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 WFA Backlash

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Gbacca
Luttologue bedonnant
Gbacca

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Humeur : Est-ce que je vous ai parlé du dernier match 5 star d'Ospreay ?

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MessageSujet: WFA Backlash   WFA Backlash EmptyVen 14 Déc - 23:31

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La session de promo est ouverte du 15 au 30 Décembre inclus. Le show aura lieu le 6 Janvier, probablement avec les mêmes horaires qu'à Wrestlemania car la carte est... chargée.


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Dark Match : Battle Royale jusqu'à ce qu'il ne reste plus que 4 participants, le match devient alors un fatal fourway

Plusieurs choses à surveiller au sein de ce Dark Match, un Sheamus revanchard, un James Storm en guerre contre la stupidité, un Delirious, nouveau monstre d'EoC, qui voudra l'emporter pour son clan, Big Show et Andernedy en pleine ascension mais surtout Husky Harris et Damien Sandow en pleine rivalité se croiseront nécessairement au cours de ce match où chacun voudra se tailler la part du lion afin de préparer une route ensoleillée vers les Survivor Series. Un match qui permettra sans nul doute à la foule de commencer à donner de la voix avant le Light Show ! Petite précision : Tous ceux qui ne sont pas sur la carte du "light show" seront dans ce match là.

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WFA Championship Match : Batista (c) (Tombstone) vs Samoa Joe (Flying Panda)

Depuis sa trahison du Royal Rumble, le protégé de Stephanie McMahon, récemment élu Heel of the year, n'a pas perdu un match en pay per view et ce, grâce à son seul talent, à sa seule force. Pire encore, lors de Wrestlemania il a tout simplement envoyé son meilleure ennemi Mike Knox à l'hôpital pour un bon moment après avoir tenté de le brûler. Batista qui fait sa lois à Smackdown pensait sans doute échapper à une défense de titre lors de Backslash, oui mais Regal en a décidé autrement. Un match triple menace a été organisé lors du dernier Smackdown entre Barreta, Steen le Pure Champion et Samoa Joe qui ne semblait même pas être au courant qu'il participant à un tel match et un peu par hasard, à la surprise générale, le plus grand alcoolique que la WFA a connu s'est retrouvé challenger numéro 1 au WFA Championship. Même si Batista semble clairement favori pour ce match, il ne faudrait pas sous-estimer Samoa Joe dont le parcours, pour le moment sans titre, est sur une pente ascendante depuis plusieurs mois, l'envoyant toujours plus près des sommets de la fédération. Et si l'underdog créait la surprise à Backslash ?



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Goldust (Showtime) acc DAR vs DH Smith (Jgab') : Si DH l'emporte il gagne un match pour le titre US, si Goldust l'emporte, DH devient le larbin de l'EoC

Voilà l'air de rien une feud qui s'étale depuis plusieurs mois à coup de tricheries et autres bassesses de la part des membres de l'EoC envers DH Smith qui s'est retrouvé à plusieurs reprises déjà lésé du titre US. Mais l'acte honteux de Wrestlemania a été celui de trop. Alors que l'EoC était banni du ringside, Dylan Alexander Remington, le cerveau machiavélique du groupe est intervenu dans un match dominé par DH Smith pour le titre US d'Heath Slater qui est parvenu ainsi à remporter la rencontre et conserver son titre. Mais, Smith n'avait pas dit son dernier mot et profita du mouvement de sympathie né sur WFA twitter suite à ce vol inqualifiable à Wrestlemania pour prendre la parole et demander une autre chance au titre US. Mais il ne fut pas entendu par les officiels. DH ne désespéra pas cependant et pris à parti l'EoC lors du dernier Smackdown. Suite à cela, DAR propose un marché à David, à Backslash, un match entre Goldust et DH avec la stipulation précisée ci-dessus. Beaucoup de fans craignent une intervention du nouvel arrivant Delirious... mais qui sait quels plans retors se trament réellement dans la tête de Dylan Alexander.

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Briefcase vs Butler Match : Layla Wallace(TheStraightEdge17) vs Britani Knight(Gbacca)


Layla et Britani étaient toutes les deux au sommet de l'échelle mais seule Wallace a réussi à décrocher la mallette. Mais celle-ci a proposé à son ennemi de la remettre en jeu si Knight fait de même avec Georges, son majordome. A Raw, Layla a perdu face à une Beth Phoenix inarrêtable. Au dernier Smackdown, la Lady lui a envoyé un message en mettant K.O. sa coéquipière du soir, Daffney. La Pulp Diva semblait avoir la situation en main mais son excès de confiance ne pourrait-il pas lui coûter sa mallette ?

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United States Championship Match : Heath Slater (c) (Godot) vs Jeff Hardy (Darksider)

Voilà un match inédit à la WFA. Heath Slater, champion des Etats Unis, invaincu en pay-per-view depuis qu'il a gagné le titre à causes de diverses tricheries évoquées précédemment, tricheries qui lui ont d'ailleurs permis de vaincre Trent Barreta, voit un nouveau challenger venir lui barrer la route. Jeff Hardy, récemment revenu à la WFA et visiblement complètement accroc à diverses drogues, est en pleine ascension. Mais les deux hommes n'ont tout simplement pas interagi entre eux, sans doute parce que le titre a changé de brand à cause du draft, mais aussi parce que l'EoC a été fort occupée à tenter de recruter de nouveaux membres, à en présenter, à affirmer ses nouvelles ambitions, à tel point qu'ils en ont peut-être oublié le principal, ce titre. Toutefois, cela paraît peu probable, connaissant l'intelligence tactique, désormais admise par tous les observateurs, dont fait preuve DAR. Slater se battra-t-il réellement seul ? Delirious sera-t-il de la partie ? DH SMith sera-t-il ajouté au match en cas de victoire face à Goldust ? James Storm qui s'en est déjà pris à Hardy interviendra-t-il ? Beaucoup de questions en suspens pour ce match qui demeure une des grandes inconnues de Backslash.

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Paul Burchill (Clown Bastard) VS Ted Dibiase (Nak)

Ici aussi la rencontre est toute personnelle, depuis plusieurs mois maintenant, en fait depuis leur sélection respective au Money In The Bank de Wrestlemania III les deux hommes ont clairement montré une incompatibilité de caractère. Tout oppose le preux chevalier De Burchill défenseur de la veuve et de l'orphelin, uniquement s'ils sont pauvres à Ted Dibiase le fils de bourgeois arriviste et égoïste. Quasiment à chaque show, les deux hommes se sont retrouvés opposés, mais pas tellement sur un ring, plus en backstage, De Burchill volant, redistribuant, pillant, saccageant, très souvent les biens de Dibiase. A tel point que De Burchill qui a failli remporté le MITB ne semble pas s'en être soucié, ce qui permet à Morrison de profiter de son bien, préférant prendre l'argent dans la banque Dibiase. Quant au million dollars son, il n'arrive pas à venir à bout des ruses du robin des bois de la WFA, se faisant, au grand plaisir du public, ridiculiser régulièrement. Mais Dibiase a trouvé une solution, il a lancé un défi à Raw à De Burchill, encore venu le voler, un match à Backslash pour régler ce conflit sur un ring comme il se doit. Naturellement, De Burchill a accepté. Aucun doute que les deux hommes vont tout donner dans cette rencontre qui promet beaucoup et qui montre que la barrière de roster ne semble pas impressionner certains athlètes ce match étant l'un des nombreux matchs interbrand de la soirée.


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WFA Women's Championship : AJ Lee(Tricky38) vs Serena(Clown Bastard) vs Awesome Kong(Frog Splash)

Contre toute attente, AJ a réussi à arracher la victoire à WrestleMania. Elle a réintroduit l'ancien Women's Championship et a célébré sa victoire avec son mentor, Trish. Mais celle-ci en a profité pour lui lancer un défi : celui de battre Awesome Kong en plus de Serena, qui a droit à son rematch. L'Anti-Diva est intervenue dans le match d'AJ, qui lui a rendue la pareille la semaine suivante en envoyant ses fans l'attaquer. Mais Kong est venue pour nettoyer le ring. C'est l'escalade dans la violence des rencontres entre les deux rivales. Ajoutez à ça une Awesome Kong indestructible, le match pour le titre promet d'être explosif.

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Mensah X (MCITB) et AJ Styles (Tombstone) vs Team JBL (Dolph Ziggler et John Morrison) (Sexy Boy et HeelManiac)

Une fois n'est pas coutume, ce n'est pas une rivalité ordinaire qui a mené à ce match. Mais plutôt une situation difficile... pour JBL. En effet, le GM de Raw avait, avant le draft, deux poils à gratter dans son écurie, Mensah X en premier lieu, qui a attenté un procès à la WFA pour racisme et qui accuse toute la fédération, du public aux dirigeants, en passant par les superstars d'être racistes. Brodus Clay, aimé par la foule, devait régler le problème, il a échoué. Le deuxième poil à gratter n'était autre que AJ Styles, venu à la WFA à la grande joie des fans à l'insu des dirigeants, en reprenant la gimmick de Doink le Clown. Ted Dibiase ayant échoué à l'enterrer à D-X, JBL pensait régler le problème à Wrestlemania avec Goldberg. Là aussi la tentative s'est avérée un échec et AJ Styles a obtenu un contrat à la WFA. Le draft est passé et les deux hommes sont restés. Mais JBL ne les accepte toujours pas, c'est pourquoi il a décidé d'utiliser deux hommes qu'il apprécie particulièrement pour leur montrer ce que sont de véritables catcheurs et accessoirement leur donner une leçon qu'ils ne sont pas prêts d'oublier. JBL a ainsi choisi d'associer Dolph Ziggler, transféré récemment à Smackdown et mister MITB, John Morrison, lui aussi... à Smackdown ! Laquelle des deux équipes instables brillera à Backslash ?


