Catch Asylum : Le forum des fous de catch WWE TNA ROH INDY NJPW
 
AccueilAccueil  PortailPortail  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  

La nouvelle saison de pronostics a commencé, c'est par que ça se passe !
Pour participer aux Wrestlers Awards 2023, c'est par ici que ça se passe !
Pour participer aux prochains podcasts, ou en organiser, c'est par ici !
-20%
Le deal à ne pas rater :
Pack Gigabyte Ecran PC Gamer 27″ LED M27Q (rev2.0) + Radeon RX 6950 ...
749 € 939 €
Voir le deal

Partagez | 
 

 Promos Royal Rumble 2014/15

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Aller à la page : Précédent  1, 2, 3, 4  Suivant
MrCoffeeInTheBank
Champion
MrCoffeeInTheBank

Messages : 1594
Age : 34
Humeur : caféiné

Promos Royal Rumble 2014/15 - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: Promos Royal Rumble 2014/15   Promos Royal Rumble 2014/15 - Page 3 EmptyLun 22 Déc - 17:06

Bon sang, tu vas les bouffer tes petits princes, dis?!
Revenir en haut Aller en bas
TheStraightedge17
Grand Slam Champion
TheStraightedge17

Messages : 3093
Age : 31
Localisation : Denver, Colorado.
Humeur : Franklin, Michael ou Trevor ?

Promos Royal Rumble 2014/15 - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: Promos Royal Rumble 2014/15   Promos Royal Rumble 2014/15 - Page 3 EmptyLun 22 Déc - 18:29

@Coffee : Faut dire que j'aime ce style d'écriture (j'ai pensé à le retirer mais entre l'humour de l'intro et la suite du texte qui me plaisait pas mal, j'ai pas voulu (peut-être, surement à tort)) le modifier. Cela étant, pour un "retour" je constate que seul ce passage est signalé, ce que je trouve dommage (pas un mot sur la promo de Punk ? Sur les 7 (!) autres passages d'Hunico ? alors qu'il y a un pas un pète de boules, même pas la pointe d'un téton?). J'ai trouvé ça un peu dommage ^^'

PS : Même si t'as raison pour le passage sexuel, j'en suis pas ultra fier non plus, je suis désolé que tu n'es pas apprécié et tu en as le droit, j'parle de la manière de retourné ton avis Razz
Revenir en haut Aller en bas
MrCoffeeInTheBank
Champion
MrCoffeeInTheBank

Messages : 1594
Age : 34
Humeur : caféiné

Promos Royal Rumble 2014/15 - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: Promos Royal Rumble 2014/15   Promos Royal Rumble 2014/15 - Page 3 EmptyLun 22 Déc - 19:43

Je n'ai peut-être pas été assez clair sur un point:

Toutes les promos que j'ai lues sont de qualité. Toutes sans exceptions.

@TS : si tu regardes bien, avant la critique que j'ai fait, j'ai écrit du positif (et je le pense pour ta promo sur CM Punk comme sur celle de Hunico). Tu sais ce que je pense de ton écriture, je pense que, avec Gbacca et Nak, tu formes le haut niveau du haut niveau de l'écriture du site. J'ai préféré l'histoire de Punk à celle de Hunico, car Punk avait ce fil rouge.

Si je n'ai été pas assez clair sur ce que je vous dis, n'hésitez pas à me le signaler.
Revenir en haut Aller en bas
Gbacca
Luttologue bedonnant
Gbacca

Messages : 13090
Age : 38
Localisation : Trou de baal de Jabba le Hutt
Humeur : Est-ce que je vous ai parlé du dernier match 5 star d'Ospreay ?

Promos Royal Rumble 2014/15 - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: Promos Royal Rumble 2014/15   Promos Royal Rumble 2014/15 - Page 3 EmptyLun 22 Déc - 19:50

Je note pour la longueur, le temps que m'a pris cette promo (je compte pas les moments où j'allais vomir lol ) a été énooooooooorrrrrrme (je pense autour des 15/20 heures d'écriture ^^' ) donc j'espère que les décrochages l'emporteront pas sur le reste (je pensais que les parties en mode weeklies se liraient vite et je voulais faire un truc plus classe pour la fin, ^^' ).

La prochaine fois me mettez pas la pression à me faire un Handicap Match aussi Razz, avec Clowny et Nakou alliés en face de moi, je voulais absolument me surpasser pour pas que Rollins perde déjà et ait un règne tout moisi (pas sur la longueur, mais sur la façon de gagner ses matchs pendant le règne (et de perdre aussi Razz ) lol ), alors j'ai essayé de tirer au maximum parti du défi ^^' (et puis le coup des amishs de clown m'avait bien inspiré ^^' ).

M'enfin, je tacherai de faire plus court du coup. (Même si une part de moi qui en a bavé pour rédiger la promo malgré la maladie dans les temps est un peu déçue de fait Sad ) (ouais parce que si tu as trouvé ça long c'est que c'était pas aussi bien que ce que je pensais ^^' ) (et pour une fois j'étais satisfait lol )

Merci du retour en tout cas.

_________________
WFA:

Promos Royal Rumble 2014/15 - Page 3 No_ma_10
Revenir en haut Aller en bas
Frog Splash
Champion
Frog Splash

Messages : 1694
Age : 28
Humeur : Enjoy the moment !

Promos Royal Rumble 2014/15 - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: Promos Royal Rumble 2014/15   Promos Royal Rumble 2014/15 - Page 3 EmptyMer 24 Déc - 2:15

Citation :
Dostoïevski a dit un jour : "vivre sans espoir, c'est cesser de vivre". Pourtant, plus le temps passe, et plus je désespère. Chaque jour est une nouvelle déception, un pas de plus vers l'oubli. Cela fait maintenant plusieurs mois que je suis revenu, et la seule certitude que j'ai encore, c'est que rien n'a changé. Mon combat n'a mené qu'à ma perte. Les gens pour qui je me suis battu me traitent à présent comme une ordure de la pire espèce. Ceux que j'ai autrefois hissés au sommet font tout pour que je n'y retourne pas. Les fans ... les fans ... ils me conspuent parce que j'ai changé. Ils me voient comme le méchant de l'histoire ... Après tout, peut-être ont-ils raison. Peut-être que ce en quoi je crois n'est qu'un ramassis d'idioties ... Un monde où chacun peut espérer, qu'importe son nom ou son origine ... Je lis sans doute trop de bouquins pour croire à une fantaisie pareille ! Je ne suis sûrement qu'un fou de plus pour essayer d'y parvenir ...

Dans quelques jours, je me battrai à nouveau contre Ziggler. Shawn sera l'arbitre spécial. Shawn ... ça faisait un moment que je ne l'avais pas vu. Il semblerait que lui aussi ne croit plus en moi. Une personne de plus ... En fait, non, ce n'est pas qu'une personne de plus. Je ... je ne sais pas bien pourquoi, mais lorsqu'il a balancé son speech sur moi à Smackdown, j'ai eu mal. Je pensais vraiment que lui, au moins, serait de mon côté. Qu'il comprendrait ce qui me pousse à agir ainsi. Visiblement, je me suis trompé dans les grandes largeurs ! Il est du côté de Ziggler aujourd'hui, comme tous les autres. Seul contre tous ... comme d'habitude.

Frog m'accompagne encore pour les derniers house-show. Ce mec me répugne au plus haut point. Il est là, tout le temps, partout, n'attendant qu'une chose : que mes futurs honneurs éclaboussent sa face de simplet. Je ne peux pas faire trois mètres sans le voir. Je ne pensais pas dire ça un jour, mais même Gbacca m'était plus agréable ... Au moins lui avait un côté amusant. De toute façon, quand j'aurai retrouvé les sommets, toutes ces sangsues, tous ces parasites qui ne cherchent qu'à profiter de l'ombre des autres ... je les virerai tous !

Frog : Hey, Mike ! Encore en train d'écrire dans ton putain de bouquin !? Bordel, qu'est-ce que tu peux y noter de si important ? 

Mike : Qu'est-ce que tu veux ?

Frog : Oh ... la régie me fait te dire que ça va être à toi. Dinero et Kendrick ont bientôt fini leur match. 

Mike : Très bien. J'arrive.

Frog : ... Dis, Mike ... je pourrais savoir ce que tu as prévu de leur dire ?

Mike : Pourquoi ça ?

Frog : Bah ... étant donné qu'on est chez toi, je pense que tu peux gratter une petite pop mine de rien, voire même regagner quelques fans avant le PPV. Ils n'avaient pas l'air aussi conquis par Ziggler quand ils l'ont vu ce soir. Alors bon, si tu peux éviter de les insulter tout de suite, de les traiter de lâches et tout ça, ça pourrait être bien pour nous.

Mike : Tu m'emmerdes Frog. Pousse-toi de là.

Joignant le geste à la parole, le Miz repoussa sans ménagement son manager et ouvrit la porte. Un peu sonné, la grenouille ne perdit cependant pas de temps et il sortit en trombe dans le couloir à la poursuite de son poulain.

Frog : Attend ... Mike ! Qu'est-ce que tu vas faire ?

Le lutteur se retourna, et réfléchit quelques instants.

Mike : Leur dire la vérité. 

Mizanin laissa son interlocuteur sur place et il se dirigea vers la rampe d'accès. Il eut l'occasion de croiser Dinero qui se tenait le front, puis Kendrick quelques mètres plus loin. Ce dernier essayait d'emballer une employée mais il se heurtait à un refus catégorique. Arrivé à bon port, un technicien agrippa le bras de Mike. Il se trouvait sous la rampe d'entrée, et de là il pouvait déjà entendre les cris de la foule tandis que la musique du Pope, probablement le gagnant du précédent combat, s'estompait. Justin Roberts annonça alors son arrivée, juste avant que son propre theme song ne se mette en route.



Quelques secondes plus tard, le technicien le relâcha et il put donc faire sa grande entrée. Il passa de l'autre côté de la scène et se figea net. Légèrement ébloui par les spots, il tendit l'oreille afin de jauger l'accueil qui lui était réservé. Il put donc entendre de timides encouragements mêlés en majorité à des huées. Frog avait encore eu tout faux, ce public là aussi s'était rangé du côté de Ziggler. Mike hocha la tête, déçu. Puis il s'avança, toujours sous les colibets, jusqu'au ring. Là, un micro lui fut confié, ce qui atténua peu à peu les sifflets. 

Mike : Alors même ici, c'est lui que vous préférez ... Même dans ma ville, je n'ai pas le soutien que je mériterais ... Je m'en doutais. Après tout, vous n'êtes pas différents du reste du pays. Je ne vois pas en quoi le fait que je sois né plus près de chez vous que de chez les autres nous lie. Je ne représente ni Cleveland, ni l'Ohio et vous n'avez pas la moindre raison de vous identifier à ma personne - du moins pas plus que tous les autres. Au moins votre raisonnement est d'une implacable logique : comme le reste du monde, vous m'avez abandonné, et comme le reste du monde vous me reniez maintenant. 

Public : You're not one of us ! You're a stranger ! 

Mike : On m'a demandé de venir vous parler de mon match face à Dolph Ziggler lors du Royal Rumble. Je suis censé vous teaser tout ça, vous faire miroiter monts et merveilles et promettre à tout le monde d'éparpiller les dents de ce pauvre blondinet dans tout WFA-City. Seulement ce n'est pas ce que je vais faire ce soir. J'ai des choses bien plus importantes à vous dire. Et puis, de toute façon, je ne sais absolument pas si je l'emporterai ou non contre lui. Après tout, j'ai déjà perdu face à Dolph. C'est un excellent lutteur, l'un des meilleurs de cette fédération. Si je l'avais choisi il y a longtemps, c'est parce que je savais qu'il était digne d'être un champion. 

Public : He'll beat you down ! 

Mike : Plus j'y pense, et plus je me dis que vous avez raison. Et j'en n'ai rien à foutre ! De toute manière, je suis déjà battu. Ça fait des années que j'ai perdu - que j'ai tout perdu. Je ne parle d'un pauvre match de plus. J'ai payé un prix bien plus cher à cette fédération. J'ai perdu mes convictions. Je me battais pour une cause, une idée, quelque chose de bien plus grand que ma petite personne ! Je me battais pour l'espoir, pour l'équité, pour des tas d'idéaux qui se sont transformés lentement en de vains mots. Pendant deux ans leur sens s'est estompé, ils ont perdu toute leur force et ont cessé d'animer le feu dans ma poitrine. A cause de qui ? A cause de vous !

Vous qui vous êtes pris d'affection pour moi, vous qui avez acclamé l'Awesome Era, vous qui avez pleuré mon départ ... et vous qui vous êtes lassé de moi et de tout ce que j'essayais de représenter comme de n'importe laquelle de vos lubies stupides ! J'ai pensé vous avoir apporté l'espoir, l'espoir d'une WFA plus équitable, je pensais réellement que c'est ce que vous souhaitiez ... seulement vous n'en n'avez rien à foutre de ça ! Peu importe qui se bat sur ce ring, peu importe les raisons qui l'animent, tant que vous avez votre dose de sueur et de sang vous serez satisfaits ! Nous ne sommes plus des hommes pour vous mais de la chair ! 

Public : Bouuuuuuuuuuh ! Fuck this shit ! 

Mike : Vous pouvez me huer autant que vous le voulez, je me fiche de ça à présent ! J'ai été idiot de m'en faire d'ailleurs, tant votre opinion est versatile ! Aujourd'hui nous ne sommes plus que des gladiateurs, là pour mourir selon votre convenance, pour tomber pour votre bon plaisir ! Peu importe à quel point nous sommes bons, peu importe combien de titres nous remportons, peu importe les valeurs que nous véhiculons, tout ce qui compte à vos yeux est de nous voir tomber. Vous verrez, bientôt Dolph subira le même sort. Barretta, Roode, Smith, Mensah-X, Kendrick, les APA ... adulés aujourd'hui, oubliés demain. 

Public : No way ! 

Mike : Dolph, je suis désolé. Je t'ai attaqué toi parce que je croyais que tu étais la cause de tous mes soucis. J'avais tord. Tu n'étais qu'une marionnette de plus, un produit formaté pour les divertir le temps d'un soupir. Malheureusement ce qui est fait est fait, nous ne pouvons pas revenir en arrière. Au Rumble, je combattrai aussi bien que possible. Pas parce que je souhaite la victoire à tout prix, mais parce que je refuse de finir comme eux (il désigne le public dans son ensemble) l'ont choisi ! 

Public : Bouuuuuuuuuuuh ! You suck ! You suck ! 

Mike : Un dernier mot, pour toi, Shawn. Je suis désolé qu'ils t'aient mêlé à ça. Tu n'avais rien demandé, et mon manque de discernement t'a obligé à revenir pour que j'arrête ... cette folie vengeresse. Excuse-moi mon ami, mais elle ne fait que commencer. Dolph risque fort de n'être que la première victime. Parce que ce que j'ai compris ce soir, c'est que mon réel ennemi ne peut être atteint. Mon seul moyen pour les faire chier, c'est de tenir, le plus longtemps possible. Ils ne seront pas spectateurs de ma fin ! 

Sous les huées de plus en plus prononcées du public, Mizanin se retira du squared circle. Il passa sans s'arrêter le long de la horde de fans en train de railler son nom. Sa musique d'entrée se déclenchait à peine que déjà il disparaissait derrière le titantron. L'Awesome One plongea dans les méandres des vestiaires, croisant personnel et lutteurs. Visiblement, aucun n'avait entendu son discours ... Sans doute étaient-ils trop occupés à se demander comment satisfaire les vautours. Il arrivait à sa loge lorsqu'au détour d'un couloir, il tomba nez-à-nez avec ... Dolph Ziggler ! Les deux hommes se regardèrent, droit dans les yeux. Pendant plusieurs secondes, aucun n'ouvrit la bouche. Jusqu'à ce que le reflet de la perfection brise le silence.

Dolph : Toi aussi, t'es pas mauvais.

Et il reprit sa route, comme si de rien n'était. Mizanin eut pour la première fois depuis fort longtemps un petit sourire. Mais bientôt il dut reprendre sa marche et finalement il ouvrit la porte de son vestiaire où l'attendait déjà Frog, exaspéré.

Frog : Putain mais qu'est-ce que t'as foutu !? Je te demande de les ménager, et toi tu leur fais le discours le plus moralisateur de tous les temps ! Tu crois vraiment que c'est comme ça que tu vas gagner du fric, hein ? Que c'est en les insultant que les fans vont acheter tes t-shirts et toutes les merdes à ton effigie ? Comment tu vas faire pour me payer si... hé !

Mizanin attrapa soudainement son manager par le col et le plaqua violemment contre un mur. 

Mike : La ferme. J'en peux plus de toi, de tes manières et de toutes les conneries que tu sors dès que t'ouvres la bouche ! Dégage ! Dégage de ma loge, dégage de ma vie ! Je ne veux plus jamais avoir à faire à toi ! 

Frog : Mais ... on a un contrat ...

Mike : Fourre-toi ton contrat dans l'cul ! Si t'es pas content avec ça, attaque-moi en justice, fais ce que tu veux, de toute façon je préfère te filer tout mon blé plutôt que d'avoir à t'écouter une seconde de plus !

Mike balança finalement son désormais ancien partenaire contre la porte. Le pauvre homme n'attendit pas son reste et détalla à toute vitesse. L'Awesome One referma alors la porte et attrapa son petit cahier. Il gribouilla quelques mots, referma l'ouvrage et, après avoir accuser le coup quelques secondes, il alla se préparer pour le départ.

Citation :
J'ai toujours su que je n'étais pas le méchant de l'histoire. Seulement, je me rends compte aujourd'hui que je n'en suis pas non plus le héros. A vrai dire, dans cette histoire, il n'y a pas de héros, et pas de méchants. On n'est qu'une bande de mecs qui se foutent sur la gueule pour le plaisir du peuple. Et peu importe qui l'emporte, de toute façon, à la fin, on est tous perdants. Je suis Mike Mizanin, et je refuse de m'y plier !
Revenir en haut Aller en bas
JGabriel68
Hall Of Famer
JGabriel68

Messages : 4907
Age : 28
Localisation : Atlanta, GA

Promos Royal Rumble 2014/15 - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: Promos Royal Rumble 2014/15   Promos Royal Rumble 2014/15 - Page 3 EmptyMer 24 Déc - 13:36

Merci pour le retour Coffee. Comme souvent, j'ai fais face au problème FeuilleBlanche vs Deadline (j'avais pas vu que cette dernière avait été repoussée). Je tacherai de faire mieux pour le show suivant.
Revenir en haut Aller en bas
Tombstone
Mr. Wrestlepedia
Mr. Wrestlepedia
Tombstone

Messages : 5492
Age : 40
Localisation : Les Flammes de l'Enfer
Humeur : Tranquilo

Promos Royal Rumble 2014/15 - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: Promos Royal Rumble 2014/15   Promos Royal Rumble 2014/15 - Page 3 EmptyMer 24 Déc - 17:14

Merci pour le retour, Coffee ! Very Happy
Revenir en haut Aller en bas
Clown Bastard
Communiste à bonnet
Clown Bastard

Messages : 7182
Age : 33
Localisation : Pays Catalan

Promos Royal Rumble 2014/15 - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: Promos Royal Rumble 2014/15   Promos Royal Rumble 2014/15 - Page 3 EmptyMer 24 Déc - 20:26

PROMO POUR MIMI DASHWOOD !


Dans les rue de WFA City y a un petit homme qui court. Dans les rue de WFA-City y a un petit homme qui court et qui est malade. Dans les rue de WFA-City y a un petit homme qui court et qui est malade et qui se rend à l'appartement d'un autre petit homme. Dans les rue de WFA-City on sait tous que ce petit homme est l'ancien directeur de la WFA George Bacca et que l'autre petit homme chez qui il se rend n'est autre que son ancien second, le patibulaire Clown Bastard.

Le petit poing dodu de Gbacca toque à la porte de l'appartement insalubre du Clown, une fois, deux fois... puis de façon continu pendant presque 20 secondes avant que l'affreux ne sorte enfin le bout rouge de son nez.

"QUOI ! IL EST MIDI PUTAIN ! CA VA PAS DE RÉVEILLER LES HONNÊTES TRAV... LES HONNÊT... CA VA PAS DE ME RÉVEILLER ?"

Pour toute réponse, le brave wookie pâle et souffreteux se mit à vomir sur les grosses pompes rouges du vilain pas beau.

"... Bah merde alors."

"Excuse moi Clown. Je suis malade comme tu peux le voir."

"Ouais, ouais... tu veux rentrer ?"

"Non je suis malade te dit-je et j'ai peur d'attraper une autre maladie en rentrant dans ton local, ode à l'immondice et à la procrastination. Non je suis venu pour deux choses, tout d'abord te remettre mes 45 pages pour notre promo commune des warlords que j'espère tu as commencé de ton côté."

"... L'inspiration viens tout doucement oui."

On peux effectivement lire "Kassius fais caca LOL !" sur l'écran d'ordinateur portable du félon au nez rouge, preuve que quand même il a bossé mine de rien hein ? Alors bon.

"Sinon ta promo de Burchill ?"

"Beeeeeen... "

"... Mouais ! Pour le coup ça m'arrange donc on va dire que je m'en fout."

"C'est Nak qui va râler."

"Oui certes, mais je venais également te parler de notre feud pour le titre féminin."

"..."

"Tu sais ? Mimi contre Brittani pour le titre de KO ? C'est pour le Rumble, on a un match."

"... de quoi ?"

"Mais nom de Zeus tu suis l'actu ou quoi ?"

"OH PUTAIN ! MAIS J'AVAIS ZAPPÉ MOI ! ON AVAIENT PAS L'AIR DE VOULOIR SE FOUTRE SUR LA GUEULE ET J’ÉTAIS TOUT TROUBLÉ ! MAINTENANT C'EST SUR SEXY Y VA RÂLER ET J'AURAIS MÊME PAS LE TEMPS DE FAIRE MA PROMO POUR BURCHILL ET ALORS COFFEE Y VA RÂLER ET ALORS NOTRE PROMO DE WARLORDS ELLE... BEUHEUHEU !"

Claque au visage de Gbacca sur le clown... qui rétorque par un coup de tête et un coup de pompe dans les roubignoles du wookie.

"Snif ! T'as raison Gbacc', ça sert à rien de pleurer. Je vais leur torcher un truc sur Mimi y vont pas s'en relever."

Gbacca le nez en sang : "A la bonne heure ! Bon courage alors !"

"Ouais merci. Tu peux rester m'aider s'teuplait ?"

"Tu abuse un peu Clowny là non ?"

"Non mais s'teuplait j'ai pas d'inspi' là. Juste tu me donne quelques idées pour me lancer pis c'est tout."

"... Ma gentillesse légendaire me perdra. Soit mais juste pour le début ok ?"

"Merci, merci, merci."


