. T'es pas totalement dedans sur le ring. A contrario, Dean s'arrache à chaque match, même un peu trop, il a bien morflé la semaine dernière. A ta place, je ferai pareil, je me préserverai kid. On a plusieurs matchs par semaine, on peut pas faire comme Dean. Le problème, c'est que les officiels voient sa détermination. Ils ont de gros plans pour lui.

Cesaro : « Sans déconner... »

Jericho : « Ba ouais. Du coup, il gagne ses matchs, et toi tu perds. Ça veut pas dire que t'es moins bon. Ça veut dire qu'il est plus tape à l'œil. Mais je crois en toi kid. T'as parfois du mal à avoir tes repères sur le ring et t'es pas trop à l'aise au micro, mais je m'en fais pas pour toi, ça viendra »


Cette dernière phrase qui se voulait rassurante sonnait plutôt comme un coup de grâce pour le suisse. Il donnait son maximum sur le ring. Il donnait son maximum au micro. Et on lui disait qu'il était laborieux, moins « tape à l'œil », moins Main Event material.


Jericho sort du vestiaire et fait un clin d'œil à Cesaro. Ils étaient l'opener ce soir, ils devaient se dépêcher. Cesaro se rassit, sonné par la discussion. Il se ruinait la santé pour ce buizness, il vivait pour la WFA mais ce n'était pas suffisant : on ne jurait que pour Dean. Ambrose, le futur, le génie, le talent précoce, l'élément numéro 1 de BMM.


Ambrose : «  Ça va partner? Tu t'es tapé l'embouteillage aussi? Un vrai merdier. »

Ambrose venait d'arriver et se préparait hâtivement.

Cesaro : «  Je suis là depuis une heure. »

Ambrose, souriant : «  Une heure? Tu fous quoi pendant tout ce temps?

Cesaro : «  Je travaille. De la fonte, de l'endurance. Tu sais, pour être numéro 1... »

Ambrose, d'un ton rieur : «  Toujours à fond dedans mon Tonio ! J'aimerais avoir ton courage. Dès que j'suis pas sur un ring, j'ai envie que d'une chose, c'est partir me détendre. »

Cesaro : «  Et pourtant, certains disent que tu es un génie des rings. »

Ambrose : « Arrête tes conneries, tu sais bien que ces officiels fantasment pour rien. Et puis, au pire, je pourrai pas être un génie sans mon partenaire, n'est ce pas?! »

Cesaro : « Ouais, je te fais un peu la courte échelle... Pour que tu atteignes les sommets. »

Ambrose : «  Je vois pas ça comme ça mais si tu le dis... ( il se lève et imite Jules César ) Un jour, je serai peut-être empereur, oui ! »


D'un geste vif, Antonio attrape son partenaire par la gorge et le plaque au mur. Aussi vite que le Suisse s'est levé, les lutteurs présents dans le vestiaire se ruent sur le binôme et séparent les deux hommes. Tous sont interloqués. Ambrose est abasourdi. Il se masse la gorge, les yeux écarquillés.

Alerté par le bruit, Vince McMahon entre dans le vestiaire. Il voit Cesaro qui se débat avec vigueur et tente de libérer ses bras de l'emprise des hommes qui l'aggripent. Puis il regarde Ambrose et l'interroge directement du regard.

Ambrose : « Il se passe rien Vince. J'ai provoqué Antonio sur un sujet sensible, j'aurai pas dû. C'est ma faute. Y'a pas de souci, tout va bien. »


Vince, visiblement dans sa mine des mauvais jours, était parti pour formuler une sanction. Mais après la prise de parole d'Ambrose, il se ravisa et demanda simplement à qu'on « arrête de foutre le bordel dans toute l'arena ».


Cesaro est finalement relâché et en profite pour partir immédiatement du vestiaire en claquant la porte. Il venait d'agir comme une brute et il le savait. Mais cette violence soudaine, il l'a contenait depuis des semaines. Cela devait sortir. Il marche en direction du titantron. Il voit au loin Jericho qui pousse le rideau séparant les loges de l'arène.


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Roberts : The following contest is schedulded for one fall !

Roberts : Introducing first, from Winnipeg Manitoba, Canada, weighing in at 227 pounds, he is one half of the Wrestling Class Heroes, Chris Jericho !








Ambrose : « Mec, attends... »

Cesaro : «  Tu veux quoi? »

Ambrose : «  Je t'en veux pas. J'suis au courant de ce qu'ils disent à mon sujet. Et j'ai lu le WFA Magasine de ce mois-ci. Ils veulent te faire réagir. »

Cesaro : «  Réagir de quoi putain?! Je me brise le dos à... »

Ambrose : «  JE SAIS que tu te déchires ! Depuis le premier jour ou j'tai croisé, je le sais. Mais crois-moi, pour avoir parler avec ces gars, ils veulent juste que t'arrives au top. Et moi aussi je veux ça. Je m'en fous qu'ils disent que je suis le futur ou toutes leurs conneries, moi je veux être champion par équipe avec toi et qu'on ait un règne super. »

Cesaro : «  Pourquoi ils disent que je suis le maillon faible alors? »

Ambrose : « Mais personne pense ça, tout le monde a remarqué dans le vestiaire que t'es un travailleur de malade. Au début, ils disaient que j'allais être dans ton ombre, je les ai pas écouté. Maintenant c'est l'inverse et tu y crois. Tu te prends trop la tête ! »

Cesaro : « ... »

Ambrose : «  Mec. T'es l'un des mecs les plus balèzes avec qui j'ai pu monter sur un ring. Ils te provoquent et t'as la mauvaise réaction. Ils veulent voir ce que t'as dans le ventre. Montre-leur partner. Je sais ce que tu vaux, et tu le sais très bien aussi. On est les futurs Tag Team Champions. »


Au fur et à mesure du discours d'Ambrose, le scepticisme de Cesaro laissait place à une fraîche et nouvelle motivation.


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Roberts : Introducing his opponent, from Lucerne Switzerland, weighing in at 232 pounds, he is one half of Bad Mood Miracle, Antonio Cesaro.







Cesaro fixe le rideau devant lui, puis son partenaire d'un œil complice.

Cesaro : « On est les futurs Tag Team Champions ! »

D'un pas décidé, il pénètre dans l'arène et affiche un sourire en réponse aux huées du public. Mais pas le sourire arrogant du heel. Un sourire honnête et déterminé, les yeux rivés sur son adversaire du soir.
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WFA Royal Rumble 2013 - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: WFA Royal Rumble 2013   WFA Royal Rumble 2013 - Page 2 EmptyMar 11 Juin - 1:50

PROMO AJ STYLES




Le public fait du bruit pour accueillir le nouveau pensionnaire de Smackdown. AJ Styles émerge des coulisses en blue jeans, t-shirt blanc et bleu « Phenomenal One » et baskets. Il ne sourit pas. Il y a quelque chose d’inhabituel ce soir, chez le highflyer flamboyant. Les gerbes d’étincelles sont absentes, AJ se dirige vers le ring et tape dans les mains des fans le long du chemin, mais le cœur n’y est pas, on dirait. On le sent en proie à une lutte intérieure, quelque chose le tourmente… l’amertume et la morosité se lisent sur le visage fermé aux yeux quasiment éteints du Prince of Phenomenal. Styles grimpe sur le ring et salue brièvement la foule avant de demander un micro que Justin Roberts lui tend de bon cœur. Quand la musique est arrêtée, la foule entame un chant « AJ ! AJ ! AJ ! », qui a somme toute assez de mal à démarrer… mais au fil des secondes, il gagne en ampleur. Styles esquisse le début d’un sourire mais ce dernier disparaît vite, trop vite…

« MERCI ! Merci, vraiment… je… Je vais être honnête avec vous, je ne sais pas si je mérite encore votre soutien. On ne va pas se le cacher, ces derniers temps ont été plutôt rudes et décevants pour tous ceux qui me supportent et m’encouragent… Depuis ce fameux match du cercueil à Destination X, où j’ai révélé ma présence à la WFA, j’ai livré un combat acharné contre JBL. Ce dernier a tout fait pour me mettre des bâtons dans les roues et j’ai bataillé, bataillé, bataillé… j’avais réussi à gagner ma place dans le roster de Raw et à apparaître en PPV. J’ai même terrassé le grand Goldberg au dernier Wrestlemania ! »

Les fans s’en souviennent et acclament le résident de Gainesville en Géorgie. Ce dernier hoche la tête quelques instants avant de lever sa main ouverte pour inciter la foule à se calmer. AJ porte à nouveau le micro à ses lèvres.

« Oui… mais depuis ? Qu’est-ce qu’il s’est passé depuis ? Le Phenomenal vous a déçu, voilà ce qu’il s’est passé ! J’ai connu la défaite, j’ai été vaincu, j’ai été incapable de gagner le moindre titre et j’ai même été viré de Raw par cet enfoiré de texan ! »

La foule hue le GM de Raw suite à cette allusion.

« Je suis tombé dans la spirale de l’échec… Et vous savez comment ça se passe : quand ça va mal, tout va mal. Certains de mes amis ont commencé à devenir plus distants, d’autres m’ont carrément tourné le dos et m’ont lâché. Je pense notamment à mon manager et agent qui n’a même pas eu le courage de m’annoncer en personne qu’il mettait un terme à notre collaboration ! Ce type m’a transmis la nouvelle par fax !! Un putain de FAX ! Vous le croyez, ça ? »

Nouvelles huées des fans à l’encontre cette fois du manager d’AJ.

« Ensuite, j’ai eu tout à coup du mal à joindre les équipes dirigeantes de la WFA. Et quand les ronds de cuir daignaient décrocher le téléphone, c’était pour se défiler et remettre à plus tard la discussion. « Salut AJ, désolé mais ça tombe mal, est-ce que je peux te rappeler plus tard ? » ou alors « Hey AJ, ça va ? Ecoute, je pars en vacances demain, on peut reparler de ta situation à mon retour dans deux semaines ? Ciao ! » Mais il y a bien pire que tout ça, malheureusement… Vous savez que la situation devient alarmante quand votre propre famille est touchée, quand il s’agit de votre femme et de vos enfants, là, ça fait très mal… Je… J’ai vu ma femme se faire du souci pour moi, devenir très préoccupée… Quelques jours après mon licenciement, en rentrant de la salle de sport, je l’ai entendue pleurer… ma femme pleurait à cause de MOI, à cause de MES ennuis, MES difficultés ! C’est intolérable ! C’est… c’est insupportable ! J’ai entrouvert la porte de notre chambre et… et je l’ai vue allongée sur le lit, en train de sangloter en tenant une photo de nous deux contre elle, son corps tremblait de soubresauts. C’est à cet instant que j’ai senti mon cœur sombrer dans un abysse de ténèbres, j’avais mal, terriblement mal… »

AJ accuse le coup, tête basse. La voix tremblante, il réussit à se reprendre…

« Après ça, je suis allé chercher mes enfants à l’école. Et là ce fut pire encore. Leur institutrice m’a dit qu’ils s’étaient battus ce jour-là, qu’elle avait dû les punir. Ils avaient pété un plomb et s’étaient jeté sur cinq de leurs camarades de classe. Quand je les ai récupérés, quand nous nous sommes retrouvés seuls dans la voiture en route sur le chemin de la maison, je leur ai demandé pourquoi ils s’étaient battus avec leurs camarades… Je voulais savoir ce qui les avait poussés à en venir aux mains, eux qui sont d’ordinaire sages comme des images… Et j’observe leurs visages penauds dans le rétroviseur, leurs bouilles recouvertes de bleus et de petits pansements, ils se regardent l’un et l’autre et commencent à parler à voix basse… débattant du fait de savoir s’il fallait ou non que je le sache… Alors j’insiste pour savoir… pour qu’ils me disent pourquoi ils ont perdu leurs nerfs dans la cour de récré… et vous savez ce qu’ils m’apprennent, là, honteux, têtes baissées, n’osant regarder les yeux de leur père dans le rétro ? Ils… excusez-moi… »

Les larmes aux yeux, les lèvres tremblantes, le Phenomenal doit s’interrompre quelques secondes… Le public l’encourage à poursuivre. AJ trouve la force de reprendre.

« Le sang de mon sang est là sur la banquette arrière, je leur pose la question… et mon fils aîné lâche enfin le morceau : « On s’est battu pour toi, Papa. On s’est battu parce que les autres ont dit que tu étais un gros nul, un loser… et que tu perdais tout le temps, voilà ! » Et son frère me regarde alors à ce moment-là dans le rétroviseur et il me lance : « Pourquoi tu ne gagnes plus, Papa ? » et il se met à pleurer… J’ai senti mon cœur se briser en mille morceaux à l’intérieur… Je… je n’ai plus dit un seul mot jusqu’à ce qu’on soit chez nous… je suis resté sous le choc, je ne savais pas quoi dire, je ne pouvais pas réagir. J’étais au fond du trou, tout simplement… J’ai… je… Vous savez, ça fait maintenant quinze ans que je suis un lutteur professionnel, tous les matins, quand je me lève, j’ai mal… la faute aux coups, aux blessures, aux bumps à répétition… Mais cette douleur, croyez-moi, ce n’est rien comparée à celle que j’ai ressentie dans mon âme et dans mon cœur quand j’ai vu que j’avais déçu mes gamins, le propre fruit de mes entrailles, ceux qui comptent le plus pour moi au monde ! »

AJ est visiblement très secoué, des larmes roulent sur ses joues, qu’il essuie prestement.

« Ce soir-là, je n’avais pas le moindre appétit, j’ai quitté la table et je suis allé faire une longue marche, j’avais besoin de réfléchir, de me remettre en question… Je ne pouvais pas continuer comme ça, c’était juste impossible, inconcevable ! Je voulais rebondir et vite, je voulais reconstruire au plus vite, reconquérir mes gosses, ma famille, faire en sorte que ma femme ne pleure plus et que mes enfants soient à nouveau fier de moi ! Mais comment ? J’avais perdu ma place à la WFA… J’avais la rage et j’étais désemparé… dos au mur. Comment me relancer ? J’étais prêt à repartir sur la scène indépendante, à prendre un petit boulot, devenir pompier, pourquoi pas ? Mais ça ne pouvait pas continuer ainsi, ça c’est sûr… J’étais à un tournant de ma vie, j’étais arrivé à la croisée des destinées ! Je commençais déjà à m’imaginer plongeur dans un resto miteux ou éboueur quand… quand mon téléphone a sonné. J’étais prêt à jeter l’objet au loin, mais quand j’ai lu le nom qui s’affichait sur l’écran, un fol espoir m’a envahi et… j’ai décroché. Une voix calme, apaisante, flegmatique et au fort accent anglais est alors parvenue à mes oreilles. C’était William Regal, le General Manager de ce show ! »

Les fans scandent le nom du Blackpool Brawler avec joie.

« Monsieur Regal me tendait littéralement la main et me relevait. Il m’offrait une nouvelle chance à la WFA ! Une place à Smackdown ! Alors que je doutais de moi, que je ne croyais plus en moi, cet anglais fou, lui, croyait encore en moi ! Incroyable. Ce monsieur, ce seigneur me donnait là le meilleur moyen de rebondir, de me relancer. Il me remontait le moral, il me disait qu’il comptait sur moi… et que les gens comptaient sur moi également, qu’il ne fallait pas baisser les bras. Et contre toute attente, non seulement il me fait assez confiance pour me prendre dans son show, mais il m’octroie aussi une place parmi les trente participants du Royal Rumble match au prochain PPV !! Monsieur William Regal… j’aimerais en cet instant vous dire du plus profond de mon cœur toute ma gratitude… MERCI ! MERCI ! MERCI ! Mille fois merci, monsieur ! »

La foule fait du bruit pour Regal et applaudit.