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Tag Team Championship Match : Wrestling Class Heroes (c) (Chris Jericho et Christian) (Nak et Sharpshooter) vs Steamfield (Richie Steamboat et Skip Sheffield) (Gbacca et Baptmann)

Depuis le Royal Rumble et le screwjob des SMAC par Stephanie McMahon et les WCH, la division par équipe est dominée par les deux ex champions du monde ayant combattu des mois durant dans une rivalité qui aura marqué la WFA à tout jamais. Ils ont ainsi battu les SMAC, champions ultra dominateur le reste de l'année à Wrestlemania conservant leur titre. Dans le même temps, les Steamfield, équipe arrivée récemment à la WFA remportait le match pour devenir challenger numéro 1 aux titres par équipe face aux Kings of Hardcore à la surprise générale. Mais cela ne satisfaisait pas les canadiens qui réclamaient une véritable opposition, considérant, les SMAC, comme Steamfield comme des équipes pas crédibles et bien loin de leur renom à eux. Oui mais voilà malgré tout, Steamfield enchaîne les victoires et est pour ainsi dire encore invaincue à la WFA. Et lors du dernier Smackdown après une dispute initiale entre les deux équipes, Regal a organisé deux match, Jerivo vs Steamboat et Christian vs Sheffield. Au final, 1 partout, balle au centre. Les Steamfield qui divertissent le public parviendront-ils à vaincre la montagne Wrestling Class Heroes ?

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Seth Rollins (Gbacca) vs Christopher Daniels (Meryhor)

Une fois encore, il s'agit d'un match interbrand. Deux figures de la WFA, sans palmarès encore, vont s'affronter au cours de ce match. Seth Rollins, récent transfert de Smackdown vers Raw contre Christopher Daniels qui a suivi le chemin inverse. Depuis leur arrivée à la WFA, l'un avec le rachat de l'UHW, l'autre quelques mois plus tard ne se sont jamais croisés et jusqu'au dernier Smackdown, rien ne semblait devoir les opposer. En effet tous deux sortent de rivalités plus ou longues, mais toutes aussi intenses, l'un contre Punk et l'autre contre Morrison. Rollins a ainsi remporté la feud qui l'opposait à Morrison tandis que Daniels perdait son match face à Punk. Cependant, à Smackdown, Daniels a affirmé avoir lui aussi remporté la feud puisqu'il a affirmé avoir détruit psychologiquement son adversaire, ce que les dernières images de Punk à Raw semblent confirmer. Néanmoins alors qu'il affirmait sa supériorité sur le Punker, estimant avoir accompli sa mission, Daniels a eu le malheur d'employer une métaphore divine. Et cela n'a pas plu à Seth qui considère qu'il est le seul et unique vrai dieu et que donc, le dieu des chrétiens n'est qu'une invention. Les deux hommes se sont opposés verbalement tout d'abord mais le ton est monté et la confrontation a rapidement dégénéré. Résultat un gros brawl s'est engagé entre les deux lutteurs qui a conduit Regal à appeler la sécurité. Alors que Rollins avait disparu, comme il était apparu, l'anglais organisa une rencontre entre les deux hommes à Backslash pour éviter tout débordement.

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Pure Championship Match : Last Man Standing Kevin Steen (c) (K-anard) vs Trent Barreta (François)

Kevin Steen contre Trent Barreta, match revanche de Wrestlemania. Après la perte de son titre US face à Heath Slater à cause des interventions d'EoC, Barreta a remporté un match pour devenir challenger numéro 1 au titre de Steen. Dès le départ cependant, Steen considéra que Barreta n'était pas un adversaire à sa mesure et commença à le tourner en ridicule. Trent répondit tout simplement pendant le match à Wrestlemania qui s'acheva sur une égalité qui ne satisfait aucun des deux hommes. C'est ainsi que Steen, après un match remporté par Barreta, sen pris une nouvelle fois à Barreta dans un segment très virulent fait d'insultes diverses et variées, de formules plutôt bien senties à l'encontre du "hobbit" qui fut clairement dominer durant l'échange par le canadien. Oui mais voilà Barreta n'est peut-être pas un excellent orateur mais il a beaucoup d'autres atouts pour lui, notamment une grosse paire de Del Rio. Barreta profita d'un Steen vs Morrison lors du même Smackdown pour aller tout simplement voler le Pure Title à son rival. Les choses n'en restèrent pas là, la semaine suivante, Barreta et Steen se retrouvèrent dans un match pour déterminer le challenger numéro 1 au titre WFA détenu par Batista. Et une fois de plus leur obsession l'un contre l'autre leur a coûté le match. Les deux superstars continuant même à se battre l'un contre l'autre après la défaite. Et cette fois-ci, ils vont pouvoir s'en donner à cœur joie car le Pure Title sera défendu non pas dans un Pure Match mais dans un Last Man Standing !

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Intercontinental Championship : CM Punk (c) vs Austin Aries

CM Punk est champion intercontinental depuis près de 300 jours (ça dépendra de quand vous lirez l'article ^^') et est clairement le champion intercontinental le plus dominant que la fédération ait connue. Mais pourtant, il ne semble pas satisfait. Pourquoi ? Parce qu'il est la cible de beaucoup de reproche, à la fois d'une partie du public, mais également de ses anciens amis, Christopher Daniels comme Colt Cabana plus récemment à Raw. CM Punk semble même au bord du gouffre après les mois de souffrance et d'acharnement psychologique infligés par le Fallen Angel. Le Punker semble ainsi plus sombre que jamais, visiblement perdu. Pourtant, il tient le coup, continue de gagner des matchs et reste même le super favori pour ce match. Certains se demandent même quel autre raison en dehors de la haine que JBL éprouve pour le Punker fait que ce dernier n'a jamais eu droit à un match contre Orton en weeklie, voire même en pay-per-view pour le WHC Title, ce qui donnerait à Punk la possibilité d'obtenir deux prestigieux titres en même temps. Mais, le Punker lui est loin de ces aspirations et ne tient plus que grâce à une chose, peut-être, son dernier ami à la fédération semble-t-il, et son challenger pour le match de Backslash, Austin Aries. A double a ainsi, contrairement à ce que veulent les traditions catchesques, plus travaillé avec son adversaire depuis qu'ils savent qu'ils seront opposés l'un à l'autre qu'auparavant. Ils ont ainsi au grand dam de JBL effectuer plusieurs matchs en équipe tous les deux. Mais à Backslash, il n'y aura plus d'amitié qui tienne mais deux hommes en lutte pour le titre. Et même si le Punker part favori, A Double drafté à Smackdown récemment, est l'ancien champion TV, invaincu en 1 contre 1 face à l'actuel champion John Cena, participant remarqué au MITB, victorieux de Mensah X à Raw après un match épique pour devenir challenger numéro 1, bref une menace à prendre au sérieux !

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TV Championship : Cage Of Death : John Cena (c) (Tricky38) vs Sami Callihan (Fallen)

John Cena, le champion TV dépressif de la WFA, a remporté son match à Wrestlemania face à Sami Callihan. Un draft plus tard, Cena se retrouvait à Smackdown et donc loin de Callihan. (Mais à proximité d'Aries ce qui lui causa un grand trouble). Cena pensait ainsi pouvoir passer à autre chose. Oui mais voilà, c'est mal connaître Callihan. L'homme le plus violent de la WFA, le madman le plus craint du roster n'en avait pas fini avec Cena. Aussi, lors d'un segment particulièrement dérangeant à Raw, Callihan a prévenu Cena que le changement de roster ne signifiait rien pour lui. JBL s'est opposé à Callihan... jusqu'à ce que l'homme qui se fout de perdre par disqualification ses matchs tant qu'il peut martyriser ses adversaires, menace un enfant dans le public sous les yeux d'une foule choquée. Callihan a décidé que désormais, il imposerait ses règles à la WFA, estimant qu'il a perdu à Wrestlemania parce qu'il a suivi les règles de la fédération et de Cena. Après une intervention extrêmement musclée à Smackdown, le voyant passer à tabac Cena et Evans, Callihan a trouvé Cena à l'infirmerie et l'a défié pour un match inédit à la WFA. Un match que les âmes sensibles ne pourront pas suivre assurément, un Cage of Death pour le TV Championship. Et John a accepté le défi, preuve de son courage pour les uns et de son masochisme pour les autres. Quoi qu'il en soit, ce match sera hardcore !

Précisons que ce match sera mis sous spoiler lors de la publication du show pour ne pas être lu par des yeux non avertis, merci de votre compréhension.

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World Heavyweight Championship Match : I Quit Match : Randy Orton (c) (Swantonbomb) vs Daniel Bryan (Thib)

Daniel Bryan, vainqueur du Royal Rumble, avait très rapidement, choisi son adversaire pour Wrestlemania, Randy Orton, alors champion du monde poids lourd. Il pensait même affronter quelqu'un d'autre en vérité, quelqu'un qui lui aurait pris le titre à D-X. Oui mais voilà Randy Orton est tout simplement invincible depuis des mois maintenant et il l'a prouvé après un match épique à Wrestlemania en conservant son titre face à Daniel Bryan. La superstar de l'année continue ainsi son règne de domination sur la WFA, malgré des débuts controversés et difficiles. Tout portait à croire que l'histoire entre ces deux là allait se terminer ainsi mais c'était mal connaître Daniel Bryan. L'american dragon n'a pas accepté la défaite bien au contraire, comme l'a montré son passage à tabac d'un AJ Styles victime collatérale de la rage de Bryan. Plus tard dans la soirée, Bryan intervenait dans le match de Randy, vainement, ce dernier prenant le dessus sur Morrison malgré cela et tout le monde comprenait que les choses n'étaient pas terminées. Lors du Raw suivant, Orton intervînt dans le match de Bryan lui coûtant probablement la victoire face à Rollins et Bryan coûta lui aussi probablement la victoire à Orton face à Batista. Oui mais voilà, JBL est un GM consciencieux (con tout court disent certaines mauvaise langues) et il n'accepte pas que ses mains events soient victimes d'intervention. Pour en finir une fois pour toute entre ces deux là, JBL a décidé de les opposer dans rien de moins d'autre qu'un I Quit Match qui promet de faire des étincelles !