**********

Les terre d'Eratia était enfin en paix après des années de conflits contre les armées du terrible faux Dieu Seth. Les forces du bien avaient triomphé des forces du mal et ceux grâce au sacrifice du dieux solaire Pelor... mais l'une de ses filles, la déesse Mimi, continuait l’œuvre de son père, elle était la déesse de l'amour, des enfants, et des bonnes récoltes et tout le monde l'adorais. Ses temples étaient modestes mais comptaient nombre de fidèles.

C'est justement dans un de ses temples que tout bascula, des hommes en noir vinrent armes aux poings, hurlant, tuant et pillant au noms du dieux noir Seth. Mais Seth avait été vaincu... qui pouvait bien être à la tête de ces semeurs de morts ?

Mimi alertés par les cris de ses croyants se précipita sur la terre des hommes, suivis par sa longue trainée de fleur cosmiques et ses animaux célestes. Elle arriva malheureusement trop tard et devant les spectacle macabre se mit à pleurer des larmes d'arc en ciel, un enfant mort dans ses bras. Là un rire se fit entendre, un rire qu'elle connaissait bien... Seth ? Non pas Seth. Une silhouette en noir lui faisait face, l'épée imbibée du sang des innocents. Mimi qui n'était que paix et amour contint sa rage et joignant ses deux mains dans un halo de lumière dorée, et l'envoya contre son adversaire afin de le paralyser... mais la silhouette envoya balader le rayon d'un revers de l'épée.

Mimi n'en crut pas ses yeux. Aucun mortel n'aurait pu parer cette attaque... à moins que cela ne soit l’œuvre... d'un dieu !

"Te voilà Mimi ! Déesse de tout ce qui est bon dans ce monde. Je suis venu massacrer tes fidèles dans le but de te rencontrer... et tu es venue accourir. Prévisible que tu es."

"Qui es tu ?"

"Qui je suis ?... Hahaha !"

Son interlocuteur retira sa capuche... laissant apparaitre un visage de jeune fille. Le teint blafard, les cernes noires tout comme ces cheveux.

"Je suis Brittani Knight, fille de Seth le dieux du Chaos... je suis venu venger mon père et massacrer tout ce qui est beau et bon. Prépare toi Mimi ! Prépare toi à subir ma vengeance."

"Vengeance ? C'est donc ma faute si ces innocents sont morts... alors je doit porter le poids de mon pêché... je vais te détruire Brittani fille de Seth."

"Hahaha ! Destruction ? Tu ne connais rien de la destruction... moi en revanche..."

A ces mots, une salve de flèches magiques violettes jaillirent des mains de la fille de Seth mais Mimi les renvoya d'un revers de sa main. Une lumière dorée s'échappait de tout son être.

"Oui... tu t'y connais plus en destruction et je répugne à ôter toute vie. Je vais donc te retirer tout tes pouvoirs, je vais t'enfermer au fond d'un cercle solaire crée par le peuple céleste d'où tu ne pourras jamais t'échapper et tu sera condamner à regarder prospérer les hommes dans la paix et l'amour."

"C'est ce que nous verrons... viens te battre Mimi."


**********

"Voilà ! Je trouve que c'est une bonne intro."

"Génial ! La suite bordel !"

"La suite c'est toi qui va la faire. J'ai autre chose à faire et il faut que ça reste ta promo. Aller je te laisse il faut que je retourne chez le médecin, je crois que la plaie que tu m'as faite au nez s'est infectée."

"Mais... Attend..."

Trop tard, le wookie était déjà partie, laissant le clown seul devant son ordi.

"...Hum... donc..."


**********

Mimi : Hey Brit' ?

Brittanus ( Haha ! Anus ! ) : Ouais ?

Mimi : Tire sur mon doigt.

Brittanus ( Haha ! Sérieux c'est trop drôle parce que c'est genre comme un anus quoi. Le trou d'balle ! Trop bon ! ) : Ok j'vois pas où pourrais être le piège.

Et là ! PROUT SOLAIRE D'AMOUR TOUSSA ! Brittanus ( Ah putain chui trop bon sérieux ! ) est envoyé dans l'espace dans ton cul dans le soleil ou elle mourut vachement fort ! Et là Mimi elle est trop contente et elle fait la bringue avec des trucs de hippie là ( Elle joue du djembe toussa ).


**********

"Voilà c'est torché ! Bon voyons combien de page word que ça me fait... ... ... ... c'est tout ? Putain mais Sexy va pas me prendre au sérieux ! Faut que j'écrive autre chose... ... ..."

Le clown se leva de son ordi et pris son portable.

"Allo Aralar ? Voilà j'ai commencé ma promo mais je t’avoue que j'ai pas trop d'idées pour la suite, est ce que tu pourrais me filer un tout petit coup de main ?... Merci t'es un pote. Bon j'te lis le début..."


**********

Beaucoup d'années sont passés. La pauvre Mimi avait tout donnés dans son combat... et avait beaucoup perdu aussi. Les hommes avaient échappés au chaos promis par Brittani, mais ils n'avaient pas besoin d'un déesse vengeresse pour que le chaos vienne à eux... telle est la bêtise des hommes, leur malédiction, leur nature.

Mimi perdait petit à petit tout ces fidèles. L'amour et la nature plus personne n'en avaient besoin. Les temps en changés, le libéralisme, la révolution industrielle, la télé, les I-phones... Mimi était seule, la dernière à croire en elle et en son message et malgré son immortalité elle avait perdue tout ses pouvoirs... une humaine presque normal avec des besoins humains. Elle s'était installé comme camionneuse dans une compagnie de livraison de marchandise Biologique sans pesticide. C'était pas grand chose mais au moins elle renonçait le moins possible à ses convictions et personne ne venait la chercher sur le fait que son camion roulait à l'électricité et à l'énergie solaire, le dernier camionneur à l'avoir fait en a ravaler toutes ses dents et sans pièces de la petite souris au bout. Les camionneurs de la route 66 connaissaient tous Mimi et la respectait pour ses convictions et sa manière de distribuer des pains. Ils l'appelaient tous "petite soeur"... ah les naïfs ! S'ils savaient que Mimi était plus vielle que la plus vielle de leurs arrière-arrière grand-mère.

Elle était loin de sa gloire passé, mais cette tranquillité lui plaisait et si elle n'avait plus d'adorateurs au moins avait elle désormais une famille sur qui compter.

Hors ce jours là, Jojo le plus ancien des camionneurs de la compagnie était rentré en trombe dans le bar des routiers, couverts de sueur et de sang. Il appelait à l'aide et tout les gars accoururent.

Mimi vint également au secours du pauvre vieux, un gant humide et crasseux du barman à la main afin d'essuyer le sang du pauvre homme agonisant.

Mimi : Que c'est il passé old timer ?

Jojo : D... des bikers. Ils étaient nombreux... Y... y ont attaqués l'camion... pis y m'ont tirés d'ssus... M'... M'ont dit que maint'nant c'te route était à eux... et qu'fallait qu'on s'barre."

Mimi : "Mais... pourquoi ?"

Jojo : "J'en sais foutr' rien... j'suis fatigué gamine. M'ont pas loupé les salauds... en plein dans l'foie r'gad'... Haha... moi qui croyais qu'l'alcool me l'ruinerai... haha... "

Le regard de Jojo s'est éteins. Et le silence ce fit dans le bar. Mimi ferma les yeux du vieil homme comme le voulaient les coutumes actuelles.

Brodie le camionneur le plus populaire du rad' se hissa sur une table et leva le poing.

Brodie : On va pas se laisser faire par ses demi tarlouze à deux roues ! On va se les chercher sur la route 66 et on va leur rouler dessus pour leur montrer que cette route est à nous et pour venger le vieux Jojo. Qui est avec moi ?

Tous hurlèrent comme un seul homme. Mimi restait silencieuse... elle avait connus beaucoup de monde, en avaient vu mourir beaucoup aussi, souvent des êtres chers pour des causes futiles... qu'est ce que cela changeait des autres fois ? Pourquoi devrait elle se battre cette fois si ?

Brodie : Mimi... t'es avec nous ? Le vieux te considérai comme sa fille tu sais... mais je comprendrai si t'as les foie... après tout t'es une femme.

Et Mimi considérait Jojo comme un fils, elles considéraient tout les hommes comme ses fils, toutes les femmes comme ses filles, elle a vue beaucoup d'injustice... mais allez savoir si c'est le discours qui l'a galvanisé ou bien la pique misogyne de Brodie, toujours est il qu'elle se leva d'un coup et lança un hargneux.

Mimi : Allons casser du motard.

Sous les hourras tonitruant du reste du bar, chacun chercha une clé anglaise, une batte de base-ball; une barre à mine ou tout ce qui ressemblait de prêt ou de loin a une arme contondante. Tout cela se fit dans un fracas ahurissant, entre hurlement de rage et crie de joie, Mimi trouvait une ressemblance avec certaines tribu barbares qu'elle avait côtoyé il y a quelques milliers d'années de ça. La même exaltation avant la baston, c'était contre ces principes... avant c'était contre ces principes, mais le monde à changée et elle aussi et elle se laissait désormais transporté par les émotions de ses camarades... elle avait pris une belle clé anglais, presque trop grosse pour qu'elle la tienne d'une seule main, avec ça elle allait pouvoir casser quelques cranes et os. Brodie posa sa grosse paluche sur son épaule :

Brodie : T'es prête p'tite soeur ?

Mimi : Plus que jamais.

Tout un coup le silence ce fut... pour laisser court a un son étrange... comme une nuée de guêpe se rapprochant de plus en plus prêt du bar... les motards approchaient.

Tout les routiers sortirent du bar en courant, arme à la main. Mimi ne put retenir un hoquet de surprise, il y avait bien prêt d'une cinquantaine de moto qui roulaient en direction du bar des routiers alors que ses hommes à elle n'était même pas une trentaine. La bataille serait inégale pour sur, mais c'était pas le moment de battre en retraite.

Les Bikers tournaient autour du bar comme des grosses mouches, hurlants et riants. Les routiers restaient de marbre... mais Brodie n'avait pas la patience d'attendre et en choppa un en plein vol d'un immense coup de pelle qui calma tout le monde, et les routier survires son exemple, chacun choppant un biker au vol. La bataille commença, les bikers ne s'attendaient pas à ça et descendirent de leurs engins afin de rentrer dans la mêlée.

Mimi frappait à droite et à gauche, elle avait l'expérience du combat désormais, elle évitaient les coups avec aisance et brisa trois mâchoires et deux genoux... avant qu'une lame ne vint se planter dans sa jambe.
Mimi rétorqua par un coup de clé mais le biker fut vif comme l'éclair et esquiva le coup.

Mimi : T... t'es rapide bravo. Mais tout ce que t'as réussis c'est à me foutre encore plus en rogne. Compte tes os, leur nombre va tripler dans quelques minutes.

Biker au couteau : Hahaha ! Ton discours à bien changé Mimi "déesse de l'amour et des mes couilles".

Mimi : !!!! TOI !

Le biker retira son casque... oui c'était bien elle Britanni Knight ! Sourire carnassier au visage, elle se mit à lécher le sang sur son couteau.

Britanni : J'ai mis le temps mais enfin j'ai retrouvé ta trace. C'est que c'est grand à parcourir ce monde sans pouvoir de déesses. Maintenant que nous sommes à nouveau face à face je vais finir le travail commencé il y a plus de 10 000 ans de ça. Viens te battre Mimi.


**********

"... c'est génial  ce que tu m'as envoyé par mail Aral' ! Mais je crois que t'as oublié la suite... comment ça a moi de le faire ?... Mais... oui je comprend, il faut que ça reste ma promo... ok... merci vieux."

Le clown se tenait une fois de plus devant son ordi', se gratta les trois poils de son menton puis se craqua les doigts.

"Aller au boulot."


**********


Mimi : Tintin mais en fait j'avais mis une mine dans ton slip.

Biteanni ( Haha ! Bite ! ) : Ah fichtre !

Et là BOOM ! Sa fouf' elle explose et Brit' elle meurt de décès. Les routiers ils gagnes et ils font la bringue comme des gorets. Mimi elle épouse Brodie et ils font pleins de marmots avec des barbes à dread locks blondes.  


**********


"Chui un putain de génie pour sur ! Bon voyons voir... mouais ça fait quand même encore un peu court."

"Mouais c'est vrai que t'auras du mal à concurrencer la promo de Gbacc' avec si peux."

"Tu crois... WOAPUTAIN ! TS QU'EST CE QUE TU FOUS CHEZ MOI ?"

"Chui un fun lovin criminal. Je vais ou le swag me porte. Je suis un loup solitaire adulé par tout le monde alors le monde s'ouvre à moi... et je vais tourner un court métrage sur la misère sexuelle et je cherche un premier rôle tu en es ?"

"Pour sur ! Mais dit maintenant que t'es là..."

"No problem' je vais te rédiger un petit bijoux de promo tu va pas t'en relever."

"Ouais bon par contre faut que ça ai un rapport avec les premières parties hein ?"

"Oui oui bien sur..."


**********


Avant toutes choses je voudrais signaler au bookers que j'ai mis tout mon cœur dans cette promo. J'ai travaillé d’arrache-pied, j'y ai mis tout mon être, toute ma foi et tout mon amour. Je suis allé chercher au plus profond de moi pour vous sortir une promo sincère avec toute la sincérité du cœur et des enfants. J'espère que vous allez appréciés et que j'aurai des retours sur mon travail. Amicalement, TS Clown Bastard.


Je suis pas n'importe quel homme, la nuit les autres rêves de quoi ? De femmes ? De gloire ? De fric ? Moi j'ai déjà tout ça, j'en ai pas besoin. Sais-tu que la vie est le cauchemar de ceux qui la rêve ? J’ai observé un escargot qui rampait le long d’un rasoir... C’est mon rêve... C’est mon cauchemar... Ramper, glisser le long du fil de la lame d’un rasoir et survivre. N’avez vous jamais réfléchi à la vraie liberté ? Liberté à l’égard de l’opinion d’autrui ? Et même à l’égard de l’opinion que vous avez sur vous ? Moi j'y ai réfléchis, et en fait je m'en fout parce que tout ça me passe au dessus de la tête, j'ai pas le temps de philosopher, je laisse ça aux petites pédales comme Trent Barretta. Je n'y pense pas... Parce que c’est le jugement qui triomphe de nous... et pas l'inverse, et comme disait Wesley Snipes : Si vous craignez la lumière du jour ou si vous vous sentez déshydraté même après avoir bût plusieurs litres d’eau, mettez vous un flingue sous la tempe et appuyez sur la détente... parce qu'il n'y a rien de pire que d'avoir soif et de boire de la bière ensuite pour étancher sa soif... ouais la dernière phrase est de moi... mais faut bien améliorer le perfectible non ?

CM Punk viens juste de se lever. Il porte un marcel blanc plein de sueur comme Bruce Willis dans Piège de cristal et un bonnet noir sur la tête comme Eminem dans 8 Miles. Il a pas le temps de faire la bise à la fille qui a partagé sa couche cette nuit là. Quel est son nom déjà ? Peut-importe. Il a autre chose à faire, la forêt de Sherwood à besoin de lui pour la protéger des hommes de la famille Luchese qui veux sa peau depuis une histoire de diamant dans une valise... diamant et valise qu'ils n'ont jamais retrouvés, mais éh ! CM Punk ne laisse jamais passer une bonne occasion de prendre ce qui brille. Punk prend sa baguette magique faite en plume de phénix qu'il a pris à Voldemor après un duel de l'épée sur les toits de Paris ( Longue histoire ) et la met à sa ceinture.

Serena Williams : Humf ! Chéri ? Où est ce que tu va ?

CM Punk : Tous les hommes meurent un jour mais peu d’entre eux vivent vraiment. If you can’t keep up, don’t step up, you’ll just die. I'll be back.

Et après un baisé langoureux il jeta la péronnelle par la fenêtre comme une malpropre. Pas le temps pour ces conneries. Il y a un adage qui dit qu’on fait toujours du mal à ceux qu’on aime mais il oublie de dire qu’on aime ceux qui nous font du mal. Après ces mots Punk monta sur son cheval en direction du soleil couchant, suivie en tank blindé par son ami Hunico afin d'aller chercher l'or de Saddam planqué quelque part dans ce désert irakien.


**********


"... Mec !"

"Ouais je sais, c'est un autre niveau d'écriture ça risque de ce voir que c'est pas toi qui l'as fait."

"Où est Mimi ?"

"Qui ?"

"Mimi Dashwood... ma lutteuse WFA... celle pour qui je fait la promo."

"... Hum... Oui je vais régler ce problème."


**********


Serena Williams Mimi Truc : Humf ! Chéri ? Où est ce que tu va ?


**********


"C'est mieux là ?"

"J... "

"Cool ! Ça m'a fais plaisir de t'avoir aidé. Bon tiens moi au jus et oublie pas de dire ce que t'en a pensé hein ?"

"C'est censé être ma promos."

"Ouais ben... laisse un petit commentaire quand même. Aller bisous."

"... Merde comment je vais me débrouiller avec ça moi ?"


**********

Mimi se réveilla parce qu'en fait c'était un rêve... Punk n'a jamais existé. En fait elle était en train de dormir dans son lit... avec Brittani. Parce qu'elles ont fait la paix et du coup elles ont fait un apéro chez Mimi et qu'elles ont bien rigolé et comme le clic-clac était pété elles l'ont joués système D.

Brittani : Encore ce cauchemars ?

Mimi : Oui je... c'est très étrange.

Brittani : Viens contre moi, là c'est finit.

Les jeunes filles se font un câlin réconfortant, profitant de la chaleur du lit douillet produite par leurs corps. Les regards se croises, les sourires sont timides, et puis porté par l'excitation et la proximité les lèvres s’effleure. Les battements de cœurs s’accélèrent. Les souffles chauds se mélanges. Puis la langue de Mimi s'ose à effleurer celle de Brittani, avant une explosion de saveur. A ce moment là c'est comme si tout était permis et les câlins deviennent plus qu'affectueux, les deux femmes veulent le corps de l'autre, tout entier, comme si elle voulaient gouter chaque parcelle de peau de l'autre, chaque goûte de sueur.

Layla : Hmmmm ! Les filles laissez moi dormir.

Mince, voilà que Layla s'est réveillée elle qui dormait jute à côté de Brittani. C'est extrêmement gênant, Mimi veux se cacher de honte. Brittani est avec Layla, ce n'est pas bien. Elle veux la repousser, lui dire que ce n'est pas bien et qu'il faut arrêter, mais Brittani la retiens par les hanches et fermement, et aux lieux de se montrer discrète voilà qu'elle caresse Layla de sa main libre. Non ce n'est pas possible, Mimi ne veux pas succomber au plaisir.


**********


"C'est sympa de me filer un coup de main Heel."

"Bah on passaient dans le coins avec Nak, on avaient rien à faire et en plus tu nous offre l'apéro alors on peux bien dépanner un peu."

"BON C'EST FINIT OUI ? ON PEUX L’ABRÉGER CETTE PROMO ?"

"Oh Nak fait pas la gueule."

"C'est toujours pareil avec vos conneries. Duc cul ! Du cul ! Du cul ! Et après ça va se plaindre des promos de TS. Bravo."

"Bon bon ben vu qu'il est grognon je te laisse ça comme ça pis je vais l'emmener jouer à PES Call of Fifa Golden Edition. Merci pour la bouteille en tout cas."

"Pas de quoi. Bonne soirée les gars... Bon ben je pense que le compte est bon... faut juste que je trouve une fin maintenant... OH JE SAIS !"


**********


Alors que les trois salopes se lèches la moule on toque à la porte.

Mimi : Mais qui ça peut bien être ?

Staline : Salut les filles !

Holàlà mais que va il se passer. Voilà c'est ma première partie de promo, je ferais une suite après c'est promis juré.


**********


"Bon j'ai pas d'idée pour la suite, mais c'est pas la première fois que je leur fait le coups alors bon. Aller je poste ça pis je vais prendre l'apéro chez Tonton. Ranafout' !"



Une heure plus tard, dans les locaux des HB la WFA.


Sexy :... Coffee viens voir ça.

Coffee : C'est quoi ?

Sexy : La dernière promos de CB... et c'est vraiment impressionnant.

Coffee :... Oh... Ben ça... J'en reste coi.

Sexy : J'aurai pas cru ça de lui.

Coffee : Pareillement... le type nous sort quatre fin et elles sont toutes bâclés. Je crois qu'il s'est surpassé dans la paresse. Depush ?

Sexy : Depush.
Revenir en haut Aller en bas
Aralar
EC3
Aralar

Messages : 870
Age : 39
Localisation : Rouen

Promos Royal Rumble 2014/15 - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: Promos Royal Rumble 2014/15   Promos Royal Rumble 2014/15 - Page 3 EmptyJeu 25 Déc - 9:04

L'apero a commencé tôt chez toi Clowny, je me trompe? lol
Revenir en haut Aller en bas
Nak
Pénélope du forum
Nak

Messages : 2384
Age : 33

Promos Royal Rumble 2014/15 - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: Promos Royal Rumble 2014/15   Promos Royal Rumble 2014/15 - Page 3 EmptyJeu 25 Déc - 19:04

Ted DiBiase


Business Trip p.1





Un salon assez luxueux où trônent des objets manifestement très coûteux. Une télévision qui ferait passer la votre pour un écran de Smartphone. D’authentiques peintures, choisies avec goût. Devant la porte, une assemblée composée de gens divers. Photographes, stylistes, attachés de presse, coach personnel … Une large baie vitrée qui permet de contempler un domaine véritablement magnifique. De la verdure, une fontaine en or, des sculptures qui embellissent le tout.

« Non, non, non Paul ! Le secret c’est de ne pas simplement le tenir ! Tu dois le ressentir ! »

« Et mon mouvement de hanche ? »

« Nettement mieux, plus fluide, plus puissant. »

« Merci Ted, c’était un peu embarrassant de devoir te demander ce genre de truc. Je sais que c’est plus où moins inné chez toi, tu pratiques depuis que t’es gosse… »

« Oui et sans prétention je suis plutôt doué. J’en ai conquis des gazons ! »

« Enfin bref merci.. Jouer au golf, c’est plutôt indispensable pour moi avec mes nouvelles ambitions. »

« On se voit tout à l’heure mon vieux, je suis attendu pour une interview. »

Ted DiBiase, en tenue de golf, laisse ainsi son ami s’exercer sur le green.
En cheminant vers sa demeure, il semble assez fatigué, tourmenté presque. Mais il affiche ensuite un sourire de facade. Il entre dans le salon, où l’attend une fort aimable (par aimable, entendez physiquement gentille) journaliste. Jeune, brune, élancée, deux gros arguments, un air strict que lui confère une paire de lunettes bien choisies.

« Bonjour monsieur DiBiase, et merci infiniment de m’accorder un peu de votre temps pour WFA Magazine ! »

" Bah en même temps je possède 30% de WFA Magazine espèce d’idiote, donc m’auto-promouvoir est un minimum syndical " 

« C’est tout naturel mademoiselle … ? »

« Merci … monsieur. »

" Ravissante ET conne. J’adore ce mélange. M’enfin j’en ai déjà deux comme elle, on ne va pas exagérer. "

Les deux interlocuteurs s’assoient sur deux fauteuils aux motifs argentés brodés à la main. Un photographe s’approche, et Ted prend la pose avec un sourire on ne peut moins naturel, la main posée sur l’accoudoir, les jambes croisées. .La femme prend son dictaphone et se lance.