« Je ne vais pas gâcher cette opportunité qu’il m’a donnée, ça c’est hors de question ! C’est un nouveau départ pour AJ Styles ! Après tout, je me suis battu toute ma vie, je viens d’un milieu très modeste, ce n’est pas un secret, et certains se servent de ça pour m’insulter parfois, je me suis battu pour tout ce que j’ai, je me suis battu pour gagner de l’argent et survivre, je me suis battu pour devenir un lutteur, je me suis battu pour me faire un nom dans ce business, je me suis battu pour gagner une place à la WFA… et je me battrai encore pour faire la nique à JBL, pour remercier William Regal, pour sécher les larmes de ma femme et pour que mes enfants soient fiers de leur père ! Les choses vont changer pour AJ Styles, je reprends mon destin en main ! Le Royal Rumble est la chance de ma vie, c’est l’opportunité… Non ! C’est MON opportunité pour rappeler à tout le monde pourquoi on m’appelle le Phénoménal ! Mieux ! Au Royal Rumble, je veux regagner le droit d’être appelé le Phénoménal ! Je veux aller à Wrestlemania et devenir champion du monde ! Et je… »




OMG !!! La légende est là ! Le seul, l’unique, le Bourreau des Cœurs en personne ! Shawn Michaels is here ! C’est du délire dans la salle ! C’est une standing ovation que les fans offrent de bon cœur au Showstopper en criant leur bonheur à pleins poumons. Son chapeau de cowboy vissé sur la tête, l’icône a un grand sourire et savoure cet accueil chaleureux avant de dévaler la rampe en tapant dans les innombrables mains tendues dans sa direction. Il grimpe sur le ring puis sur le montant de coin pour saluer et applaudir la foule. Le retraité redescend et dégaine un micro qu’il dissimulait dans son dos, coincé dans sa ceinture. La musique prend fin. AJ Styles, stupéfait, n’en revient pas : le légendaire Shawn Michaels se tient juste en face de lui. Le public retient son souffle quand HBK prend la parole…

HBK : « Bon sang ! S’il y a bien une chose qui me manque depuis que j’ai raccroché le catch, c’est bien ça ! Ces réactions, ces chants et tous ceux qui font ce boucan d’enfer ! Merci. Bon, je vais mettre les choses au clair très vite : je ne suis pas là pour lutter, désolé, ou pour annoncer mon retour ou quoi que ce soit, navré les enfants… Non, je passais simplement dans le coin et j’ai décidé de faire un petit coucou aux copains… et j’étais en coulisses, devant un écran, et je t’ai vu toi, AJ, en train de raconter ton parcours, tes déceptions, tes difficultés et ton envie de gagner le Royal Rumble pour prouver à tout le monde et à ta famille en particulier que tu es doué etc… etc… bla bla bla… blabla… blablabla… bla… »

AJ : « Ok. Je crois qu’on a compris… »

HBK : « Attends ! Je n’ai pas fini, gamin ! Bla bla bla… blabla… bla ! Non, je ne veux pas que tu te méprennes. Je respecte tes valeurs, tes motivations sont on ne peut plus louables, je n’ai aucun problème avec ça. Mais j’ai remarqué quelque chose qui ne va pas… et je pense que tout le problème réside là, d’ailleurs. Tout à l’heure, je t’ai entendu dire : « je VEUX regagner le droit d’être appelé le Phenomenal » et « je VEUX aller à Wrestlemania et devenir champion du monde »… Eh bien, tu vois, mon gars, tu fais une erreur cruciale : tant mieux si tu VEUX, ça nous fait une belle jambe à tous… mais il faudrait plutôt que tu nous dises que tu PEUX et que… TU VAS, putain de bordel de merde !, gagner ce Royal Rumble match, être dans le Main Event de Wrestlemania et décrocher l’or !!! »

Les fans approuvent le discours de Michaels. AJ est sonné, une lueur commence à briller dans ses yeux.

HBK : « Est-ce que tu vois où je veux en venir, AJ ? Si tu veux progresser, si tu veux passer ce cap et passer au niveau supérieur, il faut que tu changes certaines choses, et pour commencer, il faut que tu te fasses confiance ! Il faut que tu croies en toi ! Regarde ces gens autour de nous ! Ils ne demandent qu’à croire en toi, ils veulent te voir réussir, et je suis persuadé que ta femme et tes gosses le veulent aussi, évidemment. Mais ils ont un peu de mal à y croire encore, parce que toi-même tu ne sembles pas y croire. Fais en sorte que ça change, gamin ! Tu es pétri de talent, ça crève les yeux. Je t’ai déjà vu à l’œuvre, je sais de quoi tu es capable, mais il y a cette barrière invisible que tu mets toi-même en travers de ton chemin et qui t’empêche d’aller plus haut. Tu n’as pas de temps à perdre, l’heure est venue, mon gars, de saisir ta chance ! Regal a misé sur toi, ne le laisse pas tomber ! Tu ne veux plus voir ta femme chialer ? Tu ne veux plus que tes enfants se battent à l’école ? Réponds ! »

AJ : « Non ! »

HBK : « Quoi ? J’entends rien ! Vous avez entendu quelque chose vous autres ? »

AJ : « NON ! JE VEUX QUE CA CHANGE ! »

HBK : « Voilà ! Eh bien ça ne tient qu’à toi, AJ ! Mets toutes les chances de ton côté ! Défonce, pulvérise, atomise, anéantis ce putain de plafond de verre qui te gâche la vie ! Gagne le Rumble ! Surpasse-toi ! Et réalise tes rêves ! Tu n’as rien à perdre et tout à gagner ! Tu sais, je regarde tes matchs depuis quelques années déjà et je dois avouer que je me reconnais un peu en toi… Tu n’es pas le plus grand, tu n’es pas le plus puissant, tu n’es pas le plus musclé, mais tu as un cœur énorme, une résistance exceptionnelle et une volonté farouche. Tu sais voler, petit. Par contre, tu manques de charisme et d’attitude… mais ça se travaille. »

AJ : « Je ne sais pas quoi dire… Shawn, tu es le plus grand lutteur de tous les temps à mes yeux, tu es un maître, tu es un pionnier. Tu as tracé le chemin et montré la voie pour tous les types dans mon genre. Je suis infiniment honoré qu’une légende vivante comme toi prenne la peine de venir me donner des conseils… je… merci. »

HBK : « Il y a autre chose qui motive ma démarche, je dois l’avouer. J’ai quitté la WFA dans les conditions particulières que l’on sait pour deux raisons : laisser la place à la nouvelle génération et la mettre bien profond aux dirigeants magouilleurs et corrompus de l’époque, qui faisait régner l’injustice. Or, je constate qu’aujourd’hui il y a encore des décisions arbitraires qui sont prises, j’en veux pour preuve la décision de JBL de te mettre à la porte, et des dirigeants permissifs et couards qui laissent une bande de voyous saccager la fédération. Je veux bien sûr parler du Gang ! »

Les fans huent copieusement à l’évocation du groupe composé de DiBiase, Lesnar, Batista et Orton.

HBK : « C’est un scandale ! Heureusement encore que des hommes comme Regal et la Coalition ont le courage de s’opposer à ces quatre caïds ! Quand je vois JBL prêt à leur sucer la bite pour épargner son show et accéder à leurs requêtes… ça me donne envie de vomir ! »

AJ : « Tu n’es pas le seul, crois-moi. Trois d’entre eux participent au Royal Rumble match et je me ferai un plaisir de les éliminer l’un après l’autre ! Je ne les laisserai pas m’enlever mon rêve, je ne tolérerai pas qu’ils me barrent la route qui mène à Wrestlemania ! Et puis Trent Barreta ne méritait pas ça… »

La foule scande le nom du Dudebuster…

HBK : « Voilà qui est bien parlé, l’ami. Mais c’est la guerre qui t’attend, ce sera l’enfer ! Je sais de quoi je parle. »

AJ : « Oui… d’ailleurs l’expérience d’une légende des rings, du double vainqueur du Royal Rumble match, ne serait pas de trop pour un jeune lutteur qui voudrait empêcher Lesnar, DiBiase et Batista de lui voler la victoire… Shawn… que dirais-tu de collaborer avec un fan du Heartbreak Kid, un homme qui partage tes valeurs et tes convictions, un gamin qui veut réaliser son rêve de devenir champion du monde à Wrestlemania, un mari et un père qui souhaite rendre sa femme et ses enfants fiers et heureux ? Je pense que ce serait un joli défi pour Mr. Wrestlemania, The Showstopper, The Headliner, The Main Event, The Icon, non ? »

AJ tend sa main ouverte à Michaels tandis que le public retient son souffle…

HBK : « Hey ! Doucement, petit… Je… je ne sais pas si… »

AJ : « Ah moins que la retraite très confortable n’ait eu des effets désastreux sur le légendaire HBK et l’ait rendu pantouflard… »

HBK : « Doucement ! Un peu de respect, gamin ! HBK ne recule jamais devant un défi, sache-le. Je n’ai pas peur pour moi, j’ai plutôt peur pour toi ! Tu veux que je t’aide ? Tu veux que je sois ton coach en vue du Rumble ? Tu veux gagner pour ta famille, pour réaliser ton rêve, pour contrer le Gang, pour te venger de JBL, pour montrer au vieux Regal qu’il a eu raison de te faire confiance ? C’est bien ça ? »

AJ : « Oui… ou plutôt non, je ne veux pas gagner le Rumble… JE VAIS LE GAGNER ! Et avec le légendaire Shawn Michaels à mes côtés, c’est encore plus évident ! »

HBK : « Haha ! Tu retiens bien les leçons, au moins, c’est déjà ça. Je ne sais pas si tu mesures complètement ce que tu es en train de demander, gamin. Si je te serre la main là maintenant, cela voudra dire que tu devras m’obéir sans poser de question, sans te plaindre. Ce ne sera pas une promenade de santé, ce sera dur, tu souffriras, tu seras constamment mis à l’épreuve… et malgré tous les efforts que tu fourniras, malgré les larmes, la sueur et le sang que tu verseras, il n’y a aucune garantie à la fin. Est-ce que tu es prêt à accepter ça, AJ ? »

AJ : « Je sais que ce ne sera pas facile. Je sais que je vais souffrir. Mais je sais qu’il faut que je mette toutes les chances de mon côté et tu es l’homme de la situation, Shawn. C’est l’opportunité de ma vie. Je dois réussir ! Aide-moi, s’il te plait ! »

HBK : « Quelqu’un a dit un jour : les hommes ne sont pas prisonniers du destin, mais les prisonniers de leur esprit. AJ, on va faire en sorte que tu dépasses tes limites. On va faire de toi un champion du monde ! »

Michaels serre hardiment la main du Prince of Phenomenal et les deux hommes se font une accolade sous les acclamations du public.

HBK : « And if the 29 other guys in the Rumble are not down with that, we’ve got two words for them ! »

AJ et les fans ensemble : « SUCK IT !!! »

Styles se retourne vers HBK et… SWEET CHIN MUSIC !? Non, le Showstopper a immobilisé son pied à quelques centimètres du visage du Phénoménal qui ne comprend pas, interloqué.

HBK : « Ton entrainement commence maintenant. Sois toujours sur tes gardes, gamin. La prochaine fois, je ne retiendrai pas le coup. Allez, viens avec moi, on a du pain sur la planche… »

Le maître et l’élève quittent le ring côte à côte et se dirigent vers les coulisses. Santino et Stone Cold s’interrogent sur les chances de succès de cette collaboration et débattent sur la question de savoir s’il faut ou non considérer AJ Styles comme un prétendant à la victoire dans le Royal Rumble match…


FIN
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MessageSujet: Re: WFA Royal Rumble 2013   WFA Royal Rumble 2013 - Page 2 EmptyMar 11 Juin - 10:56

Laurent Weil: Bonsoir et bienvenue pour votre séance cinéma. Aujourd'hui, c'est un film historique que Canal + vous offre. Historique car nous parlerons de l'Egypte aux temps des Pharaons, mais historique aussi par le vécu même de ce film. En effet, le réalisateur Kofi Indabank, et son acteur principal Kofi Mensah-Sarkodie, ont reçu à eux deux, pas moins de 777 récompenses pour ce film. En revanche, les autres acteurs n'ont gagné que les Razzie awards. Dont celui du plus mauvais acteur pour Tyler Black, et celui de la plus mauvaise actrice. On dit que c'est cette descente aux enfers des trois acteurs issus de la George Bacca Academy's Studio, qui entraina sa chute. Bacca finira par faire de petits rôles, tels que celui de Chewbacca Junior, dans "Star Wars 9, l'enfance d'un wookie", d'un Poilu dans le navet "La Grande Merdouille" ou quand il interprète lui-même le rôle de la fourrure de Cruella dans "Les 1001 Dalmatiens: la suite de trop". Parallèlement, son ami et rival Kofi Indabank suivra une trajectoire de rêve, avec des films-phares tels que "Mensah-X, la revanche d'un peuple" ou "Grand-mère savait faire un bon café". Plébiscité par les plus grands, ce film que nous allons voir a été applaudi par la critique. Télérama a "bien lolé" devant ce film, les Cahiers du Cinéma ont apprécié "le talent juste et sincère de ce jeune Ghanéen qui n'est jamais apparu sur une tête d'affiche", alors que Première, tout juste racheté par Sharpshooter & Co, n'a j"amais vu un film comprenant autour de vedettes, et de génialitude." Il faut dire qu'avec les apparitions de Morgan Freeman et de Harrison Ford, le sorcier vaudou, qui avait besoin de 10 heures de maquillage par jour, n'ont pas passé inaperçu. Ce film, financé par WFA Productions, c'est "Professeur Mensah contre Seth, une parodie sérieuse d'Indiana Jones". C'est réalisé par Kofi Indabank. Et ça commence maintenant. Une bonne soirée sur Canal +.

La sonnerie retentit à l'Université Louis Armstrong de la Nouvelle-Orléans, signant le début d'un week-end pour les étudiants, qu'ils le méritent ou non, et professeurs, émérites ou non. Mais si dans les couloirs, la foule se rua vers la sortie, il est une salle où règne encore l'ordre et où l'heure de sortie n'est décidé que par le professeur d'histoire antique, l'égyptologue Professeur Mensah.
Ses élèves avaient, bien sûr, une irrésistible envie de partir, mais quelque chose de magique les retenait. On mettait souvent ça sur le compte du charisme du prof. Et malgré la chaleur de cette fin de printemps, les jeunes gens écoutaient religieusement la leçon du jour, portant sur les temples à la gloire du dieu Aton.

"Bien, vous pouvez ranger vos affaires, je vous souhaite un excellent week-end."

Quelques "mercis" et "bon week-end à vous" tombèrent aux oreilles de Mensah. Quelques jolies étudiantes lui sourièrent en passant. Si la plupart des enseignants masculins de cette université pour familles d'étudiants fauchés, construite après Katrina, n'étaient que d'obèses personnes laissant peu de doute sur leur hygiène corporelle, ce professeur ghanéen avait beaucoup de charme avec ses grandes lunettes, ses dreadlocks attachés et son classique chino beige/chemise blanche aux manches parfaitement retroussées. Sans compter sa précieuse bague, baptisée "l'Intercontinentale", un saphir monté sur un anneau qui avait une tache représentant les continents. Ce seul défaut en faisait sa beauté, Mensah l'ayant gardé alors qu'il fouillait un temple d'Osiris.
Alors qu'il refermait sa serviette, quelqu'un vient devant son bureau.

"Monsieur Black? Avez-vous des questions?"