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Dernière édition par Gbacca le Sam 26 Jan - 18:39, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: WFA Backlash   WFA Backlash EmptyVen 14 Déc - 23:45

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MessageSujet: Re: WFA Backlash   WFA Backlash EmptyVen 14 Déc - 23:46

Sharpshooter a écrit:
Tagl sal peydey !
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MessageSujet: Re: WFA Backlash   WFA Backlash EmptyVen 14 Déc - 23:50

Georges n'y changera rien Sharp' lol

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MessageSujet: Re: WFA Backlash   WFA Backlash EmptySam 15 Déc - 0:30

Gbacca a écrit:


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Intercontinental Championship : CM Punk (c) vs Austin Aries

Je ne sais pas pourquoi mais je sens que cette rencontre va aisément voler le show.
Sinon, j'ai également hâte de voir DH Smith avec un t-shirt d'EoC. Mister Green
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MessageSujet: Re: WFA Backlash   WFA Backlash EmptySam 15 Déc - 0:33

On va déjà voir si Punk se ramène ou pas WFA Backlash 2693774061
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MessageSujet: Re: WFA Backlash   WFA Backlash EmptySam 15 Déc - 0:43

24 heures dans la vie d'Alicia Fox.



5h27 : Après avoir passé les 5 barrages de vigiles, les 3 portes blindées, le pont levis, l'identification rétinienne, nous entrons enfin dans le chalet de 5000 m² d'Alicia Fox et d'Austin Aries.


5h30 : Alors que le couple Aries/Fox dort profondément, Alicia est en plein cauchemar. En effet dans ce rêve, elle est en couple avec Heath Slater et celui-ci l'oblige a ne porter que des vêtements de la gamme Slatie.


7h01 : Le réveil d'Aries sonne, ce dernier se lève sans le moindre signe de fatigue. Sa compagne énervé décide de lui lancer un coussin mais étrangement le coussin change de trajectoire au dernier moment.


8h44 : Alicia se lève enfin, elle descend prendre son petit déjeuné et au même moment Austin revient de son footing matinal. Ce dernier n'a donc pas eu le temps de préparer le café. Pour la peine, elle décide de lui jeter son verre d'eau sur la figure mais cela a pour effet de le rafraîchir. Il remercie sa belle et monte prendre une douche la laissant comme tous les matins de mauvaise humeur.


9h00 : Petit déjeuné d'Alicia. Rien d'extraordinaire, Alicia fait attention à sa ligne. Ce sera donc fromage blanc et café au lait. Le téléphone sonne. C’est son agent Godot qui l’appelle tous les jours à la même heure pour lui expliquer le programme de la journée.


9h12 : Alicia finit son petit déjeuné lorsque le grand Austin Aries commence le sien. Se sera pour lui un assortiment de viennoiserie ainsi qu'un fondant au chocolat car A Double garde un physique irréprochable quelque soit son mode de nutrition. Cela irrite un peu plus Alicia qui est forcé de faire attention pour garder la ligne.


10h02 : Alicia sort de chez elle pour se rendre a son boulot. Ne sachant pas quelle voiture choisir pour y aller, elle hésite entre sa Mercedes ou sa Ferrari. Finalement, elle opte pour sa Lamborghini car « moins tape à l' œil ». Alicia écoute « Money » de Pink Floyd, puis « Money money, money » d'Abba et enfin « Money » de Martin Solveig.


10h22 : Finalement, elle décide de s'arrêter acheter un croissant. A l'approche de la boulangerie, elle ne peut contrôler son véhicule qui, après avoir détruit la vitrine, s'arrête au pied du comptoir. Alicia est contente car elle n'a qu'à baisser sa vitre pour commander son croissant.


11h05 : Alicia arrive devant la salle qui accueillera un peu plus tard le prochain show de la WFA, elle y croise le Big Show et Heath Slater faisant une partie de Tekken Tag 2, elle s'avance vers Heath et lui donne une violente gifle pour évacuer sa colère. Résultat, Heath part plus loin pour pleurer.


11h08 : Slater étant indisponible, elle prend sa manette et humilie le Big Show en quelques secondes. Résultat, le Big Show part lui aussi pleurer.


11h28 : Alicia arrive devant le vestiaire de CM Punk, elle y rentre et met de la Vodka dans ses bouteilles de jus de carotte juste pour le plaisir d'être celle qui mettra fin a sa vie straight edge.


12h01 : L'heure du repas, Alicia déguste un dos de colin accompagné de légumes vapeurs.
« Aujourd'hui je me lâche, je mange une pomme en dessert! »


12h22 : Alicia entre dans la loge d'AJ, elle dévalise le petit bar juste pour le plaisir de voir AJ être obligé de dépenser son salaire. Elle part ensuite mettre son butin dans la loge de Serena pour renforcer un peu plus l'amitié que se porte ces deux jeunes catcheuses.


12h33 : Pause détente devant l'ordinateur de Serena, Alicia recherche « Plus belle catcheuse ». Elle s'aperçoit qu'elle n'apparaît que 42 fois sur la liste des 50 premières vidéos. Pour la peine, elle supprime l'anti-virus de cet ordinateur.


13h24 : De retour dans la loge de son compagnon, elle fait dépoussiérer cette loge par … Guillaume Hoarau ! « C'est sa qualité de cireur de banc au PSG qui m'a intéressé. J'ai tout de suite contacté Al Khelaifi. Il est grand, pas cher, et il a acquit de l'expérience en lavant la maison d'Ibrahimovic. Un bon investissement en somme. »


14h48 : Entraînement de Curling pour Alicia. En effet, Alicia souhaite devenir la seconde personnalité catchesque a gagner une médaille d'or et cette discipline étant la moins fatigante … Elle s'entraîne déjà en vue des JO d'hiver prochains.


15h34 : Alicia croise John Cena, signant des autographes a des jeunes fans, Alicia prend une voix douce et leur dit qu'Austin Aries est également dispo pour eux. Les jeunes fans partent directement retrouver leur héros laissant John Cena pleurer.


17h00 : Alicia croise un booker et lui dit envisager de faire un face turn. Durant cette discussion, elle comprend qu'un face pour être populaire doit « faire des photos avec des beaufs obèses, passer dans des Talk Show pour crétins lobotomisés, voir même sourire ! », Alicia laisse tomber cette idée.


17h19 : Attendant dans sa loge le début du show, Alicia regarde dans un premier temps l'intégrale de Mister Bean mais elle s'ennuie. Alors Alicia regarde le best of des meilleures chutes d'enfants « il y a encore de bonnes choses à la TV ». Alicia esquisse son premier et seul sourire de la journée.


18h01 : Organisé par son agent, Alicia se prête au jeu d'un chat avec ses fans. Censuré par l'usage trop fréquent du mot « Fuck » et à cause de l'explosion de la web cam à coup de casquette, la session est prématurément arrêtée. Godot, désespéré, part plus loin pour pleurer.


18h29 : Alicia sort de sa loge pour prendre l'air, un des bookers lui annonce qu'elle a un match de prévue contre Serena.


19h44 : Juste avant de retourner dans la salle, elle croise des AJ-maniacs, elle leur offre des billets leur permettant d'assister au show et leur demande de pimenter la fin du match.


22h 49 : Après avoir battu et laissé Serena en compagnie des AJ-maniac, Alicia quitte la salle, elle croise John Morrison qui la drague. Après lui avoir cassé sa mallette, elle rentre chez elle laissant JoMo en larme.
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JoMo Styles
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MessageSujet: Re: WFA Backlash   WFA Backlash EmptySam 15 Déc - 10:26

Pas mal de temps que Mr Andernedy essaye de se faire sa place dans le roster mais que fait il ? Quelle est sa vie ? Nous allons le suivre en caméra caché . C'est comme si nous étions des espions . Il ne doit pas nous remarquer . Oh le voila il s'approche d'une jeune femme .

Andernedy : Bonjour , madame , vous etes très joli . J'aimerais bien vous inviter à discuter dans un bar . En plus j'ai le controle du corps aujourd'hui !

??? : Quoi ? Vous avez l'air charmant ma...

Andernedy : Pardon oubliez la dernière phrase , c'était rien alors qu'en dites vous ?

??? : Bon je n'ai rien à faire alors j'accepte ! Mais je vous assure que je suis policiére !



Nous n'allons pas nous arreter en si bonne route et nous allons le suivre . On a remarqué quand meme une timidité bizarre chez Andernedy . Andernedy arrive dans ce bar en apparence normal mais regardé sur M6 Capital : il nous explique que un trafique de pr.... Je me détourne du sujet alors regardons ce qui se passe .



Mr Andernedy : Je suis heureux que tu es accepté . Mais commençons les présentations comment vous appelez vous ?

??? : Je m'apelle ... et mais j'espere que tu pense que je suis une fille facile ?

Mr Andernedy : Non ... tu crois !

??? fous une claque a Andernedy et s'en va furieuse !

Mr Andernedy s'en va dans les toilettes du bar . Il est honteux car tous les regards se posent sur lui ! Nous ne pouvons pas le suivre jusque ici mais nous arrivons à entendre des : Pourquoi as tu dis ça . Et des insultes encore plus violente .



Le lendemain nous retrouvons Andernedy . Qui a l'air plus préoccupé que jamais , nous allons essayer de parler avec lui pour en connaitre un peu plus !



Journaliste se faisant passer pour un inconnu : Mr.Andernedy ? Oui c'est je suis un de vos plus grands ...

Andernedy : Oh arrete ton cinéma je sais très bien qui tu es ! Tu es l'intervieuwer officiel de la WFA ! Alors que me veux tu ?

Journaliste : Ah mince , demasqué ! Bon bah ne tournons plus autour du pot allons faire une Interview si vous le voulez bien ?