« Merci de nous recevoir dans votre belle demeure Monsieur DiBiase, où Ted je peux vous appeler Ted ? »

" Pourquoi pas Teddy aussi espèce d’écervelée ? Calme, calme, cool, zen. Un peu de familiarité c’est bon pour ton image, ca montre que t’es un mec cool. "

« Bien sûr ! »

« Alors commençons par l’actualité, vous venez d’être dépossédé du titre Intercontinental par Vladimir Kozlov après un match riche en rebondissements. Comment vous sentez vous ? »

" Ah la salope ! "

« En tout franchise ? On ne peut mieux. Voyez vous, je n’avais pas prévu de perdre honteusement le titre Pure à Destination-X. Une injustice ! Mais mon talent, et mon charisme m’ontpermis de tenter ma chance pour le titre Intercontinental, que j’ai décroché ou plutôt accroché si vous me permettez … »

Petit rire simulé de la journaliste.

« … accroché donc, après une dure lutte et en exposant aux yeux du monde tout mon talent. Mais finalement … j’avais juste besoin d’une occupation. Je savais déjà que j’aurai ma chance au titre Mondial lors du Rumble. Mais je ne supporte pas l’inactivité. J’aime les titres. Je veux des titres. Et je me suis dit, pourquoi ne pas en profiter pour rehausser la stature du titre Intercontinental. Jadis prestigieux, rendez vous compte qu’il a été détenu récemment par des pouilleux tels que CM Punk, Roode, Hunico … »

« Mais vous l’avez perdu contre Kozlov avant le Rumble, cela faisait-il partie de votre plan ? »

" Putain mais elle m’interrompt en plus j’hallucine. Elle a pas été briefée avant de venir ? Faudra que j’en parle à Collard. On avait dit pas de questions gênantes et l’autre elle attaque d’entrée. "

« Héhéhé, non, bien sûr que non. Mais il y a toujours des imprévus. J’aurai pu unifier ce titre avec le titre Mondial. Un honneur immense, qui aurait permis de faire disparaître cette breloque Intercontinentale désormais souillée par trop d’imméritants. J’avais le contrôle du match à Smackdown. Mais le destin, Chris Jericho, et John Laurinaitis en ont décidé autrement. J’ai beau faire partie du Gang, l’injustice frappe toujours à la WFA, et plusieurs personnes frustrées par mon talent se sont associées pour offrir ce titre à Kozlov. Dommage pour le titre Intercontinental, qui méritait mieux donc. »

« Vous semblez si sûr de vous, de votre force, de votre avenir. Depuis plusieurs mois vous êtes l’un des hommes majeurs de la WFA. Titre Pure, Titre Intercontinental, une place grandissante au sein du Gang, et maintenant une chance au titre Mondial. Un parcours impressionant … »

" Ah, enfin on dirait que t’as compris à qui tu parlais ma petite. "

«  … mais on remarque aussi que tous vos titres à la WFA ont été remportés grâce à une aide quelconque. Les titres par équipe avec Dolph Ziggler, le titre Pure grâce au Gang puis à Paul de Burchill, le titre Intercontinental avec une aide arbitrale … comment l’expliquez vous ?

" AH LA SALOPE ! "

« Ce n’est que justice. Depuis mes débuts, j’ai toujours suscité beaucoup d’animosité. De jalousie. Rétablir l’équilibre me semble normal quand on est la cible d’attaques incessantes. Et ca n’enlève rien à ce que j’ai réalisé. Dois-je vous rappeler que dernièrement j’ai battu CM Punk sans aide extérieure ? Que j’ai battu Cesaro sans aide extérieure ? Que j’ai remporté un King of the Mountain sans aide extérieure ? Et que … »

« Si vous me permettez de vous interrompre, il me semble que vous enjolivez un peu les choses, notamment concernant le King of the Mountain. »

" Putain mais tu vas la fermer ? Calme Ted. Mais pense à prendre ses coordonnées et à la faire blacklister de toutes les agences de journalisme du coin. Bref. T’es cool. T’es zen. Ca va. "

« Oh je peux comprendre ce malentendu mademoiselle mais laissez moi vous expliquer… »

Un membre de la sécurité de DiBiase s’approche et murmure à son oreille. Il semble troublé.

« Je suis désolé mais je vais devoir écourter cet entretien, problème personnel. »

Sans laisser le temps à la journaliste de répondre, il se lève et lui tourne le dos.

« Mais n’oubliez pas de me laisser votre carte et vos coordonnées,que je puisse vous joindre ! ».

Un petit rictus sadique se lit sur ses lèvres mais disparaît vite pour laisser la place à une forme d’inquiétude. Il quitte la pièce escorté par plusieurs de ses hommes.


Il s'engouffre alors dans sa voiture, précédé par son chauffeur. Paul le rejoint en vitesse et le véhicule démarre en trombe.

« Ted que se passe-t-il ? ».

« Nikki et Brie, Paul, elles ont eu un accident ... »

La voiture avait démarré et roulait à toute allure en direction de l'hopital local.

Arrivés sur les lieux, Ted se dirigea immédiatement vers la chambre que lui avait indiqué l'infirmière d'accueil, accompagné par Paul.


Les sœurs jumelles étaient dans des lits séparés par une table de chevet, un médecin à leur côtés, et un groupe d'internes derrière lui.


Elles arboraient toutes deux de larges bandages au niveau de la poitrine.

« … et comme vous pouvez le constater, leurs blessures sont identiques, spontannées, et d'une précision chirurgicale. Les implants ont littéralement glissé à travers les incisions. La question est « qui a fait ces incisions ? ». Mesdames il faut arrêter de mentir, chirurgie clandestine ? N'est-ce pas ? »

Les Bellas se mirent à crier sur le praticien en protestant avec véhémence.

« Vous ne me ferez pas croire que ces incisions sont apparues comme cela. En tout cas vous pouvez me remercier d'avoir réparé ca, ca va vous coûter un bras. »

« Ca ne sera pas un problème, foutez moi le camp » intervint DiBiase.

« Oh, monsieur DiBiase, elles m'ont beaucoup parlé de vous ah ah ! Je vais vous laisser un peu d'intimité … mais si vous voulez mon avis … »

Il pousse un sifflement et fait un geste évocateur de la main en murmurant « psychoooo ».
Puis se tournant vers ses internes :

« Des questions ? »

« Je peux garder les prothèses ? »

« Non Kevin ».

Sur ces mots, tout le monde décampa, laissant Ted et Paul avec les jumelles.

« Teddy-chou ! Teddy-chou ! »

« Je te jure ! »

« On a rien fait ! »

« On se promenait, on était parties faire du shopping ... »

« Et d'un coup une grosse douleur ! »

« Toutes les deux ... »

« Du sang partout ... »

« Et là … les prothèses … ces merveilles ... »

« Du sang partout ... »

« On les tenait dans nos mains, on comprenait pas ... »

« Du sang partout ... »

« Comme si on avait été poignardées simu... silmun...simulna... en même temps ! »

« Du sang partout ! »

« AH TA GUEULE NIKKI ! »

« DU SANG PARTOUT ! DU SANG PARTOUT ! DU SANG PARTOOOOOOOOOOOOOOUT ! »

Ted commencait à étouffer et sortit de la chambre, pour aller chercher quelqu'un pour aider Nikki, que l'on entendait crier à l'autre bout de l'unité.
Il interpella un infirmier, lui donnant une tape dans le dos.

« S'il vous plait, j'ai besoin d'aid... ROLLINS ! »

Ted plaqua immédiatement l'infirmier contre le mur, ayant reconnu son adversaire.
Ce dernier lui fit un grand sourire, puis murmura quelque chose. Les lumières du couloir s'éteignirent soudainement puis se rallumèrent.

« Monsieur pouvez vous me lâcher s'il vous plait ? »

L'infirmier, qui avait littéralement changé de visage, semblait effrayé. Décontenancé, DiBiase le lacha, et le laissa partir l'air hagard.


Perdu dans ses pensées, il essayait de mettre un sens sur ce qui se passait. Des blessures mystérieuses. Puis Rollins. Hallucinait-il ? Rêvait-il encore ? Il refusait de croire que son nemesis avait le pouvoir de faire de telles choses. En fait il refusait de croire que son nemesis avait des pouvoirs tout court. Ce n'était pas rationnel.


Après être repassé voir les Bellas, il quitta l'hopital, toujours accompagné de De Burchill.

« C'est moche quand même, les pauvres elles sont dans un état … tu tiens le coup Ted ? »

« Elles sont inutilisables pour le moment … je n'aime pas qu'on casse mes jouets. Et je déteste ne pas savoir ce qui s'est passé. J'ai un mauvais pressentiment … »

« Dramatise pas. On va essayer de passer du bon temps. Ce soir je te sors, on va penser à autre chose. C'est une période pourrie, mais t'en fait pas que ca va bientôt changer. »

« Ca marche Paul. Tu m'excuses, je te dépose et je file, j'ai un déjeuner en ville ».

Laissant Paul au manoir, DiBiase était remonté dans la limousine dans la foulée, pour se faire conduire au centre ville, dans un restaurant pour le moins prestigieux. « La Chouette d'Or », cinq étoiles au compteur. Il en était propriétaire bien entendu. Entrant dans le restaurant, il vit que son invité était déjà arrivé et l'attendait. Un homme d'une soixantaine d'années, une barbe bien entretenue ou se mêlaient gris, noir, et blanc, une silhouette bien taillée mais qui laissait apparaître les excès d'un train de vie fastueux.

« Salut papa ».

« Ted, ca fait longtemps. »

Ted DiBiase, père et fils. Il s'attablèrent, et échangèrent des banalités le temps de commencer le repas.

« Fils, crois moi je suis heureux de ce repas … mais ce n'est pas dans nos habitudes. Alors dis moi ce qui cloche. »

« Je pense que tu en a déjà une idée. Je ne sais plus où j'en suis en ce moment... Rollins … c'est un adversaire spécial. Je n'ai rien vécu de comparable. C'est la première fois que j'ai l'impression que je ne suis pas maitre de mon destin. La perte de mon titre Intercontinental … Ses tours de passe passe … Brie et Nikki ont eu un accident tout à l'heure … Et je l'ai vu à l'hopital. J'essaie de rester rationnel mais sincèrement je ne sais pas ce que je dois penser. Est-ce que je deviens fou ? »

« Ah … Je vois. Je comprends ce que tu traverses, toutes proportions gardées. Et j'ai jeté un œil aux derniers shows. Ce Rollins, c'est un personnage. Il me rappelle l'Undertaker, que tu as connu un peu toi aussi. »

« Qui ne le connait pas ? »

« Mais moi je l'ai connu plus que la majorité des lutteurs de la WWF à l'époque. Il a débuté sous mon aile. On s'est recroisés des années durant. Il a eu affaire à ma Million Dollar Corporation pendant un temps. On a été amis et ennemis si l'on peut dire, encore que je ne suis pas sûr que ce type ait eu des amis de toute sa vie. »

« Et ? Tu en es arrivé à quelle conclusion ? »

« Tu ne vas pas aimer ma réponse je le crains … Bien sûr, nous sommes dans un milieu particulier. Nous avons chacun des artifices pour renforcer nos personnages. Il y a la vérité, et il y a le mensonge qui se construit autour et fait de nous les catcheurs que nous sommes. Bien entendu ce type était un mensonge ambulant. Son histoire de vie aurait fait un scénario parfait pour un film d'horreur. On se doutait tous que c'était du chiqué. Mais là où le bat blesse, c'est qu'on n'a jamais pu connaître la vérité justement. On ne sait pas d'où est venu ce type. Et il a fait des choses … je suis sceptique, je suis rationnel, et je t'ai appris à l'être. Mais je n'ai jamais été capable de trouver son « truc ». Encore aujourd'hui je ne sais pas. Mai sj'ai arrêté de chercher. Alors écoute fils, demande-toi juste. Ou s'arrête la vérité ? Et où commence le mensonge ? Parfois les limites sont très floues. Mais tu as raison d'avoir peur, parce que tu l'as deviné. Quelle que soit la part de vérité dans ce qui se passe avec ce type … ce n'est pas un adversaire commun. »

« Je ne sais pas trop si ca m'aide, mais je te remercie … Je me doutais que tu avais des choses à dire. Mais ce n'était pas forcément le seul motif de ce repas. Je pensais qu'on pourrait aussi parler busi... »

Il s'arrêta de parler en voyant que son père était manifestement en train de s'étouffer. Le visage cramoisi, n'arrivant pas à reprendre son souffle, il pointait du doigt son assiette.


Un serveur arriva sur les lieux très vite. DiBiase lui hurla dessus.

« IL Y AVAIT DE L'HUILE D'ARACHIDE ? Mon père vient tout le temps içi, vous êtes censés être informés de ces choses là. Avez vous mis de l'huile d'arachide oui ou non ? PUTAIN REPONDEZ ! ».

Un autre serveur arriva, et dévisagea DiBiase.

« Monsieur cessez d'importuner mon collègue je vous prie » dit-il avec un grand sourire.

DiBiase dévisagea le nouvel arrivant … ROLLINS ! Encore Seth Rollins ! Il se jeta sur lui, n'en pouvant plus. Le projetant contre une table, il le fit chuter, et le martela de coups. Jusqu'à entendre des cris aigus sortant de la bouche de sa victime. Ce n'était plus Rollins qu'il frappait mais un certain « Jean-Eudès Hypsterinthebank– Maitre d'Hotel » à en juger par le badge qu'il était en train de lui faire bouffer. Il recula, en proie à une panique grandissante. Son père s'était effondré, un attroupement autour de lui. Un médecin présent dans le restaurant gérait la situation, et une ambulance arriva vite sur les lieux. Dans un état second, DiBiase monta dans le véhicule.


Ted se trouvait au chevet de son père depuis quelques temps. Son état était qualifié de stable, il avait pu recevoir le traitement anti-allergique a temps. Toutefois il demeurait dans un état préoccupant.

« C'est impossible. Il ne peut pas être aussi puissant, il ne peut pas avoir ce genre de pouvoirs. C'est simplement que pour la première fois de ma vie je n'ai pas de chance. Coincidences. Tristes coincidences. Et puis je ne crois pas qu'il aie la possibilité de se métamorphoser, donc si j'ai vu son visage c'est parce que j'hallucinais. C'est plausible. Plus plausible que tout ce qu'on pourra essayer de me faire croire. Après tout j'ai rêvé de lui. Il m'obsède, c'est logique. Il me harcèle. Et il a réussi son coup, je le vois partout. Un peu de repos, et les choses irons mieux. Et après le Royal Rumble ca ira encore mieux et il ne sera plus qu'un lointain souvenir. Après tout Morrison a bien réussi à survivre à son affrontement avec lui et pourtant c'était sanglant. Alors si ce branquignol métrosexuel et dénué de talent est parvenu à rebondir après Rollins, et à devenir champion du monde … il n'y a pas de raison. »

Il fut tiré de son introspection par la sonnerie de son téléphone.

« Allo ? »

« Ted c'est Paul … J'ai appris pour ton vieux … ca va ? »

« Il devrait s'en remettre, c'est pas passé loin. Les filles vont mieux ? »

« Oui, t'inquiète, grâce à tes dons à l'hopital elles ont déjà des chirurgies de programmées pour demain, afin de « remettre les choses en place ». Elles sont contentes et ... »

« DU SANG PARTOUT ! PARTOUUUUUUUUT ! - KRSHHHHHHHH – Nikki LACHE CE PUTAIN DE TELEPHONE ! - PARTOUUUUUUUUUT – Docteur faites quelque chose bon sang ! -  Infirmier préparez moi 100 mg de Loxapac s'il vous plait. - VLAM - KRSHHHHHHHH »

« Allo ? Paul ? »

« Oui Ted, je disais donc tout va bien j'ai la situation sous contrôle. Par contre j'ai aussi des nouvelles un peu bizarres. Brock a essayé de m'appeler mais on a été coupés. Il avait l'air de délirer. »

« Je vais essayer de l'appeler. Merci de veiller sur mes affaires vieux, on se tient au courant. »

Ted raccrocha pour aussitôt composer le numéro de Brock.

« GNIAAAAAAAA … ALLO … »

« Brock ? Ca va vieux ? Il paraît qu'il se passe des trucs bizarres ? »

« Ouais Ted … GNIAAAAAAAAAAAAAAH. On était en soirée avec Randy, Antonio, et Mickie … *PLOUF*... AAAAAAAAAH. Et avant ca … on a mangé au resto. Et depuis c'est une catastrophe. »

« Comment ca, tout le monde va bien ? »

« Oui oui ils sont pas loin de moi … Oh … GNIAAAAAAH... Orton il dit qu'on a du pécho une tosci … tobzi … testifération … C'est ca Randy, une testifération ? - Passe moi ce … ohhhhh … passe moi ce putain de téléphone bordel Brock – Ok Randy … Ted je te passe Randy. Oh ca revient ... »

« Ted ? On est tous malades. Sans doute une toxi-infection alimentaire, c'est ce que dit le médecin en tout cas … »

Ted, réprimant un fou rire.

« Vous êtes où là ? »

« A l'hosto. Mais je voulais te parler parce que figure toi … ce qu'on a mangé … Il y avait un mot sur la table avec marqué « Gracieusement offert par Ted DiBiase Junior ». Si c'est une blague elle n'est pas drôle Ted. On est tous malades, mais Mickie a pris cher, apparemment elle est très sensible à ce genre de trucs. Ils sont en train de la réhydrater là. Antonio est furax. Il m'a dit de te le dire, il te parlera plus tard parce qu'il ne veut pas que tu l'entendes faire euh ... … enfin … tu sais comme Brock, quoi. »

« Putain Randy tu déconnes, j'ai rien fait je te jure. Je vois pas pourquoi je ferai de telles gamineries. C'est encore un coup de Rollins j'en suis sûr. »

« Pourquoi ca serait un coup de Rollins ? Si il veut faire chier son monde, il a déjà montré qu'il savait s'y prendre autrement. »

« Justement Randy ... »

BIIIIP

« Randy ? Randy ? »


Dans la chambre de Randy :

« Brock je crois que Ted deviens un peu perturbé par ces histoires avec Rollins. »

« Ah ca m'étonne pas Randy, il est faible. C'est lui qui nous a rendu malades ? »

« Je sais pas Brock, je sais pas. »

« En tout cas Randy … GNIAAAAAAAAAAH … *PROUT. PLOUF*. J'suis super content qu'on soit dans la même chambre, j'ai peur de l'hopital tu sais. »

***Nak assume et est fier d'avoir casé un « PROUT » dans sa promo***

« Oui Brock. Je sais Brock. Si tu pouvais fermer cette porte maintenant ? »

DiBiase de son côté, demeura dans la chambre d'hopital de son père. Il finit par s'endormir tardivement, en songeant que demain allait difficilement être une meilleure journée. Tant de choses à faire. Un house show avant le Royal Rumble dans deux jours, pour le 26 décembre. Il allait devoir être au top... Mais a chaque jour suffit sa peine.


Dernière édition par Nak le Lun 29 Déc - 21:13, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Nak
Pénélope du forum
Nak

Messages : 2384
Age : 33

Promos Royal Rumble 2014/15 - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: Promos Royal Rumble 2014/15   Promos Royal Rumble 2014/15 - Page 3 EmptyVen 26 Déc - 18:27

Ted DiBiase 


Business Trip (II)






En cette nuit de Noël, et avant le WFA « Boxing Day » Raw du 26 décembre, le petit Alan Bourdhouxe avait été comblé. Lui qui suivait la WFA du haut de ses 7 ans avait eu des figurines de ses lutteurs préférés. Ainsi DH Smith tronait fièrement aux côtés de Christian, des APA, de Super Eric. Une autre figurine représentant Ted DiBiase était par terre, à moitié mangée par un chien semble-t-il.


Le petit Alan regardait en toute discrétion le dernier show de la WFA. D'une oreille il veillait à ce que papa ou maman ne viennent pas fureter dans son coin et le griller dans son visionnage clandestin, de l'autre il écoutait un segment. Ted DiBiase était en train de maltraiter Hunico une fois de plus, avant son match en cage contre Kozlov. Alan en avait marre de ce sal*** de DiBiase. Il avait plein d'argent mais il l'utilisait mal. Quel méchant. Toujours a embêter ses héros. En chuchotant, il dit alors :

« Si seulement DiBiase était gentil et honnête ».

Dans la pénombre, une silhouette observait le jeune enfant avec un sourire. Elle murmura.

« Accordé, pendant 48 heures Ted DiBiase sera gentil et honnête ».

Puis elle s'évanouit dans la nature. Le petit Alan se retourna, mais il n'y avait rien. Il retourna alors à son visionnage, fustigeant ce méchant pas beau de DiBiase qui cassait les bonbons de tout le monde.


Loin, très loin de la bicoque miteuse perdue dans le Morvan du petit Alan.


DiBiase passait un Réveillon de Noël merdique, c'était peu dire. Sorti de l'hopital ou son père se remettait peu à peu, il marchait dans les rues de la ville en ruminant. Les Bellas étaient toujours « indisposées », ses compères du Gang avaient leurs propres programmes, et même Paul passait son réveillon en famille. Pour la première fois depuis bien longtemps il était seul. Il parlait tout seul, à voix basse. Un discours presque inaudible à base de « enfoiré de Rollins », « Même le magicien du goûter d'anniversaire de mes 7 ans a plus de pouvoirs que toi », « Noël de merde » et autres joyeusetés. Sur sa route, se dressa soudainement un sans abri.


Il l'avait repéré de loin. Il les sentait à des centaines de mètres à la ronde ces pouilleux. Avant l'odeur de la crasse, il y avait l'odeur de l'envie. Il reniflait et se délectait de l'envie de ces petites gens de posséder ne serait-ce que quelques pièces. Il connaissait même par cœur les emplacements de la plupart des sans-abri, ainsi il pouvait s'y rendre quand il était énervé et en envoyer ch*** quelques uns pour se changer les idées. Si il était de bonne humeur il leur balançait un os en riant. Ah il les aimait ces pouilleux. Et il le fallait bien, après tout comment jouir de son pouvoir sans rabaisser au quotidien ces minables ?


Alors quand il vit à quelques mètres devant lui ce type qui ressemblait à Mathusalem, vêtu d'un t-shirt tâché, d'un blouson militaire miteux à la fermeture défectueuse et de chaussures trouées, il se mit à sourire à pleine dents. Dans sa tête le plan était déjà tout tracé.