Tyler Black en avait tout le temps. Cet élève n'excellait dans aucune autre matière exceptée celle de Mensah. Il avait trouvé dans le professeur le père idéal, tandis que le biologique passait autant de temps à frapper ses membres de sa famille qu'à boire. Tyler, visage caché derrière ses longs cheveux gras, n'avait pas beaucoup d'amis, encore moins de copines. Sa vie entière était basée sur l'échec. Le seul rayon de soleil réfléchissant sur son monde sombre s'appellait Kofi Mensah. C'est bien simple, il voulait devenir comme lui. Un égyptologue reconnu, apprécié de tous. Mais entre le rêve et la réalité... Tyler était accro aux drogues de toutes sortes: stupéfiants, alcool, pornographie... Cependant, celui qu'on décrivait comme émo gardait en lui un petit espoir. Mensah aimait beaucoup cet élève, le meilleur de sa promo. De manière générale, Mensah faisait tout pour faire sortir ses étudiants de leurs vies tristes, lui qui avait accepté d'être payé comme tous les autres profs, à condition qu'il puisse partir en Egypte quand il le devait.

L'entretien improvisé dura une quinzaine de minutes. Mensah proposa à Black de le raccompagner, ce dernier refusa poliment, ne se sentant pas digne de monter dans sa voiture. Lui préféra rentrer à pied, en passant par des terrains vagues, là où le Mississipi passait tranquillement. L'émo souriait de son entretien, chose qu'il aimait. Ce n'est pas sa dernière place dans le classement le plus étrange de l'école qu'il l'empêchera de sourire.
En rentrant chez lui, dans l'un des nombreux taudis de Big Easy, Tyler ne vit personne. A cet heure, sa mère devait encore récurer les chiottes d'un motel minable, sa soeur se faire entretenir par son petit copain, et son père devait en être à finir de boire sa première des trois bouteilles de whisky de son bar, préféré des poivrots, le En-Solo.

Il ferma la porte à clé, puis souleva le matelas posé à même le sol. Dedans un trou, inconnu du reste de la maison. Dans ce trou, une statuette du dieu Seth, le dieu égyptien du Mal. Black l'avait fabriquée lui-même, à base de terre cuite. Tyler fondait un véritable mythe en ce Dieu. Car si Mensah était devenu égyptologue pour faire le bien, Tyler voulait l'être pour faire le Mal. Tuer ces centaines de personnes qui l'ont humilié. Faire souffrir son père. Se faire accepter de tous par la crainte. Tel était son funeste dessein. Mais pour cela, Tyler devait invoquer l'esprit de Seth. Jusqu'à présent, toutes les recettes données par les vaudous du bayou n'ont servi à rien. Mais ce soir, Tyler avait réussi. Seth, dans un torrent de nuages rouges et de sable balayant son visage, fit son apparition dans la chambre de l'étudiant. Imposant, le dieu regarda d'un oeil sévère celui qui avait osé le demander. Tyler n'osa pas bouger, terrorisé moins par la réussite de sa magie noire que par Seth. L'émo avait réussi à reprendre ses esprits et en signe de soumission et de salutations, mit un genou à terre, la tête basse. Il savait sur le bout des doigts comment il fallait s'adresser à un Dieu, selon les papyrus rituels qu'il dévorait.

"Que veux-tu, ignoble humain, pour avoir ainsi dérangé le Dieu Rouge?
-...
-REPONDS!
-Faire le mal autour de moi...
-Et c'est pour cela que tu oses me troubler durant mon sommeil?
-Je ne sais pas le faire de moi-même, ô Seth. Je manque de force, de moyens, de tout. Ô dieu du Mal, venez-moi en aide.
-Qu'y gagné-je en échange?
-Un nouveau adorateur, ô Seth."

Le dieu-chacal réfléchit. Puis de sa main gauche apparait un papyrus.

"Signe!"

L'étudiant n'hésita pas une seule seconde. Aussitôt, le sang se mit à couler de ses orbites, ses membres tremblèrent, le nom de Seth s'inscrit en hiéroglyphes sur sa poitrine, une coloration de cheveux affreuse enlaidit le garçon. Et dans un souffle divin, Seth entra en son âme.
Tyler tomba dans une salle sombre, seulement éclairé par une lumière aveuglante. Seth apparut en face de lui. L'étudiant, bien qu'apeuré, lui demanda.

"Où suis-je?
-Peu importe l'endroit. Dorénavant, tu répondras au nom de Seth Rollins. Tu seras mon corps. Je reprendrais ainsi le trône d'Egypte et dominerait le monde. Grâce à toi, petit homme, je ne suis plus transparent et impalpable.
-Pourquoi m'avoir choisi, ô Seth?
-Car tu es tout ce que je suis. Seul, faible et abandonné de tous, seule ta colère est ta fidèle alliée! Je t'observe depuis longtemps. Tu es celui que je recherche depuis bien trop longtemps. J'ai trouvé en toi mon bras droit, celui qui fera remonter le Dieu Rouge au pouvoir! Ne t'inquiètes pas, sitôt monté sur le trône, je réaliserai tous tes voeux. Osiris, ô mon frère, tu n'aurais pas dû me défier. Horus, mon cher neveu, prépares-toi à subir mon courroux. Mais pour cela, tu dois récupérer l'Intercontinentale! Va rendre visite à ton cher ami le Professeur, et rejoins-moi au temple d'Abou Simbel.
-Oui, mon Maitre."

Dans un rire diabolique, le corps de Seth Rollins s'évapora, tel du sable soufflé par le vent.

La nuit, le corps de Seth réapparut devant la maison de Mensah. Marchant avec une allure de chacal, il désactiva les alarmes, et endormit le chien, par un simple clignement des yeux. L'ancien Tyler Black apprécia ses nouveaux pouvoirs, mais ne perdit pas de vue sa mission. Il entra dans la chambre de son professeur endormi. Et puis après tout... Pourquoi ne pas le tuer? Il n'avait plus besoin de lui! Mais alors qu'il s'approcha de lui pour lui porter un baiser maudit, une force céleste, divine, l'empêcha d'avancer. Seth Rollins ne pouvait rien faire. Ses pouvoirs ne pouvaient pas lui permettre d'affronter cette présence. Il s'empara de la bague posée sur la table de chevet, et partit sous la forme d'un vautour, la bague précieusement tenue dans son bec.

Le lendemain. Mensah ouvrit les volets, tiens le soleil ne s'est pas encore levé? Etrange pour un mois de juin! Râ et Seth ont dû avoir du mal à tuer Apopis aujourd'hui! Tiens, mais où est ma bague? Le professeur Mensah cherchait désespérément son anneau, fouillant le lit, la chambre, la maison. Aucune trace d'elle. Rien. Il connaissait la rareté de ce saphir, serait-ce les services secrets égyptiens qui l'auraient dérobé dans le but de le ramener au pays? Après tout, les alarmes étaient désactivés, et le chien était endormi dans un sommeil de plomb. Tobi est bien trop intelligent pour manger la bague de son maitre. Non, cela ne collait pas. Déjà en retard, il partit à l'université, et pour la première fois depuis longtemps, Mensah allait détester cette journée. Pas de sourire, pas de passion, pas de bague. L'égyptologue se sentait nu.
Arrivé vingt minutes après la sonnerie -un jour d'exposé qui plus est!- le désordre régnait dans sa salle. Certains buvaient leurs cafés, d'autres parlaient bruyamment... Et surtout, son élève préféré, Tyler Black, n'était pas présent. Pris soudainement d'un violent mal de tête, quelques secondes seulement après être arrivé, Mensah préféra quitter la salle. En ouvrant la porte, il tombe nez à nez avec son oncle, qui agitait un grand bâton surmonté d'un crâne de chien.

"Mon oncle! Mais... Comment vous êtes entré?!"

Il suffisait de voir les membres de la sécurité errant tels des zombies dans les couloirs de l'université. L'Oncle possédait des talents de magies noire et blanche. Bien que vivant dans les marais, toute la Louisiane Noire n'hésitait pas à le consulter pour diverses raisons, que ce soit pour récupérer une ex ou faire parler les morts. Les forces de sécurité surveillaient celui qui avait pouvoir de vie ou mort sur quiconque. Non pas qu'il aimait tuer les gens, mais il lui arrive par accident de se tromper dans un sort de mort, là où la victime voulait la repousse de ses cheveux.
L'arrivée en trombe du sorcier dans la salle, sans qu'il demande l'avis à son neveu, fit répandre le silence, plus par peur que par politesse. Les élèves fixaient des yeux cet individu aux vêtements issus de peaux d'animaux. L'Oncle retira sa capuche en peau d'alligator, et, d'un claquement des doigts, renversa le café bouillant d'un jeune mâle, plus adepte de la musculation corporelle que celle du cerveau. L'Alpha décidit régler son compte au vieillard qui avait osé abimer son plus beau jean, mais quelques paroles d'un dialecte africain plus tard, alors que le jeune allait prononcer des menaces, des vers de terre sortirent de sa bouche. Des dizaines, puis des centaines, enfin des milliers. Pris de panique, lui et ses camarades coururent vers les portes de sortie. Le vieillard se mit à ricaner.

"Qu'est-ce que vous lui avez fait?!, interrogea Mensah, paniqué pour ses élèves.
-Héhéhéhé! J'ai jamais pu le piffrer, ce p'tit merdeux!, fit un Oncle moqueur.
-Mais avec vos conneries, je vais perdre mon job!
-Ne t'inquiètes pas, j'ai déversé de la poudre d'oubli dans toute l'université! Personne ne s'en souviendra! Sauf toi! N'as-tu pas ressenti une forte migraine?"

Mensah connaissait les grands pouvoirs de son tonton. Cela le rassura. Mais si l'Oncle était venu ici, c'était que quelque chose de grave se passait.

"Kofi! La sécurité de l'Humanité est entre tes mains!
-Rien que ça! Dis donc mon oncle, vous avez trop forcé sur la gnôle hier s...."

Une baffe laissa la parole au vieil homme.

"Seth va revenir! Et le monde ne sera plus qu'un immense désert rouge où le chaos règnera! Il a trouvé un nouvel allié, en la personne de son élève Tyler Black, qui a volé ta bague hier soir! Rends-toi au plus vite au temple d'Abou Simbel, avant que les 9 planètes ne soient dans un alignement parfait, demain midi. Le monde est entre tes mains!
-Une petite minute, pourquoi moi?
-Pas le temps de poser des questions idiotes! Va à Abou Simbel! Maintenant!
-Mais... comment?
-Je vais te faire voyager avec l'aide de mon disciple. Il est pas terrible, mais c'est le seul qui soit dans le coin, à Assouan! De là, il te mettra en contact avec une chauffeuse, Lady Knight, qui sera au Nak Tah-Mer, un bar local. Récupère la bague avant demain midi, et tu sauveras le monde.
-Mais attendez, sérieux pourquoi m..."

Sur ces mots, l'Oncle prononce quelques paroles incompréhensibles, un cercle se dessinant sous les pieds de Mensah. D'un coup, le sol trembla et les dalles de la salle disparurent. Le professeur Mensah tomba alors dans un grand trou, entrée d'un toboggan géant. Mensah n'eut pas le temps de finir de poser sa question.

Quelques minutes plus tard, Mensah atterrit dans une maison d'Assouan. Atterrir est le bon mot, car la fin du tunnel était dans le plafond de son hôte. Le tunnel se referma immédiatement après que Mensah tomba. Il était donc parti pour une nouvelle aventure en Egypte. Mais à quel prix?

"Y a quelqu'un?"

La maison semblait effectivement vide. Mais pas inoccupé. De nombreuses cages, avec ou sans oiseaux, donnait un air inquiétant à la pièce. Des perroquets, des ibis, des faucons, des aigles, des vautours... Tous les oiseaux le scrutaient. Un ara cria.

"Putain de merrrrde! Putain de merrrrde! J'ai encorrrrre rrrraté!
-Ta gueule, coco! Tu vois bien que j'ai réussi! Ah, bonjour vous devez être Mensah!, fit un inconnu.

Mensah, encore secoué par l'expérience du tunnel, serra mollement la main de son hôte. Typé asiatique, des cheveux longs, et effectivement, comme l'avait dit l'Oncle, un sourire niais qui lui donnait un air neuneu, pour ne pas dire concon.

"Je m'appelle Richie Steamboat, fit l'inconnu. Mais ici, tout le monde m'appelle le "piaf".
-Le Piaf?
-Ouais. Mon père étant un fameux chasseur de dragon dans la Chine médiévale, paix à son âme. Alors, quand je suis né de son dernier souffle, j'ai voulu faire le même métier que lui. Mais Confucius refusa de me laisser sur le territoire, alors j'ai fui jusqu'ici. Bon, comme je suis pas très très doué encore, et que l'Egypte, niveau dragons, c'est moyen, je m'entraine avec des oiseaux. On me prend pour un ornithologue, mais en fait je suis un apprenti sorcier, fit cet étrange individu.
-Ah oui, d'accord, j'comprends mieux..., dit Mensah en pensant que franchement son Oncle avait des drôles de connaissances. A moins que ce gamin ne soit trop intoxiqué au narguilé à chichah? D'ailleurs... Quel âge avez-vous, Richie?
-715 ans, pourquoi?
-Non, non pour savoir."

Oui, ça devait être le chichah.
Richie fit remarquer que, Assouan étant une ville pauvre, Mensah n'allait pas passer inaperçu avec son costume Georgio Armani. En sifflant avec ses doigts, Steamboat appela une trentaine de pigeons.

"Non, non, mais vous savez, Richie, je peux me déshabiller seul.
-Attendez, ça va être génial. Je les ai dressé pour me deshabiller. Je reviens, je vais vous apporter quelques affaires passe-partout."

Une fois le Piaf parti, les pigeons foncèrent sur Mensah et lacerèrent le costume onéreux avec leurs becs et leurs ongles. Sans compter les nombreuses blesseures infligées sur l'ensemble du corps de Mensah. Ce dernier se plaigna, râla, et râla encore plus quand il réalisa que Richie l'espionnait et mattait le corps athlétique de son invité. L'ara recommença à crier "Encorrrre rrraté! Putain de merrrrrde!"

"Alors, ces fringues, ça vient?
-Voilà, voilà <3"

Les vêtements apportés étaient un chino, des chaussures de marche, une ceinture de cuir, un fouet, une chemise de sport une veste de cuir, et un chapeau.

"Tu es trop choupinou comme ça, mon petit Harrison Ford. Je peux t'appeler Harrison?
-Non.
-Huhuhuhu! Qu'il est drôle! Allez, viens! On va chercher notre chauffeuse! Mais on va y aller ... par moineaux!"

En prononçant quelques sifflements volatiles, confiant, Richie allait, c'est sur, impressionner son compagnon. Seul problème, après cinq bonnes minutes de ces sifflements perçant les oreilles du professeur, seule une poule passa devant eux.

"Encorrrre rrrraté! Encorrrre rrrrraté!
-Ferme-la, coco! Tu n'es pas amusant!
-Pourquoi il répète toujours ça votre perroquet?
-Ca m'arrive de me gourrer. De temps en temps, il m'arrive même de tuer sans faire exprès."

Le Piaf désigna un endroit du jardin, où trois tombes étaient creusés. Sur les croix, on pouvait lire les noms de Skip Sheffield, Justin Gabriel et Roman Reigns.

"Justin, pleura-t-il. Pourquoi as-tu voulu que je remplace la vaseline par de la sauce chili?
-Pardon?
-Non, non rien. Alors, les moineaux vous arrivez?"

A ces mots, une dizaine de ces oiseaux arrivèrent sur Richie, lui chièrent dessus et repartirent, laissant Mensah rigolant sous cape et un Richie humilié.

"Encorrre rrrraté! Encorrrre rrrra...

PAN!"

-Je t'avais demandé de la fermer, Coco! Bouge pas, je vais me changer. On ira à pied finalement."