Andernedy : Oui j'accepte pas pour vous mais pour mes fans ! Fixons des régles la prochaine fois que vous faites ça , vous allez recevoir un Mic Check !



Andernedy et Le Journaliste s'en vont vers le siége de la WFA










ITW Mr Andernedy




Journaliste : Bonjour Mr Andernedy . Avant de commencer avez vous un petit mot pour vous fans ?

Andernedy : Oui continuez à me soutenir je vous aime beaucoup . Mais Mr Kennedy sait très bien que vous me préferez a l'autre nul la . Moi Mr Anderson restera en calme en toute circonstance , meme si l'autre débile m'insulte ! Continuons s'il vous plait !


Journaliste : Certains de vos fans n'ont rien compris à votre situation en ce moment pouvez vous m'eclaircire s'il vous plait ?

Andernedy : Oui j'avais bien compris donc je vais me réexpliquer pour la derniére fois : Toujours depuis que je suis né il y a eu 2 personnes dans ce corps . Mais à chaque fois , un de nous deux arriver à prendre le controle . Mais la apparemment nos deux esprits sont de forces égales . Je comprends très bien que mes fans soit un peu perdu . Moi Mr Kennedy dit que je l'aurais mieux expliquer que l'autre incapable qui partage mon corps .

Journaliste : On sent beaucoup de tensions entre vous , cela ne va t'il pas influer sur vos performances ?

Andernedy : C'est vrai que de nombreuses tensions nous animent , mais moi Anderson veut éviter tout conflit mais regardé , vous m'avez observé lorsque j'étais au resto' qu'a t'il fait hein ? Il a tout fait capoté ! Moi Kennedy déclare que niveau drague je suis au dessus que l'autre nul , déja au niveau du choix de la fille , c'était un thon ! Moi Anderson dit qu'elle était tout sauf un thon , vous l'avez vu elle était tout sauf moche ?

Journaliste : Euh .... Messieurs ou monsieur je ne sais plus la , on se détourne du sujet la !

Andernedy : Pardon , mais calmez vous monsieur , vous n'etes qu'un simple journaliste et moi une superstar confirmé , ne me parlez pas sur ce ton ! Donc reprenons . Non nos résultats ne vont pas etre changé , nous sommes assez professionels pour se calmer lors de nos mat...

Journaliste : Oui procha...

Andernedy : Encore une fois ! Calmez vous je n'ai pas fini ! Je reprends , sur un ring nous sommes la pour une seule chose gagner ! Oui je sais ce que je viens de dire ressemble a une pub de la FFF est alors ?

Journaliste : Mais j'ai rien dit la ! Mais passons a la prochaine question si vous le voulez bien ?

Andernedy : De toute façon ai-je le choix ?

Journaliste : Non vous ne l'avez pas ! Donc prochaine question .... Mr Andernedy léve la main , comme quand il était étudiant . Vous etes un vrai gosse monsieur ! Qu'est ce que vous voulez !

Andernedy : Monsieur ne me parlez sur ce ton ! Je vous rapelle que je suis une superstar de la WFA et vous vous etes quoi ? Vous n'etes qu'un simple journaliste !

Journaliste : Non je ne suis qu'un simple journaliste , je suis Clark Kent .

Andernedy : Non c'est pas vrai ! You are Superman !!

Journaliste : Non je déconne , ça fait toujours peur quand il y a une baston ! Mais reprenons notre sérieux ! Nous allons quand meme pas arriver jusqu'au mains quand meme !

Andernedy : Est ce que j'ai dit ça ? Non ! Calmons nos esprits et reprenons cette interview monsieur , attendez que je regarde votre badge ... Monsieur Djay Bacca , quel très beau nom ...

Bacca : Merci beaucoup , prochaine question !

Andernedy : Monsieur Bacca , je vais me stopper avec vos questions , j'ai autres choses à faire de ma journée et je vais vous souhaiter un aurevoir ! Ah oui attendez un dernier mot a mes adversaires de Backlash : Vous n'avez aucune chance alors abandonnez !

Djay : Ces hommes me déséspére au plus haut point ...
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François
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MessageSujet: Re: WFA Backlash   WFA Backlash EmptySam 15 Déc - 11:47

Promo pour le Pure Championship Match de Trent Barreta pour Backlash.

…….. Clothesline de Sheffield qui couche Steen, Skip redresse son adversaire, il le prend sur les épaules et SHELLSHOCK ! Trent Barreta et Richie Steamboat font irruption dans le ring et s’élancent sur John Morrison et Chris Jericho qui sont en dehors du ring. Skip attend que Chris et John soient hors d’état de nuire pour tenter le tombé. 1…2…3 !!!!

*Ding ding ding*

Roberts : And your winners, Richie Steamboat, Trent Barreta and Skip Sheffield !

Les 3 hommes célèbrent dans le ring alors que Steen engueule l’arbitre, JoMo récupère sa mallette et Chris Jericho son titre. Les trois perdants retournent vers les coulisses alors que les faces vont taper dans toutes les mains des fans du premier rang.

Roberts : Nous vous remercions de vous être déplacé en ce jour pour assister à ce house show. Nous serons bientôt de retour pour Raw et en live ! Nous espérons vous compter parmi nous la prochaine fois. De toute l’équipe encore merci et soyez prudents sur la route !

Trent, Skip et Richie remontent la rampe alors qu’Arn Anderson les interpelle et les éloigne de la vue des spectateurs.

AA : Vite les gars, nous sommes en retard, toute l’équipe est déjà partie ! Il ne reste que vous. Rassemblez vos affaires et monter dans le bus illico. Vous partez directement, vous avez une longue route à faire jusqu’à la ville qui accueillera Backlash. Montez dans le bus, et mettez-vous à l’aise.

Trent, Skip et Richie exécutent les ordres de l’agent de la WFA et montent dans le bus, où, ils tombent nez à nez avec leurs adversaires du soir.

Steen : Revlà les petites tapettes de service. Alors pas trop de bobos ? Si vous souffrez de trop, Docteur Steen est disponible pour une raclée supplémentaire, et le must, c’est gratuit pour vous et très douloureux ! Beh quoi on n’obtient rien sans rien.

Trent : Oui allez va dormir Kévin, tu saoules le monde regarde, tu fais bailler Jericho et JoMo qui sont habitués à t’entendre, c’est dire à quel point tu es fatigant.

Jericho : Oh me mêle pas à ça petit gars, je suis le Best In The World, je ne suis jamais fatigué, je suis l’élite de ce sport, la quintessence de la WFA, I’m the Tag Team Champion, je suis la lumière du show, je …

JoMo : Quoi ?!? La lumière Chris, hein ? Tu es sûr ? Tu sais très bien que je suis la lumière de Smackdown, le zénith de la WFA, la lune dans une nuit profonde. L'Utopie, L'illumination, La Greatness, L'Apollon de ces dames, je suis incontournable !

Richie : Bla bla bla bla, vous n’êtes pas lassés de vous entendre vous auto complimenter toute la journée, vous trois autant que vous êtes.

Jericho : C’est sûr que toi et l’armoire à glace qui te sers de coéquipier ne risquez pas de recevoir des compliments, vu votre stature à la WFA, des rookies, des jeunes aux dents longues mais que je vais raboter avec Christian. Nous sommes les champions par équipes, nous sommes indétrônables, nous resteront champions à jamais et vous, vous serez vite oubliés, croyez-moi.

??? : Oublier, j’aime ce verbe, ce mot me sied à merveille, je suis le synonyme vivant de l’oubli, de la perte, du looser de service. Ce titre que j’ai gagné ne m’aide pas à remonter la pente glissante, quand j’arrive à la remonter un peu, je redescends directement, on dirait que j’ai un poids accroché à ma cheville qui me fait plonger de plus en plus dans les abîmes. Je suis un bon à rien, une blague, depuis que je suis revenu à la WFA, je suis dans un état proche du pilote automatique, je regarde ma vie se dérouler en étant spectateur, bien que je tente tout pour en être l’acteur, j’en suis incapable. Ma vie est cyclique, une joie, trois peines.

Les 6 hommes se retournent vers un John Cena recroquevillé à l’arrière du bus tenant sa ceinture TV dans la main droite et un flacon d’anti dépresseur dans l’autre.

JoMo : Hey John, ça va mec, je sais que tu as une vie merdique mais qui t’a permis de squatter le bus réservé aux grandes Superstars, enfin … (regard et hochement de tête vers Trent, Skip et Richie) ouais bon sauf ces trois-là. Puis arrête de te plaindre, ici personne ne fera attention à toi, tu fais partie de la seconde zone comparé à Chris, Kévin et moi-même. Cependant comme je suis dans un bon jour je t’autorise à rester parmi nous si tu te tiens à carreaux et que tu arrêtes de pleurer comme une fillette à qui John Morrison n’aurait pas signé un autographe. Sois heureux, tu vas fréquenter l’élite de la WFA le temps du trajet.

Trent : Continuez cette discussion très profonde et pas du tout égocentrique sans moi, j’en ai assez pour les dix prochaines années au moins.

Trent s’avance vers l’avant du bus, très vite suivi par Richie et Skip, les challengers aux titres par équipes prennent place l’un à côté de l’autre alors que Trent reste un peu en retrait. Trent regarde les kilomètres défiler alors que Jericho, Steen et Morrison semblent avoir débouché une bouteille de Champagne en faisant sauter le bouchon. Ce même bouchon qui comme par hasard tombe sur la tête de Cena qui s’était endormi avec son ours en peluche dans les bras.

Cena : **Baille** Oui maman ? Tu vas me mettre à la porte parce que je n’ai pas voulu ranger ma chambre ? Mais, mais, mais, c’est vraiment trop injuste.

Trent se retourne et s’installe dans son siège, il tombe dans les bras de Morphée alors que les trois heels font la fête à l’arrière du bus dans un brouhaha monumental.