Citation :
« Une petite pièce Monsieur, pour les anciens combattant, siouplé ? »


« Oh, un ancien combattant ! Vous avez mon respect très cher. »


« J'ai fait le Vietnam vous savez. Z'auriez pas une petite pièce ? »


« Bien sûr. Par contre c'est « Monseigneur ». »


« ??? »


« Vous voulez une pièce mon brave ? Alors appelez moi Monseigneur. »


« Hum … Ahem … Euh … Z'auriez pas une petite pièce Monseigneur ? » * ravale le peu de fierté qu'il lui reste*


« Bien sur mon brave, voilà pour vous. »


« Un centime d'euro , espèce de connard ! »


« Vous n'en voulez pas ? Eh bien je le reprend. Passez un bon Noël ! »


C'était comme la fois où il avait acheté un micro-ondes dans un magasin juste pour le donner à un sans-abri avec un sourire de p***. Ah que c'était bon ce sentiment !
Il arrêta de rêvasser, se léchant les babines. La cible arrivait à portée de tir …

« Z'auriez pas une petite pièce Monsieur, pour les anciens combattants ? »

"Je suis TROP fort, je les connais par cœur, ah ah ah !"

« Bien sûr mon brave voilà pour vous ! »


Et DiBiase donna un billet de 500 euros au vieil homme.

Ce dernier lui sauta dans les bras, en le remerciant de vive voix avant de partir en sautillant, avec sa fausse prothèse de jambe.


DiBiase lui, était immobile. Mais que s'était-il passé ? Il avait répété son plan à la lettre, tout était clair … et voilà qu'il donnait une fortune à un pouilleux !


Il repris sa marche. Il se sentait mal. Il avait l'impression d'être hors de contrôle, soumis à quelque chose de plus grand que lui.
Il devait en avoir le cœur net. Il se dirigea vers un autre sans abri.

« Monsieur, une petite pièce siouplé, pour mon fils qui est malade ! Il s'appelle Kevin, il a la maladie du métro ! »

Et là DiBiase dirigea instantanément sa main vers sa poche à gros billets. Il tenta de résister. Il y parvint. Puis il s'effondra sur le bitume, se tordant de douleur, le ventre en feu, les yeux bourdonnant comme jamais. Oui oui, les yeux qui bourdonnent. Ca existe.
Se résignant, il sortit alors un billet de 100 euros et le donna au sans-abri. Celui-ci s'éloigna, effrayé par le comportement de Ted, mais content de son billet.


DiBiase commencait à paniquer. Il réitéra l'expérience à plusieurs reprises. Toujours le même résultat. Si il tentait de lutter, une douleur atroce. Au final il perdit 1000 euros. Et pire, il constata que cela s'appliquait à tout. Durant sa marche, croisant une vieille prostituée chinoise bien moche, et édentée (je le rappelle toute ressemblance avec des faits réels et gnagnagna …), il fut pris d'une douleur atroce quand il voulut la traiter de laideron, et commença à la complimenter. Il parvint à lui échapper en courant, mais ce fut une expérience assez traumatisante pour lui. Puis quelques rues plus loin il y avait eu cette vieille dame qui avait besoin d'aide pour son chat coincé dans un arbre.
Ted était monté dans l'arbre, avait retiré la sale bestiole de son perchoir, et l'avait même remerciée de l'avoir griffé. Un cauchemar.

Il tentait alors d'éviter les gens, ne cherchant qu'à retourner à sa voiture. Il y était presque. Il allait pouvoir en réchapper. Encore une rue …

"NOM DE DIEU. OH NON PAS CA ! LA SOUPE POPULAIRE DE NOEL DES PETITS FRERES DES PAUVRES !"

Il se boucha les oreilles et se mit à chanter « You're Simply the Best » à tue-tête. Une main se posa sur son épaule. Un bénévole. UN BENEVOLE !


Tout comme les rats véhiculaient la peste, à ses yeux les bénévoles propageaient ce terrible fléau de l'entraide pour les miséreux. Ils étaient un de ses ennemis naturels au même titre que les journalistes, les chômeurs, les RSA-istes et tout type d'allocataires, et tant d'autres … Pas facile la vie de millionnaire. Enfin bref. Une main se posa sur son épaule.

Et une heure plus tard, Ted avait signé des chèques à foison, aidait à servir la soupe, et discutait avec son plus beau sourire hypocrite avec un type qui disait s'appeler Sutton Bond, être le fils de James Bond, avoir fait la guerre à la Corée du Nord, et être le headmachin d'une société bizarre. Ted avait arrêté de suivre et hochait la tête en priant pour qu'on le délivre de ce traquenard atroce. Hélas … Mille fois hélas ...
Il passa la nuit à aider les miséreux et à signer des chèques, finissant même au Karaoké avec Sutton à la demande de ce dernier, à reprendre « Allumer le feu ». L'humiliation.
Ce n'est qu'à l'aube, après une nuit passée au service des autres, qu'il fut suffisamment isolé pour ce tirer de ce piège à rats et filer s'enfermer dans sa voiture en tremblant.
Il démarra en trombe et rentra dans son manoir. Enfin il allait pouvoir être seul et tirer ca au clair.

Il resta enfermé pendant une journée entière. Fuyant la sonnette, ayant laissé une note « Ne pas déranger » à tous ses employés et coupé le téléphone du manoir. Il tournait en rond, furax, buvant pour s'occuper. Et accessoirement pour panser ses plaies, lui qui était maintenant connu sous le nom de « Teddy » le bénévole de la soupe populaire. Définitivement son Noël le plus merdique. Il avait passé son 25 décembre à ne rien faire. La nuit à boire. Peu de sommeil. Le 26 au matin, il songeait au House Show qui allait se tenir le soir même. Si il n'y allait pas, il serait mal vu par les dirigeants. Bon il avait Vinnie Mac de son côté mais mieux ne valait pas le contrarier. Mais si il s'y rendait … il risquait de faire d'énormes bêtises. Cruel dilemme. Il fut tiré de ses pensées par le bruit de la porte. Paniqué il alla voir qui était là.

« Teddy-chou c'est mooooi ! »

"Brie ! Nom de dieu, vite la faire taire avant que …"

« Teddy j'suis triste, tu m'aides pour ma manucure ? »

"ET MERDE."

« Bien sûr ma beauté, à ton service. »

Plusieurs mois passés à l'envoyer chier pour en arriver là. C'est trop injuste. Maintenant elle va me prendre pour son laquais, génial.
Ted était désemparé. Elle pouvait lui demander ce qu'elle voulait. Il suffisait qu'elle se rende compte qu'il était contraint d'accepter tout ce qu'elle lui deman...

« Tu as l'air de bonne humeur Teddy-chou ! J'suis triste pour Nikki qui est à l'hôpital, alors tu vas me remonter le moral. J'ai plein de choses à te demander, et puisque t'as l'air gentil aujourd'hui ... » dit-elle avec un grand sourire.

Ted avait été rassuré de prime abord, quand après la manucure, Brie lui avait demandé de faire vous savez quoi dans la pièce ou des trucs intimes se passent. Bon ok c'était pas dans ses habitudes de la laisser prendre l'initiative, mais c'était pas forcément un calvaire, surtout après une nuit à la soupe populaire. Ils commencèrent à s'embrasser langoureusement...




***


(Parce que dans ma promo, pas de graveleux, pas de scabreux, pas d'allusions au se**, pas comme un certain Téhesse Dorcel ! )


(Vive Nak pour des promos plus saines ! Vive Nak pour l'éducation de notre jeunesse ! Vive Nak, qu'il nous protège du vil cochon Téhesse!)


***

Ted venait donc de faire son devoir. Brie était contente. C'était plutôt bon signe peut-être qu'elle allait lui foutre la p...

« Teddy-chou, t'es tellement en forme aujourd'hui, j'ai mal aux pieds tu me fais un massage ?

"NOOOOOOOOOOOOOOOOOO."

Finalement, Ted s'était donc exécuté. Lui faire un massage. A celle qui le masse toujours d'habitude … Quelle humiliation. Puis il l'avait aidée à se bichonner, puis il avait PARLE avec elle pendant plus d'une heure à l'écouter sortir ses mondanités vides de sens et ses commentaires d'écervelée comme si il était sa meilleure copine. Il l'avait ensuite aidée à s'occuper du chihuahua de Nikki, avait été faire quelques courses pour elle, et avait maintenant envie de se flinguer ou de retourner à la soupe populaire.


Soudain le téléphone de sa tortionnaire sonna.

« Allo ? Oui ? Oh c'est toi Johnny Boy ? Teddy-chou ? Oui il est juste à côté de moi hi hi hi ! Il est trop gen-til ! Tu te rends compte il m'a m'a ... »

« Nikki passe le téléphone bordel de merd... HAAAAAAAAAAAAA... Nikki peux tu me donner le téléphone, oh comme tu es belle quand tu es au téléphone ma chérie, je t'épouserai presque tu sais ... »

« OH JOHNNY BOY, TEDDY ME DEMANDE EN MARIAGE ! OH LA LA LA LA ! J'Y CROIS PAS ! JE TE LE PASSE FAUT QUE J'AILLE LE DIRE SUR INSTAGRAM AVEC UN SELFIE !!!!!!! »

« PUTAIN BRIE NON T'AS PAS COMPRIS ! REVIENS ! Arf … Ouais John c'est Teddy. Désolé problèmes de téléphone... Le House show ? Oui oui bien sûr que je serais là, je le dois aux fans présents, ce sont eux qui font vivre la WFA ! Si j'ai bu ? Oui un peu. MEEEEEEEEEEEEERDE Non, rien. Oui ca va. Non je suis pas malade. Oh tu sais je m'occupe un peu, la routine … Pour Noël j'ai été à la Soupe populaire. GNAAAAAARK * mord sa cravatte*  Bon John je dois raccrocher ! A ce soir !

Cet appel de JBL venait de forcer DiBiase à se rendre au show de ce soir. A ses risques et périls.



WFA « Boxing Day » Raw



Ted était nerveux. Il avait réussi à esquiver la majorité des personnes croisées sur son chemin et n'avait pas été contraint à quoi que ce soit d'avilissant pour le moment. Il profita d'un instant ou le vestiaire était vide pour se changer. Ce soir il devait éviter les emmerdes. Si il ne montait pas sur le ring, c'était tant mieux, alors il allait se faire discret et laisser le temps passer. Peut-être se cacher quelque part en attendant. Il rasait les murs dans les couloirs, inquiet. Au détour d'un sombre corridor, il entra dans une petite remise. Il entendit des voix.

« Mais on doit lui demander au moins, imagine il dit oui ! En plus j'ai déjà le costume ! »

« T'es fou ? On va encore avoir des emmerdes. Comme la fois où t'as fait des blagues sur les violeurs devant Mike Tyson. »

« J'ai pas fait exprès d'abord pis là on parle pas de Mike Tyson ! On parle de ... »

*ATCHOUM.* « ET MERDE PUTAIN DE SINUSITE ». Hurla DiBiase

« TED DIBIASE ! » hurlèrent de concert Super-Eric et The Hurricane.

« Quel coincidence ! Allez demande lui ! »

« Non vas-y toi c'est ton idée ».

« Pitié me demandez rien, je suis pas là, vous ne m'avez pas vu ».

***

Plus tard ce soir là. Ambiance de folie dans l'arena. En effet Dolph Ziggler vient de battre The Miz dans un match événement spécial « Smackdown ». Après une pause, c'est le moment du match détente.


Super Eric et son partenaire The Hurricane ! Ils entrent en sautillant comme des diables. Mais ils restent sur le titantron. La musique s'arrête, et les voilà qui tendent les bras comme pour montrer à la foule que quelqu'un va entrer.

Dans le sas, le mystérieux inconnu (je suis sûr que je vous tiens par la gorge avec ce suspense monstrueux là Nak ) déglutit.

« Putain donnez moi un flingue, pitié donnez moi un flingue. Réveillez moi. Promis Dieu, si t'existe fait quelque chose et je donne 5000 euros à la paroisse du coin. »

Il entend la musique se déclencher. C'est à lui.

« Putain pourquoi j'ai pas proposé plus que 5000 euros ... »


IL ENTRE ! Torse nu, slip bleu, cape cleue, et masque de Luchador bleu avec un Dollar brodé en or sur le front, il entre en sautillant, les bras chargé de deux lourd sacs !


Mais … IL DISTRIBUE DES SOUS !  Il balance des dollars au public en tapant dans les mains des kidz en criant « Never Give Up Brother, and eat your vitamins ».


Et le voilà qui parcourt la rampe d'entrée, en faisant des high five à ses partenaires d'un soir !
Le public, qui a reconnu DiBiase, est d'abord surpris, puis encouragé par les deux pseudo-super-héros de la WFA, se met à l'acclamer.


Les trois attendent ensuite sur le ring pour leurs adversaires. Oh les voilà !


Curtis Axel is here ! C'est incroyable ! Bon ok j'exagère. Curtis Axel fait son entrée ! Vêtu de sa tenue banale, j'ai pas envie de détailler de toute façon il n'a pas de charisme.


Oh les Warlords ! Une des tag team en pleine émergence de la WFA, qui s'associe avec … l'autre pour affronter nos trois valeureux héros !
Les 3 hommes sont face à face sur le ring. Mais … Super Eric prend un micro.

« Bonsoir à tout le peuple de la WFA ! Je vous présente notre nouvelle recrue … le grand … le seul … l'unique … MONEY MAN ! »

Ovation du public pendant que Money Man descend du ring en sautillant comme un demeuré et en balançant des billets de 100 à tous les demeurés du premier rang.


Il remonte ensuite sur le ring, sautille autour de ses adversaires, puis contracte ses biceps dans une pose pour le moins … ridicule.


L'arbitre sépare les deux équipes. Super Eric va commencer du côté des gentils, Curtis Axel du côté des méchants.


La cloche sonne, c'est parti !

Et Curtis Axel qui se rue sur Super Eric, qui regardait derrière lui car il avait entendu quelqu'un siffler. Et le Botch de Curtis Axel, qui tombe ! C'est incroyable ! Super Eric le relève, échange de droites … oh enchainement de kicks sur Axel, qui tente de se défendre, mais en vain. Et projection dans le coin des Super-Héros ! Super Eric fait le tag avec Money Man !

Money Man, qui attrape Curtis par la gorge … Il le regarde, prend une voix rauque.

« Il est temps pour toi Curtis … de payer tes dettes à Money Man ».

Uppercut de Dib... Money Man, enchainé avec un front dropkick. Il n'a pas enlevé sa cape et elle le gène dans ses mouvements. Axel met ce temps à profit et parvient à prendre Money Man en headlock, avant d'enchainer avec une back suplex et de faire le change...

Mais … Rowan et Ohno ! Ils se barrent !

« Hors de question, déjà deux tarés c'est dur mais si ils sont trois je me casse, c'est contagieux cette saloperie si ca se trouve. »


« Bien dit camarade »

Axel se met à paniquer, et Money Man le rattrape ! Oh là là ca sent mauvais pour le spécialiste du botch !

« C'est l'heure de verser ta cotisation Axel »

DREAM STREET DE MONEY MAN !

Il se dirige vers Axel, déjà KO et … il se prend les pieds dans sa cape ! Il tombe sur son adversaire ! Et 1, 2, 3 !!!

Victoire de Money Man et ses acolytes !





Super Eric et The Hurricane sautent sur DiBiase, et le félicitent. Ils ont l'air de vivre le plus beau moment de leur vie, et on les voit parler avec lui. Il semble désespéré (pour autant que l'on puisse en juger, on ne voit que ses yeux). Il se fait apporter un micro.

« Bonsoir WFA People ! »

Ovation

« Aujourd'hui, grâce à mes amis j'ai appris quelque chose de nouveau. L'amitié est plus forte que tout ! Super Eric et The Hurricane m'ont demandé si je voulais être leur nouvel ami et j'ai dit oui ! Et ils m'ont demandé autre chose ! Il y a quelqu'un, dans le public qu'ils ont invité. Il est venu incognito, et ... »

Une silhouette sort de la foule en courant, et se précipite sur le ring. C'est Richie Steamboat !

« Mais Richie trop cool mais qu'est ce que tu fous là ? » lance The Hurricane 

« Ben vous venez de parler du type que vous aviez invité et … ah mais merde je me suis invité tout seul moi. »

« C'est pas grave va tu peux rester avec nous »

Money Man reprend la parole.

« Je demande donc à une ancienne légende de la WFA que j'adore de venir sur ce ring, allez ne sois pas timide ! Fais le pour tes potes ! »

Une autre silhouette se met en évidence et finit par arriver en ringside. C'est … Heath Slater !


Il monte sur le ring et dévisage Money Man … qui se jette dans ses bras !

« Je suis gentil maintenant Heath ! Et devant ce public j'en fais le serment … Je vais demander à Vince McMahon de te réengager ! Et Eric m'a demandé de vous dire la vérité … alors voilà … Le GANG c'est tous des pourris ! On triche ! On ... » Le micro de DiBiase se coupe.


Steamboat est en train de jouer avec la sono manifestement. Suant à grosses gouttes, DiBiase le remercie intérieurement de sa connerie monstrueuse. Et voilà que tout le monde se met à danser. Le segment se clôture sur une scène de liesse wtfuckesque digne d'un Raw IRL.


Non loin de là, en revanche, dans une pièce sombre, Randy Orton, Cesaro, et Lesnar regardent la scène sur un écran géant. Ils semblent tous préoccupés. De Burchill se tient silencieux mais semble lui aussi tourmenté.


Ayant enfin réussi à se retrouver seul et à fuir tout le monde,  DiBiase frappe le mur en hurlant. Jamais il n'a été autant humilié. Il aurait donné n'importe quoi pour simplement se comporter en connard avec quelqu'un. Bon il fallait relativiser. Il avait échappé de peu à la fête avec les autres nazes. Une fête avec la lowcard de la WFA c'est un peu comme aller dans le triangle des Bermudes. On sait pas ce qu'on va y trouver mais c'est très probables qu'on en revienne jamais.


Il se dirigeait vers sa voiture … mais … ELLE l'attendait devant.

Oh non pas elle.

« Bonsoir Ted, avez vous une minute ? J'aimerai vraiment qu'on finisse cette Interview. »

"Oh non pas maintenant, pas maintenant, NON."

« Bien sûr ! »

Contre sa volonté, voilà qu'il était donc assis dans un petit salon, avec cette maudite journaliste qu'il n'avait pas eu le temps de faire licencier en face de lui.

« Alors, j'aimerai poser une question pour mieux comprendre certaines choses. Expliquez moi, quel genre d'homme êtes vous Ted ? »

"Oh la la. Merde merde MERDE"


***

Alors que la nouvelle année était passée, le petit Alan Bourdhouxe avait vu son souhait exaucé et il était content. Accompagné de sa maman, il lisait le dernier numéro de WFA Magazine. Etonné par la couverture, il relut plusieurs fois les titres.


WFA Magazine Janvier 2015

*Mais qui est vraiment Money Man ?


*Curtis Axel, porté disparu depuis le Boxing Day de la WFA


*Les Headbookers, portrait de ces marionnettistes géniaux, magnifiques, et talentueux.

*Ted DiBiase, l'interview vérité « Je suis obsessionnel, je manque de confiance en moi et je fais des crises d'angoisse quand je suis tout seul. »

Le petit Alan se mit à rire. Il n'était pas le seul. Tapi dans l'ombre, il ricanait lui aussi. Oui lui, on sait tous de qui je parle. Ce salaud de Rollins.


Dernière édition par Nak le Sam 27 Déc - 0:48, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
JoMo Styles
EC3
JoMo Styles

Messages : 877
Age : 25
Humeur : On mange quoi ?

Promos Royal Rumble 2014/15 - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: Promos Royal Rumble 2014/15   Promos Royal Rumble 2014/15 - Page 3 EmptyVen 26 Déc - 22:51

Promo Super Justice Brotherhood :





Le crime est omniprésent à WFA city. Les policiers, les juges et toutes les personne sensés faire appliquer la loi sont tous corrompus. Heureusement deux nouveaux justiciers vont se charger de punir les criminels ! Ces super-héros d'un nouveau genre vont faire régner paix et liberté sur cette ville !  Les Super-Brotherhood ! 

Nos deux super-héros sont en train de marcher en ville, les gens se retournent en les voyant surement impressionnées par le charisme de ces personnes, certaines personnes rigolent même, ils doivent penser à la raclée que vont prendre les méchants de cette ville. Mais dans la nuit on peut entendre un bruit :

??? : A l'aiiide, aidez moi !!!

Les Super-Brotherhood tel les plus grands super-héros accoure vers le bruit. Ce bruit était le crie d'une femme en détresse. Mais voilà les muscles de nos super héros ne sont pas chauffés et pour ne pas risquer un claquage ou autre déchirure musculaire, les super-héros arrivent vers la scène du crime en pas chassé, puis en talon-fesses, puis en montée de genoux et ils s'arrêtent et font même des étirements. Quel intelligence de la part de nos superstars, ils pensent vraiment à tout. Après cet échauffement complet, les représentants secrets de la justice arrivent sur les lieux. Et quel fut leur surprise quand ils virent deux super-héros ! Mais qui sont ils ? 


The Hurricane : Qui êtes vous ? Etes vous des super-vilains ?

??? : Détrompez vous nous sommes un nouveau duos de justiciers ! Mais vous ne nous reconnaissez pas ?

Et quel surprise, les deux justiciers enlevèrent leur masque, et sous les masques, deux visages connus de la WFA : Richie Steamboat et Kaitlyn !! 

Super Eric : C'est qui ? 

The Hurricane : Aucune idée je ne connais pas.

Mais alors que le visage de Kaitlyn commençait à se décomposer celui de Richie lui au contraire s'émerveillait, il n'a surement rien entendu de ce que venait de dire Super Eric et The Hurricane, il s'approche de The Hurricane et tâte son costume de super-héros, on croirait un enfant devant son idole. Enfin qui ne le comprendrait pas...

The Hurricane : Qu'est ce qu'il y mon enfant ? Tu veux un autographe ?

Richie Steamboat : Oui. 

The Hurricane : Ah la notoriété. Mais je suis désolé mon grand nous avons entendu le cri d'une femme en détresse. Ne l'auriez vous pas vu partir par hasard ?

Kaitlyn : Nous sommes arrivés ici pour la même raison que vous, mais quand nous sommes arrivés la femme était déjà parti..

Super-Eric : Sombre mystère... 

Richie : Moi je suis un grand fan de vous.

The Hurricane : La victime était donc une grande femme. Vous avez pu l'apercevoir ?

Super Eric : Je ne crois pas que c'est ce qu'il voulait di...

The Hurricane : Ecoute Eric ne me coupe pas dans mes interrogatoires.

Richie qui ne semble pas du tout écouté ce que disent les deux super-héros : J'ai vu vos exploits à la télé.

The Hurricane : Je suis laid ? Il va falloir vous calmer sup...

Eric : Stop! Tu fais erreur compagnon, notre camarade justicier veut nous parler de soi, pas de notre enquête.

Richie : Vous étiez trop impressionnant, ça faisait bim, bam, boum. Et puis splash broum ping !