Le soir était tombé sur Assouan. Les deux hommes se dirigèrent vers le Nak Tah-Mer.

"C'est un bar gay, fit Steamboat, qui tenta de prendre la main de son nouvel ami, sans succès.
-Hein?, s'inquiéta Mensah.
-Mais essentiellement lesbien.
-Ah! Se rassura Mensah. Finalement, cette aventure ne s'annonce pas si mal que ça.
-En arabe, Nak Tah-Mer veut dire "Ma chérie, avant de poster ce courrier, n'oublie pas de me lécher le timbre".
-Je vois. Ah oui, ça a l'air animé."

Les deux hommes rentrèrent sans difficulté après que Richie fit la bise aux deux gorilles, ceux-là n'hésitant pas à lancer des oeillades au beau Noir.
A l'intérieur, bons nombres de couples lesbiens se roulèrent des pelles, au plus grand bonheur de Mensah. Mais celui-ci était en mission. Il devait chercher cette chauffeuse. Il se renseigna auprès d'une barmaid, qui lui désigna une jeune femme, élégamment vêtue. Richie Steamboat voyait d'un mauvaise oeil cette femme, et préféra partir voir d'autres mâles.

"Mademoiselle Britani Knight?"

L'interlocutrice manqua de cracher par le nez son Cuba Libre.

"Monsieur Mensah? Waouh! Je suis l'une de vos plus grandes lectrices! J'adore vos livres! Enfin un peu d'action dans ce bar naze.
-Je vous pensais lesbienne?
-Moi? Pas du tout! Juste que les boissons ne sont pas très chères ici. En quoi puis-je vous être utile?
-Je cherche une chauffeuse pour me rendre demain au temple d'Abou-Simbel, avec mon guide, dit-il en désignant Richie, trop occupé à épier méchamment ce couple. Puis-je compter sur vous?
-Avec plaisir! Enfin je vais conduire un homme! Un vrai! Plus de lesbiennes!"

Sur ces mots, Britani enserra plus que chaleureusement son client, n'hésitant pas à descendre ses mains sur la descente de son dos. Richie, en rage, préféra rendre de jalousie Kofi en allant danser avec d'autres hommes.
Le professeur Mensah apprécia ce câlin très chaleureux. Mais il fut de courte durée quand Britani prit une fille par les hanches, et l'embrassa à pleine bouche, sous l'oeil surpris de Mensah.

"-Mais vous m'avez dit que vous n'étiez pas lesbienne!
-Mais je ne le suis pas!
-Vous venez d'embrasser une fille!
-Mais pas du tout!
-Et là vous êtes en train de payer un verre à une fille du comptoir!
-(à la serveuse) Un mojito pour la jeune demoiselle qui me fixe depuis tout à l'heure. Pardon, professeur vous disiez?
-Et là, je ne rêve pas! Vous êtes en train de peloter une fille!
-Mais non, enfin!
-Et là, deux filles sont en train de vous amener aux toilettes!
-Excusez-moi Professeur, mais il faut que j'aille vite fait au petit coin. Ca risque de prendre longtemps. Ah et Professeur Mensah, promis, je ne suis pas homosexuelle!"

La porte des toilettes venaient de se fermer à double clé. Knight allait passer une bonne soirée, Mensah moins. Il comprit que le voyage allait être très long, entre ces deux-là. D'ailleurs, où était-il, ce Steamboat. Ah bien, lui me sourit nerveusement. Oui, ce voyage allait durer longtemps.

Le lendemain, avant l'aube, cette joyeuse troupe partit pour le temple. Sur leur route ils rencontrèrent des monstres, des soldats de Seth, sous la forme d'animaux du désert, que Mensah n'hésitait pas à tuer.

"Il me paraissait tout de même bien inoffensif, tout de même ce petit papillon, fit Knight.
-Je ne veux prendre aucun risque.
-Et ce si joli petit fennec, dit l'ornithologue.
-Pas de risque, j'ai dit.
-Mais comment vous savez manier toutes ces armes?
-Je connais mes classiques. J'ai revu tous les Indiana Jones avant de partir.
-Futé."

Enfin, le templs d'Abou-Simbel se dressa devant nos trois amis. Mensah les prévint que, contrairement aux documentaires réalisés par Arte, les temples égyptiens étaient bel et bien pourvus de pièges de toute sorte. C'est ainsi que nos trois héros évitèrent avec succès un immense rocher qui roulait vers eux, les fléchettes empoisonnées actionnées par une dalle, la mare aux serpents, aux scorpions, aux crocodiles, que Mensah avait tué avec son lance-flamme portatif. Etant donné qu'ils avaient un peu d'avance, Mensah leur enseigna quelques rudiments des mystérieux hiéroglyphes.

"Bouche, serpent, trois drapeaux, droïde de combat, robot de protocole, bouche, luge, canne, formes géométriques, trois drapeaux, s'essaya Richie.
-Non, non, c'est marqué "il y a bien longtemps, dans une galaxie lointaine". Les Egyptiens étaient très doués en astronomie, corrigea Mensah."

Malheureusement, et malgré les précautions du Professeur, Britani ouvrit un sarcophage, alors que depuis que la Momie est sortie, tout le monde sait très bien qu'ouvrir un tombeau est dangereux. A peine ouverte, des bandeaux de lin s’agrippèrent à la chauffeuse, et l'aspirèrent dans le sarcophage. Mensah voulut la sauver, mais Steamboat l'en empêcha, arguant que "l'on ne peut rien faire contre la malédiction des Dieux".
Cette malédiction frappa également Richie. Trop occupé à se carresser sur une statue d'Osiris dans la salle des trésors, il ne vit pas une statue d'Horus sous forme de faucon prendre vie et le gober. Triste fin. Effectivement, la malédiction des Dieux était sans limite. C'est seul armé de son fouet que le Professeur Mensah allait affronter le Dieu Rouge et son serviteur, désormais aux pouvoirs surhumains. En entrant dans la salle des Ténèbres, Mensah consulta sa montre. 11H58 Il ne lui restait que deux minutes avant que l'alignement des planèt... Oh je n'ai même pas le temps de finir ma phrase que Mensah a dégainé son fouet, l'a fait claqué sur la main du dieu Seth, ce qui a fait choir la bague, qui roule parfaitement jusqu'au courageux professeur!
Mais la revanche des Seth commence! De ses pouvoirs maléfiques, Rollins fait fermer les lourdes portes du tombeau, empêchant toute fuite. Puis, prononçant quelques formules magiques, fit apparaitre Ammout, dit la Grande Dévoreuse, celle qui mange les âmes des personnes au coeur impurs! Le monstre goba Mensah qui s'accrocha à la langue! Le profeseur est en mauvaise posture! Alors que les deux Seths (et match) observent dans la bouche de l'animal, et rigolent du péril de Mensah.

"Mon Dieu, donnez-moi la force, pria Mensah.
-Ton dieu ne pourra rien pour toi. Viens à moi, et ensemble nous contrôlerons le monde!, déclara le Dieu du désert.
-Ensemble, professeur, nous raserons la terre de tous les parasites. Les poilus, les amateurs de café, les clowns, les garçons sexys et les straight-edges, dit Seth.
-Tout ce monde?
-Ouais, ils me foutent la trouille.
-Jamais! Plutôt mourir! Ou un miracle.
-Impossible, tonna le dieu rouge. Rien ne pourra arriver. Même si nous sommes dans un film!
-Il a raison, souffla Mensah. Je suis perdu. De toute façon, ça ne pourrait pas être pire.
-Coucou, Mensah-chou. Tu es là? <3
-D'oh!"

La surprise est grande ici! Richie Steamboat n'est pas mort!

"Mais! Comment!? Tu as été gobé par une statue maléfique!, s'étonna le Dieu Rouge. Par quel moyen!?
-Par moi!"

OH MY F***** GOD!!!!!! HORUS! HORUS IS BACK! Le Dieu à tête de faucon est face à face avec son oncle! Ca va chier des bulles!

Horus & Richie Steamboat vs Seth & Seth Rollins

Le combat est parti entre les quatre hommes, dans ce tornado tag team in Ammout's mouth match! Horus lance les hostilités avec un hurricanrana sur son tonton, alors que Richie Steamboat, l'homme à tête de vraicon, se fait prendre une série de gauches. CHAIRSHOT DE HORUS! Horus a fait apparaitre une chaise, pratique d'avoir des pouvoirs magiques! Attendez! Seth se relève derrière le dos d'Horus. Il lève les bras et! BAH GAWD! SETH IS ON FIRE! LIKE HIS OPPONENT! Maaan! Diz iz my fav five moves!!! SHUT UP BOOKER! THIS IS EGYPTIAN MYTHOLOGY! WAIT! WHO TURNED OFF THE LIGHT?! Maaaaan! Please don't speak too high! BRITANI! THE LADY IS HERE AS WELL! WEARING A REF TSHIRT! NO! NO! SHE LOOKS LIKE A MUMMY! Oh, JR don't speak of my mummy! PLEASE SHUT UP N DIE JERRY! SHE STOP THE MATCH! BRITANI STOP THE MATCH!

"This contest is a no-contest!, fit la diva, visiblement ressortie du tombeau, le visage recouvert de peinture verte.
-Qui l'a décidé!?, l'engueulèrent les participants.
-Moi!"

ARE YOU FUCKING KIDDING ME! OSIRIS IS BACK! THE DEADCHAIRMAN! BAH GAWD!

"Oui, oui, merci JR. Je commence à en avoir ras-le-cul de vos histoires. Seth, ça t'a pas suffit de me couper en morceaux, me balancer dans le Nil, et de n'avoir de cesse de me tuer? C'est quoi, ton problème? Tu t'es pris pour Tahiti Bob, ou quoi?! Et toi Horus, mon fils, pourquoi vouloir tuer ton tonton? Ne crois-tu pas que ta famille a assez souffert?! Tout ça pour un stupide trône d'Egypte... Ne pourriez-vous pas vous expliquer comme deux ex le feraient?
-Deux ex?, interrompit Britani.
-Ouais, ces deux-là étaient en couple. Horus se faisait souvent prendre son petit nid douillet, d'ailleurs.
-Est-ce que quelqu'un peut venir m'aider, dit Mensah dans l'indifférence générale."

Les dieux à tête d'animaux se regardèrent, hésitèrent, puis se prirent les mains. La tension était grande, est-ce que Seth va laisser de côté ses différends avec son neveu et amant? Horus va-t-il faire la paix avec lui-même, et comprendre qu'être homosexuel n'est pas une tare, surtout pour un mec qui a une tête d'oiseau. OUI! OUI! Les deux tourtereaux s'embrassent pour le grand bonheur de tous! Et attendez! Richie et Seth Rollins font de même! Eux aussi ont compris! Ils doivent suivre leurs maitres! Ah mes amis, quelle belle histoire d'amour! Merci le cinéma! Mais Britani a une question à poser à Osiris.

"Et moi, suis-je homosexuelle? Enfin, j'aime beaucoup la présence de filles. Et j'aime bien me doucher dans les vestiaires publiques. Mais ça ne veut rien dire, n'est-ce pas?
-Putain, ouais tu l'es! Viens me sauver maintenant!, hurla Mensah
-Mon enfant, dit Osiris, je dois te montrer quelque chose, dit Osiris en écartant les bandelettes couvrant son bas-ventre.
-Ouais enfin, je ne voyais pas les choses comme ça.
-Attends! Regarde! Que vois-tu?
-RIEN! Si ce n'est une c*****, comprit-t-elle, basse tête.
-Exact! Depuis que mn frangin m'a coupé la teub, et qu'un poisson l'a bouffé, je suis devenue un transexuel qui aime les femmes. N'est-ce pas merveilleux?
-Mais alors? Moi aussi! Malgré ma poitrine généreuse, JE SUIS UN HOMME QUI AIME LES FEMMES!
-Oui, ma Britani!
-Est-ce que quelqu'un peut me sauver, siouplé?!"

Dans l'ambiance de folie, tout le monde avait oublié Mensah.

"Pas maintenant, ordonna Horus. Tu dois déjà reconnaitre notre existence!
-Je ne reconnais que l'existence d'un dieu, et c'est...
-ET C'EST MOI!

DIEU EST LA! DIEU EST LA! Attendez, ce n'est pas Dieu, c'est MORGAN FREEMAN!

"En fait, je suis Dieu. Le métier d'acteur, c'est un ptit job que je fais quand j'ai un peu de temps libre.
-Mais alors, interrompit Richie, Bruce tout-Puissant...
-C'est un film semi-biographique, oui. Bon assez plaisanté, Horus, Seth et Osiris, on se voit tout à l'heure pour la réunion des Dieux. Et putain, vu votre historique d'action, ça va péter! C'est compris!?
-Oui, Patron, firent les Egyptiens, honteux."

Ces trois-là partirent dans une explosion, ainsi qu'Ammout. Les autres protagonistes se rendirent compte qu'ils étaient en-dehors du temple d'Abou-Simbel.

"-Vous, Richie, Tyler et Britani, vous allez purger une peine au Purgatoire d'un milliard d'années. Ca vous apprendra à me quitter et ne pas me reconnaitre. Hop!"

D'un coup ces trois moururent. Morgan Freegod se retourna vers Mensah.

"Tu ne m'as jamais trahi. Je t'en félicite. Je te donne l'immortalité, tiens cadeau. Repars chez toi, Kofi, ta mission est désormais terminée.
-Attendez! Si vous êtes noir, pourquoi tout le monde vous imagine vieux et blanc?
-J'en sais rien, bordel de moi-même.
-Je dirais la vérité aux autres!"

Ainsi, durant son immortalité (qui ne dura que 913ans, histoire de battre le record de Seth, le fils d'Eve et Adam), Kofi Mensah, dit le Saint-Noir, n'eut de cesse de proclamer que Dieu était noir et que c'était Morgan Freeman. Si la première partie était accepté sans trop d'animosité, la seconde a failli lui coûter sa place de pape en 2483. Kofi Mensah fit le bien autour de lui, même auprès des blancs. Pendant ce temps, Richie, Seth et Britani sont morts et s'emmerdent au Purgatoire. Tout est bien qui finit bien.

FIN
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TManiac
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MessageSujet: Re: WFA Royal Rumble 2013   WFA Royal Rumble 2013 - Page 2 EmptyMar 11 Juin - 14:55

Promo Vladimir Kozlov




Moscou, la Place Rouge, au lever du soleil. Un homme, seul, fait face au mausolée de Lénine. On peut lire la détermination dans ces yeux :

Kozlov : "Бientôt camarade, bientôt…"

Un homme arrive en courant, essoufflé.

TManiac : "Vladimir, camarade, c’est l’heure, c’est le moment. Tu es attendu à la WFA, le courrier tant attendu vient d’arriver"

Kozlov : "Très bonne nouvelle camarade manager, nous montrer à ces ordures capitaliste quoi est la gloire soviétique. Дirection aéroport."


En route pour l’aéroport Domodedovo dans une magnifique Lada 2102 de 1979

TManiac : "Tu sais, je pense que tu peux faire fureur là-bas. Leur champion de la WFA est une lavette qui fuit dès qu’il se sent un tant soit peu en danger, ils sont à la merci d’un gang de crétins et de deux GM qui préfèrent se tirer la bourre plutôt que de gérer leurs…"

Kozlov : "Calme camarade, même ici à Яussie, Lada avoir oreilles. Moi avoir vu bande de crétins, eux avoir certaine puissance mais faible comparée à puissance bolchevik. Фuand moi arriver (espérer pour Яoyal Яumble), moi remettre tout ça en ordre avec proposition que gérants eux pas pouvoir refuser."

TManiac : "Ah ? Et qu’est-ce que tu prévois ?"

Kozlov : "Toi pas devoir savoir, ça être secret entre camarade Ziouganov et moi".