**Deux heures passent**

Trent se réveille et regarde l’heure, 1h15 du matin, il se lève et observe l’arrière du bus où l’action a baissé de plusieurs crans, Steen est affalé contre la vitre et ronfle très fort. JoMo s’est endormi contre l’épaule de Chris Jericho et ses cheveux volent avec le souffle sans doute très alcoolisé de Jericho. Ce même Jericho est affublé d’un petit chapeau rose à paillettes et est à 10 centimètres de chuter de son siège. Richie et Skip sont endormis paisiblement alors que Cena n’a pas bougé depuis tout à l’heure, il reste toujours plié en deux, se balançant d’avant en arrière en marmonnant des trucs incompréhensibles. Trent jette un coup d’œil à l’extérieur, plus rien ne bouge. Le bus est garé sur un parking désert et sombre, Trent se dirige vers l’avant du bus et engage la conversation avec le conducteur qui lit un vieux journal datant de la semaine dernière.

Trent : Alors James, qu’est-ce qu’on fait arrêter ici? Vous deviez vous arrêter pour faire une pause ou c’est totalement autre chose ?

Conducteur : Je suis désolé mais depuis plusieurs kilomètres, le radiateur a commencé à laisser échapper de la vapeur, je me suis arrêté dès que j’ai pu mais aucuns soucis à l’horizon, j’ai laissé un message à la centrale et ils vont nous renvoyer un second bus pour vous amener à destination dans les plus brefs délais, ils m’ont dit qu’ils seraient ici dans deux heures, je vous conseille de retourner à votre place et d’essayer de dormir, je vous réveillerez dès qu’il sera arrivé.

Trent : Mouais, je vais essayer, sinon il nous reste combien de temps de route en gros ?

James : Environ 1h30, et encore désolé des désagréments.

Trent retourne donc à sa place, sort son IPhone et navigue sur le site web de la WFA, il y lit un preview de Backlash revenant sur toutes les rivalités en cours avec les commentaires de différentes superstars. Une autre sur les actuels champions par équipe, les Wrestling Class Heroes revenant sur leur prise de titre et leur règne sans partage.

Chris : Alors, à ce que je vois, on lit les aventures des plus grands champions par équipe de l’histoire, tu veux des cours, tu veux des histoires, des exemples ou un title shot avec un partenaire de ton choix ? Parce que là franchement, on a des challengers pitoyables en la présence des deux gamins là-bas alors un peu de compétition ça ferait du bien, vu que tu as été un champion US potable, c’est toujours mieux que ça.

Trent : Ecoute Chris, ce n’est pas que je ne te crois pas mais presque. Change de disque, le refrain de « On n’a pas de compétition, on est bien plus fort, on est indétrônables », je le connais, tout le monde le connait …

Un énorme bruit de tôle se fait entendre et des légères secousses font trembler le bus ce qui a pour conséquences de réveiller tous les lutteurs qui étaient encore endormis.

JoMo : Qu’est ce qui se passe ici ? C’est quoi ce bruit et cette secousse ?

James : Ça doit être le vent, nous sommes seuls ici sur cette aire d’autoroute, je ne vois que cette explication, que voudriez-vous qui fasse un bruit pareil.
Cena s’approche de la vitre et martèle trois coups distincts, la séquence est répétée une dizaine de secondes plus tard ! John recommence avec 5 coups, et c’est une nouvelle fois répété !

Cena apeuré et reculant de la vitre : Ils sont là ! Ils sont venus me chercher, je l’ai toujours dit qu’on viendrait me chercher ! Nous ne sommes pas seuls dans ce monde. Ils sont là pour moi, c’est venu pour me chercher ! C’est moi, je suis ici ! C’est moi qu’ils sont venus chercher. Haaaaaaa !!!

Cena se précipite à toute vitesse vers les portes à l’avant, enfonce le bouton et sors dans la nuit noire et froide sous le regard médusé des autres. Soudainement les lumières s’éteignent un long moment et un long cri perçant venant de l’extérieur vient fendre le silence régnant dans le car à cet instant. Les lumières se rallument doucement et commencent à clignoter. Les lutteurs se regardent interloqués, puis regardent James qui tente de s’exprimer.

James : Restez calmes, il n’y aucun soucis à se faire, l’autre bus va bientôt arriver, on va s’en aller. Je pense que la fatigue est en train de nous jouer un bien mauvais tour. Je vais tenter de garder les lampes allumées, mais ça doit venir de la batterie qui commence à flancher. Rassemblez-vous tous à l’arrière du bus, là la lumière semble persister, je vais voir ce que je peux faire.

Les lutteurs se précipitent et se massent à l’arrière sur les conseils du conducteur qui lui retourne à l’avant pour faire perdurer l’éclairage. Steen colle alors son visage à la vitre et frappe une nouvelle fois contre le verre, cette fois, aucune réponse. Steen fixe alors l’extérieur en prenant un peu de recul, il voit une ombre voyager à l’extérieur.

Steen : Y’a quelque chose là ! Venez voir.

Steen attrape JoMo par sa crinière douce et soyeuse et colle son visage face à la vitre.

JoMo : Kévin ! Kééévin ! Lâche moi, tu me fais mal espèce d’ahuri, en plus je n’y vois rien. Faut arrêter d’abuser du champ mon gars, ça ne te vaut rien. Il fait nuit noire, il n’y a absolument rien, c’est dans ton esprit rien de plus.

Trent : Et on fait quoi pour Cena ? C’est lui qui a crié ou pas, il faudrait peut-être songer à la retrouver, vous ne pensez pas ?

Skip : Je vais aller voir, Richie ? Tu viens avec moi ?

Richie : Je te suis vas-y passe devant mon vieux.

Skip et Richie avancent vers l’avant du bus et descendent les marches, ils marquent un arrêt avant de sortir du bus, ils demandent une torche au chauffeur qui leur donne. James leur signale qu’il laisse les portes ouvertes.

Trent : Regardez ils sont là, on voit la lumière.

Steen : Bien Trent, tu nous prouves que tu n’es pas aveugle, bonne nouvelle !

Trent : Kévin, la ferme, retourne voir tes choses improbables à l’extérieur et fiche moi la paix.

Le halo de lumière se déplace de plus en plus vite, Richie et Skip doivent se trouver approximativement à 500 m de là. Le cercle de lumière s’arrête alors, …

**Bip bip**

Trent sort alors son téléphone de sa poche et lit le message à haute voix :

"On a retrouvé John, il s’est assommé contre un poteau, on le ramène à l’intérieur, à tout de suite"

La lumière fait chemin inverse et revient vers le bus quand tout à coup, les lumières se coupent à nouveau, le bus se met à trembler et les coups contre la carrosserie deviennent de plus en plus forts et rapides, les jeunes gens se tiennent comme ils peuvent dans le car qui valdingue de gauche à droite, on entend le bruit des portes qui se referment laissant Skip, Richie et John à l’extérieur du bus. Quelques instants plus tard, les lumières reviennent doucement comme à l’habitude.

Chris : Je ne les aime pas mais faut quand même les faire rentrer dans le bus, je vais leur ouvrir les portes d’ici.

Jericho appuie sur le bouton pour ouvrir les portes.

Chris : Je n’arrive pas, les portes sont verrouillées, il faut les ouvrir de devant, j’y vais !

Jericho se dirige vers James pour qu’il ouvre la porte, une fois arrivé aux côtés du conducteur, Chris tente d’ouvrir les portes manuellement, …

Chris : James, aide moi, je ne sais pas comment ça marche, …

Jericho se tourne alors vers le siège du chauffeur.

Chris : AHHHHH !

Les autres lutteurs se ruent vers Chris et voient que James a été assommé voir même plus, un long filet de sang coule du haut de son crâne ! Steen essaye de tirer sur les portes mais rien n’y fait, elles sont bloquées, Richie et Skip se rapprochent du bus, une fois arrivés aux portes les deux hommes commencent à marteler pour qu’on leur ouvre, JoMo descend alors près de ces mêmes portes et leur explique la situation.

Après un examen de James, JoMo appelle les flics mais ne parvient pas à leur dire où ils se trouvent, Trent et Chris cherchent la solution pour ouvrir ces maudites portes mais toute tentative est vaine, rien n’y fait, elles restent fermées ! Les lumières s’éteignent une nouvelle fois et le tremblement reprend de plus belle, des épouvantables cris proviennent à nouveau de dehors alors que le bus est secoué violement !!! Après cinq bonnes minutes d’émotions, les lumières réapparaissent à nouveau comme si rien ne c’était passé mais seulement les trois hommes emprisonnés à l’extérieur ont disparu ! Richie Skip et Cena ne sont plus près de la porte ! Trent fait vite le tour des fenêtres mais il n’aperçoit pas les silhouettes des 3 hommes ! JoMo, Chris et Steen se rassemblent au milieu du car, ils sont très vite rejoints par Trent qui se fait du soucis pour les autres.

Trent : Rien ne sers de succomber à la panique, il y a surement une bonne explication à tout ça, …

Steen : Et comment tu expliques les lumières qui flanchent, les secousses et tout le reste, hein ? Tu fais dans le surnaturel toi maintenant ?

Trent : Tu veux que je te dise que tu vas crever de peur et dans d’atroces souffrances et te pissant dessus. Je crois pas.

JoMo : Ooooh les filles, on se calme vite fait, si il y a bien quelqu’un qui doit craindre pour lui, c’est moi, John Morrison, je suis Mister Money In The Bank, futur champion du monde à la WFA. Je vous guette depuis tout à l’heure, vous complotez tous contre moi pour m’anéantir et ainsi récupérer mon bien, mon précieux, ma mallette chérie. Mais ça n’arrivera pas, je suis indéboulonnable, je suis le Main Event de Smackdown, la Greatness incarnée, un futur champion du monde, je suis Mister Money In The Bank, je suis le Main Event de Smackdown incontesté.

Jericho : Euh John, tu te répètes là …

JoMo regarde Chris d’un mauvais œil.