Kaitlyn : Ah excusez le, dès fois il y a des instants, ou il bug. On sait jamais quand sa va s’arrêter donc je vais finir l'histoire à sa place. Voilà on était en train de regarder la WFA à la télé, et là cous êtes arrivés, et le visage de mon Richie s'est illuminé, il était comme un fou. Et il est devenu fan de vous, fan de votre combat contre les fraudes ayant lieu dans la WFA, de votre combat contre le GANG, bref vous avez compris quoi. Mais voilà Richie voulait vous rencontrer, donc il s'est mis dans l'idée de devenir un super-héros, donc il nous a achetés des costumes, et nous avons commencés à faire les justiciers  dans la ville, sans rien vous cachez nous avons pas eu un grand succès, et puis nous avons entendu la voix de cette femme en détresse et nous sommes arrivés et voilà.

Nos deux super-héros n'arrivent pas à parler, ils sont en train de pleurer surement ému par ce que vient de dire la compagne de Richie Steamboat.


The Hurricane : Des fans, on en a jamais eu. C'est beau .. 


Super-Eric : Ça se fête des trucs comme ça.


Kaitlyn : Attendez, mon Richie voulait vous demander quelque chose ?


Richie : Clac, Boum !


Kaitlyn : Il s'est toujours pas remis, il continue à parler en onomatopées. Bon je vais encore devoir parler à sa place : il veut maintenant se tenir sur le ring avec vous et pour ça il veut participer au Royal Rumble. Mais Stephanie McMahon elle n'a pas voulu, le GANG nous empêche de faire ce Royal Rumble ! 


Hurricane : Cela ne se passera pas comme ça ! 




*****




Quelques heures plus tard.




Nos 4 justiciers sont plantés devant le porte de la GM et ils toquent à la porte :


Les 4 : On en a gros !!


Stéphanie ouvre la porte :






******


Quelques mois plus tard.



Citation :
Gbacca

Citation :
Royal Rumble, l'entrant numéro 30 va être dévoilé... le thème song de Richie Steamboat résonne dans l'aréna (pas Tina hein, ce serait sale sinon). Le sauveur est là. Le public l'accueille sous les hourras ! Le silly one est de retour ! Et il est tellement con que le Gang ne pourra pas l'atteindre ! Tout le monde le sait !
Citation :


Citation :
Richie est le long de la rampe... il reste une dizaine de superstars dans le ring... il a une seule question en tête... " C'est quoi un Royal Rumble " ?

Revenir en haut Aller en bas
Frog Splash
Champion
Frog Splash

Messages : 1694
Age : 28
Humeur : Enjoy the moment !

Promos Royal Rumble 2014/15 - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: Promos Royal Rumble 2014/15   Promos Royal Rumble 2014/15 - Page 3 EmptySam 27 Déc - 17:50

PROMO KEVIN STEEN


Dans le vestiaire des lutteurs ... ordinaires (à savoir ceux qui n'ont aucun lien, de près ou de loin, avec le Gang), le calme régne. Pour ce dernier House-Show du roster de RAW avant le Rumble, les consignes du big boss ont été claires : pas de risque stupide, et pas trop de temps sur le ring. Les fans ? "Z'avaient qu'à habiter dans un coin moins paumé, ces cons" dixit Mr.MacMahon. Kevin Steen, l'un des derniers énergumènes encore présent, n'en a pas grand chose à foutre à vrai dire. Du public, de MacMahon ... du Gang ... Tout ça, ça lui passe trois bons mètres au-dessus des couilles. A vrai dire, pas mal de choses passent loin au-dessus des bijoux de Mr.Wrestling. Sa principale préoccupation du moment résume assez bien le personnage : à quelques minutes du Main-Event, qu'il a été invité à faire en compagnie de DH Smith, le bougre regarde pour la énième fois Dumb & Dumber sur ABC. Smith justement, se trouve quelques mètres plus loin et s'échauffe consciencieusement. Un nouvel éclat de rire de l'Antichrist of Pro Wrestling lui arrache un rictus dépité. 


DH : Putain Kev', tu penses pas qu'il serait temps de te préparer ? La promo de Jericho est presque terminée, et on passe juste après j'te rappelle ! 


Kevin : Nan ... c'pas fini ...


DH : Mais tu l'as déjà vu plein de fois ce putain d'film ! 


Kevin : C'est pas un putain d'film, c'est Dumb & Dumber. 


DH : Secoue-toi un peu putain, j'ai pas envie de perdre parce que môssieur trouve que s'échauffer ne sert à rien !


Kevin : Ça sert à rien. J'suis un athlète professionnel, un mec surentrainé, une machine de guerre. C'est pas sauter à la corde comme une pucelle de grande section qui va me faire gagner ...  Bon, après, pour toi j'dis pas, ça peut servir. Vu le bide que tu t'traines, ça te fera pas de mal d'éliminer un peu. Faudrait quand même que tu changes deux-trois trucs dans ton hygiène de vie poupouf, ça commence à se voir que t'abuses des pancakes au sirop d'érable.


DH : Tu ... tu fais de l'ironie, là, hein ?


Kevin : J'fais d'la quoi ? 


DH : De l'ironie ... c'est quand ... nan, laisse tomber.


Kevin : Tu vois mon gars, si tu passais un peu moins de temps à foutre des mots à la con dans tes phrases et plus à te battre, tu te serais peut-être pas fait démolir la gueule aussi souvent. Mais bon, pour ce soir ça va rouler, j'suis là. 


DH : Putain ... je savais que Vince ne me portait pas dans son coeur, mais me mettre en équipe avec un gars comme toi. 


Kevin : C'est pas Vince qui a voulu, c'est moi.


DH : Quoi !? Mais ... pourquoi ?


Kevin : Parce que j'ai deux ou trois trucs à dire à la dark tantouze qu'on va affronter. 


DH : Punk ? T'es encore là-dessus ?


Kevin : Je suis quelqu'un de rancunier ... Et j'trouve que son p'tit cul de blanc-bec fait un super tam-tam.


DH : Bon ... au moins t'es motivé ...


*Dling dling dling*


DH : C'est à nous. Tu viens ?


Kevin : Mouais ... t'façon, j'ai déjà vu la fin. 


Steen éteint la télé et rejoint Smith dans l'encablure de la porte. Les deux hommes parcourent la cinquantaine de mètres qui les sépare de l'entrée des lutteurs. Visiblement, CM et son partenaire du soir, Curtis Axel, sont déjà là.


DH : Au fait Kevin ... qu'est-ce qu'il s'est passé avec ton manager ?


Kevin : Mon manager ?


DH : Bah oué ... Frog Sploush, un truc comme ça. C'est pas ton manager ? 


Kevin : Ah oué ... j'l'avais oublié lui ... J'crois que Mizou lui a pété la gueule et l'a renvoyé. Du coup il s'est soudainement souvenu de moi et il sera dans mon coin pour le Rumble. 


DH : Ça a l'air d'être un mec bizarre, non ?


Kevin : C'est un con. 


DH : Bah alors ... pourquoi tu restes avec lui ?


Kevin : Boarf, j'ai pas envie de me faire chier à trouver mieux j'crois.


*Justin Roberts : ... and their opponents, the team of DH Smith and Kevin Steen !*


DH : Allez !


Kevin : Hé, King Smith, un dernier détail ...


DH : Quoi ?


Kevin : Si tu fais tout foirer, t'es un homme mort.


DH : ...





Les deux hommes font leur entrée devant quelques milliers de personnes acquises à leur cause. C'est bien évidemment le King qui reçoit la plus belle pop, même si quelques irréductibles entonnent comme toujours un hymne à la gloire de Steen. Leurs adversaires sont déjà dans le ring, Curtis Axel essayant d'établir une stratégie avec son équipier du soir. Ce dernier finit par se retourner, ouvre de grands yeux, et lui demande, visiblement surpris "Who are you ?". Celui-ci, pris de court, tente tant bien que mal de rattraper la situation alors que des fans des premiers rangs commencent à se foutre de lui. Il tapote l'épaule de la Straightedge Superstar, à la manière d'un vieil ami qui l'aurait bien eu. Mais Cihaime n'en démord pas et demande au jeune homme de quitter le ring, arguant qu'un combat va bientôt s'y dérouler. Il faut l'intervention de l'arbitre de la rencontre, Jimmy Korderas, pour que le Fun Lovin' Criminal comprenne la situation. Pour toute réponse, sa main vient plaquer son visage dans un geste poussé par le dépit. Pendant ce temps, Smith et Steen ont pu arriver jusqu'au ring. C'est le second qui va commencer le combat alors que CM préfère laisser la main à son coéquipier. "Tu le regretteras pas", lui dit-il ...


DH Smith (JGabriel68) & Kevin Steen (Frog Splash) vs CM Punk (TheStraightedge17) & Curtis Axel (Ultradropkick)


Axel est surmotivé ! La cloche a à peine sonné qu'il se rue à l'attaque et frappe l'Antichrist of Pro Wrestling d'une violente Clothesline ! Kevin ne bouge pas, et Curtis se projette donc dans les cordes pour un coup du bélier ! Seulement Steen n'a aucun mal à l'éviter, il se contente d'un pas de côté et voilà le rookie qui se retrouve en dehors du ring sans savoir comment, et avec un sacré mal de tête qui plus est. Normal quand on percute une barricade à pleine vitesse, me direz-vous ... Mr.Wrestling demande immédiatement à ce que Punk remplace son équipier et lui offre un vrai combat. Mais l'homme légal est et demeure Axel jusqu'à ce que le tag ait été effectué, c'est donc quelque chose d'impossible. Le Perfect Son se relève lui tout juste et revient péniblement sur le tapis du ring. Kevin ne lui laisse pas le temps de se refaire une santé, enfourchement suivi d'un écrasement ! Le canadien relève son adversaire ... et il le balance vers le coin de Punk ! Celui-ci sourit. Va-t-il accepter d'en découdre avec Steen ? Non, il refuse ! Cihaime descend du bord du ring, rendant fou de rage le lutteur adverse. 


Il faut toute la diplomatie de Smith pour que Mr.Wrestling calme ses nerfs. Celui-ci accepte même de laisser son partenaire prendre sa place, en échange de la promesse qu'il le laisserait revenir au moment même où Curtis se fera remplacer par le lutteur de Chicago. La foule est en tout cas ravie de voir son favori prendre le relais. Et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il commence fort ! Saito Suplex portée sur Axel, qui décidément n'arrive pas à rester debout ! Le canadien relève son opposant et l'envoie faire un tour dans le coin. Corner Clothesline portée dans la foulée ! Le coéquipier de Punk glisse le long du poteau. DH part à l'opposé, il salue ses fans et repart à l'offensive : Corner Hip Attack ! Le premier tombé du match, 1, 2, et dégagement à la limite du Perfect Son. Dans le coin de Smith, Steen s'agite. Il hurle à son compatriote de ne pas gagner avant que Punk ne soit rentré sur le ring. Plus facile à dire qu'à faire au vu du peu de ressources dont dispose Curtis ...


DH tente donc de parler au Fun Lovin' Criminal. Le King essaie de le convaincre d'entrer dans le match, mais c'est un non catégorique que lui oppose la Straightedge Superstar. Dans son dos, Axel se hisse avec difficulté sur ses jambes. Voyant son adversaire occupé, il tente une approche en fourbe ... que CM Punk a tôt fait de dénoncer ! Smith accueille le rookie avec son Spinebuster ! Dans le feu de l'action, il lui attrape même les jambes et part pour un Elevated Boston Crab. Pourquoi le Punker l'a-t-il averti !? C'est une question à laquelle le King n'a pas de réponse. Dans le coin opposé, Kevin Steen vocifère des insultes à la fois à son adversaire, dont l'aide n'est pas requise pour qu'ils l'emportent, et à son partenaire, dont le manque d'attention est indigne d'un lutteur professionnel. Cihaime s'amuse du caractère de Mr.Wrestling alors que Curtis attrape du bout des doigts les cordes, sans que personne ne s'en soucie vraiment. Néanmoins, Smith relâche la prise.


L'Antichrist of Pro Wrestling rappelle son comparse, semble-t-il car il a un plan à mettre en place ... le tag ! Kevin reprend la main dans ce combat ! Pourtant il ignore complètement Axel, rampant à la recherche du second souffle. Droit vers Punk ! Les deux hommes se font maintenant face, ce qui est une occasion parfaite pour le canadien de déverser sa rage (et ses postillons) à la face du Punker. Ce dernier écoute toute la tirade, sourit, et indique à Kevin que son adversaire légal est en train de se relever. Mr.Wrestling fulmine, et décide de se retourner. Si le Fun Lovin' Criminal ne se montre pas, rien ne sert de faire durer le combat plus longtemps. Curtis est debout et il parvient à se saisir du Wrestling's Worst Nightmare ! Projection, contrée, F-Cinq ! F-Cinq porté par Steen ! Axel ne s'en relèvera pas ! Le compte ... non ? Korderas fait de grands signes de la main ! Que se passe-t-il ? Kevin se remet debout ... Small Package ! Small Package de CM Punk ! 1, 2 ... 3 ! C'est un vol ! Un vol !


Justin Roberts : Here are your winners, the team of Curtis Axel and CM Punk !





Punk ne cherche pas son reste, il décampe du ring avant même que Steen ait compris ce qui vient de lui arriver ! Ce n'est qu'arrivé à mi-chemin des coulisses qu'il se retourne et salue, plein de satisfaction, le pauvre canadien. Ce dernier se tient au centre du ring, les yeux exorbités, ivre de rage. DH Smith rentre à son tour sur le ring et lui tape dans le dos, tentant malgré la défaite de se montrer amical. Le regard noir de son ex-partenaire montre qu'il n'aurait peut-être pas dû ... L'Antichrist of Pro Wrestling commence à insulter Smith de tous les noms, affirmant dur comme fer que la défaite de ce soir est entièrement de sa faute ! C'est le moment choisi par Curtis Axel pour refaire surface. Encore groggy, il tapote Steen dans le dos. Ce dernier se retourne, et le Perfect Son peut donc poser sa question d'un air niais : "J'ai gagné ?" ... Package Piledriver ! Il l'a envoyé au royaume des rêves ! Le King n'est pas d'accord avec la manière de faire de son compatriote, et il le lui fait savoir. Après avoir dit quelques mots bien corsés à l'encontre du Wrestling's Worst Nightmare, il quitte le ri... Kevin le retourne ! Package Piledriver ! On ne parle pas comme ça à Kevin Steen ! Le perdant du soir se met alors à hurler qu'il sera le vainqueur du Rumble, et qu'il y tuera cette petite pute de Punk. Seulement il le fait sans avoir pris la peine de se saisir d'un micro, et les huées de la foule après son attaque sur DH Smith sont suffisamment puissantes pour que les paroles du canadien soient inaudibles passées les trois premières rangées de spectateurs. Kevin finit par retourner aux vestiaires lui aussi, écarlate, grommelant des mots doux dans sa barbe. 
Revenir en haut Aller en bas
JGabriel68
Hall Of Famer
JGabriel68

Messages : 4907
Age : 28
Localisation : Atlanta, GA

Promos Royal Rumble 2014/15 - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: Promos Royal Rumble 2014/15   Promos Royal Rumble 2014/15 - Page 3 EmptyDim 28 Déc - 1:08

Merci Frog de m'avoir intégré dans ta promo Very Happy !
Par contre, on rediscutera du final... dans le Rumble match Sheik !
Revenir en haut Aller en bas
Frog Splash
Champion
Frog Splash

Messages : 1694
Age : 28
Humeur : Enjoy the moment !

Promos Royal Rumble 2014/15 - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: Promos Royal Rumble 2014/15   Promos Royal Rumble 2014/15 - Page 3 EmptyDim 28 Déc - 1:13

T'as aucune chance, tabernak ! Sheik
Revenir en haut Aller en bas
Sexy Boy
EC3
Sexy Boy

Messages : 844
Age : 28
Localisation : In the space between the spaces
Humeur : Sinusoïdale

Promos Royal Rumble 2014/15 - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: Promos Royal Rumble 2014/15   Promos Royal Rumble 2014/15 - Page 3 EmptyDim 28 Déc - 1:46

Tout d'abord, merci à Frog, grâce à qui j'ai pu trouvé l'inspiration de dernière minute. Parce que j'étais parti sur complétement autre chose avant de me rendre compte que c'était de la merde.



Hôtel des superstars de la WFA, Minneapolis, Minnesota

Dolph Ziggler, ancien champion WFA, traverse le couloir du 4ème étage. Il est au téléphone.

Dolph : Écoute, je dois te laisser. J'ai un truc à faire. Salut.

Ziggler raccroche et enfourne son téléphone dans la poche de son sweat-shirt. Il fait quelques pas, perdu dans ses pensées et percute quelqu'un.

Dolph : Excusez-moi, je ne vous avais pas vu.

Son téléphone sonne à nouveau. Il regarde le numéro, réfléchit et préfère ne pas décrocher. Il frissonne et frappe à une porte. Après quelques secondes, quelqu'un lui ouvre.

Shawn : Salut Dolph ! Entre.

Dolph : Salut Shawn, désolé pour le retard.

Shawn : Laisse-moi deviner, soirée agitée ?

Dolph : Ouais, je crois que le cinquième réveillon a été celui de trop.

Shawn : Crois-moi, quand t'auras des gosses, un seul te suffira.

Dolph : Wow, je préfère pas penser à ça tout de suite !

Michaels rit et lui indique le fauteuil dans le salon.

Shawn : Allez, installe-toi.

Ziggler en profite pour observer la suite.

Dolph : Et bien, ça doit bien payer un contrat de Légende.

Shawn : J'ai pas à me plaindre. Tu veux boire un truc ?

Dolph : Un café. Serré. Sans sucre.

Le Show-off sent le téléphone vibrer dans sa poche. Il l'ignore. Il continue son inspection de la pièce. Elle est grande, plus grande que la sienne et même plus grande que celle qu'il avait quand il était champion. Elle est propre, bien rangée. Dolph avait la fascinante particularité de pouvoir mettre le bordel dans une chambre d'hôtel en moins d'une heure.

Shawn : Tiens.

Ziggler prend la tasse et boit une gorgée. Il le boit d'une traite et grimace. Ça brûle la gorge, c'est amer mais ça réveille.

Dolph : D'abord, il faut que tu saches que j'apprécie le fait que tu ais accepté de me recevoir. Je comprends qu'en tant qu'arbitre, tu dois rester impartial...

Shawn : Je t'arrête tout de suite, Dolph. J'ai proposé à Mike de faire la même chose, il a refusé. Mais ça ne veut en aucun cas dire que je suis de ton côté.

Dolph : Bien sûr, je comprends. Je ne veux pas du tout te mettre dans ma poche. Je te respecte bien trop pour ça.

Shawn : Ca ressemble de plus en plus à de la flatterie.

Dolph : Non, non, pas du tout. C'est pas mon genre. C'est plus mon genre. J'étais très bon avant, si je te léchais les bottes, je le ferais bien plus subtilement.

Shawn : Hé, détends-toi, gamin, je plaisante.

Dolph : Excuse-moi. Je suis un peu à cran en ce moment.

Shawn : A cause de Mike ?

Dolph : Entre autres. C'est que... j'ai l'impression de perdre mon temps.

Shawn : Qu'est-ce que tu veux dire ?

Dolph : Ecoute, je veux pas être arrogant mais j'étais champion et à cause de lui, j'ai perdu mon titre. Je pensais avoir franchi un palier, tu vois. J'ai pas été un grand champion intercontinental, j'ai pas été un grand champion Pure. Même la Team Perfection ! On est restés juste parce qu'on avait pas de concurrence. Et là, je pensais pouvoir faire quelque chose de mieux. J'ai battu Steen et JoMo, je suis devenu le premier Triple Crown Champion. J'étais au top ! Et j'aurais pu gérer Lesnar tout seul.

Ziggler se gratte la machoire, irritée par sa barbe de trois jours.

Shawn : Et Mike est revenu.

Dolph : Ouais. Et putain, je l'ai pas vu venir. Et pourtant, sa réaction est compréhensible.

Michaels fronce les sourcils.

Dolph : Attends, je dis pas que c'est pas une réaction de connard. Mais, on est pas les mieux placés pour le juger. Sans t'offenser, bien sûr.

Shawn : Non, ça va. On m'a insulté de bien pire.

Ziggler sourit.

Dolph : Le truc, c'est que j'étais super heureux de son retour.

Shawn : Vraiment ? Je ne pensais pas.

Dolph : Ah non ! C'es pas ce que je voulais dire. On a jamais été les meilleurs amis du monde. Je détestais la façon qu'il avait de prendre cet air paternaliste avec moi. Et c'est pour ça que j'étais heureux qu'il revienne. Je voulais lui monter que j'avais réussi sans son aide, que c'était moi le champion.

Shawn : A t'entendre. Tu sembles plutôt jaloux de lui.

Dolph : Je... J'ai toujours été dans l'ombre de quelqu'un. Ted, Morrison, Mensah, Mike. Je suis lucide, Shawn. Je ne suis pas le mec qui soulève les foules. Je ne suis pas celui qui fait toutes les interviews. Je ne suis pas celui qui se le fait le plus de potes dans le roster. Et je n'ai pas envie de l'être. Je ne veux pas être à leur place.

Shawn : Je te comprends, Dolph. J'ai été dans la même situation. Je n'ai jamais été la tête d'affiche. Mais ça, je le laisse à des gars comme Hunter. Et je ne lui en veux pas, ils font leur boulot, on fait le notre.

Dolph : Merde, j'ai l'impression de parler comme un mec de l'indy.

Shawn : Après tout ce temps, tu ne leur laisses même pas le bénéfice du doute ?

Dolph : Tous ceux que j'ai croisé m'ont plus fait chier qu'autre chose. En plus, il reste qui, maintenant ? L'alcolo, le super-héros...

Shawn : Roode.

Dolph : Ok, Roode a fait illusion pendant quelque temps. Mais les autres, sérieusement ? Ces mecs ne savent même plus pourquoi ils se battent.

Shawn : C'est moi ou j'ai l'impression qu'on en revient à de la jalousie ?

Dolph : On a déroulé le tapis rouge aux mecs de l'UHW quand ils sont arrivés ! Alors que j'allais atteindre le Main-Event, il a fallu que ces mecs viennent me mettre des bâtons dans les roues. Mais ça, je peux comprendre. Le pire, c'est les ROHriginals... Non, non, le pire, c'est Punk.

Michaels commence à rire.

Dolph : Et non, cette fois, ça n'a rien à voir avec de la jalousie. Efface ce sourire de ton visage.

Ziggler passe la main dans ses cheveux.

Dolph : D'accord, peut-être un peu. Tu sais, je l'aimais bien à un moment. On se battait pour le titre Intercontinental, nos matchs étaient des show-stealers.

Shawn : Et qu'est-ce qui s'est passé ?

Dolph : Ted. Cet enfoiré est venu... je sais même pas pourquoi il est venu mettre son nez dans mes affaires.

Shawn : Dolph, écoute-toi. A chaque fois, tu rejettes la faute sur les autres. Ted, les mecs de l'UHW, Mike. Mais ces types sont comme toi, ils essaient juste de survivre.

Dolph : Non, ce que fait Mike, ce n'est pas « survivre ». Il aurait très bien pu revenir et ne pas m'attaquer dans le dos.