TManiac : "Mais Vladimir, je suis ton manager, j’aimerai…"

Kozlov : "Ниет, toi possible taupe, comme tout le monde extérieur au КПРФ."

TManiac : "Je te signale, à toute fin utile, que j’ai ma carte au PCF ! Et depuis quelques temps, ça marche pas si mal que ça pour nous"

Kozlov : "Ahahahahah, vous marcher que grâce à transfuge PS qui jure comme un извозчик et qui même pas capable de truquer élections pour passer devant grosse betterave socialiste !"

TManiac : "Enfin, en France, c’est quasi impossible de truquer des élections, sauf dans les Pyrénées-Orientales avec des chaussettes mais c’est…"

Kozlov : "Bref, nécessaire devoir entrer Яumble, gagner pour imposer plan et ramener communisme comme pouvoir absolu sur monde entier. Camarade Staline avoir réussi, traître Gorbatchev tout avoir détruit, mais camarade Ziouganov et moi…"

TManiac : "Et moi…"

Kozlov : "Toi juste servir… Иous aller montrer à monde que communisme pas mort et que portrait de Lénine bientôt trôner au sommet de ЩФА !"


Aéroport Moscou-Domodedovo, milieu de journée.

Tmaniac : "Vladimir, j’ai la dalle. Tiens, un McDo…"

Kozlov : "Toi vouloir manger dans usine à Show du Grenier ? Moi avoir préparé gamelle pour toi et moi, toi prendre".

Kozlov se sort une bouteille de Vodka de luxe et du caviar puis une salade garnie, alors que pour son manager, une fiole de Daubiakoff et un Lénin’s Burger (du chou, une pomme de terre, la viande en option).

*Appel pour le vol direction WFA City, les passagers sont priés de se rendre aux portes d’embarquement*

TManiac : "C’est l’heure ! Rhâa putain c’que j’ai hâte !"

Kozlov *regardant une photo dans son portefeuille* : "Moi arriver, jolie brune" *relève la tête* "Oui, nous aller imposer bolchevisme dans foire capitaliste !".
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MessageSujet: Re: WFA Royal Rumble 2013   WFA Royal Rumble 2013 - Page 2 EmptyMar 11 Juin - 15:49

J'ai bien rigolé TManiac, à me faire les phrases dans ma tête, avec le bon gros accent russe, bien cliché lol
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Clown Bastard
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MessageSujet: Re: WFA Royal Rumble 2013   WFA Royal Rumble 2013 - Page 2 EmptyMar 11 Juin - 16:18

Citation :
TManiac : "Enfin, en France, c’est quasi impossible de truquer des élections, sauf dans les Pyrénées-Orientales avec des chaussettes mais c’est…"
lol That's so right !
Le retour de Vladdy ça me fait trop plaisir. ^^
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MessageSujet: Re: WFA Royal Rumble 2013   WFA Royal Rumble 2013 - Page 2 EmptyMar 11 Juin - 16:54

J'ai beaucoup aimé ta promo TManiac, je suis content de voir que ton poulain et toi sachiez la vérité sur le règne de John Morrison ! lol
En tout cas, j'ai hâte de voir Kozlov en action. Mais maintenant, voici Brock Lesnar !

************


PROMO BROCK LESNAR



Godot reçut un sms de Brock Lesnar lui ordonnant de se rendre dans un pub miteux de l'autre coté de la ville avec une caméra. Lorsque l'agent arriva sur les lieux, il put y voir son catcheur, Brock Lesnar assis, ce dernier demande au barman de lui servir une bière puis, il s'essuie du sang qui coule de sa bouche avec le revers de sa main et crache par terre, on peut apercevoir tout autour de lui une dizaine d'hommes par terre et des chaises cassées ainsi que des bouteilles de bière. On devine alors facilement que tout ça est du a une bagarre. Malgré cela, Godot commença à filmer Brock Lesnar.

Lesnar : La malédiction du Gang va frapper et sa victime sera toutes les superstars qui s'opposeront à notre chemin ! J’ose espérer que vous vous rendez compte que rien ni personne ne pourra me stopper, toutes mes victimes peuvent en témoigner à commencer par ce gars là ( Lesnar en pointant un mec par terre ). Les membres du Gang sont réputé pour être des bagarreurs purs et durs. Personnellement, mes ancêtres étaient des guerriers, ils n'ont pas hésité à brûler et saccager des villages pour se faire respecter et dominer ces terres et soyez surs que je n’hésiterais pas à faire de même pour atteindre mon objectif, être le meilleur et je pense que j'ai toutes les qualités pour le devenir !

Il marque une pause.

Lesnar : Je suis puissant, rapide mais surtout je n'ai peur de rien. Toutes ces qualités qui font les grands guerriers me viennent de mes ancêtres et je doute fort qu'une autres superstars ici hors du Gang possèdent les mêmes.

Un des mecs au sol reprend conscience. Il se lève rapidement et se barre en hurlant, Lesnar sourit en le regardant partir.

Lesnar : Regardez cet homme, il était le plus costaud d'entre eux et le premier à me sauter dessus, et maintenant il se sauve la queue entre les jambes. Ce fut la même chose pour Trent. Il fut le premier irresponsable à se mettre sur notre route mais maintenant qu'on lui à montré de quoi on est capable, il n'osera plus remonter sur un ring de la WFA tant que le Gang existera.

Lesnar s’arrête quelques secondes puis poursuit son discours.

Lesnar : Je veux que mon message soit bien clair, moi The Beast Brock Lesnar, je suis parti d'un trou à rat dans le Dakota du Sud et je suis enfin prêt à monter au somment de la WFA ! Personne ne peut fuir le destin prévu par Brock Lesnar, l'homme le plus redouté aux quatre coins du monde.

Il s'arrête pour boire une gorgée et se retourne enfin vers la caméra de son agent.

Lesnar : Nous ne reculeront devant rien pour être au sommet, nous attaqueront et nous enverront toutes personnes qui osera se mettre travers notre chemin à l'hôpital. Je leur ferais passer l'envie d'affronter Brock Lesnar et tout autre membre du Gang. Regardez ces bras, regardez cette tête, admirez la puissance, et sachez qu'a partir de maintenant, une nouvelle ère à déjà commencer, celle du Gang.

Sur ces mots, Godot arrêta de filmer.

Godot : Euh … Brock …

Lesnar : Seule les membres du Gang et Paul Heyman peuvent m'appeler ainsi. Pour toi c'est Monsieur Lesnar !

Godot : Euh … Monsieur Lesnar, je ne comprend pas ce que je fais là ? Et que s'est il passé avec tous ces gars ?

Lesnar : J'ai décidé d'offrir à mes fans un morceau de ma vie et en plus je montre aux autres superstars de cette fédé qu'il peuvent avoir peur !

Godot : Et pour les autres gars ?

Lesnar : Pff ... Bon je vais tout t'expliquer, tout à commencer avec mon envie de passer à la télé.

Godot : De passer à la télé ???

Lesnar : OUI POURQUOI TU ES SOURD ?! (reprenant son calme) alors ne coupe plus la parole.

Godot : Hum … Très … Très bien, excuse moi.

Plutôt dans la journée ...
Nous retrouvons Brock Lesnar sur le plateau d'une émission de télévision qui vient juste de débuter.

Morandini : Bonjour tout le monde ! Nous sommes en direct pour votre émission préféré comme tous les jours ! Aujourd'hui, nous avons le plaisir d'accueillir …

Lesnar : MOI ! Cela ne te pose aucun problème j'espère ?!

Morandini : [...]

Lesnar (préparant ces poings) : Alors ?!

Morandini : Vous regardez actuellement votre émission préféré comme tous les jours ! Aujourd'hui, nous sommes en compagnie de la Superstar de la World French Addict, Brock Lesnar ! D'ailleurs c'est un réel plaisir de vous accueillir sur notre plateau Monsieur Lesnar. 

Lesnar : J'espère bien et ....

Morandini : Alors l'ami, que pensez vous de Nabilla des anges de ...

Furieux d'avoir était interrompue pour Nabilla, Brock Lesnar ne laisse pas l'animateur finir sa question, il le saisit et F-5 !!!

Lesnar (en riant) : Ah ben c'est sur, il va beaucoup moins bien marcher maintenant.

Lesnar se dirige vers l'un des producteurs.

Lesnar : Toi là, ton visage m'est familier, c'est quoi ton nom ?

Producteur : Euh je m'appelle Serge Dissept, vous vous rappelez de moi car j'ai autrefois bossé pour la WFA, je suis également l'agent de CM Punk et je bosse pour cette émission ainsi que pour les Anges et Voiceless TV.

Lesnar : Rien à carrer, trouve moi un autre animateur, TOUT DE SUITE !

Le producteur, sous pression, passa quelques coups de fil. Une bonne dizaine de minutes plus tard, une musique retentit …


Lesnar ( très surpris ) : Hein … Mais c'est quoi ça ???

Dissept : Désolé Monsieur Lesnar, j'ai pas pu faire mieux en si peu de temps.

??? : Bonjours à toutes et tous mes chéries, c'est bien Cyril Hanouna qui est en direct pour cette entretient avec la Superstar du Gang, Brock Lesnar !!! Mais tout d'abord, bonjour Monsieur Lesnar.

Lesnar : Mais appelez-moi Brock, ce sera plus simple.

Hanouna : Très bien Brock, nous avons quelques infos croustillantes sur vous et votre avenir dans le sport entertainment. Il semblerait d'après nos sources, que le Gang souhaite tout simplement prendre le pouvoir au sein de la WFA. Info ou ragot ? 

Lesnar : C'est bel et bien une info Cyril. Nous allons prendre le pouvoir au sein de la WFA mais pas seulement. Nous allons également faire fructifier cette fédération en nous débarrassant de tous les incapables qui se disent catcheur. Le premier fut un certain Trent Garreba, je crois, mais il sera loin d'être le dernier ! D'ailleurs, en parlant de ce type, j'espère qu'il va nous remercier car dans quelques années on se souviendra de lui comme étant la première très grosse victime du Gang. C'est un grand honneur qu'on lui à fait.

Hanouna : Ah oui, quand même ! J'ai entendu que des bonnes choses sur le Gang. Leurs membres sont tous unanimement reconnu comme étant de grands athlètes. 

Lesnar : Exactement. Et c'est bien pour cette raison en partie que j'ai décidé d'accepter leur proposition. Ceux qui sont contre nous n'ont rien compris. On est juste quatre légende souhaitant aider la WFA à aller mieux.

Hanouna : Je vois, je vois. Permettez-moi de changer totalement de sujet. Voyez-vous, cette charmante demoiselle à la chevelure dorée et par la même occasion ma collègue ? Et bien figurez-vous qu'elle est en réalité l'une de vos plus grandes fans. Et si je ne me trompe son plus grand rêve serait d'avoir au moins une fois dans sa vie eut l'occasion de vous embrasser. Alors, qu'en pensez-vous ? Refuserez-vous un baiser à une aussi jolie demoiselle ?

Lesnar : Vraiment ?

Hanouna : Bien sûr ! Allez ne faites pas le timide Brocky !

Lesnar : Pardon, comment m'avez-vous appelé ? Brocky ???

Hanouna : Oh mais je ne vou...

Lesnar : Stop talking and shut your damn mouth ! Je ne suis pas venue ici pour que l'on me manque de respect de la sorte en me donnant des surnoms ridicules. Et encore moins pour embrasser une blondasse qui a vraisemblablement trop abusé du botox. Je suis venue ici pour répondre à des questions sérieuses, poser par des personnes sérieuses. Et non pas par un clown qui se donne de faux air de présentateur jeune et fringuant. Alors maintenant revenons en au sujet principal de ma venue sur ce plateau ou quelqu'un devra souffrir !

Hanouna :  Hmm... Euh... Eh bien....

Lesnar : Alors qu'attendez-vous ?

Hanouna : J..Je.. Je suis désolé Brock ma...

Lesnar : Monsieur Lesnar.

Hanouna : Ah oui, pardon. Je suis désolé Monsieur Lesnar mais l'on me dit dans l'oreillette qu'il est temps pour nous de rendre l'antenne. Je vous remercie donc une nouvelle fois pour votre venue sur notre plateau et j'espère vous revoir bientôt sur notre antenne !

Lesnar : Ca ne risque pas.

Hanouna : Hum. Et bien sûr ce cher spectateur n'oublier pas une chose, j...

Lesnar : HEAR THE BANG ! FEAR THE FANG ! HERE'S THE GANG !

Hanouna : ...

L'émission étant terminé, Brock se dirige vers le pauvre producteur.

Lesnar : Bon je commence à m'ennuyer.

Dissept : Vous souhaitez que je vous trouve un bon resto et que j'appelle votre agent pour qu'il puisse vous rejoindre ?

Lesnar : Non, je veux que tu me trouve un show de catch qui se déroule en ce moment même.

Dissept : Mais pourquoi ?

Lesnar : Fait ce que je te dis !

Serge Dissept et Brock Lesnar se dirigèrent maintenant vers une toute petite fédération de catch qui peine à survivre au coté de la WFA. Après s'être débarrassé de la sécurité, Brock Lesnar se retrouve dans les coulisses alors qu'un match et entrain de se dérouler.


Célian Varini : Si vous nous rejoignez, ce combat entre Chris Sabin et Jack Swagger est purement grandiose !

Greg Deas : Attention, Swagger relève son adversaire et l'envoie très violemment contre le coin, j'aime pas trop ça Célian. Il le relève, le saisit et Gutwrench powerbomb !

Varini : Il va faire le tombé … Non mieux, il fait durer le supplice avec The Patriot Lock. Prise de soumission qui est parfaitement porté !

Deas : C'est honteux Célian que Jack Swagger fasse cela ! Il pouvait tout simplement remporter la victoire avec un tombé plutôt que de vouloir faire autan souffrir son adversaire.

Varini : Héhéhé Sabin abandonne, victoire de Jack … Mais attendez …

Deas : C'est pas possible Célian …

Varini : Je ne rêve pas, c'est bel et bien Brock Lesnar qui est entrain de marcher vers le ring !!!

Deas : Mais que fait il ici ?

Varini : Swagger se jette sur lui mais Brock vient de l'allonger avec une droite, il le relève et F-5 !

Deas : Nous sommes envahi par le Gang !!!

Varini (se prosternant) : C'est un honneur !

Tandis qu'il est fortement hué, Lesnar saisit un micro.

Lesnar : Pas la peine que je vous dise mon nom, vous le connaissez tous et vous savez tous pour qui je bosse. Mais ne vous inquiétez pas, ceci n'est pas une invasion du Gang dans votre petit fédération de paysans. Non, si je suis ici, c'est juste pour m'amuser un peu. Alors j'invite n'importe quel catcheur à venir en découdre avec moi.

Une dizaine de seconde passa mais personne ne répondu au challenge.

Lesnar : Allez ne faites pas les timides. Promit grâce à moi vous pourrez bientôt voir Brent Girreta de prêt, de très prêt. Et vous savez quoi ? Je vous invite pour un match façon Rumble pour m'entraîner alors venez à plusieurs !

Sin Cara, Alex Riley, Luke Gallows, Chris Masters, Zack Ryder, Justin Gabriel et MVP se dirige vers le ring. Brock Lesnar les compte et leur fait signe de venir tout en souriant.