JoMo : Tu vois, Chris, ça commence déjà, par lequel je dois commencer ? Je vous prends tous les 3 sans problèmes maintenant ici tout de suite, je suis prêt. Aller venez, vous attendez quoi, j’ai la chose que vous voulez plus que tout, une chance pour le titre de la WFA ou pour le WHC, vous êtes tous jaloux de moi, vous voudriez me voler de ce que j’ai gagné à la sueur de mon front à Wrestlemania. C’est une hérésie, un camouflet, je ne croyais pas qu’il y avait des gens comme ça à la WFA, des irrespectueux et voleurs.

Steen : Tu te montes le bourrichon là John, j’ai pas besoin de ta bête mallette pour devenir champion, la preuve, je le suis avant que tu ne le sois et c’est pas Trent "Gringalet" Barreta qui va me prendre mon titre, tu te mets le doigt dans l’œil.

Chris : C’est bien beau vos histoires de Money In The Bank et de Pure Championship mais c’est moi qui détient le bien le plus précieux, le WFA Tag Team Title, c’est le Saint Graal de la fédé depuis qu’on les a récupérés avec Christian, si bien que depuis notre prise de titre, nous sommes trop fort pour les similis équipes, ça fait bien trop longtemps que nous n’avons plus de compétition, c’est en désolant. On devrait défendre nos titres ailleurs, c’est la seule solution. Nous sommes les Best In The World At What We Do, The Instant Classic, en un mot : Génialissimes.

Trent : C’est maladif chez vous en fait, dès qu’on ne parle pas de vous pendant cinq minutes, vous devez le faire vous-même, vous marchez à l’auto satisfaction, ça se soigne, vraiment. Y’en a un qui pense qu’on veut le faire disparaitre pour récupérer une mallette, l’autre qui croit que tout ce qui se passe aujourd’hui, c’est pour avoir des facilités quant aux titre Tag Team, et enfin le dernier et non le moindre, il croit que j’ai orchestré tout ça pour lui prendre le titre que j’aurai forcément récupérer plus tard sur un ring. Vous faites pitié, c’est dingue, vous les sois disant meilleur dans vos catégories, vous avez peur de perdre, c’est tout, juste ça. Vous êtes prêts à utiliser un fait de la vie pour vous donner des excuses pour contrer vos défaites.

Trent explose de rire et les 3 autres le prennent mal, Steen est plus que gêné par les propos de Barreta, il se jette sur le jeune homme et le passe à tabac, Jericho et Morrison se jette également dans le tas, BAGARRE GENERALE ! Les coups de poings pleuvent, Chris frappe dans le tas sans savoir qui il frappe, Trent tente de se dégager de dessous Steen mais ce dernier entravé par JoMo qui lui porte une sorte de Camel Clutch. Ce simulacre de bagarre dure depuis plus de cinq minutes lorsque la luminosité semble baisser, et c’est reparti pour les secousses et les coups contre la carrosserie à intervalles réguliers ! Tout ce ramdam fait arrêter ce cat fight de gosses, les lutteurs se relèvent et cherchent à voir d’où provient les bruits, les coups proviennent de partout autour du car et même sur le toit, c’est une armée qui encercle le car, Trent se dirige comme il peut vers la fenêtre mais ne parvient toujours pas à distinguer quoique ce soit. Les secousses se calment soudainement et les lumières ressurgissent en aveuglant les quatre hommes qui se frottent les yeux pour pouvoir y revoir quelque chose.

Jericho marmonne dans ses dents tandis que Steen se frotte le crane, JoMo lui est parti s’isoler à l’arrière et achève d’une traite une autre bouteille de champagne ouverte pendant la soirée. Trent lui, essaye de joindre n’importe qui mais en vain lorsque qu’une lumière apparait à l’avant du bus et que les portes s’ouvrent miraculeusement!

??? : Vous êtes là ? Y’a quelqu’un ?

Chris : On est là, ici.

Trent, Chris, John et Kévin se ruent vers l’avant du bus où les secours sont arrivés, très vite, James est pris en charge par le personnel médical et une équipe part à la recherche de Cena, Richie et Skip qui avaient disparus. Une seconde équipe médicale examinent rapidement les autres et les conduisent en direction de leur destination finale, la ville ou se tient Backlash.

**Pendant ce temps-là dans le bus vide**

Une silhouette rode dans le couloir du bus.

??? : Ce n’est que le début, les ténèbres vont assouvir ce monde de lumière. Je dirigerai bientôt cette planète. HAHAHAHAHAHA

Un masque rouge et noir tombe sur le sol puis les lumières s’éteignent à nouveau, définitivement cette fois ci.

**Le lendemain.**

Trent regarde la télé dans sa chambre d’hôtel, on parle de l’incident du car. On apprend que l’auteur de cette farce n’a pas été retrouvé et qu’en corroborant les témoignages de personnes passant par-là, il n’y avait personne excepté le bus. Les forces de l’ordre ont pris le témoignage des quatre rescapés mais ne voient pas la véracité de leur témoignage au vue de l’état avancé d’alcoolémie de trois personnes sur quatre, ils ont parlé de secousses violentes, des lumières qui disparaissaient sans aucunes raisons. Concernant les disparus, Richie, John et Skip ont été retrouvés ligotés et battus dans un petit cabanon non loin du lieu, tous blessés à des degrés divers, seul John Cena est vraiment mal en point mais, ils ont été rapidement conduits à l’hôpital mais que cependant il y ait très peu de chance que l’auteur soit retrouvé. Mauvaise nouvelle pour finir, James, le chauffeur du car est décédé d’un coup sur la tête. On parle d’un objet rond à gravure ou motifs ornementaux comme arme du crime.

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MessageSujet: Re: WFA Backlash   WFA Backlash EmptySam 15 Déc - 12:03

A Wrestling French Addict Promotion...


Introducing... Hinarani de Longeaux...

21h34 : HeelManiac se leve de bon matin, après une soirée bien arrosée.

21h36 : HeelManiac se gratte les couilles, et leve son sourcil.

21h39 : HeelManiac planifie ses prochaines conquêtes, passe sur le forum quand...






23h42 : HeelManiac quitte son appartement et part en soirée, pour oublier.

04h35 : HeelManiac revient chez lui, femme à son bras. Il observe son affiche de JoMo, remember Miss Tahiti et, la larme à l’œil, offre du plaisir. Cette fois, sans en recevoir...



FIN.
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MessageSujet: Re: WFA Backlash   WFA Backlash EmptySam 15 Déc - 12:14

Vous êtes soit géniaux soit des fumeurs de "moquette"

dans les deux cas, S U P E R et M E R C I de nous distraire afin d'attendre sereinement la fin de ce monde.

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MessageSujet: Re: WFA Backlash   WFA Backlash EmptySam 15 Déc - 13:25

@Godot : Sympatoche cette petite promo sur la vie d'Alicia, même si ton utilisation de Guillaume Hoarau va te valoir le dépush du siècle pour tes deux lutteurs mâles Mister Green

@JoMo Styles : Moi je trouve que tu as pas mal progressé depuis ta 1ere promo. En terme de style, d'idées, de motivation peut être... C'est court, et je ne suis pas un grand fan d'Andernedy, mais l'histoire se laisse lire et je trouve qu'il y a un vrai mieux. Vivement le Big Show !

@François : Très très bon. Le fond, la forme, les idées... Franchement ça fait plaisir de voir des promos bien travaillées et on sent que celle la a quand même était recherchée. Tu utilises pas mal de lutteurs en plus, tu sors des sentiers battus je trouve par rapport a ce que tu faisais d'habitude... C'est agréable à lire, l'idée de reprendre une fin de match, j'aime. Tout bon ! D'ailleurs idem que JoMo Styles, je trouve que tu as vraiment progressé dans l'écriture, bravo.

@TS17 : Une vidéo exceptionnelle, et hilarante. Bravo. Ca mérite un sérieux push pour ta vraie Diva !
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MessageSujet: Re: WFA Backlash   WFA Backlash EmptySam 15 Déc - 18:20

C'est complètement con, j'ai ça comme ça me chantait, donc à prendre au 36ème degré, désolé si certains passages sont grossiers ou vous ont choqués Embarassed

En ce mardi 18 décembre, nous pouvons retrouver Djay Bacca et Serge Dissept. Nos deux interviewers phares de la WFA vont à la rencontre d’une diva un peu spéciale, à savoir Lumberjack Natalya. Nos deux interviewers attendent, patiemment, en plein milieu de la forêt, Natalya leur avait donné rendez-vous à cet endroit. Ou peut-être plus loin, la forêt Canadienne est grande. Cependant, on commence à entendre un bruit de moteur au loin. Le bruit se rapproche, voilà qu’un véhicule apparaît !

http://www.allo-olivier.com/Photos-Forum/Vos-Photos/Anthony-Camions.jpg

Natalya est au volant de cet engin, elle baisse sa fenêtre.

Natalya : Alors mes bonnes couilles, comment ça va ?
Serge : Très bien et toi ?
Natalya : Impec’ ! Vous montez ou quoi ? Je vous fais visiter mon nouveau coin de paradis !

Les deux interviewers s’empressent de monter dans la camionnette.

Djay : C’est chouet comme endroit, même si c’est un petit peu perdu !
Natalya : Ne t’inquiète pas ma bonne couille, y a ton cousin le yéti dans le coin !
Djay : Pourquoi dis-tu ça ?
Natalya : Mate ton torse !
Serge rigole alors que Djay est un petit peu gêné !
Natalya : T’inquiète ma lolope, je te charie un petit peu !

Au bout d’une dizaine de minutes, le véhicule s’arrête devant une drôle de caravane, assez classe, mine de rien.

http://www.joreine.net/images/alaska/5499Juin00.jpg

Serge : Je ne m’attendais pas à quelque chose comme ça !
Natalya : Tu crois que j’habite au Canada pourquoi ? Aux Etats Unis, pas moyen d’être tranquille et d’avoir une aussi belle bicoque. En fait, le Canada, y a rien de mieux, parfois, je trouve que je suis un peu seule, mais c’est pas grave !