Shawn : Vous ne vous rendez pas compte que vous êtes pareils, tous les deux. Tu rejettes la faute sur lui, il rejette la faute sur toi.

Dolph : Il en a rien à foutre de moi ! Il m'a pris pour cible uniquement parce que j'étais champion. Et je me fous de lui. Qu'est-ce que j'ai à gagner, hein ? Tout ce qu'on fait, c'est perdre notre temps. Et cerise sur le gâteau, il a fallu que tu reviennes. La WFA a fait revenir un Hall of Famer pour arbitrer un match dont tout le monde se fout.

Shawn : Calme-toi, Dolph.

Ziggler ne l'écoute pas et se lève.

Dolph : Et pourquoi tu es revenu d'ailleurs ? Ne réponds pas. Tu voulais que les gens se disent. « Wow, le grand HBK est revenu pour passer le flambeau. Qui sera le nouveau Shawn Michaels ? » Tu te fous bien de Mike et moi. Tu fais ton retour triomphant pour avoir encore un peu de spotlight. Profite, Shawn. Profite de ces instants de gloire.

La Showstopper se lève et défie le Show-Off.

Shawn : Tu vas trop loin, Dolph. Ne m'oblige pas à te remettre à ta place.

Dolph : Mike a raison, tu n'aurais pas dû te meler à ça.

Shawn : Sors tout de suite d'ici avant que ce ne soit moi qui te sorte.

Dolph : Oui, j'ai bien l'intention de sortir. Merci pour le café et la discussion. J'y vois beaucoup plus clair maintenant.

Ziggler se retourne et se dirige vers la sortie. Il ouvre la porte et la referme brusquement derrière lui. Il avance dans le couloir. Son téléphone vibre à nouveau. Il le décroche.

Dolph : VA TE FAIRE VOIR !

Il raccroche et prend une grande respiration.

Dolph : Ah, ça fait du bien !

Il fait quelque pas puis s'arrête avant de réfélchir quelques secondes. Il sort à nouveau son téléphone et appelle.

Dolph : Allo ? Je suis bien chez Ted DiBiase ? Oh, vous avez une très jolie voix. Est-ce que vous pouvez lui faire passer un message. Merci. Dîtes-lui... que c'est un gros con, ascendant lavette. Et dîtes aussi à monsieur De Burchill que je lui pisse à la raie. Oui, oui, à la raie.

Ziggler raccroche et compose un nouveau numéro.

Dolph : Ah, Punk, je tombe sur ton répondeur, dommage. C'est pas grave, je voulais te souhaiter un joyeux noël mais je me rends compte que je suis un peu en retard alors je te dirais juste... que je trouve que tu es le mec le plus chiant que j'ai jamais rencontré et que tu peux te mettre tes références à la con où je pense.

Dolph : Allo, Steen ? Tu penses être le seul à pouvoir sortir des insanités ? Et bien, non, espèce de dégénéré ! Je t'emmerde toi et tes 60 kilos de graisse. J'espère que tu t'étoufferas avec un os de dinde au nouvel an !

Dolph : Oui, bonjour. J'aimerais employer une de vos « filles ». Non, ce n'est pas pour moi, c'est pour un ami. Ah oui, il est très friand de ce genre de surprise. Il s'appelle John Morrison. Par contre, je me demandais, est-ce que ce serait possible que la jeune femme ait un plus gros pénis que lui ?

Dolph : Allo, Thorg Smash ? Ouais, je m'en fous. Je veux savoir où est ton client. Comment ça ? Tu sais où il est au moins ? Donne moi son adresse. Ecoute, je suis pas dans un bon jour alors tu me donnes son... ah, tu vois qu'on peut s'entendre.

Ziggler raccroche.



Tu sais quoi, Mike ?
Peut-être que je n'ai rien à gagner. Mais je n'ai rien à perdre non plus.
Peut-être que tu te fous de moi, que tu veux juste de venger de la WFA, des fans ou je ne sais quelle connerie. Mais tu t'es mis le mauvais gars à dos. J'ai jamais été le type sympa et je ne jouerai pas au héros cette fois-ci. Je vais te te faire regretter de m'avoir fait perdre mon titre. Je me fous de ta revanche, de Shawn, de nos points communs. Je ne suis qu'un mec qui veut casser la gueule d'un autre. Et si je n'y arrive pas ce soir, rendez-vous au Rumble.



PS : Les propos de monsieur Ziggler n'engagent que lui. Ils ne doivent en aucun cas être pris comme une attaque personnelle contre un lutteur ou son manager. (Parce que sinon, j'aurais pu dire des choses bien pire. Sheik )
Revenir en haut Aller en bas
Nak
Pénélope du forum
Nak

Messages : 2384
Age : 33

Promos Royal Rumble 2014/15 - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: Promos Royal Rumble 2014/15   Promos Royal Rumble 2014/15 - Page 3 EmptyDim 28 Déc - 2:36

Ted DiBiase



Business Trip (III)




Ted DiBiase sortait de son entretien avec la journaliste. Une catastrophe. Il repartait vers sa voiture.

"Allez, j'y suis, pitié pas encore de coup de poisse..."

« Ola DiBiase »

"Et merde. Hunico."

« Eh eh eh ce bon vieux Hunico ! »

« T'as pété une durite ce soir, ta cabeza a tapé un peu trop fort sur le sol quand t'as affronté Kozlov ? »

« Ca te regarde pas, chien ».

"Oh merde, être gentil Ted, sois gentil … mais … eh ! J'ai pas eu mal. Je suis … Oh il faut que je teste."

« T'avais pas quelque chose à me demander Hunico ? Demande ce que tu veux j'suis de bonne humeur aujourd'hui, je veux faire plaisir à mes amis ! »

« Mon paiement, ca serait un début. »

« Bien sûr. Laisse moi regarder … Oh j'ai une meilleure idée... Va chier ! »

"AH AH AH ! YES ! Bon Ted, pas ta meilleure répartie. Mais t'as besoin de te remettre en forme. JE SUIS GUERI !"

« T'as pas compris Hunico ? Va chier. Coucouche panier. Retourne à Tijuana. Va te prostituer si ca te chante. Ce soir j'ai pas envie de te donner d'argent. J'suis pas d'humeur. Mais si tu veux je connais une super adresse, ils font une soupe populaire. Tu peux leur demander un doggy bag et l'envoyer à ta famille ? Allez dégage et si t'es sage t'auras ta paye … quand j'aurais envie. Hors de ma vue. »

Le mexicain se rapproche de Ted, jusqu'à coller son front contre le sien. Ses tempes se dilatent, les veines se contractent … On le sent très énervé. DiBiase lui se contente de sourire... et il lui crache à la gueule. Et dans la foulée il sort 500 dollars en billets de 100, et commence à lui essuyer le visage avec ! Finalement il balance les billets par terre, et s'en va en sifflotant, laissant un Hunico prêt à exploser mais se contenant malgré tout.

DiBiase, tout heureux d'être de nouveau normal, s'interrogeait malgré tout sur ce qui lui était arrivé. Et il déchanta rapidement. Au volant de son véhicule, et retournant chez lui il avait reçu plusieurs messages par rapport à ses agissements du dernier house show. Il allait avoir du mal à s'expliquer. Les officiels voulaient le soumettre à un test de dépistage de toxiques. Les rumeurs allaient aller bon train. Comme si il avait besoin de tout cela.

Rentré chez lui, il constata qu'il était seul. Tant mieux. Enfin une tranquillité toute relative. Perturbée par la sonnerie de son téléphone.

« Allo ».

« C'est Randy. Ted … Je vais essayer de rester ouvert … mais là tu vas devoir m'expliquer ton petit bordel de ce soir. Et être convaincant. Ok ? »

« Randy, je sais pas ce qui m'est arrivé. Je suis sûr que c'est un coup de Rollins. Je ne me contrôlais plus. »

« C'est marrant, Rollins semble être responsable pour tout ce qui va de travers pour toi. Comme c'est avantageux. Ted, tu tournes mal, avec les mecs on se demande si tu deviens pas parano. On s'inquiète. On est ta famille. Mais si tu dépasses les limites … On aura pas le choix tu sais. »

« Tu me menaces Randy ? Tu as oublié tout ce que j'ai apporté au Gang ? 3 titres notamment, ainsi que De Burchill. Le renvoi d'Heath Slater. Je paye Hunico. JE SUIS essentiel au Gang. Peut-être plus que toi. Alors n'oublie pas à qui tu parles, patron, parce que coucher avec la fille de notre dirigeant ne fait pas de toi un Dieu. »

« Fais gaffe à ce que tu dis Ted, ce genre d'allusions... tu risques de les regretter. Parce qu'après tout au Rumble... vu le match que tu as … deux contre un … le titre Mondial … Si tu perd … ta crédibilité … ta place dans le Gang … dans la fédération même … Tu sais une défaite de ce genre ca laisse une trace plutôt indélébile. C'est déjà un miracle que tu sois là où tu en es actuellement, quand il n'y a pas si longtemps tu faisais face à Doink The Clown ou à un illuminé déguisé en chevalier. Oh De Burchill a  beaucoup évolué depuis. Peut-être même plus que toi. Si l'élève dépassait le maitre … ce dernier n'aurait plus une grande utilité tu sais ? »

« Va te faire foutre Randy »

*Bip*

DiBiase jeta de rage son téléphone contre le mur.


Il se servit un verre de whisky.

"Cet enfoiré d'Orton. Je ne peux plus le supporter. Il se prend pour le chef du Gang. Tout ca parce que « madame » Orton est la fille du boss. Je mérite plus que jamais d'être le patron de ce groupe. On me prend pour un éternel second. Plus maintenant. Plus jamais."

Il se resservit.

"Je suis sûr qu'il complote pour me faire du mal. Et il lui sera facile d'avoir l'adhésion de Brock et Cesaro. Brock est débile. Cesaro demeure frustré par sa défaite pour le titre Pure. Reste Paul. Je peux lui faire confiance. Je crois. J'espère ? Je dois l'appeler !"

Il composa le numéro de De Burchill avec son second portable.

« Bonjour, vous êtes sur la messagerie vocale de ... »

*Bip*

Le téléphone subit le même sort que son prédécesseur.
DiBiase repris un autre verre et s'affala sur le divan.

"Et si même Paul m'avait abandonné ? Et si il était de mèche avec Orton ? Ou Rollins ? Orton semblait si sûr de lui … Et si j'avais déjà perdu ce match ?"

Ted était loin de se douter qu'à ce moment, Paul était dans une fâcheuse situation, coincé dans un tribunal avec des orphelins. Mais ça c'est une autre histoire.


Il prit la bouteille, et désespéré continua de boire au goulot.
Les minutes passèrent. L'alcool faisait son effet, il se sentait s'endormir. Mais … les lumières de son salon venaient de s'éteindre brusquement. Une porte qui grince. Une silhouette vêtue d'un manteau à capuche... Une voix reconnaissable entre mille … ROLLINS !

« Ted DiBiase. J'aimerai me vanter devant toi des tourments que tu subis et que je revendiques fièrement. Mais tu me fais de la peine. Si faible. Si dépendant. Si prompt à être le mouton du Dieu alcool quand un autre Dieu te tourmente. Tu n'es pas digne de m'affronter au Royal Rumble. Tout cela ne m'amuse plus. Si tu veux avoir le match comme convenu … tu devras retrouver ton chemin. »

Ted sombra dans l'inconscience à ce moment précis.




***


« * Hips * Hey m'sieur, m'sieur, réveilles toi »

DiBiase se réveilla, une odeur désagréable dans les narines.
Une gueule de bois monstrueuse. Aucun souvenir de la veille. Un type louche en face de lui … Mais … UN SDF ! Créature du démon ! Il recula brusquement, et s’adossa à un mur. Il regarda autour de lui. Des quais... a l'abandon manifestement. En périphérie de la ville. Et en face de lui donc un type bizarre. Sale. Crade. Trop rouge pour ne pas être accro au pinard de bas étage.

« Dégage de là vermine » l'apostropha-t-il en le menaçant du poing.
Le type déguerpit sans demander son reste.

Mais … ses vêtements … un vieux jogging troué par endroits, un blouson qui avait fait son temps et couvert de tâches … Pas de t-shirt … MON DIEU ! Il se regarda dans une vieille fenêtre … Ce n'était pas lui, pas possible !!! Il avait l'air d'avoir pris dix ans. Une barbe et des cheveux bien plus longs. Méconnaissable. Des cernes qui s'accumulaient sous ses yeux … Un cauchemar.


Il fouilla ses poches. Pas de portable. Pas de carte bleue. Une enveloppe. Les mains tremblantes il l'ouvrit. Une carte.

« Ted. Ceci est notre cadeau d'adieu. Tu as dépassé les limites. Nous avons agi en conséquence. Grâce à Paul on a pu mettre la main sur tes capitaux en utilisant la clause qui stipulait que si tu étais sous influence, ou dans une condition assimilable à une maladie mentale, tu serais écarté de la présidence de DiBiase Industries au profit de la personne que tu as désignée. C'est à dire Paul. Nous avons également vu cela avec Vince, qui a déjà acté ton licenciement. Ted Dibiase n'existe plus. N'essaie pas de nous recontacter. N'essaie pas de revenir. Crois-moi il y a des sorts pires que le tiens. Pour t'aider dans ta nouvelle vie tu trouveras un modeste présent avec cette carte. Cordialement, ton ami, Randy Orton. R K O. »

Ted regarda derrière la carte. Un billet de cinq euros. Il se mit à sangloter. Il avait froid. Il ne pouvait croire tout cela. C'était impossible. Il savait que ses partenaires du Gang commençaient à se méfier de lui, mais à ce point ? Il resta un long moment immobile, silencieux, mais ne trouvant pas les réponses à ses innombrables questions il décida de marcher.


Il ramassa un vieux journal, pour regarder la date. 28 décembre. Comment pouvait-il avoir autant changé en si peu de temps ? Il avait faim. Froid. La nuit tombait. Un dollar … Qu'en faire …

« Hey ziva monsieur, t'as pas une clope ».

Un, non deux … trois. Trois types, d'allure jeune, vestes à capuches s'avançaient vers lui.

Nak assume ce regard blindé de stéréotypes sur les jeunes défavorisés

« Ahem … euh … non désolé. »

« T'as des thunes alors ? »

« Ahem … non non. »

« Ah ouais ? »

Et les trois jeunes se ruent sur lui et tentent de le plaquer au sol. Il n'arrive pas à se défendre, très affaibli. Et voilà qu'ils lui prennent son billet. Non sans lui balancer un coup de pied, il partent ensuite en riant.


5 euros. Envolé. Il se mit à rire nerveusement. Il allait se réveiller, ce rêve n'était pas drôle du tout. Il se frappa. Se pinca. Rien. Il commenca à haleter, le souffle court, la main sur la poitrine. Une crise d'angoisse. Elle dura de longues minutes. Puis il reprit sa marche, le regard vide. Il était épuisé. Il devait dormir.

***

Le matin suivant...

« Monsieur. Veuillez quitter ce banc c'est un ordre. »

DiBiase ouvrit les yeux.

« Un banc ? De quoi vous me parlez ainsi sale plouc, et comment être vous entré chez m... »

Retour à la réalité. Un coup d'oeil rapide de Dibiase lui permit de se rendre compte qu'il s'était endormi sur un banc, et qu'un agent de police se tenait devant lui.

« Monsieur, attention, encore un mot comme ca et je vous arrête pour insulte à agent ! Notre maire a rendu interdit l'usage des bancs municipaux par les sans abris dans notre dernier décret. Vous n'avez pas le droit de dormir là. »

« Monsieur l'agent, laissez moi vous expliquer ! Je suis Ted Dibiase, je suis un lutteur de la WFA. Vous savez le multimillionnaire ! C'est un complot, on m'a attaqué, on m'a égaré ! Vous devez me croire. »

« Oh mon dieu mais oui. Je comprends ! Et moi je suis … George Pompidou ! Mais j'ai changé de corps en me réincarnant, ah ah ah ! Allez sale vermine, t'as des papiers ? »

« Ils m'ont tout pris je vous dis ! »

« Ca s'arrange pas pour toi mon vieux... tu vas me suivre gentiment. »

Le mec fait signe à son collègue, qui se tenait en retrait.

« C'est hors de question ! Et attendez que j'arrive à contacter mon avocat, vous allez voir, ca sera pas la même ! Je vais vous faire virer bande de cons ! »

Les deux flics se rapprochent de lui... mais complètement hors de contrôle il se précipite sur eux comme pour les implorer de l'écouter … Ils le repoussent, et commencent à lui balancer des coups de matraque !


Non loin de là un jeune homme, veste noir, imberbe, bonnet vissé sur le crâne, commence à crier.

« A bas le Front National ! Triste police ! Bande de pédants ! Vous êtes la honte de la France moderne ! VIVE MONSIEUR MELENCHON ! ETAT CACA ! POLICIERS MAL BAISES ! LAISSEZ LES SDF ET LES ANIMAUX EN VOIE DE DISPARITION TRANQUILLES ! »

Deux coups de matraque plus tard, il était par terre. DiBiase tenta d'en profiter pour s'éclipser mais a bout de souffle, ses amis les policiers lui firent subir le même sort avant de lui passer les menottes.

Au commissariat, il passa une durée assez longue en dégrisement, les policiers l'ayant enregistré comme sans papier. Puis, alors qu'il pensait qu'on allait enfin l'auditionner, et lui permettre de voir un avocat, il fut conduit dans une salle. Dans la salle, des policiers. Des enfants attablés comme en classe. Le type pas net avec le bonnet et un coquard. Et un autre type a l'air véreux mais plutôt classe, avec une chemise « Senseo » qui n'arrêtait pas de gueuler « Je fais du café à la banque bordel laissez moi tranquille je ne suis pas celui que vous croyez  J'ai rien volé ! ».


Il se demandait ce qui allait se passer. Au fond de la classe, un auxiliaire de vie scolaire (un petit gros barbu) se marrait tout seul.  


DiBiase se tourna d'un air interloqué vers les policiers...




Il se réveilla devant le commissariat.

« Et ne t'avise plus de dormir sur les bancs de notre belle ville espèce de pouilleux, sinon c'est retour en Serbie ou je ne sais où ok ? »

DiBiase fila sans un mot, remué.


Il ne savait pas quoi faire. Il devait retourner vers son manoir. A partir de là, il pourrait retrouver son père, ou les Bellas, et les choses iraient mieux. Mais il était à l'opposé de la ville. Complètement épuisé. Il tenta de faire du stop mais ne récolta que des insultes. Il allait devoir marcher sur une vingtaine de kilomètres, si il souhaitait se rendre sur les hauteurs, chez lui. Non c'était inenvisageable. Une boule commenca à se former dans sa gorge. Elle grossit peu à peu. Il savait ce qu'il lui restait à faire. Prendre le bus ou un taxi. Et pour ce faire il savait comment il allait devoir se procurer de l'argent.


La boule aurait pu exploser si cela avait été possible. Alors que Dibiase s'approchait d'un passant, on aurait pu entendre le bruit de sa salive qui passe dans son œsophage tant sa déglutition fut bruyante.

« Excusez moi Monsieur, ahem … * GULP * Auriez vous un petit billet pour moi s'il vous plait ? »

Le type s'écarta sans lui répondre, en détournant le regard. DiBiase venait de ravaler sa fierté. Il pensait que dès lors ce serait plus facile de recommencer, mais à chaque fois la sensation était pire.

Dépité par des échecs successifs, il finit par se mettre devant une grande enseigne et à « demander un emprunt » aux clients. Pas mendier, non, pas lui. Il les rembourserait c'était évident.


Il y resta tout l'après-midi, trop déprimé pour se lever, ou essayer autre chose. Il avait récolté 5 euros et quelques... A ce rythme … Il désespérait, quand soudain il vit un billet dans sa main. 10 euros. Il leva la tête. Un gosse. Un gosse banal, qui tenait la main de sa mère. Un gosse avec une casquette WFA Superstars. Le gosse lui sourit, et étrangement Dibiase lui rendit ce sourire.



Citation :
Le petit Alan Bourdhouxe était assez fier de son geste. Ce sans abri lui rappelait quelqu'un. Etrangement il avait voulu lui donner son argent de poche.  Pour lui 10 euros c'était énorme, mais tant pis. Il continua son chemin, alors que le sans-abri le dévisageait.



Grâce à l'argent, DiBiase se hata de héler un taxi, qui l'amena vers son manoir. Hélas, mille fois hélas, devant le portail se trouvaient des agents de sécurité. Il n'eut même pas la possibilité de parler, ses employés ne l'avaient pas reconnu. Ils commencèrent à le tabasser. Une voiture arrivait et s'arrêta. Brie Bella en sortit, surprise. Elle dévisagea Ted, qui reprit espoir …

« Encore un de ces crados. Ouh débarrassez moi de ca et vite, quand Teddy-chou reviendra il ne voudra pas de SDF devant son manoir »

« Mais Br... »

BLAM. Quelques coups plus tard, la voiture était repartie, Ted maudissait la bêtise de Brie, et marchait le dos en compote et les jambes tremblantes en direction de … bah en fait il ne savait plus trop … Allez voir Paul ? Exclu. Ce salaud l'avait trahi. Son père devait encore être à l'hopital. Il ne lui restait qu'une solution, pensa-t-il, alors qu'une nouvelle nuit tombait.

LA SOUPE POPULAIRE DES PETITS FRERES DES PAUVRES !

C'est ainsi que dépité, il alla quémander a manger et se mêler à tous ces malpropres qu'il avait aidé l'autre fois à l'insu de son plein gré.

« Hey Ted ! C'est toi ? T'es déguisé ? »

Sutton. Sutton Bond … Pas ce fou, Oh non pas ce fou j'ai déjà assez d'emmerdes comme ca.

Mais pourtant, Ted avait commencé à discuter avec lui. Un peu de compagnie. Toujours ca de pris. Finalement autour d'un verre de vin chaud, Sutton lui avait proposé de crécher chez lui. Une modeste chambre dans un foyer, mais un abri tout de même. Ted n'avait plus le luxe de refuser ce genre de choses. Alors il avait accepté. De toute façon il avait déjà ravalé sa fierté tant de fois qu'il n'en était plus à ça près. Il demeurait tout de même très triste. Il ne comprenait plus du tout ce qui lui arrivait depuis quelques jours.

Cet engrenage infernal, ces manigances. Rollins, Orton, … ce sentiment que le monde entier se liguait contre lui à l'aube de ce qui devait être son plus grand succès, son rendez-vous avez l'histoire. Un match pour le titre mondial qui lui paraissait bien loin. Il devait revenir au sommet. Il devait revenir. Revenir. Quelqu'un lui avait demandé de revenir. Retrouver son chemin. Cela lui rappelait quelque chose … il s'endormit sur le sol de la chambre de son nouvel ami.

Dès le lendemain matin, et sous l'impulsion de Sutton, Ted avait commencé à se reprendre en mains. Des vêtements à peu prêt corrects. Mais il demeurait méconnaissable. Il se fit refouler en essayant de joindre Maitre Collard. Il se fit refouler à chacune de ses tentatives de contact avec des personnes susceptibles de l'aider. Alors après 3 jours, il fut tenté de sombrer dans l'alcool et de se laisser aller. Là encore ce fut Sutton qui l'aida à se remobiliser. Ils parlèrent longuement. Et finalement DiBiase se décida à tenter autre chose.