C'est Justin Gabriel qui entre en premier sur le ring et à la surprise de Brock, Justin se jette dans ses bras et tente de l'embrasser, malheureusement pour ce dernier Brock évite les lèvres de son adversaire et l'allonge d'une droite. Puis il le relève et l'envoie directement à l'extérieur du ring en passant par la troisième corde !
Les autres catcheurs se décident à tous entrer en même temps et se jettent directement sur Lesnar.
Ils mettent tous des droites à Lesnar et ce dernier fini par les repousser les faisant trébucher. Il relève Alex Riley lui tape la tête contre le coin avec violence et le jette par dessus la troisième corde ! Luke Gallows tente de l'attaquer dans le dos, Lesnar se retourne, coup de genou dans l'abdomen et Clothesline sur Gallows puis droite sur Zack Ryder qui s'était relevé, Chris Masters se relève et se dirige vers Lesnar.
Les deux hommes se regardent, et commencent un enchaînement de droite, Brock lesnar prend l'avantage ! Il repousse contre les cordes son adversaire, et effectue un irish whip pour l'envoyer contre les cordes opposé et le reprendre en side belly-to-belly suplex. Lesnar sautille sur lui même comme à son habitude, puis se tourne vers MVP et Sin Cara qui se relèvent, pour foncer vers eux avec une double Clothesline qui les couchent au sol. Lesnar semble prêt à tous les détruire, et voilà qu'il attrape Luke Gallows pour le bloquer dans un coin du ring, et enchaîner les shoulder block dans ce coin. Pendant ce temps, Chris Masters se relève déjà épuisé, et F-5 de Lesnar sur le Masterpiece ! Quel destruction alors que celui-ci regarde avec un sourire Gallows qui se relève, Brock se prépare pour un running clothesline, et la voilà qui couche sec Luke Gallows. Lesnar à détruit tout ses adversaires sur le ring, et sourit en regardant la foule qui le hue. Il se tourne ensuite vers Chris Masters qui se relève, et le place sur ses épaules, F-5 porté par Lesnar une nouvelle fois ! Plus personne n'est debout à part ce dernier !
Brock se contente maintenant de relever tour à tour tous ses adversaires pour les jeter à l'extérieur du ring en le faisant passer par dessus la troisième corde. Puis il prend un micro.

Lesnar : Mesdames et Messieurs, vous avez devant vous le prochain vainqueur du Rumble match de la WFA, représentant le Gang … Brock Lesnar !

Serge Dissept se sent dans l'obligation d'applaudir Brock Lesnar.

Lesnar : Et c'est tout ? C'est tout ce que vous êtes capable dans cette fédération ? Allez, come on ! Je suis sur et certain qu'il reste encore quelques catcheurs assez fou pour venir me défier. N'oubliez pas que l'honneur de votre fédération est en jeu !

Une dizaine de seconde plus tard ...


Le public exulte et est ravi de voir encore quelqu'un vouloir remettre Brock Lesnar à sa place. Mais malgré la musique, personne ne vint.

Lesnar : Ah c'est bien petit, tu as prit la pire décision de toute ta vie mais tout d'abord, quel est ton nom ? Et montre toi également.

Etant en grande confiance, Brock n'a pas remarqué que Caylen Croft est arrivé par le public. Ce dernier se trouve maintenant derrière Brock et est prêt à l'attaquer avec une batte de Baseball ! Brock se retourne enfin et prit la batte en plein visage. Ce dernier s'écroule, sonné par l'impact.

Croft : Qui je suis ? Je suis le catcheur qui va te faire payer ce que tu as fait dernièrement à mon ami Trent Barreta !

Serge Dissept profita de cela pour quitter la salle en toute vitesse laissant Brock Lesnar se relever et foncer sur Caylen et lui envoie des droites suivit d'un coup de boule. Il le balance dans les cordes et à son retour, Lesnar lui envoie un Spear ! Tout en étant au sol, Lesnar le bloque et lui envoie des coups de poings dans le visage. Caylen tente de se protéger comme il peut.
Le membre du Gang descend du ring et va chercher une chaise. Il retourne ensuite sur le ring avec cette chaise. Croft se relève et se prend la chaise en plein visage, il roule hors du ring et son adversaire le suit. Les deux hommes sont en dehors du ring et le premier à porter un coup est The Beast. Il lui envoie une droite en plein abdomen, puis il le prend et l’éjecte contre le poteau extérieur du ring et enchaîne avec un spear sans élan ! Brock se relève et prend les escaliers en acier. Pendant ce temps, Caylen Croft se relève durement et se prend un coup d’escalier en plein abdomen et puis, sur la tête mais Caylen à le réflexe de mettre ses mains ! En réponse, Brock lui envoie une droite en pleine Face. C’est un véritable massacre pour l'ami de Trent Barreta qui semble déjà totalement ko. Mais Brock est décidé à ne pas s'arrêter là, il continue l’assaut en frappant le dos de son adversaire avec des coups de pied. Puis, il le relève et le prend en powerbomb. Finalement, il lui porte ce powerbomb sur les escaliers !
Caylen est toujours dans les escaliers et Brock se contente de lui envoyer des claques puis il s'arrête subitement et se dirige vers les coulisses. Quelques secondes plus tard, il revient avec des gants de boxe ! Caylen est de nouveau debout, en voyant Brock revenir vers lui Caylen retourne sur le ring puis au retour de Brock, Croft se balance dans les cordes mais se prend une droite de Lesnar. Ce dernier se couche sur lui et lui envoie des punchs sur les côtes afin que Croft baisse sa garde. Il l’a baisse et Lesnar le frappe sur le crâne… Il continue, il enchaîne, il continue toujours l’assaut !!! Il n’arrête plus et il envoie une dernière droite, très forte. Toute la face de Caylen Croft est en sang. Il ne bouge plus. Les officiels font enfin leur arrivé et demande à Lesnar de partie sous peine d'appeler la police !

Lesnar sort du ring, l'air apaisé et saisit un micro.

Lesnar : HEAR THE BANG ! FEAR THE FANG ! HERE’S THE GANG !

Après avoir foutu la pagaille dans cette petite fédération, Brock Lesnar alla dans un pub anglais.
Le Pub est rempli de fans de Manchester City qui suivent le match de football Manchester City vs Manchester United. Ces derniers mènent 1 à 0 et les supporteurs font la tête. Brock Lesnar se dirigea vers le bar alors que la seconde mi-temps du match reprit ...

Lesnar : Une bière tout de suite ! 

Le barman prépare sa bière pendant que Brock Lesnar voit les supporter de Manchester City malheureux car leur équipe est entrain de perdre la rencontre.

Barman : Tenez, votre bière Monsieur Lesnar !

Lesnar : Alors c'est ça le soccer ?

Barman : Hum un américain... (rire du barman) Qu'est-ce que le soccer ? Je ne connais pas de soccer ici ! Ça c'est du football monsieur.

Lesnar : Football ou soccer ça ne change pas grand chose. Tout comme c'est le toujours le meilleur qui gagne. Ce pub est rempli de gens comme John Morrison ou le Show du Grenier, qui se contentent de fêter quelque chose alors qu'il ne le mérite pas. Mais peut être que c'est moi le problème. J'aurais du battre le Show du Grenier pour lui remettre les idées en place. Et je ne parle pas de Daniel Bryan. J'ai obligé ce gringalet à sortir le match de sa carrière, j'ai laissé toutes mes forces dans ce match, j'ai laissé sang et sueur, mais... en vain ! J'ai perdu contre ce type et il m'a fallu plusieurs semaines voire même plusieurs mois pour m'en remettre …

Barman : Jusqu'à ce que votre actuel agent vous retrouva et vous redonna l'envie de revenir à la WFA.

Lesnar : La ferme, j'ai pas fini ! Le pire dans tout ça, c'est qu'en partant, j'ai laissé passer ma chance de devenir champion du monde plutôt. Oui j'ai dis plutôt car je compte bien le devenir bientôt. Dès que nous le Gang nous auront fini notre mission, je deviendrai champion du monde. Et avec Randy Orton et moi même comme champion, je pense pouvoir prédire sans problème que cette fédération et même le monde du catch en général iront mieux.

Barman : En parlant du Gang, pourquoi agissez vous ainsi ?

Lesnar : Je ne comprends pas... je ne comprends pas pourquoi vous posez cette question tant la réponse est évidente. Le monde du catch est en perdition, en perdition parce que des gringalets ont décidé de devenir des catcheurs. Regardez mon agent, il est gringalet, il aime le catch mais il a eu l'intelligence de devenir agent et non catcheur !

Barman : C'est la première fois que je vous entend dire du bien de votre agent.

Lesnar : A cause de ses gringalets, on peut dire que la WFA est comme cette équipe de City qui perd seulement par un but d'écart mais même si l'écart est aussi minime soit-il, il ne pourra jamais être combler ! Pfff... de toute façon ce monde me déteste autant que je le déteste. Je suis meilleur que tout le monde. Ce monde aime la médiocrité, il a adopté la médiocrité, vit avec la médiocrité ... Ce monde est médiocre et je ne suis pas fais pour ce monde.

Barman : Je vois qu'on a passé un sale moment ! Qu'est-ce qui ne va pas monsieur Lesnar ?

Lesnar : Je ne sais pas, j'ai l'impression que rien ne va dans cette fédération ! Alors ok le Gang est arrivé pour redonner de la crédibilité au monde du catch mais si c'était trop tard ? Et si la WFA était comme ces joueurs de City qui ressemblent à des chèvres perdues sur le terrain ? Et pourtant, la WFA à un gros potentiel et je sais que nous, le Gang, sommes les meilleurs. Mais pourquoi rien ne fonctionne ? Une autre bière s'il vous plaît !

Le barman lui sert une autre bière.

Lesnar : Vous savez, je suis moi-même un champion. Je suis née pour être un champion ! Très bientôt, je serais sur le ring avec 29 autres gars dont 26 qui me détestent à mort. Ils ne me font pas du tout peur et d'ailleurs je sais que c'est l'un des membres du Gang qui gagnera ce match. Je suis comme les joueurs de Manchester qui battent leurs adversaires à plate couture et humilie les joueurs de City. Ils semblent à court de solutions. Regardez-moi ça ! Ces chèvres perdues, sans berger, qui ne savent plus quoi faire. Les gringalets de la WFA sont comme eux.

Barman : Bah il est clair que vous êtes faible pour avoir cette mentalité ! Comment voulez-vous réussir avec une mentalité pareille ?! Et si c'était vous, le Gang, qui étiez dans l'erreur ? Vous êtes vraiment...

A ce moment, United marqua un second but.

Lesnar : Oh là ! Je ne vous permet pas de parler comme ça ! Nous sommes le clan qui va marquer l'histoire de la WFA. Laissez moi deviner, vous êtes fan de ce club de City n'est-ce pas ?

Barman : Euh oui, pourquoi ?

Lesnar : J'ai reconnu à vos propos la médiocrité qui ronge ces supporteurs tout comme elle ronge toujours la WFA ! Regardez John Morrison par exemple, il est entrain de faire la fête depuis qu'il a remporté ce titre. Alors oui, il est actuellement champion du monde mais il n'a jamais battu aucun membre du Gang en un contre un ! Et tant qu'un type, qui que ce soit d'ailleurs, n'aura pas vaincu l'un de nous il ne pourra pas se définir comme champion !

Il marque une pause, se leva et s'adressa à tous les fans de City.

Lesnar : Votre équipe est vraiment nul, vous ne valez pas mieux que tous les types que le Gang bat facilement. Vous devriez devenir supporteur de ce United.

Soudain, plusieurs supporteurs, avec un air menaçant, encerclent Brock Lesnar qui se contente de les regarder s'approcher avec un large sourire ...
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Tricky38
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MessageSujet: Re: WFA Royal Rumble 2013   WFA Royal Rumble 2013 - Page 2 EmptyMer 12 Juin - 2:30

Il était temps de m'y mettre, la voilà !


Promo John Cena






Présentateur : Bonjour, et bienvenue dans Beau Tout Naze, l’émission qui aide les dépressifs et les bizuts ! Je suis William Warnimolla, le présentateur de l’émission. Suite à une demande de nos nombreux fans, nous avons décidé de vous présenter une émission spéciale, avec une célébrité en tête d’affiche. Pour cela, nous sommes en Prime Time jusqu’à 23h, alors ne loupez pas cet épisode très spécial ! Surtout que vous allez découvrir dans un instant le Guest Host mystère ! Mais avant toute chose je vous rappelle que vous pouvez vous aussi aider les participants ou inscrire une connaissance en composant le numéro qui s’affiche en bas de votre écran. Quant à nous, nous accueillons notre invité spécial, voici … John Cena !

Cena : B’soir …

Présentateur : Bonsoir John, ravi de vous voir en si bonne forme ! Bien, nous rappelons que vous êtes coaché par Marcel Rufo, un psychiatre de renommée mondiale, qui vous a expressément recommandé à l’émission. Alors, avant de commencer, pouvez-vous nous dire ce que ça fait d’être ici ?

Cena : Bah ça fatigue parce qu’avec mes doses de Tercian, j’ai du mal à tenir debout le soir. Sinon jsais pas trop …

Présentateur : Euh, bien … Bon, commençons ! Je vous invite à me suivre dans la salle d’à côté, où vous attendent pas moins de 7 personnes. Elles sont classées par ordre de nullitude , votre but sera de vous insérer là où vous pensez trouver votre place ! Le classement regroupant des profits très divergents, je suis sûr que vous vous identifierez à l’un d’entre eux. (Il dirige Cena dans une pièce adjacente) Nous y voilà ! Par ordre, nous avons Karim Benzema, Dominique Strauss-Kahn, Jacques Cheminade, Jean-Marc Ayrault, Grand Corps Malade, Colonel Reyel et un poulpe mort ! Alors John, où pensez-vous être placé ?

Cena (après une courte réflexion) : Euh, là ! (Il se place en dernier, derrière le poulpe mort)

Présentateur : En effet, vous avez une bonne vision de vous-même, c’est presque exact ! Vous êtes en fait à égalité avec le poulpe mort ! (À voix basse) Désolé, on n’a pas réussi à trouver plus nul que vous pour l’échelle … (Reparle à voix haute) Bien, maintenant que vous vous êtes placés sur l’échelle des nazes, passons maintenant au cœur de l’émission ! Tout d’abord, nous allons vous faire poser pour des photos, et nous demanderont en direct l’avis des passants ! (Des photographes arrivent) Bien, prenez la pose ! Non, ne pleurez pas, prenez la pose !

Après moult efforts pour prendre une photo de Cena où ce dernier ne pleure pas, des employés de l’émission partent sillonner les rues de la ville, à la recherche d’avis …

Femme 1 : Il est beau physiquement, mais dès qu’on regarde le visage c’est d’un triste !

Homme 1 : Dites, la muscu, c’est pas censé produire des hormones liées au bonheur ? En le voyant, on ne dirait pas …

Femme 2 : Sa femme devait être mannequin, mais elle a dû mourir récemment vu la tête qu’il tire !

Homme 2 : Ah mais je le connais ! C’est pas le mec qu’a essayé de se prendre au moment où il allait gagner un Ladder Match ? (Coupure rapide)

Présentateur : Hum, bref … Vous voyez John, les interrogés sont unanimes lorsqu’il s’agit de la beauté de votre corps ! Il ne vous reste plus qu’à vous accepter vous-même. Bien, maintenant, passons au relooking ! (Il dirige Cena vers une autre salle, pleine de vêtements, où un relookeur l’attend) Alors Benoist, que pouvez-vous faire pour nous ?

Relookeur : Eh bien moi je vois un physique presque parfait, qui a simplement besoin d’être mis en valeur ! Déjà John, les baskets ça va pas le faire, t’es censé être un adulte beau gosse ! Et puis ne met pas que du noir, je sais qu’on t’a souvent dis que tes anciens tee-shirt étaient pouraves mais ce n’est pas une raison … Voyons ce que l’on peut faire !

Cena suivit le relookeur dans la salle, essayant différents vêtements, sous l’œil du présentateur.
Relookeur : Bien, je crois que j’ai bien cerné le style de vêtements qu’il te faudraiit, il faut maintenant aller faire les magasins ! Tu te sens prêt ?