Djay : Tu nous fais rentrer ?
Natalya : Mieux, ma couile, je vous fais visiter, en exclu pour la WFA !

Natalya ouvre sa porte d’entrée, il y a une porte tout de suite à droite, Nattie insiste pour que les deux journalistes rentrent à l’intérieur.

Serge : Ce sont des toilettes ?
Natalya ; T’as tout compris ma couillasse, mes chiottes, c’est l’endroit où je passe le plus de temps. Puis, ce que j’aime bien dans les chiottes Canadiennes, c’est qu’après avoir coulé un gros bronze, plus besoin de pécu, c’est écolo, y a ça :

http://www.jazt.com/v2/wp-content/uploads/2011/08/DSC08324.jpg

Djay (choqué) : Un tuyau d’arrosage ?
Natalya : Exact, tu gagnes du temps, ça te fait plus d’arbre à découper, bref, rien de mieux !
Serge et Djay regardent bizarrement Natalya !

Natalya : C’est quoi ces têtes de chameau lobotomisé ? J’économise de l’énergie, mon tuyau d’arrosage est utilisé pour ma toilette. Comme ça c’est torché ! Vous avez compris le jeu de mot ?

Serge et Djay rigolent, ne pouvant s’en empêcher !

Natalya : L’inconvénient est que je fous de la flotte partout, mais bon ça évite de faire le ménage, je t’ai dit, je suis ingénieuse et pleine de ressources.

Djay : On voit ça, n’empêche on tient peut-être le reportage le plus loufoque de l’année, même pas besoin de te poser de questions !
Natalya : C’est le but mon travelot monobouliste !
Djay : J’en ai deux grosses !

Natalya : On verra ça tout à l’heure ! On continue la visite ! Allez dans la salle en face, c’est là où je me muscle, bien mieux que le truc merdique de la WFA.

Les deux journalistes, pour voir des pneus de tracteur, des machines à laver, des réfrigérateurs, une armoire massive.

Serge : C’est une succursale de bricorama, c’est ça ?
Natalya : Pas du tout ma couillasse, je te l’ai dit, on se fait les avants- bras avec des pneus de tracteur, puis t’ouvres le placard, tu y trouves une hache, une pelle, une pioche, là, ça peut être considéré comme une succursale de jardiland.

Serge : Mais pourquoi t’as tout ça ?
Natalya : Tu ne te rends pas compte de la vie qu’on a, ici, c’est la jungle, je suis revenu à l’état sauvage. Je bouffe du rôti de castor, de l’ours, voire des rênes, tu me prends pour qui ? Je les bouffe, hier, je me suis même battu avec un ours brun, mais heureusement, j’avais ma pioche, je lui ai fendu le crâne en deux ! On fait les choses bien ma lolope !

Djay : T’es sérieux ?
Natalya : Puisque je te le dis ! Comme ça à la WFA, je suis sûre de réussir, la dernière fois, j’ai fait des altères avec Awesome Kong, elle m’a cherché, je lui ai dit qu’elle était aussi noir qu’un charbon, elle l’a mal pris, je lui ai explosé sa tronche ! Je suis devenue dangereuse, on s’intéressera à moins, sinon, je découpe les autres Divas, à la hache !

Serge : C’est quoi ton passe-temps favori ?
Natalya : Franchement j’hésite, découper les arbres, ça me détend, puis ça me fait les bras, franchement, je kiffe. Après, j’élève des gorets, c’est bien kiffant, j’organise des courses entre eux, y en a un qui va plus vite qu’un lévrier. Ensuite, je leur plante deux défenses, les repeint en noir, et ça devient deux sangliers ! Sinon, y a la muscu ! Après, pour me faire un peu de thunes, je donne des cours de survie dans la nature !
Serge : Tu pourrais nous en donner ?
Natalya : Non, vous, c’est la famille, je vous laisserai pas seuls dans la forêt. Je ne peux pas laisser des potes, là-dedans. Vous ne savez pas ce que vous risquez, puis des vrais potos débarquent avec leurs pelles à 3heures du mat’ sans poser de question pour une Jardiland party ! Donc, j’ai le devoir moral de vous sauver !

Djay : Cool ! Tu nous fais visiter autre chose ?
Natalya : Tu sais quoi, on va sortir, on va voir les gorets !

http://www.lesmanantsduroi.com/Images8/gorets1.jpg

Natalya : Voici mes bébés, je les ai trouvés lorsque je suis allé en France, j’ai eu un mec là-bas. Il s’appelait Sam, il habitait pas loin de la frontière franco-espagnole, franchement c’était un mec bien ! En plus il kiffait la tize, les trucs hardcore, péter des câbles sur les gens, c’était un mec bien ! Après, on s’est quittés parce que je le trouvais trop gentil mais je lui plaisais vraiment, puis il a préféré aller au Hellfest, plutôt que d’aller couper du bois, chacun ses tares, mais j’en garde un bon souvenir !

Serge : Intéressant ! Sinon, ces gorets peuvent faire des courses ?
Natalya : Non, pas là, c’était l’heure du sexationnel !
Djay : Du ?
Natalya : Des relations sexuelles, ma lolope ! Ouai, les gorets sont comme toi et moi, par contre ça me fait flipper parce que je ne sais pas s’ils savent qu’il n’y a que des hommes, m’enfin, tant que ce ne sont pas mes filles spirituelles, ça passe, puis comme le dit le dicton, truc de beauf, gros beauf, je préviens : « Mieux vaut 2 filles lesbiennes qu’un fils pédé ! »

Serge : Dieu ! Sinon tes prochains objectifs à la WFA ?
Natalya : Casser la gueule de Sexy parce que je n’ai pas assez d’exposition, puis ensuite casser la gueule des autres Divas ! Enfin, décrocher la breloque ! Je vous jure que je vais être sacré championne, à un moment ou à un autre !

Nattie prend sa hache, et frappe dans un mur avec !
Natalya : Je vous promets que je le serai !

Djay : Penses-tu que t’es sous-estimé ?
Natalya : Tu penses que t’es une tassepé ?
Djay : Hein ?
Natalya ; Bien sûr que je suis pas à ma place, mais une fois que je le serai, crois-moi que ça va le faire ! Puis, les World Class Heroes représentant le Canada, c’est des bananes, y a qu’un yéti lobotomisé qui peut chialer devant ces faux symboles ! Si je les ai en face de moi, coup de machette !
Serge : Un peu barbare, n’est-ce pas ?
Natalya : Faut s’imposer mon couillon, je n’ai pas le choix !

Natalya :Oh putain, y a quelqu’un qui arrive, prenez chacun une pelle, on va se faire une voiture, on n’entre pas chez moi !
Ils s’avancent sur la route !
Natalya : Fuck c’est la poste !

Postier : Salut !
Natalya : Ta gueule !
Postier : Pour qui vous prenez-vous ?
Natalya : Ta gueule, je te dis !
Postier : Déjà soyez plus courtoise, améliorez votre rhétorique, et je ne vous donnerai pas votre courrier !
Natalya : Non mais trois fois que je te dis de fermer ta gueule, arrête d’agiter tes couilles comme des lampions, en prêchant la bonne parole, grosse merde !!
Nattie lui assène un grand coup de pelle dans le front !
Natalya : Voilà ce que c’est le respect !

Djay : Tu n’es pas sérieuse ? T’as blessé quelqu’un !
Natalya : On s’en fout, il se réveillera, mais il a compris qu’il ne fallait pas me faire chier ! Vous voulez que je vous ramène ? Comme vous êtes mes potes, on va se mettre une race !
Serge : Je ne bois pas !
Natalya : Tu viens, tu bois, et tu ne m’emmerdes pas !
Djay : Allez serge !

Natalya ; Allez on prend, la voiture de la poste, c’est de la bonne !

Les trois personnages vont à la civette d’Alberta !

http://www.authentikcanada.com/fr/files/2011/08/RANCH-big_bar-ranch1.jpg

Djay : On n’est pas en ville ?
Natalya : si c’est la civette d’Alberta, mais un peu éloignée de la ville, plus près de la ville que ma caravane !
Serge : Pourquoi y a une femme avec des chaussures à crampons ?
Natalya : Une habituée, complètement torchée, mais elle est sympa, crois-moi !
Ils entrent dans la cabane

Djay : Mais c’est un lieu de débauche ? Il y en a un qui pisse dans une plante, un qui débroussaille le comptoir ! D’autres qui foutent des coups de club de golf dans le mur de la cabane !
Natalya : J’ai des jambes à la place des bras, alors ne faites pas les cons !
Serge : T’inquiète, pourquoi y a un homme seul là-bas ?
Natalya : Il est infâme, en plus un homme avec une chatte c’est un femme !
Djay et Serge explosent de rire !

Serge : T’es incroyable !
Natalya : Je sais accueillir mes couillasses, mais bon, c’est le moment de se dire au revoir !
Djay : Je crois, mais on repart comment ?
Natalya : Avec la voiture de la poste ! Vite, ils semblent retrouvés leurs esprits, vous allez vous faire dévorer, sans déconner, donc cassez-vous et à bientôt mes bonnes couilles !!

C’était un reportage exclusif de Serge Dissespt et Djay Bacca. A bientôt !
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Clown Bastard
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MessageSujet: Re: WFA Backlash   WFA Backlash EmptySam 15 Déc - 19:39

Pigé ! Natalya c'est devenu une manouche du canada... bon ben ça nous fais une meuf cracra et vulgaire de plus à la WFA. lol
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Gbacca
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Humeur : Est-ce que je vous ai parlé du dernier match 5 star d'Ospreay ?