Un matin, il entra dans un bâtiment lugubre, dans un quartier mal famé. "TNA" indiquait une enseigne décrépie. L'adresse lui avait été indiquée par Sutton . Il s'inscrit à la réception, on lui donna une tenue …

Et en quelques minutes voilà qu'il était sur un ring.
Il avait choisi. Il n'avait plus son argent. Il était dépossédé de tout ce qu'il aimait. Mais qu'on qu'en pensent les gens, il savait se battre. Et mieux encore il aimait se battre. Si il devait repartir de rien, autant le faire en faisant quelque chose qu'il aime.


Alors ce soir là, il affronta un type. Un gros, assez lourd, assez costaud. Pas de finesse. Pas de mobilité. Il en disposa aisément. Sans prendre un seul coup. Alors il recommenca. Il y allaot tous les jours. Il affrontait tout le monde. Il les battait tous. Il n'avait jamais été manchot sur un ring, et cela le confortait dans ce sentiment. Pourtant, ce n'était plus de la lutte. C'était plus violent. Des arts martiaux mixtes. Mais il s'en tirait. Après une semaine passée dans ce club, il était déjà reconnu de tous.


Un soir, il affronta un type différent des autres. Une étincelle dans le regard. Ce type était en feu. Quoiqu'il tente, Ted se faisait étaler. Il encaissa des coups. Sans doute plus qu'il n'en avait jamais encaissé. Mais à chaque fois il se relevait pourtant. Comme animé lui aussi d'une force qui le dépasse.

"C'est tout ce qu'il me reste. C'est tout ce que je sais faire. C'est tout ce que je veux faire. Je n'abandonne pas."

Ce combat dura longtemps. Ted repoussait ses limites. Son adversaire le contrôlait toutefois facilement. Finalement il parvint à le prendre en headlock. Il la maintenait solidement. Très solidement. Trop solidement. Ted commença a sombrer dans l'inconscience. Avant de s'évanouir, il entendit la voix de son adversaire.

« Tu as prouvé ta valeur, tu as trouvé ton chemin jusqu'à moi. Tu m'affronteras comme c'était prévu. Et tu perdras ensuite. Mais saches que malgré tout... ton obsession ce soir... je te méprise toujours DiBiase. Mais peut-être un peu moins. »

"Rollins ! Rollins ! C'est lui j'en suis sûr, je dois me retourner, je dois être s..."

Ted sombra dans l'inconscience.


***


Epilogue



Il se réveilla à l'hôpital. Dans sa chambre, Paul De Burchill, les Bellas, et Randy Orton. Tous très inquiets.
Ted mit du temps à reprendre ses esprits. Il avait apparemment disparu pendant plus d'une semaine, et été retrouvé inconscient sur la voie publique.


Il avait pu clarifier les choses avec Orton, et leur vif échange téléphonique fut très vite oublié. Orton ne l'avait jamais trahi. Pas plus que De Burchill. Il était toujours à la tête de sa société. La carte avait donc été envoyée par quelqu'un d'autre qui voulait lui faire croire qu'il avait tout perdu. Ce quelqu'un d'autre l'avait également abandonné à la rue. Cherchant à lui apprendre une leçon. Seth Rollins. Qui d'autre ?


Bien entendu le comportement de Ted avant sa disparition avait eu des retombées. Mais ses camarades du Gang avaient compris le fin mot de l'histoire, et l'avaient cru quand il leur expliqua la cascade d'événements qui s'étaient succédés. De Burchill semblait avoir traversé des mésaventures lui aussi, cela l'aida à être cru plus facilement par les autres.


Par la suite tout s'améliora. Plus de rêves. Plus de tours de passe-passe. Plus d'ennuis. Son père allait mieux. Les Bellas avaient accueilli de nouvelles prothèses en leur sein (L O L).
Il avait repris son business et son entraînement comme d'habitude. Mais toutefois restait l'éternelle question... Qui est Seth Rollins ? Prestidigitateur ou surhomme prodigieux ? Comment expliquer ce qui lui était arrivé autrement que par la magie ?


Il pensait également à son expérience dans la rue. Ce gamin qui lui avait donné de l'argent. Ce type qui l'avait hébergé. Mais il recala ces choses à l'arrière plan de ses pensées. Il ne devait pas se laisser attendrir. Il ne devait pas changer et dévier de son plan initial. Le titre mondial lui tendait les bras. Le Rumble arrivait.




***


Sa limousine venait de pénétrer dans l'enceinte de l'arène. Il en sortit, vêtu d'un luxueux costume noir, accompagné de Paul et des Bellas, comme de coutume.
Les flashs des appareils photo, la foule, les micros tendus vers lui. Qu'il aimait ce sentiment.
C'était le soir qu'il attendait depuis si longtemps. Sa chance à une ceinture qu'il rêvait de posséder depuis son enfance. Son père avant lui n'y était pas parvenu. Il voulait corriger le tir.


Il avança, d'un air plein de dédain comme à son habitude. Son regard caché derrière ses lunettes hors de prix croisait celui de ses fans et détracteurs. Derrière une des barrières, il aperçut un visage familier. Il abaissa ses lunettes. Le type lui faisait signe.


Sutton. Il l'avait reconnu, il était là, il lui tendait la main.


Ted réhaussa ses lunettes, laissa De Burchill écarter Sutton de la main, et avec une moue dédaigneuse il continua son chemin.  Il tourna la tête l'espace d'une seconde, juste pour apercevoir sur le visage de l'homme qui l'avait aidé une expression de déception et de tristesse.


Pour toutes les personnes présentes sur place, Ted arborait un sourire de sale gosse prétentieux. Mais sous ses lunettes, son regard se perdait. Des sentiments conflictuels. Il se décevait lui même. Pourquoi diable avait-il fallu qu'il traverse une épreuve de ce genre ? Il était tellement plus à l'aise quand il se moquait des gens, avant.


Mais maintenant … la question n'était pas de savoir pourquoi tout cela lui était arrivé. Ni de savoir comment cela lui était arrivé. Non. La question était de savoir si il serait capable de faire comme si rien n'était arrivé.


Il franchit la porte de l'arena. C'était l'heure.







(et ça c'est parce que j'ai envie, parce que c'est sur cette musique que je viens de boucler cette promo, et que je crois qu'en dépit des trois semaines accordées j'en ai jamais autant chié pour boucler une promo. DODOOOOOOOOOOO )
Revenir en haut Aller en bas
Gbacca
Luttologue bedonnant
Gbacca

Messages : 13090
Age : 38
Localisation : Trou de baal de Jabba le Hutt
Humeur : Est-ce que je vous ai parlé du dernier match 5 star d'Ospreay ?

Promos Royal Rumble 2014/15 - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: Promos Royal Rumble 2014/15   Promos Royal Rumble 2014/15 - Page 3 EmptyDim 28 Déc - 3:11

Fais gaffe vu la fin de ta promo Nakou la porte est ouverte pour un faceturn Mister Green

_________________
WFA:

Promos Royal Rumble 2014/15 - Page 3 No_ma_10
Revenir en haut Aller en bas
Nak
Pénélope du forum
Nak

Messages : 2384
Age : 33

Promos Royal Rumble 2014/15 - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: Promos Royal Rumble 2014/15   Promos Royal Rumble 2014/15 - Page 3 EmptyDim 28 Déc - 3:57

Je vois pas de quoi tu parles. Ted a envoyé chier Sutton Bond le headmachin en faisant comme si il le connaissait pas.

C'est l'acte d'un parfait connard.

Et puis c'est une promo. Si j'avais envie d'écrire une promo dans laquelle Rollins est repackagé en Mighty Mouse la Super Souris pour les gosses de 6 ans, je pourrais. Est-ce pour autant que ca va se passer en vrai ? Non. Et c'est bien dommage Sheik
Revenir en haut Aller en bas
TheStraightedge17
Grand Slam Champion
TheStraightedge17

Messages : 3093
Age : 31
Localisation : Denver, Colorado.
Humeur : Franklin, Michael ou Trevor ?

Promos Royal Rumble 2014/15 - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: Promos Royal Rumble 2014/15   Promos Royal Rumble 2014/15 - Page 3 EmptyDim 28 Déc - 11:11

Hé ! LES HB !

Y'a du Punk, du Hunico et même du Tehesse partout ! ! CE RUMBLE SUINTE DE TEHESSE ! TOUT LE MONDE ME CITE, MEME MOI JE ME CITE !

Je suis une source d'inspiration constante, j'mérite le Rumble rien que pour ça ! Et la promo de Nak sorti avec une semaine de retard, elle est pas trop longue ? Pourquoi s'en prendre tout le temps a Gbacca ??


cheers GBACCA ! WHC ! GBACCA ! WHC ! cheers


PS : Ouais parce que Nak il va venir en 31 gagner ce Rumble ce gros con Sheik
Revenir en haut Aller en bas
Nak
Pénélope du forum
Nak

Messages : 2384
Age : 33

Promos Royal Rumble 2014/15 - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: Promos Royal Rumble 2014/15   Promos Royal Rumble 2014/15 - Page 3 EmptyDim 28 Déc - 12:18

Alors.

* J'ai cité les Super Justice BrotherHood dans ma promo. Du coup doivent-ils gagner le Rumble eux aussi ? 

* Si je comprends bien Téhesse, tu me moralises sur la longueur de ma promo , toi ? Ca serait pas l’hôpital qui se fout de la charité ? Mister Green
Revenir en haut Aller en bas
Frog Splash
Champion
Frog Splash

Messages : 1694
Age : 28
Humeur : Enjoy the moment !

Promos Royal Rumble 2014/15 - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: Promos Royal Rumble 2014/15   Promos Royal Rumble 2014/15 - Page 3 EmptyDim 28 Déc - 12:40

Je n'ai pas eu le temps de lire toutes les promos (nan mais sérieux les gars, je mets déjà 2 semaines à lire un RAW, alors là ... pensez aux lecteurs lents merde Sheik) mais j'ai malgré tout pris celui de jeter un oeil à celle de Sexy ... bravo mec, j'ai adoré. Désolé de ne pas avoir promoté lors de la dernière session, c'est vraiment con parce que je pense qu'on aurait pu faire de notre feud quelque chose de génial au vu des derniers angles.
Revenir en haut Aller en bas
Gbacca
Luttologue bedonnant
Gbacca

Messages : 13090
Age : 38
Localisation : Trou de baal de Jabba le Hutt
Humeur : Est-ce que je vous ai parlé du dernier match 5 star d'Ospreay ?

Promos Royal Rumble 2014/15 - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: Promos Royal Rumble 2014/15   Promos Royal Rumble 2014/15 - Page 3 EmptyDim 28 Déc - 12:58

@Nak : je savais que je te ferai chier en disant ça lol

Quoi qu'il en soit, et en attendant Clowny, le défi c'était une bonne idée, parce que j'pense qu'on a tous les deux monter le niveau pour ce titre et s'cool (si je perds note que je retirerai cette phrase lol )


Ps : évidemment que les Super Justice Brotherhood doivent gagner le Rumble Razz

_________________
WFA:

Promos Royal Rumble 2014/15 - Page 3 No_ma_10
Revenir en haut Aller en bas
Flying Panda
Glorieux Ursidé
Flying Panda

Messages : 2565
Age : 39

Promos Royal Rumble 2014/15 - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: Promos Royal Rumble 2014/15   Promos Royal Rumble 2014/15 - Page 3 EmptyDim 28 Déc - 16:56

Promo des APA

Attention la promo que vous allez lire est susceptible de choquer les âmes sensibles.


- Dis ?
- Ouais ?
- On n'a pas un match pour le Rumble ?
Le Gros grogna puis s'ébroua et jeta un œil aussi interrogateur qu'endormi à Carlito.
- Ben ouais. Cont' les Rice Krispies ou ché pô quoi.
Carlito traduisit mentalement les propos de Samoa Joe et compris qu'il parlait des Prince Justice of Brotherhood.
- Ah ouais les deux gamins.
- Ouais, conclu l'Énorme en se remettant sur le flanc.
Maintenant qu'il avait renseigné efficacement son collègue il entendait bien reprendre sa sieste là où il l'avait laissé. Les Alcooliques Pochtrons Anonymes avaient laissé leur bar voilà une dizaine de jours afin de prendre des vacances du côté de Porto Rico chez Carlito. Et depuis leur arrivé ils n'avaient fait que se prélasser au bord de la piscine de la villa Colon sans se préoccuper de quoique ce soit qui pouvait bien concerner la ouéfa.
Une fois réinstallé le Gras Double se gratta le postérieur et entreprit de dormir. Il était à l'aise sur sa chaise longue, le gras étalé comme du beurre sur une tartine, le ventre imposant qui dorait au soleil et l'auguste fessier retenu par un caleçon à l'effigie de Tittie et Grosminet. Pourquoi Samoa Joe portait-il un caleçon à l'effigie d'un canari et d'un matou d'un vieux dessin animé d'antan. Eh bien commencez d'abord par essayer de vous rappeler ce que le brave canari en question pouvait bien déclamer à chaque apparition du greffier maladroit. Et si pour vous « voir un Grosminet » signifier voir un chat, pour la demoiselle préposée à l'entretien du-dit caleçon la signification était tout autre. Comme quoi, chaque détail à son importance.
Et le Bibendum des Îles croyait bien pouvoir profiter d'un repos mérité alors que son collègue insista.
- Dis ?
Nouveau grognement, nouvel ébrouement.
- Ouais ?
- C'est pour les ceintures notre mach nan ?
Sachant sa sieste perdue à jamais, Joe se retourna afin de faire face à au Caribéen.
- Ouais.
- Faudrait peut-être qu'on s'entraîne alors. Ça fait des jours qu'on fout rien, on risque de se faire engueuler par Sarah si on perd.
Le Gravos se mit sur son séant puis se massa les tempes. Saisit la bouteille de Gin qui traînait et la vida d'une traite. Puis après avoir assimilé les paroles de son compère une connexion se fit dans son cerveau, une autre suivit quelques secondes plus tard, puis une troisième, la quatrième en revanche se loupa totalement. Jamais deux sans trois mais pas la quatrième comme on dit dans le Bouchonoy.
Une goutte de sueur se mit à perler sur le front du Gros. Prendre une raclée de la part de Sarah del Rey était bien la dernière chose qu'il souhaitait. Enfin juste après la désertification de la réserve d'alcool du Jobber Jungle.
- Caisse ta en tête Carlit', demanda-t-il avec son éternel air ahuri ?
- Ben y paraît que sur l'île y a une bande de déglingos du mambo qui s'amusent à martyriser les villages alentours. Genre ils piquent la bouffe, font du trafic de dopes, toussa. D'après ce que m'ont dit les habitants lors de notre arrivée ils se planquent dans une jungle pas loin.
Le Gros approuva en se disant que faire une bonne action ne ferait pas de mal. Néanmoins il demanda :
- Et pou'qué qu't'as attendu qu'maintenant pou'm'le dire ? Ça fait ben dis joul' qu'on est lô à grailler et picoler. Pas qu'ça m'démange mais quand même !
Carlito ne put s'empêcher de se gratter la tête en grimaçant.
- Ben j'ai oublié à vrai dire. Mais bon si on y va maintenant on sera rentré pour avant l'apéro.
Devant tant de sagesse l'Énorme ne put qu’approuver de la tête.
*
**

- C'est-y encore loin ?
- Nan on devrait pas tarder à y être.
Le gros Joejoe fit la moue et arracha une nouvelle plante à main nue qui lui bloquait le passage. Voila bien trois heures que les deux zigotos erraient dans la jungle sans avoir croisé âme qui vive à part une bande de singes en vadrouille.
- Dis Carlit'. Jamal aux panards et j'ai soif. Faudrait voir à pô êt' paumé des fois.
- Je te dis qu'on ne devrait pas être loin, enchérit le Caribéen. La carte qu'on nous a filé à l'office de tourisme est formel.
Il montra le gros « X » rouge marqué sur la carte. Enfin la carte... il serait plus juste de parler d'un bout de nappe qu'un membre du personnel de l'Office de Tourisme de Porto Rico avait arraché afin de fournir un descriptif du campement des bandits aux deux margoulins. Et encore s'était-il contenté de dessiner trois arbres au feutre noir puis une rivière entre deux rochers et un gros « X » rouge censé marquer l'emplacement du camp. L'ensemble paraissait quelque peu léger mais le fonctionnaire avait poursuivi son effort de manière efficace en reliant un point censé représenter l'office de tourisme à la croix à l'aide d'une flèche qui traversait les arbres. La-dite flèche étant surmontée par une inscription disant « PAR-LÀ ».
Malgré ces informations pourtant très clair, il fallait reconnaître que les deux alcooliques anonymes étaient paumés. Et non seulement ils étaient paumés mais ils commençaient à avoir soif, et faim. L'inconvénient quand on commence à avoir terriblement soif c'est qu'on commence à s'affaiblir. La situation ne s’arrangeant pas quand on se situe dans une zone hostile comme une jungle et que la chaleur y est étouffante.
Et pour rendre les choses encore plus difficiles, une nuée de moustiques harcelait les pauvres hères. Les bajoues du Mastard viraient au rouge vif à cause des nombreuses claques que Joe s'administrait pour écraser les insectes imprudent qui s'approchaient de trop près. De part sa masse corporelle l'Énorme offrait une cible de choix. D'autant qu'il n'avait pas pris la peine de se vêtir puisque Carlito lui avait promis qu'ils seraient de retour pour l'apéro. Du coup il était uniquement vêtu de con caleçon Titti dont l('usure laissait entrevoir le Grosminet.
Mais le pire dans tout ça est qu'ils avaient épuisé leurs réserves de bières depuis une bonne heure maintenant. Étant peu habitué à être privé d'alcool pendant aussi longtemps, Carlito et Joejoe commençaient à fatiguer et à avoir des hallucinations. Aussi ne furent-ils pas sur leur garde et opposèrent une faible résistance lorsque surgirent une bande de malfrats encagoulés armés de mitraillettes et autres grenades.
- Pas un geste ! Hurla le type qui leur faisait face.
Il était encagoulé et portait un treillis avec le blason de la Cenation sur l'épaule gauche.
- Oh fan' ! Qu'est-cé c'bordel, se lamenta Joejoe qui était à bout de force ?
Pour toute réponse l'autre lui mis sa mitraillette sous le pif.
- Vous êtes les prisonniers du FLNC maintenant. Suivez-vous sans résistance.
- Le FLNC, releva Carlito ?
- Le Front de Libération National de la Cenation, répondit l'autre avec aplomb. Votre mascarade avinée n'a que trop durée les APA. Il est temps de vous remettre devant le droit chemin. Nous allons faire de vous des hommes nouveaux. À moins que la privation d'alcool et de saucisson ne vous fasse plonger dans la folie ou pire, la Mort.
Les cagouleurs rirent aux éclats tandis que deux d'entre eux s'approchèrent des APA afin de les ligoter.
- Comment ça nous priver d'alcool et de sauc', rugit Carlito ? Qu'est-ce qu'on a fait pour mériter pareil traitement ?
L'autre s'approcha et lui souffla dans le nez.
- Vous n'êtes qu'une bande de dépravés qui perturbe la jeunesse. Vous avez besoin qu'on vous remette dans le droit chemin. Plus d'apéro pour vous désormais.
Cette affirmation acheva l'Énorme qui s'évanouit et tomba comme une masse.
*
**

Un gros splash puis une sensation étrange de fraîcheur sur le visage. Samoa Joe ouvrit un œil, puis le deuxième. Il entendait des cris et des bruits de bouteille qu'on écrase. Il sentit un liquide qui lui coulait sur le visage, au goût il reconnut de l'eau. Il voulut cracher son dégoût à la face du monde mais il n'avait plus assez de salive pour ça. Aussi ne put-il que déglutir et souffler un « Pouah » amer. Un nouveau seau d'eau fraîche sur la figure vint saluer son réveil.
- Alors mon Goret ça te change de boire de la bonne eau pure hein.
Joejoe toussa tandis que les hurlements et les bruits de bouteilles qu'on éclate continuaient. Puis le Gros parvint à émerger et à se rendre compte de ce qui se passait. Il était solidement attaché à une chaise les mains derrière le dos. La pièce où il se trouvait était à peine éclairée grâce à un large écran qui faisait la longueur du mur. Sur cet écran on pouvait voir défiler des charmants bambins sur un champ de fleur en déclamant des chansons de bonne sœur. La scène avait de quoi être écœurante, d'autant que les voix criardes des gamins lui transperçaient les oreilles.
Face à lui se tenait un militaire qui fumait un gros cigare ainsi qu'un vieux type à moustache et à monocle en blouse blanche. Ils le regardaient attentivement. Joejoe pouvait à peine les distinguer car ils se tenaient devant l'écran.
En regardant autour de lui il vit que Carlito était dans le même état que lui, attaché à une chaise. Sauf qu'il se débattait avec force et en hurlant. Derrière lui un homme en blouse blanche lui mettait des gouttes dans les yeux. Pour faciliter le travail les yeux du Caribéen était maintenu ouvert par une espèce de casque.
La scène avait de quoi être choquante mais le plus terrible était ce qui se passait juste devant Carlito. En effet un autre homme en blouse tenait un panier qui contenait plusieurs bouteilles. Ce qu'il y avait dans les bouteilles Joe ne pouvait le savoir mais il pouvait le deviner vu l'épaisseur du liquide, les bulles et l'odeur. Alors qu'il regardait ce qui se passait le militaire s'approcha de lui et lui souffla un nuage de fumée tout en lui chuchotant à l'oreille :
- Regarde ce qu'on fait subir à ton pote, regarde bien mon Goret. Car bientôt tu vas y passer.
L'Énorme regarda attentivement l'homme à la blouse prendre une bouteille.
- Tu sais ce que c'est mon Goret, continua le militaire. C'est une bouteille de Maredsou. Et tu sais ce qu'il va en faire ?
- La boire, demanda naïvement le Mastard ?
- Pas vraiment Goret.
L'homme leva la bouteille puis la jeta violemment par terre. Au contact du carrelage, la bouteille se brisa libérant ainsi le précieux liquide qui s'étala au sol. Carlito hurla de nouveau tandis que l'on mettait des gouttes dans ses yeux.
- Z'êtes dignue, hurla le Gras ?! D'la bonne Mar'dsou ! D'la bonne Mar'dsou qu'personne boira jamais.
Le Gros se lamenta ainsi tandis que l'homme fit subir le même sort à une nouvelle bouteille. Le militaire ricana et souffla un nouveau nuage de fumée dans les naseaux de l'Éléphantesque. Mais le pire était encore à venir. Les deux hommes qui faisait face à Joejoe s'écartèrent tandis qu'un troisième apparu avec le même casque qui était sur Carlito. Un quatrième apparu tenant un panier.
- Tu sais ce qu'on a réservé pour toi mon Goret.
- Non mais z'imagine que z'allez m'le dire.
- Je vais t'laisser deviner mon Goret.
On installa le casque sur le crâne à Joejoe puis on lui appliqua des gouttes dans les yeux. L'effet fit sursauter le Mastard qui rota. Puis l'homme qui tenait le panier prit une bouteille et la fracassa au sol. L'Énorme gémit puis reconnut de quelle boisson il s'agissait alors que l'odeur lui vint dans les narines.
- Du... du... du Château-Laffite Rothschild. Z'avez pas l'droit, sanglota-t-il.
Il voulut pleurer mais le casque l'en empêcha. D'autant qu'on lui mit une nouvelle fois des gouttes dans les yeux ce qui provoqua un nouveau rot.