Cena : Je ….

Présentateur : Parfait ! Après la séance shopping, nous iront voir un coach en psychomotricité qui t’apprendra à avoir une attitude positive et qui te permettra d’affronter tes peurs. On est parti ? … John ? (Il le voit inconscient au sol) Vite, appelez un médecin ! LA PUB !





Dernière édition par Tricky38 le Dim 16 Juin - 15:27, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: WFA Royal Rumble 2013   WFA Royal Rumble 2013 - Page 2 EmptyMer 12 Juin - 4:48

Y aura une suite après la pub, tricky?
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MessageSujet: Re: WFA Royal Rumble 2013   WFA Royal Rumble 2013 - Page 2 EmptyMer 12 Juin - 11:44

Je sais pas, ça dépend de mon temps libre et de mon inspiration :p Tu en as pensé quoi ?
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MessageSujet: Re: WFA Royal Rumble 2013   WFA Royal Rumble 2013 - Page 2 EmptyMer 12 Juin - 12:56

Je te félicite Tricky, cette première partie est très bonne. 

Tricky38 a écrit:
Homme 2 : Ah mais je le connais ! C’est pas le mec qu’a essayé de se prendre au moment où il allait gagner un Ladder Match ? (Coupure rapide)

lol lol lol
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MessageSujet: Re: WFA Royal Rumble 2013   WFA Royal Rumble 2013 - Page 2 EmptyMer 12 Juin - 21:39

La chaleur était étouffante, la tête de la jeune fille était prête à exploser dans son casque comme un oeuf trop cuit. Putain de chaleur, putain de caillasses... et pas un seul lac, pas une seule flaque de flotte au alentours, rien que le fond de flotte tiède qui lui reste dans le fond de sa gourde en estomac de chèvre.

Elle pourrait en prendre une gorgée, encore une, mais aucun de ses compagnons n'avait bu depuis prêt de quatre heures qu'ils attendaient sur ce canyon, et elle ne voulait pas passer pour une faible auprès des hommes de son clan et encore moins lorsque son père était à côté d'elle.

Les pillards de Tilée étaient un peuple insulaire qui vivaient sur trois grandes iles proches des côtes Estaliennes. L'ile de Chbaka dont l’emblème représentait une mâchoire de Béhémoth, créatures titanesques, croisement entre un gorille et un ours, désormais disparues on n'en trouve plus que dans les légendes des vieilles conteuses. Le chef de l'île ne se faisait connaitre que sous le surnom du "Chevalier". Il s'agissait d'un paria Estalien, exilé pour son sens de l'honneur douteux qu'il est aisé de corrompre avec quelconque richesses ou femmes de peu de vertus.
La seconde était l'île de Trick et de leur chef appelé le "Taciturne", un être d'une mélancolie d'autant déroutante qu'il semble rentrer dans une folie sanguinaire et euphorique une fois lancée dans la bataille. Leur emblème était tout aussi énigmatique que leur chef : Une simple croix à côté de deux petits points se superposant en diagonale où étaient inscris les lettres "A" et "B".
Enfin l'île d'Ecéhef et de leur chef appelé le "Batard", dont l’emblème représentait la tête d'un chien enragé. De tous ils étaient les plus crains par les nations côtières.
Chacune des îles avaient un chef, leurs coutumes et leurs croyances mais tous se rejoignaient sur une même philosophie, la loi du pillage et la haine des Estaliens.
Les Estaliens et leurs richesses, leurs technologies, leur finesses, leurs belles armures, leurs beau bateau... tout cela faisait naitre chez les peuples de Tilée un étrange mélange de convoitise et de mépris.

Serena la fille du Batard avait à peine onze printemps et pourtant son père la voyait déjà apte à partir en raid avec lui et ses hommes. Il faut dire que la gosse avait tué son premier soldat à à peine huit ans.
Elle était censé attendre sagement au village que Le Batard et ses hommes repousse une attaque des Royaumes Estaliens, mais la fille du Batard n'en fait qu'a sa tête.
Elle avait échappé à la surveillance des esclaves lui servant de nourrices pour suivre à la trace les hommes de son père.
Si elle se faisait prendre elle allait manger la plus grosse torgnole de toute sa vie et surement quelque caresses à coups de ronces sèches sur son petit derrière ( Que les enfants de Tilée craignaient beaucoup plus que les croque-mitaines ) mais la tentation de voir une bataille pour de vrai était trop grande. Elle était partie avec comme simple attirail sa gourde, son couteau et se sandales.
Le soleil de Tilée était brulant et très vite elle regrettait sa tunique trop courte. Ses jambes, sa tête et ses bras n'était pas à l’abri et les coups de soleils se faisaient déjà sentir. Elle se précipita alors à l'ombre d'un grand rocher où effaré par la longue marche et la chaleur elle s’assoupit un instant.

Le fracas des armes la réveilla d'un coup. D'abord désorienté par le réveil brutal et la déshydratation elle chercha en tendant l'oreille d'où provenait le bruit. L'inquiétude laissa place à une curiosité trop grande et à pas de loup elle s'approcha, perché sur son rocher, des fracas des armes s'entrechoquant, des cries de rages et de douleurs, du sifflement des flèches et des bruits des sandales et des bottes frappant la terre aride et écrasant les herbes sèches.

Ses petits yeux allaient de droite à gauche, ne sachant où reporter son attention devant le nombre d'actions qui se déroulaient sous son nez.
Les soldats ennemies étaient une bonne centaine, tous très bien équipé avec leurs armures de cuirs réglementaires, leur pilums, leurs glaives, leurs drapeau. Ils étaient réputés pour être très "carrés" comme dises les grands, et avec une organisation irréprochable sur le champ de bataille... mais ici on aurait dit des fourmis qu'on aurait commencé à écraser. Tous courraient dans tout les sens, acculés de tout côté. Les hommes de son père, pourtant deux fois moins nombreux ont du leur tomber dessus sans qu'il ne s'y attendent et maintenant ils peinait grandement à faire preuve d'un quelconque forme d'organisation, l'heure était plutôt à la débandade.
Son père de ses deux lames courbes tranchait les soldats à qui mieux mieux, lançant une bravade à l'encontre de ses ennemies à chaque coup porté, toujours l'air rigolard.

Elle était hypnotisait par ce qui se passait sous ses yeux... tellement qu'elle ne perçut pas tout de suite le bruit de sandale derrière elle.
Elle se retourna brusquement, les yeux écarquillés, face à elle, essoufflé et blessé mais toujours glaive et bouclier à la main, le centurion la dévisageait d'un regard haineux.

"Raaaaah ! Crève parasite !"

Beugla il avant de frapper la pierre où se trouvait la jeune fille. Serena avait esquivé le coup, une chance que ce balourd soit essoufflé sinon elle serai passé au fil de sa lame. D'un mouvement peu assuré elle fendit l'air et toucha presque par miracle le poignet tenant le bouclier.
L'homme rugit de douleur et lâchât son bouclier, laissant juste le temps à la jeune fille de s'en saisir pour se cacher derrière ( Littéralement, l'objet faisant presque sa taille ).
Les coups pleuvaient sur le bouclier, puissant, rageurs. Elle crevait de peur, elle se demandait si le bouclier allait se briser ou s'il allait trouver une ouverture. Elle reculait assise sur ses fesses, se faisant glisser en arrière en appuyant sur la pointe de ses pieds, recevant à intervalles irréguliers les violents coups de glaives... quand soudain un scorpion à sa porté lui fit tenté le tout pour le tout. Attrapant l'arachnide par la queue elle le lança au visage du gros centurion qui se mit à hurler de peur en se roulant par terre.
Ni une ni deux, tremblant de partout, Serena agrippa le bouclier et écrasa à plusieurs reprise la pointe de celui si sur le visage du centurion. Plus ça allait plus le regard suppliant du soldat se transformait en bouillie sanguinolente à laquelle se mélangeait la purée verdâtre du scorpion écrasé qui se trouvait encore sur son visage.

Elle était essoufflée, terrifiée, ses jambes tremblaient... Elle avait eu la trouille de sa vie et elle mit un certain temps avant de réaliser que c'était finit et qu'elle avait eu chaud au miches.

"Brahum !"

Oh putain ! Le pater' !

Serena se retourna, l'air le plus innocent du monde, le sourire angélique qu'arborait sa petite bouille ferait sans doute passer la colère de son père.
Une chasse au crabe ! Elle était partie sur la côte mais elle s'était perdue et a déboulé ici. Ce serait la faute des esclaves, elles avaient qu'a mieux la surveillée.

Elle avait douillée. Vingt coups de ronces sèche sur son postérieur, sous le regard hilare des hommes de son père. La pire des humiliation.
Elle faisait mine de ne pas pleurer mais ses yeux était humide.

"C'est la poussière levé par les vents" qu'elle disait, ce qui ne provoqua que plus d'hilarité encore chez les hommes autour d'elle.
Derrière elle l'ombre de son père grandissait. Elle fermait les yeux de peur de se prendre une torgnole supplémentaire comme surprise du chef... Mais rien d'autre qu'une ébouriffade chaleureuse et un regard emplie de fierté. 

"Te voilà devenue une vrai guerrière maintenant. Tu l'as pas raté l'gros lard."

Puis comme pour conclure il lui tendit le grand bouclier.

"Tiens. C'est l'tiens maint'nant. Tâche de savoir t'en servir pour la prochaine bataille. Allez vous aut' on rentre au village."

Et trois ans plus tard elle avait ajouté à sa collection un glaive, une armure et ce casque... ce bon dieu de casque en fer bouillant. Elle l'avais pris pour l'esthétique de la chose, c'est qu'il était beau et brillant et puis un casque de fer qui recouvre presque tout le visage ça donne une certaine prestance se disait elle. Mais un casque trop grand sur une fillette de onze ans fait plus ridicule qu'autre chose et déjà elle regrettait le casque de cuir clouté que lui avait conseillé Paulo, le forgerons du village.

Mais pas le temps de se plaindre. Le moment tant attendu approchait.
Les hommes avaient pris les bateaux de nuits pour atteindre les terres du Sud, sur ces routes les marchands étaient légions, gorgées de mets savoureux, de richesses, d'esclaves cultivés, de métaux précieux.
Le matin se levait à peine et le froid glacial commençait à s'estomper. Vers les cinq heure du matin, une légère tempête de sable s'était levée rendant encore plus furtif les vingts brigands caché en haut du canyon.

"Comme l'avait prévu la rebouteuse." lâcha le Batard satisfait. Et une heure plus tard, la première caravane arrivait.

Une dizaine de chameaux, un chariot tiré par des boeuf appartenant ( chose rare ) à un homme du nord, tout cela surveillé par une poignée d'homme en arme... C'était parfait. Un jeux d'enfant.

Le Batard donna le signal et l'instant d'après les brigands sortirent de leur tanières, silencieux, profitant des volées de sables ils s'approchaient sans se faire voir du convois.
Ils étaient à dix mètres au dessus d'eux, puis cinq, puis deux et après le crie lancé par le Batard, tous fondirent sur leurs victimes sabres au clair, massacrant avec une aisance effrayante.

Serena au bout de trois ans était comme un poisson dans l'eau, elle profitait de sa petite taille pour passer sous les chevaux pour couper quelques jarrets, parrant de son bouclier et répliquant de re-chef pour planter sa lame dans le ventre de son ennemie.
Les hommes des sables ne portes pas d'armure, introduire sa lame dans la chair est chose facile.

Les hommes de mains étaient dépassés, les marchands terrifiés et en moins de dix minutes la caravane leur appartenait.
Les gens d'armes étaient tous morts et les marchands rendu sans demander leurs reste. Le Batard passait tout ce beau monde en revue, demandait leurs compétences pour savoir lesquels seraient les plus utiles et les plus rentables en tant qu'esclaves, pour les autres... "couic" !

Serena farfouillait déjà dans les sacs pour vois quel butin ils allaient pouvoir ramener au village. Surtout des épices et des drôles de poix jaunes que mange les gens des sables... en revanche le chariot du nordien semblait contenir quelque chose de plus "exotique". Elle retira son casque, afin de mieux voir ce qu'il y avait de marqué sur ce tonneau...

"D'LA BIERE !"

Elle se maudit d'avoir crié si fort. Tout les regards s'étaient tourné vers elle.

"D'la bière ?"

"Haha ! Preum's !"

"Deuz ! Deuz !"

"Mais c'est moi qui l'ai trouvée !" Fit Serena.

"T'trop jeune pour pouvoir apprécier. Laisse la place."

"SILENCE !" Hurla le Batard "La bière on la boira une fois rentrée. Pas envie d'avoir une de pochtron incapable de t'nir la voile pour rentrer à la maison."

"Maieuh chef ! C'qu'y fait soif."

"Ouais aller chef. Rien qu'une choppe chacun. Pour comme qui dirait saluer l'effort quoi."

"Quel effort bande de tire au cul ? S't'un concentré d'lopette qu'on viens d'se farcir."

"Argl ! Chef ! J'ai du sable dans la gorge."

"Aaaah ! Moi aussi !"

"Moi aussi !" fit Serena, faisant rire l'assistance ( Sauf les marchands qui se chiaient dessus ).

Le Batard avait l'oeil mauvais... mais finalement acquiesça.

"Bon va pour une choppe chacun. Mais pas plus;"

"Hourra pou' l'chef !"

"Ouais ! Aller petit' ouv' nous ça."

"Ouais bah deux minutes." Hurla elle en ce servant de son sabre comme levier. Celui si enfin ouvert elle eu la malice de vouloir plonger sa tête dans le fut ( Comme le faisait le gros Joe à chaque banquet )... mais fut surprise de ne sentir que le contact d'une boite crânienne rencontrant la sienne.

"AOUTCH !"

"Ouille !"

"Hein !... Mais... t'es qui toi ?"

"Euh... moi ?"

"ben oui toi. Y a personne d'autre dans s'tonneau à part toi."

"Ben... j'm'appelle Layla."

"T'es avec les marchands ,"

"...En quelque sorte."

"Esclave ?"

La jeune fille brune acquiesça d'une léger hochement de tête. Elle semblait plus âgée que Serena au vue de sa poitrine déjà bien formée, mais elle avait une carrure bien moins carrée que cette dernière.

"Dit... tu va pas m'faire de mal ?"

"Tu sais faire quoi ?"

"Pas grand chose..."

"C'est pas bon ça. Si tu sais rien faire tu sert à rien."

"Et si je sert à rien..."

Serena n'avait jamais eu à tuer des enfants. Y avait bien eu ce jeune mousse une fois sur le bateau Estalien... mais il devait bien avoir quinze ans... et puis il se défendait avec son harpon, c'est pas pareil. Là la jeune fille à la peau mâte et au cheveux noir était loin de représenter le moindre danger et ça ferai vraiment de la peine à Serena de devoir l'égorger comme une chèvre.
La jeune fille du désert avait compris qu'elle risquait de ne pas voir le soleil se coucher, ses yeux étaient remplies de larmes, implorant du regard la jeune fille au allures de garçon qui la dévisageait gênée.

"Et... et si je devenais ton amie ?"

"Mon quoi ?"

"Amie... Tu sais bien ?"

"Non ? Jamais entendu parler."

"Mais tu sais... devenir ta confidente."

"Holà ! Tu m'embrouille. C'est quoi du confie d'ente ?"

"Ben... on se raconte des histoires, on rie, on s'amuses. Je peux t'habiller, te coif... euh..."

Serena la regardait sceptique... Le confie d'ente elle avait jamais goûté, par contre la mie elle savait ce que c'était. Le village ne manquait pas de cuisinier, mais comme ça l'embêtait de l'égorger elle lui dit simplement.