Comment les APA vont-ils se sortir de ce mauvais traquenard ? Parviendront-ils à venger le cercle des bouteilles disparus ? Et où est donc passée Sarah del Rey ? Ne vaut-il pas mieux se lever de la chaussure droite plutôt que du pied gauche ? Et combien faut-il de poils de Gbacca pour remplir le bonnet de Clown Bastard ?


Vous ne le saurez certainement pas en lisant la prochaine promo des APA !
Revenir en haut Aller en bas
Gbacca
Luttologue bedonnant
Gbacca

Messages : 13090
Age : 38
Localisation : Trou de baal de Jabba le Hutt
Humeur : Est-ce que je vous ai parlé du dernier match 5 star d'Ospreay ?

Promos Royal Rumble 2014/15 - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: Promos Royal Rumble 2014/15   Promos Royal Rumble 2014/15 - Page 3 EmptyDim 28 Déc - 17:06

Promo Warlords Part 1



Les aventures perdues dans l'espace et le temps des psychedelic warlords : Hall of The Mountain Grill


(ps Gbaccien : les thèmes abordés viennent des titres de cet album là :  https://www.youtube.com/watch?v=x_-tzoJ0M40 )



Erick et Kassius étaient dans leur appartement. Ils écoutaient de la musique, et sur les conseils du Docteur, ils avaient décidé au lieu de se contenter d'avaler leurs pilules habituelles, de fumer les herbes magiques qu'il leur avait confié. Avides de faire de nouvelles découvertes, et de ne pas revenir dans ce monde triste et gris qu'ils avaient enfin réussi à quitter grâce aux bons soins de ce fameux Docteur, ils décidèrent de suivre les conseils de leur médecin. Ainsi, alors que la musique envahissait littéralement les oreilles des deux hommes, ils commencèrent à fumer et la pièce fut envahie par la fumée. Elle était belle cette fumée, de multiples couleurs, une odeur enivrante, semblable à celle de milliers de jardins provenant de milliers d'époques, de lieux, de réalités différentes. Le tout se mélangeait parfaitement et bientôt des formes apparurent. Tout d'abord leurs contours étaient flous, et elles ne semblaient rien représenter sinon des formes. Simples vagues, simples traits, simples cercles, qui s'enfonçaient dans d'autres cercles, rien de carré, rien de défini, la fumée semblait prendre vie et former un être vivant dont les déplacements étaient parfaitement aléatoires. La forme sembla ensuite se diviser en de nombreuses petites formes, qui malgré formait constituait un tout cohérent. Elles semblaient vaciller au rythme de la musique. Puis les formes furent plus distinctes. Visiblement, il s'agissait de jeunes femmes, nues, aux couleurs changeantes. Elles dansaient devant Erick et Kassius. Elles suivaient le rythme de la musique, lascives, envoûtantes. Des formes commencèrent alors à danser au sein même de ces femmes fumées. Après avoir regardé avec attention les Warlords constatèrent qu'il s'agissait d'autres femmes, plus petites. D'autres encore apparurent, puis d'autres, formant une boucle infini de grandes et de petites femmes fumées multicolores qui ne cessaient de danser. Puis tout sembla s'arrêter. " Aidez-nous " dit une voix féminine. Et un bras fut tendu à travers la fumée colorée. Un deuxième apparut à sa suite. Les Warlords se regardèrent, hochèrent la tête puis saisirent les mains qui, contrairement à la fumée d'où elles venaient, n'étaient pas colorées, mais faîtes d'ombres. Les bras tirèrent Erick et Kassius vers eux et ils passèrent à travers la fumée... en se changeant eux-mêmes en fumée. Ce qui aurait pu être une expérience traumatisante ne le fut pas cependant. Kassius et Erick regardaient leurs corps se changer en parcelles de fumée multicolores. Peu à peu, ils devinrent des hommes fumées, faisant parti du grand tout eux aussi. Mais le grand tout n'était pas qu'un mur comme il l'avait cru, non il s'agissait d'un véritable monde et leur salon, du moins les Warlords pensaient qu'il s'agissait de leur salon, les propriétaires des lieux moins, s'avéra être une porte menant vers un autre monde.


Les deux hommes se retournèrent et aperçurent derrière eux, en fumée grise et noire, laide, moche, puante, le monde qu'il venait de quitter. Leurs corps n'étaient plus là bas, mais ils entendaient tout de même la musique comme un lointain écho. D'autres sons leur provenait de là bas, une sirène notamment. Mais leur attention se reporta rapidement sur le lieu où ils venaient d'entrer. Il n'était plus fait de fumée, mais était tout aussi solide que le monde qu'ils venaient de quitter. Le ciel était rose, l'herbe était multicolore, le soleil était bleu, les nuages étaient verts et faisaient pleuvoir des étoiles qui retombaient sur leur peau, et le sol changeant infiniment leurs couleurs, leurs senteurs. Ils savaient qu'ils ne pouvaient pas percevoir toutes les subtilités de ce nouvel environnement, leurs corps n'étaient pas pris et leurs esprits, qui eux l'étaient, ne parvenaient pas à tout transmettre correctement. Néanmoins le sentiment de bien être était là. Puis le vent se mit à se lever en même temps qu'ils se mirent en marche, un vent qui partout ailleurs aurait été violent, mais qui en cet endroit semblant les caresser, les encourager, car le vent les suivait, se mouvait avec eux même, il était leur nouveau compagnon de route. Les femmes qui les avaient attirées, et qui ne s'étaient pas montrées jusqu'alors réapparurent devant les Warlords. Leurs corps, leurs visages, changeaient sans cesse, parfois elles étaient humaines, parfois elles étaient un tas d'autres choses, mais toujours belles et attirantes. " Vous êtes le vent du changement, dirent-elles de leurs voix suaves, enchanteresses même. Vous êtes le vent du changement, reprirent-elles. Vous êtes ici pour sauver notre terre.

Nous l'avons toujours su, répondit Erick, nous sommes nés pour servir cette terre et ce peuple. Nous le sauverons des périls qui le guettent. Toutefois, bien que notre destinée est claire, notre existence sur notre morne terre nous a fait perdre tout savoir, toute sagesse. Nous n'entendons plus le vent, la terre, l'eau et les esprits des animaux. Nous sommes coupés de toute sensation, de toute discussion. Nos esprits pendant trop longtemps ont été enfermé dans des boîtes qui n'étaient pas faîtes pour eux. Nous avons tout oublié. Nous ne savons que faire pour vous sauver !

C'est simple, affirmèrent-elles, vous devez trouver le grand dragon, il vous emmènera par delà les océans, par delà les montagnes, par delà les planètes et les galaxies jusqu'à la toile du tisserand et là... il vous révèlera la nature de votre mission ".

Les femmes disparurent, s'envolant très loin dans les cieux, laissant Erick et Kassius seuls. Ils marchèrent quelque temps, sans avoir où ils allaient, cherchant à trouver ce fameux grand dragon sans savoir où il se trouvait. Mais ce détail ne les gênait pas. Ils croisèrent alors un étrange petit garçon. En effet, il ne changeait pas de couleurs en permanence contrairement au reste de l'environnement. Il avait des cheveux blonds, des yeux bleus et une écharpe autour du cou. " Bonjour, dit-il. Dessine-moi un mouton s'il te plaît.

Bonjour, étrange enfant, je me prénomme Erick, et j'aimerai beaucoup savoir ton nom.

Dessine-moi un mouton, répondit-il.

Jeune homme, je ne sais pas qui vous a éduqué, répliqua Rowan, mais il a omis de vous apprendre la politesse élémentaire. Lorsque l'on désire interagir avec un interlocuteur, il est important, notamment lorsque c'est la première fois de faire des présentations. Sans cela, il est impossible d'entamer sereinement la conversation. De plus, il n'est guère avisé de commencer en demandant à cette personne, sur un ton proche de l'ordre qui plus est, un service. En effet, il est plus avisé de le faire une fois des liens créés, une affinité trouvée, bref, une fois l'amitié née.

Dessine-moi un mouton, insista le garçonnet.

Bien... souffla Erick, Kassius qu'est-ce que t'en pense " ?

Boooom Headshot ! Kassius avait saisi une branche d'arbre, et une étoile vînt s'y planter. De cette arme improvisée, il décapita l'enfant récalcitrant. Une bonne chose de faîte songèrent les Warlords, ainsi le gamin ne pourrait gêner d'autres voyageurs avec ces moutons. Fiers d'eux, les Psychedelic Warlords se dirigèrent ensuite vers des montagnes, qui étaient apparues juste devant eux alors qu'elles n'avaient jamais été là. Sans doute n'avaient-ils pas fait suffisamment attention, à moins que dans ce monde-ci, l'environnement lui-même changeait sans cesse. Quoi qu'il en soit, après une longue escalade, en ascenseur de montagne, les deux hommes arrivèrent au sommet. Un homme très âgé les attendait sur un trône, tandis qu'un dragon volait au-dessus dans les montagnes. Une fois encore, un enfant fit son apparition, visiblement il avait escaladé lui aussi la montagne, mais par l'autre côté. Le vieillard, dont la peau était pâle, les lunettes de soleil noire, les sandales rose fluo et la bure changeante dans la forme et la couleur, invita l'enfant, un petit gros tout ce qu'il y a de plus banal et les Warlords à s'installer derrière un pupitre.

" Bonjoooooour, dit lentement le vieillard de sa voix de femme sensuelle, je suis le vénérable du sommet. Si vous voulez monter le dragon, au sens propre comme au figuré, même si le sens figuré ferait de vous un être au mœurs étranges à qui j'aurai une collection de dvd à proposer, incluant le très rare " Marie visite l'étable ", vous devrez répondre avec justesse non pas à trois, ni même à deux... mais bien à une seule et unique question ! Êtes-vous prêts ?

Oui ! Répondit Kassius, très vif comme toujours.

Bravo ! C'est la bonne réponde ! Messieurs vous avez gagné ! Hurla le vieillard déclenchant une avalanche de sorbet goût vanille plus bas dans la montagne.

Mais... protesta tristement l'enfant, je dois retrouver Atréyu ! Et seul le dragon peut me mener à lui ! Atréyuuuuuu " !

Boom headshot ! D'un coup de batte de base-ball l'enfant fut envoyé au-delà du ciel. Lorsqu'il disparu une pluie multicolore scintilla à l'endroit de sa disparition et une voix tonitrua " player 2 eliminated ". Après avoir refusé poliment la collection de dvd du vénérable du sommet, mais après avoir accepté tous les deux d'épouser sa nièce lorsqu'elle aurait 22 ans très précisément, ils appelèrent le dragon qui s'appelaient Daenerys et s'avéra être une dragonne avec une chevelure argentée. Les Psychedelic Warlords chevauchèrent donc la dragonne qui les conduisit à travers les sept cieux du royaume et les six mondes de la métempsycoses. Epuisés par ce long voyage, ils atteignirent finalement la toile du tisserand. Le dragon laissa les warlords seuls, presque béats après cet agréable et étrange voyage qui avait mis en éveil tout leurs sens. Plus que jamais, leurs esprits semblaient prêts à la mission.

La toile du tisserand était immense. Elle semblait former une véritable galaxie. En son centre, se trouvait une cabane. Les Warlords avancèrent encore et encore, mais la demeure semblait inaccessible. Alors ils estimèrent qu'il était préférable que l'habitation vienne à eux. Et comme un écho à leurs pensées, elle le fit. Le tisserand s'avéra être trois, et des femmes. L'une était jeune, belle, comme une vierge immaculée. L'autre était âgée, très âgée, et laide, une vieillarde au moins bicentenaire. Et la dernière paraissait ne pas avoir vraiment d'âge, et ils n'auraient su dire si elle était laide ou belle, ni même quoi que ce soit sur elle tant elle semblait indéfinissable par nature.

" Bonjour mesdames, dit Erick, toujours poli, si nous sommes venus vous voir c'est pour connaître notre mission en ce monde.

Nous pourrions répondre, avoua la plus âgée de sa voix nasillarde, mais pourquoi le ferions-nous ?

Parce que sinon je vous éclate la tête ! S'emporta Kassius.

Vous ne pouvez rien contre nous, assura la plus jeune. Rien de ce que vous ferez ne peut nous atteindre.

Nous sommes celles qui tissons la toile, affirma la troisième, nous savons tout ce qui a été, ce qui est et ce qui sera. Mais si vous voulez que nous vous révélions le chemin que vous devez emprunter pour accomplir votre quête, vous devrez nous offrir quelque chose.

Et que devons nous vous donner en échange de votre précieuse science, demanda Erick qui avait fait signe à Kassius qu'il prenait les choses en main.

Et bien c'est simple, répondit la tisserande sans âge, vous devrez nous croire sur parole... et à aucun moment douter de nous. Sinon, vous n'atteindrez jamais le hall du grill de la montagne ".

Croire est quelque chose qui est plus aisé à dire qu'à faire. Encore plus lorsqu'il s'agit de trois illustres inconnues à l'allure étrange. Pourtant, les Warlords dont l'esprit était plus ouvert que jamais parvinrent à le faire et à ne jamais douter. Ils fermèrent leurs yeux et grâce à la méditation purent ne faire plus qu'un avec l'univers. Alors leurs corps et leurs esprits furent comme transportés, mais sans que le temps n'ait prise... et cela n'était pas pour autant l'absence de temps, non c'était autre chose que leurs esprits avaient du mal à conceptualiser. Aucun mot, aucun vocabulaire ne pouvait traduire l'expérience qu'ils vivaient. Quoi qu'il en fut, lorsqu'ils ouvrirent leurs yeux, il se trouvait dans le hall qu'ils devaient atteindre. Et dans ce hall, ils virent un homme qui était visiblement perdu. Ils s'approchèrent de lui.

" Je me nomme Erick, dit ce dernier, et lui c'est Kassius. Quel est ton nom ?

Je m'appelle Johnny" , répondit-il.

Les Warlords eurent alors l'intime conviction que cet homme faisait parti de la mission. Maintenant il leur restait à savoir en quoi ce Johnny perdu pouvait les aider. Alors ils attendirent. L'homme sortit une guitare et commença à en jouer. Il ne dit plus un mot.

" Peut-être doit-on l'interroger ?! S'exclama Kassius.

Sans doute as-tu raison mon ami, approuva Erick, ta sagacité immense a encore frappé et va ainsi nous sauver d'un péril bien réel.

Tu es le plus à même de résoudre ce mystère, convînt Ohno, à toi de jouer mon frère. Et il s'assit et attendit.

Bien, Johnny perdu, j'ai besoin de toi pour accomplir ma mission. Voici ma première question : Quelle est la suite de notre quête ?

J'ai attendu longtemps guettant ta voix dans la voix du vent ton image dans l'eau des torrent et ton parfum dans les champs, chante Johnny.

Ah ? Je ne pensais pas que vous nous attendiez, mais tant mieux, fit Erick, néanmoins, cela ne répond pas à ma question. Mais sans doute ai-je été trop direct, aussi je vais tâcher de faire preuve de plus de subtilité. Peut-on trouver en nous la réponse à la question que je t'ai posé auparavant ?

On a tous quelque chose en nous de Tennessee, cette volonté de prolonger la nuit, ce désir fou de vivre une autre vie, ce rêve en nous avec ces mots à lui, chantonne maintenant Johnny.

Je vois... déclare Erick, le Tennessee est un état des Etats-Unis, c'est donc là bas que nous devons retourner... mais pourquoi devrions-nous quitter ce monde merveilleux ?

Je serai là si tu veux comme ces rêves qui rendent heureux, pour faire d´un jour le plus beau jour de ta vie. Je serai là si tu veux, comme la vie qu´on vit à deux, si tu es là je serai là, affirme de la même façon l'homme perdu.

J'entrave que dalle, déclare Kassius, t'es sûr qu'il ne te monte pas un flan le mec là ?

Non, non, le rassure Rowan, il s'exprime par images. Là, en gros il vient de me dire que ce qu'on doit trouver est bel et bien dans le Tennessee et que ce qu'on doit trouvé est là bas, nous attends là bas. C'est bien ça monsieur ?

Là-bas, faut du coeur et faut du courage, mais tout est possible à mon âge. Si tu as la force et la foi, l'or est à portée de tes doigts. C'est pour ça que j'irais là-bas, déclare en chanson un deuxième homme, sortit de nulle part avec un piano devant lui.

Tu vois... fais Erick, ce mec là vient de confirmer ce que...

N'y va pas, y'a des tempêtes et des naufrages. Le feu, les diables et les mirages. Je te sais si fragile parfois, reste au creux de moi, chante une jeune femme apparue à côté de l'homme au piano.

Et elle ? Demande Kassius. En plus elle nous dit " reste au creux de moi " ça voudrait dire que l'un de nous lui a déjà fais l'amour non ? Mais j'en ai pas souvenir.

Moi non plus, répond Erick, mais peut-être que c'était un mauvais coup.

Oui mais dans ce cas, pourquoi elle nous dit de pas y aller ? L'interroge Ohno.

Elle nous met en garde, explique Rowan, pour pas qu'on y aille la fleur au fusil. Contrairement au reste du voyage, cette virée dans le Tennesse s'annonce dangereuse. Elle symbole, la femme-mère-épouse aimante qui cherche à tout prix à nous conserver auprès d'elle et qui paradoxalement nous empêche d'évoluer en nous privant de notre liberté.

La liberté, faut la payer. Et on enterre nos corps sous le mirador. Continue de chanter Johnny.

Tu vois ! Assure Erick. Je te l'avais bien dit ! Johnny nous confirme qu'il y aura du danger. Mais tel est le prix de notre quête pour la liberté. Lorsqu'on l'aura achevée nous serons...

Libérée, Délivrée  ! Je ne mentirai plus jamais ! Libérée, Délivrée ! C'est décidé, je m'en vais !
J'ai laissé mon enfance en été perdue dans l'hiver. Le froid est pour moi, le prix de la liberté. Intervient une jeune femme qui semble sortir tout droit d'un dessin animé en chantant à son tour.

Ouais bon là on commence à avoir compris, affirme Kassius qui semble commencer à s'impatienter. Et puis que viens faire l'hiver là dedans...

T'as rien compris ! Quand tu dis qu'c'est une mélodie ! Ton coup d'folie, c'est pas fini !
Folie, fini ! Yeaah ! C'est pas Vivaldi ni le requiem de Verdi ! Déclare de la même façon que les précédents interlocuteurs un homme à la tenue, la moustache et la coupe de cheveux pour le moins... "années 80 ".

Quoi qu'est-ce qu'il dit lui ? S'énerve Kassius. Je vais lui péter sa gueule !

Non non attends ! Suggère Erick. Il a dit " t'as rien compris " peut-être parce qu'on était en train de faire fausse route !

Sur la route de Dijon, La belle diguedi, la belle diguedon, La belle diguedi, la belle diguedon !
Il y avait une fontaine, la diguedondaine ! Il y avait une fontaine, aux oiseaux, aux oiseaux ! Chantèrent alors un groupe d'individus habillés comme des paysans à l'époque Napoléonienne.

Oui bon... là j'admets, avoue Erick, que le sens m'échappe. Mais peut-être que ça va venir, parfois il faut laisser le temps...

Avec le temps... avec le temps, va, tout s´en va. On oublie les passions et l´on oublie les voix
qui vous disaient tout bas les mots des pauvres gens, ne rentre pas trop tard, surtout ne prends pas froid. Chante tristement un nouvel homme arrivé de nulle part lui aussi.

Mais ils vont finir par la fermer bordel ! Hurle Kassius en prenant sa tête à deux mains ! Où est-ce qu'on a atterri ?

Vous êtes dans la zone " chanson française ", répond alors une chèvre multicolore qui a les oreilles bouchées par du persil. Et encore là vous avez eu de la chance, franchement vous êtes loin s'avoir subi le pire !

Parce que ça peut-être pire que ça ?! S'exclame Ohno. Non mais sans rire, c'est atroce là ! C'est pire que... que je sais pas moi un bad trip !

Allons, allons, modère Erick, c'est vrai que ce que ces gens disent n'est pas très clair, mais tout de même il y a moyen, je pense de tirer partie de cette expérience pour améliorer nos capacités senso...

Moi je préfèrerai tout oublier ! Assure Kassius.

Non pas ça ! Bêle la chèvre.

Ooh, tu vas partir , je sais, tu m'oublieras ! Tu oublieras tout ces jours, tout ce temps qui n'appartenait qu'à nous. Ces réveil, au matin, tes bras autour de mon cou et l'amour que l'on faisait n'importe où. Tu oublieras, tout le mal que tu as en me regardant souffrir. Ces instants difficiles où tu ne sais plus quoi dire et qu'il faut simplement partir. Tu oublieras les sourires, les regards qui parlaient d'éternité . Tout ces mots que l'on jure de ne jamais oublier. Tu oublieras, tu m'oublieras. déclare en chanson elle aussi une rousse improbable jusqu'à ce que Kassius massacre tout le monde avec une sainte grenade qui explose avec un " Hallelujah" retentissant.

Seule la chèvre et les Psychedelic Warlords ont survécu alors qu'ils semblent flotter dans le néant. Cette dernière leur explique qu'elle s'appelle Willow et que toujours l'espace où se trouve ce Johnny perdu, perdure et que jamais la chanson française ne s'éteint. Ainsi lorsqu'ils reviennent du néant, se retrouvant dans un salon qu'ils ne connaissaient pas, en compagnie d'une chèvre, une chanson résonne dans la pièce.





(ps : tout propos cohérent trouvé dans cette promo sera aussitôt renié par son auteur qui sera lui-même renié par céline )

_________________
WFA:

Promos Royal Rumble 2014/15 - Page 3 No_ma_10
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé




Promos Royal Rumble 2014/15 - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: Promos Royal Rumble 2014/15   Promos Royal Rumble 2014/15 - Page 3 Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

Promos Royal Rumble 2014/15

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 3 sur 4Aller à la page : Précédent  1, 2, 3, 4  Suivant

 Sujets similaires

-
» Promos Royal Rumble 2016
» WWE Royal Rumble du 26 janvier 2014.
» [Resultats] WWE Royal Rumble du 26/01/2014
» [Divers] Affiche du Royal Rumble 2014.
» [Article] Concours de pronostics saison 3 : Royal Rumble 2014

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Catch Asylum : Le forum des fous de catch :: Archives :: E-Fed :: Promotions-