"Les histoires j'aime bien. Si tu raconte bien les histoire je te garde avec moi d'accord ?"

Layla savait qu'elle avait là une chance à saisir coûte que coûte. Elle acquiesça frénétiquement de la tête alors que Serena l'aidait à sortir du tonneau où elle se trouvait dans une position peu confortable.

"P'pa ! Celle là j'la garde pour moi !" fit elle à son paternel, un peu surpris de trouver une jeune fille un peu maigrichonne plutôt que de la bière dans les tonneaux. Ce dernier fit une moue réprobatrice, mais après tout elle avait combattu, elle méritait un butin.

"Ok... mais c'est ta responsabilité désormais compris ? Tu la surveille, tu la nourrie et le cas échéant... tu la crève et tu l'enterre. Capiche pisseuse ?"

"Oui m'sieur." Répondit elle.

Une fois toutes les richesses emportées, les pillards repartirent dans une petite crique où les attendait leur bateau et quelques hommes d'équipages.
Layla était impressionnée... et un peu terrifiée. Où allait elle ? Qu'allait elle devenir ?
Une chose était sur, c'était à cette fille et cette fille seul à qui elle devait la vie... et il serai plus sage de vraiment essayer de devenir son amie, même si elle ne savait pas ce que ça voulait dire.

"Tu... vous vous appeler comment ?"

"Serena. Tu peux me tutoyer. Tu va voir le village c'est sympa." Dit elle comme pour essayer gauchement de la rassurer.

( La suite à la prochaine cession. Et cette fois c'est pas du flan, y aura vraiment une suite. Mister Green)
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MessageSujet: Re: WFA Royal Rumble 2013   WFA Royal Rumble 2013 - Page 2 EmptyJeu 13 Juin - 1:37

@Trickouille

Disons que si y a une page de pub pendant un épisode de Beau tout Naze, ce n'est pas pour retomber sur téléachat!
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MessageSujet: Re: WFA Royal Rumble 2013   WFA Royal Rumble 2013 - Page 2 EmptyJeu 13 Juin - 13:44

Promo John Morrison








Le générique s'achève et UHW-City semble être chaude bouillante ce soir. C'est en effet le premier show organisé dans la ville depuis les Survivor Series. Les pancartes fleurissent comme dans les autres villes mais à une différence non-négligeable : les favoris du public ne sont pas les mêmes qu'à l'accoutumée. On assiste à une sorte de micro-climat WFAesque, avec des pancartes à la gloire de Mensah, de Batista mais surtout d'un certain homme, John Morrison. Les goodies à l'effigie du champion WFA sont partout, les femmes portent les t-shirts de la gamme JoMo et les hommes arborent les lunettes originales du Shaman of Sexy. La caméra fait le tour de l'arène, les spectateurs la saluent avec enthousiasme. Le show est prêt à commencer.




C'est sous une bronca que le nouveau challenger au titre WFA ouvre le show. Il arrive en compagnie de ces acolytes de l'EoC et s'arrête sous le titantron. Ses yeux témoignent d'une certaine inquiétude au vu des réactions qu'il provoque. Il esquisse un léger sourire non-amusé, conscient qu'il allait passer un moment difficile. Mais Slater ne se décompose pas pour autant et demande à ses compagnons de rester en coulisses. Il veux affronter seul ce public hostile. Son pas précédemment hésitant se transforme en pas décidé. Lors de sa montée d'escalier pour pénétrer sur le ring, il est accueilli par un groupe de jeunes fans qui lui font un salut amical avec le majeur. Une fois sur le ring, Slater répond aux huées par un « COME ON BABYYYY » qui ne fait qu'amplifier l'hostilité du public. Son thème song s'arrête progressivement, Slater s'empare d'un micro et regarde le public.

« Fuck you Slater ! Fuck you Slater ! Fuck you Slater ! »

Une longue minute de chants haineux à l'encontre du challenger. Il tente plusieurs fois de prendre la parole mais se retrouve toujours coupé, ce qui le fait sourire de plus belle. Il faut dire que le jeune face n'a pas l'habitude de telles réactions depuis son changement de comportement récent. Les « You can't wrestle » prennent le relais des insultes et ce n'est qu'au bout de trois minutes que Slater peut prendre la parole.


Slater : « Je crois que j'ai compris que je n'étais pas votre superstar préférée, ahah ! »

Public : «  BOUUUUUUUUUUUUUUH ! »

Slater : « Je vous remercie mais je ne suis pas Boo de Dragon Ball Z. Je suis Heath Slater et au Royal Rumble, je vais réaliser mon rêve et devenir le nouveau champion WFA.


Le jeune roux est de nouveau coupé, cette fois par un chant « Asshole ».


Slater : « Je vois bien que vous ne me trouvez pas crédible. A vrai dire, j'avais du mal à réaliser moi-même que je peux devenir le champion de cette fédération bientôt. Mais grâce au public qui me soutient, je me sens pousser des ailes et je suis totalement focalisé sur ce match de championnat. Néanmoins, je ne suis pas aveugle : je sais bien que je n'aurai pas pu avoir de chance si le champion actuel ne m'avait pas sous-estimé et ne m'avait pas proposé un match à Smackdown. Mais voilà, j'ai surpris le champion en lui proposant une véritable opposition, j'ai surpris le public qui s'est mis à m'encourager, je me suis surpris moi-même en me rendant compte que je pouvais toucher le Graal du doigt, avant que ces deux coups vicieux de John Morrison ne m'arrêtent."


Le fait de prononcer le nom du champion provoque une ferveur du public local qui se met à scander des « Morrison » en tapant des pieds dans un brouhaha peu commun.


Slater : «  Je respecte vos préférences et le fait que vous me huez mais je suis désolé de vous dire que je ne gagnerai pas le titre pour vous faire plaisir. Je gagnerai pour ceux qui m'encouragent actuellement, je ne dois pas le décevoir. Il faut mettre fin à ce règne et faire redescendre Morrison de son piédestal. Au Royal Rumble, pour mes fans, pour EoC, je vais éteindre la lumière et devenir le...


Les lumières de l'arène s'éteignent brusquement, plongeant le public dans l'expectative. Ce genre de phénomène annonçaient parfois l'arrivée d'un certain lutteur égyptien. Mais rien ne se manifeste durant quelques instants. Finalement, des lumières puissantes se rallument et éblouissent la salle, seuls les gens portant les lunettes de soleil peuvent y voir quelque chose.




Dès les premières notes de musique, le public entre en liesse. Ils savent ce que veut dire cette musique. Ils savent qu'elle est synonyme d'arrivée de leur lutteur favori. Des pyros tombent du plafond et provoquent une pluie de lumière magnifique. John Morrison apparaît finalement, un manteau de cuir doré sur les épaules, ses lunettes habituelles, le sourire ultra-brite. Il regarde le public de gauche à droite et profite des acclamations. Son visage acquiesçant témoigne d'un fait : il pense que ces applaudissements sont mérités. Il avance vers le ring, pointe du doigt un groupe de femmes et mime des coups de hanches. Pour faire monter du désir chez la gent féminine? Non, John Morrison n'a pas besoin de cela. Il veut juste mettre en valeur la ceinture WFA qu'il porte à la taille. Les femmes n'en ont cure et voient le comportement du champion comme une invitation à la luxure. Tel un strike au bowling, elles s'évanouissent les unes après les autres. Le service de sécurité doit intervenir. L'un des gorilles portent trois femmes avec difficulté et essaye de les emmener en coulisses. Il croise Morrison qui lui demande s'il veut une photo dédicacée. D'un geste, le gorille se débarrasse des femmes et tend les mains pour recevoir sa récompense. Morrison signe la photo et lui fait un clin d'œil. Le gorille s'évanouit.

Après avoir embrassé une femme pulpeuse et signé quelques autographes, le champion WFA monte finalement sur le ring où l'attend Slater depuis une dizaine de minutes. Mais Morrison l'ignore totalement, prend un micro et fixe la caméra devant lui.


Morrison :  « Ce soir, UHW-City, John Morrison apporte sa Lumière pour mettre le feu. En effet... »

Le champion tousse, se racle légèrement la gorge et entame des « Mi mi mi mi mi » pour se chauffer la voix.

Morrison : « COME ON BABY, LIGHT MY FIIIIIIIIIIIIRE !! »

Slater se bouche les oreilles durant la reprise de Morrison qui semble ne pas faire l'unanimité également dans le public. La caméra fait plusieurs plans sur des spectateurs qui grimacent en écoutant le Shaman of Sexy. Mais une fois la chanson terminée, le public applaudit de plus belle le champion, croyant à une gimmick trollesque de génie de la part de Morrison. Ce dernier lève les bras devant cette standing ovation.

Morrison : « John Morrison a vraiment tous les talents, il est également une rockstar de renom. D'ailleurs, John Morrison a crée le groupe « Les Portes » que vous avez pu écouter auparavant, il a ordonné à l'un de ses sosies de créer et d'interpréter des chansons qui parlent de John Morrison. Ce wannabee est devenu une star grâce à John Morrison. Vous êtes tous des wannabee mais ce public d'UHW-city mérite la Lumière, vous reconnaissez la supériorité de John Morrison alors il vous remercie, dans sa générosité qui le caractérise, en vous donnant un peu de Lumière. Ce soir, l'ambiance est lumineuse ! »

Slater : « Nan mais allo quoi... »

Morrison : « Tiens, qui es-tu? En tout cas, ton visage est d'une immondice totale, et puis ces cheveux... De quelle couleur sont-ils? On devrait interdire cette couleur et bannir les gens comme toi. Il faut tous les mettre sur l'arche de Moïse et les envoyer sur un autre continent.

Slater : « Tu racontes vraiment de la m... »

Morrison : «  Sécurité ! Vous pouvez venir escorter ce fan hors du ring? John Morrison doit s'adresser à son public qui l'idolâtre »

L'un des gorilles qui s'occupaient des femmes tentent de monter sur le ring pour venir chercher Slater, mais il est accueilli par un dropkick parfaitement exécuté de la part du roux.

Slater : « Tu as raison Morrison, tu as du talent... pour le spectacle comique ! Je ne sais pas si tu es une rockstar, encore moins si tu es un champion crédible mais tu es un sacré guignol ! »

Morrison : « Regarde la-haut... »

Le champion montre du doigt un point invisible.

Morrison : « C'est là que John Morrison se trouve. Toi, qui es-tu? »

Slater : «  Je suis Heath Slater, celui contre qui tu vas perdre au Royal Rumble. Maintenant, arrête de te foutre de moi sinon je te réserve le même sort que ce garde du corps. »

Morrison : « Wow wow calme-toi petit freluquet. John Morrison se rappelle de toi maintenant. Tu es le lucky loser qui a une chance de briller pour un soir. Le gagnant de la loterie ! L'homme le plus chanceux de la WFA. Tu te rends compte que tu vas partager la Lumière du visage de la WFA pour un soir? Applaudissez-le voyons ! »

Le public manifeste son amour pour Slater par de massives huées, alors que Morrison lui tapote sur l'épaule. Le challenger, connu pour sa bonne humeur fréquente, semble ici fulminer au fur et à mesure que Morrison prend la parole.


Slater : « Est-ce que je dois te rappeler ce qu'il s'est passé à Smackdown récemment? J'étais sur le point de gagner le match et ta ceinture par la même occasion. J'ai pas mal subi le match mais je t'ai littéralement surpris à la fin, tu étais dépassé. Alors, dans ta lâcheté et ta peur permanente, tu as pris la solution de facilité et m'a fait un cheap shot. Mais au Royal Rumble, il n'y aura rien de tout ça, William Regal a insisté sur le fait que tu ne pourras pas fuir. Tu peux rigoler tant que tu le peux, te foutre de ma gueule tant que tu le peux, mais ton heure arrive John. Comme tu sembles apprécier « The Doors », dis toi que c'est bientôt « The End » pour toi. »

Durant le discours de Slater, Morrison ne l'a pas regardé une seule fois dans les yeux, trop occupé à donner son numéro de téléphone à voix haute à une femme charmante en ringside.

Morrison : « Hum... Tu disais Mitch Smithers? J'espère que c'était pas le topo habituel que les adversaires de John Morrison baratinent. Encore un truc du genre « Je vais réaliser mon rêve, je vais devenir champion, tu vas perdre, blablabla »?

Slater, le visage rougi par la colère : « ... »

Morrison : «  Il faut t'y faire petit gourgandin, John Morrison est et restera le champion éternellement. Tu le sais bien au fond de toi. Maintenant, je comprends que tu veuilles faire bonne figure, tu as ta famille à rendre fière, peut-être même des amis mais vu le visage que tu as, j'en doute. Enfin bon... Sache que John Morrison sera ravi de mettre un valeur un jeune pouce comme toi le temps d'un soir. Profite-en bien. Mais n'y prends pas goût. Comme Blanche-Neige, ton carrosse viendra à minuit et ça sera terminé. Tu redeviendras un clochard. »


Slater : « Arrête toi maintenant Morrison, tu commences à... »


Morrison :  « Mais ce n'est pas grave, tu sais, tous ces gens présents ici sont dans la même situation que toi. Ils ont leurs petites vies banales et s'en contentent. Mais eux ont acceptés le fait qu'il existe un être supérieur qui doit briller au top de la WFA, qui illuminent leur quotidien piteux. Tu dois l'accepter aussi. Tu ne peux pas arrêter la Lumière, la Lumière doit continuer à exister pour apporter du bonheur à ces gens. Et puis regarde-toi, Hitch Skater. Regarde-toi. Tu n'as même pas la carrure pour être un champion secondaire. Tu es une luciole, le gaz d'un briquet. Non, même pas, tu es une étincelle. Et tu voudrais battre la Lumière. Tu es pathétique. Tu ne pourras même pas... »


Oh my god ! Slater craque et vient d'assener un violent coup de micro à Morrison en pleine face. Le champion s'effondre et le challenger regarde son œuvre, à la fois content d'avoir fait taire Morrison mais aussi et surtout honteux de n'avoir pas supporté le conflit verbal et d'avoir répondu par la violence. Le public le conspue mais Slater ne se soucie pas de ces gens, il pense à ses réels supporters qui doivent être choqué devant la télé. Il se prend la tête à deux mains, regrettant son geste pour finalement décider d'appeler un médecin et de rester à côté de Morrison. Ce dernier tente de se relever mais le choc crânien causé par le micro ne lui permet pas de trouver un équilibre correct. En attendant le médecin, Slater s'approche de Morrison et on peut lire sur ses lèvres un « You All Right? »... DDT de Morrison ! Il vient de profiter de la proximité avec son assaillant et de planter sévèrement sa tête au sol. Le public accueille par des hourras cette manœuvre. Les deux hommes sont au sol mais Morrison finit par récupérer doucement. Il se relève après quelques instants, alors que le médecin précédemment appelé s'occupe ironiquement à présent de Slater. Agacé par la surprise que venait de lui réserver le rouquin, Morrison se met à genoux à côté du corps inerte de Slater et lui met des claques d'une main, l'autre main tenant un micro.


Morrison : « Tu vois, tu n'es rien. Tu n'es qu'une immondice. *claque* Tu es voué à l'échec. Tu seras dans le même état au Royal Rumble. *claque* John Morrison va te faire regretter tes actes. Tu as osé t'en prendre au prophète de la WFA, au visage de ta compagnie. John Morrison va te renvoyer parmi les tiens, parmi les spectateurs du plus grand règne de l'histoire de la fédération : celui de John Morrison. »


Le docteur demande au champion de reculer mais il n'en a cure. Au contraire, il retire la ceinture d'autour de ses hanches et la lève en l'air, le pied posé sur le corps immobile de Slater. L'arena applaudit vivement. Et c'est sur cette image qu'un fondu au noir est réalisé et que la pub est lancée.
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