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MessageSujet: Re: WFA Backlash   WFA Backlash EmptySam 15 Déc - 21:42

♥ ♥ ♥ ♥ Promo pour Britani Knight ♥ ♥ ♥ ♥









Un dernier petit effort et ma broderie serait parfaite. Bien s’appliquer, une aiguille, puis l’autre. Toc Toc Toc. « Mademoiselle, monsieur votre père vous demande dans le salon » me dit George, le fidèle valet des Knight depuis toujours, semble-t-il, je le connais depuis que je suis toute petite. Pas possible d’être tranquille dans cette maison pensais-je, ce que demandait père ne pouvait pas entendre, comme toujours. A force de me déranger je n’aurais jamais fini ma maudite broderie avant l’an 1900. Enfin, il me fallait obéir, je n’avais pas le choix. Je me devais de toujours me montrer souriante aussi, c’est ce que m’avait répété ma maudite tutrice pendant toute mon enfance. « Sois souriante, montre toi aimable, fine et raffinée en toute circonstance et tu te trouveras un bon mari », me répétait-elle sans cesse. Me marier… un but que je n’avais eu de cesse de rejeter durant mon enfance puis j’avais grandi, j’avais mûri sois-disant, je m’étais plutôt résignée à accepter le destin que tout le monde semblait avoir tracé pour moi. Je m’étais résignée et j’essayais d’en tirer le meilleur profit. Il me plaisait beaucoup de faire languir mes nombreux prétendants. S’ils savaient. Aucun d’eux n’était attirant, ni pour moi, ni pour père qui voulait à tout prix que j’épouse un homme, jeune ou non, issu d’une famille dont les richesses permettraient aux Lord Knight de retrouver l’éclat de leur très ancien passé. Après avoir amoindri les plis qui se dessinaient sur ma trop lourde, et datée, robe, j’arrangea ma coiffure puis me dirigea vers le salon. Je sortis de ma chambre, seule pièce claire de cette lugubre maison qui semblait n’être qu’un écho de la déchéance dans laquelle avait sombré les miens au fil des générations. Placements financiers infructueux, campagnes militaires trop onéreuses, vente de terres irréfléchie, mes ancêtres avaient fait des erreurs bien indignes de leur sang bleu et ma beauté était désormais le dernier espoir de renaissance pour ma famille. Souvent les soirs, avant de m’endormir, je maudissais les noms de ses ancêtres, James, Stuart, Henry, Henry Junior, et des dizaines d’autres noms. Ma famille n’avait été composée que d’incapables durant des siècles et mon père était le pire d’entre eux. Il n’avait eu qu’une stratégie, épousée ma mère, une très belle femme, qu’il avait trouvé dans un orphelinat. Il avait dépensé les derniers deniers de notre réserve en lui inventant un passé digne de ce nom. Il avait cher payé, pensait-il, ses collaborateurs pour qu’ils se taisent. Mais leur travail était tellement mauvais que seul père avait pu les payer une telle somme. Les rumeurs tuèrent ma pauvre mère qui n’étaient pas prête à vivre dans le monde bien cruel de la noblesse anglaise, surtout lorsque l’on fait parti des membres déchus de celle-ci. Père avait eu de la chance, leur seule enfant, moi, bien que n’était pas un mâle qui perpétuerai le nom comme il l’eût souhaité, il me le rappelait assez souvent, je fus jugée belle, plus belle encore en grandissant. Maintenant, il s’agissait pour lui de monnayer ma virginité. Enfin ma prétendue virginité, ce gros balourd ne s’était rendu compte de rien et seul George savait. Cet acte fut d’ailleurs mon dernier acte de rébellion tant il fut décevant. Cet explorateur qui m’avait tant plus, ce John Morrison, ne s’était avéré une fois entre mes cuisses fort peu satisfaisant, à la fois courtaud et rapide. Il était tellement honteux qu’il en est parti le lendemain ce moins que rien.

Le feu dans la cheminée éclairait à peine le salon qui manquait de fenêtres ouvertes et de chandeliers allumés. Il manquait clairement aussi d’une touche féminine, père ne s’étant jamais remarié après la disparition de mère, je ne crois même pas qu’il eût jamais connu la chaleur d’une femme à nouveau. Celle de la bouteille par contre, il ne la connaissait que trop bien. « Vous m’avez fait demandé père, dis-je.
_ Oui ma douce Britani, ma tendre Britani.
_ Que voulez-vous père ? Que je vous aide à vous morfondre plus encore ?
_ Hais-tu donc ton père à ce point ?
_ Souhaitez-vous vraiment que je vous réponde père ?
_ Non… je ne crois pas. Si seulement tu avait été un homme, avec le caractère que tu…
_ Moi aussi j’aurais souhaiter être un homme père, je n’aurais pas eu à supporter vos ordres une fois devenu adulte. J’aurais pu agir à ma guise au lieu de me contenter d’être votre chien. Voulez-vous que j’aboie père ? Cela vous siérait-il » ?

Sa main claqua fortement contre mon visage. Je ne m’attendais pas à ce que ce vieil homme, décharné, moribond même, ait autant d’énergie à revendre encore. Je me fendis néanmoins d’un sourire ironique. « Et bien père, vous ne prenez pas soin de votre marchandise » ? Pas de claque cette fois-ci. Un long soupir. Il savait que j’avais raison, je l’avais pris à son propre piège. Et si je lui laissais dicter ma conduite, car je n’avais pas d’autres choix, mon insolence envers lui était ma réponse. Il voulait à tout prix sauver le nom de Knight et cela passait par moi, il le savait. Lui n’était plus qu’une épave. « Si seulement ta mère était là, elle te dirait la chance que…
_ Vous avez tué ma mère il y a fort longtemps pè… »

Une nouvelle claque, plus violente cette fois, puis une deuxième… non, George bloqua la main de mon père. « Il suffit mes maîtres, dit-il, je ne vous laisserai pas vous entredéchirer. Vous êtes tout ce qui me reste et j’ai promis à Dame Eleanore que je ne vous abandonnerai pas.
_ Nous n’avons même plus de quoi vous payer mon cher George, répondit mon père en se reprenant, nous allons bientôt devoir vous laisser partir. A moins que…
_ A moins que quoi » ? Répondis-je. George était pour ainsi dire le seul véritable ami que je n’avais jamais eu. Aucun autre enfant de noble lorsque j’étais enfant ne m’avait adressé la parole. Ils n’avaient fait que de se moquer de moi, de ma mère, de la déchéance de ma famille. De nombreuses fois je m’étais battue. Et ces jeunes crétins avaient grandi et m’avaient trouvé belle. Je leur plaisais et je le savais. Combien de fois ai-je joué avec ce qui les menait, leur membre viril ? Je ne saurais le dire. Jamais aucun d’eux n’a pu me touché, mais plusieurs fois ils ont failli s’entretués pour mon seul plaisir. La vengeance était la seule chose qui me restait, ça, quelques souvenirs de mère, bien minces et l’amitié indéfectible de ce brave George. Je ne pouvais pas me permettre de le perdre, pas lui.
_ « Il te suffit de plaire à ce garçon que je compte te présenter ma chère fille. Il s’agit de Kanbni Eth Oneym, fils d’un riche banquier de Londres. La famille Oneym cherche depuis longtemps à accéder au rang de Lord, un mariage avec toi ma chère fille permettrait aux Oneym de réaliser leur rêve. George ainsi que ce manoir, feront parti de la dote. Il faudra d’ailleurs le rendre plus… désirable, George. Toi aussi Britani nous allons te rendre encore plus désirable. J’ai dépensé nos derniers deniers pour faire venir Miss Lucille Larein épouse de Mac Larein, un bon ami, dont le raffinement est connu dans toute l’Angleterre. Elle s’entretiendra avec toi des dernières discussions à la mode, elle t’habillera, te coiffera, à la dernière mode et fera de toi la demoiselle la plus désirable d’Angleterre, j’en suis certain. Si tu tiens à sauver le nom des Knight et à garder George avec toi, tu tâcheras de plaire à Kanbni.

Après des jours et des jours de conversation, non pas de conversations, mais de monologue de Lucille, d’essais de longues robes aux plis multiples, de corsets tous plus étouffants les uns que les autres, j’étais enfin débarrassée de cette stupide Madame Larein qui s’écoutait beaucoup trop parler pour être réellement intéressante. J’avais donc deux robes, une noire, pour le premier soir, une blanche pour le bal où si tout se passait bien, mon père espérait nous voir aller afin de sceller notre futur mariage très rapidement par la suite. Ces deux robes faisaient ressortir la blancheur de ma peau et la noirceur de mes yeux comme de mes cheveux, chose apparemment à la dernière mode et qui était censé me permettre de faire tomber Kanbni et tous les hommes d’Angleterre comme des mouches. Ma peau douce, des lèvres soignées par un maquillage rougeoyant, un parfum de rose devait permettre d’achever le malheureux qui n’aurait pas d’autres choix que de me succomber. Comme si j’avais réellement besoin de tout cela, tous les hommes tombaient toujours devant moi, même sans que je le souhaita réellement. Alors, cette fois, en y mettant tout mon cœur… enfin mon corps plutôt, je n’aurais aucune difficulté, car je savais bien ce qui attirait les hommes. Ce n’était pas une robe ridiculement large, ou une peau blanche, ni même mon visage bien fait, non ses porcs n’avaient d’yeux que pour le galbe de mes jambes, les rondeurs de mes fondements et de ma poitrine et pour ma silhouette plus généralement. Ce crétin n’avait aucune chance. Et pour m’assurer ses faveurs, du moins, celles de ses parents, puisque c’était là ce qui comptait réellement, je jouerai à la parfaite petite noble. Je rirai à leurs blagues niaises, prétendrai ne rien comprendre à leurs prétendues discussions savantes, discuterai de sujets aussi importants, que la réussite de sa famille, mon attende de le voir, la béatitude dans laquelle sa vision me plongea, bref je lui ferais croire que ma vie n’était qu’un vide qu’il a comblé. Cette dernière pensée me fit rire. Cette dernière phrase pouvait être d’une telle grossièreté dans un esprit mal tourné. Je me délecterai de leurs visages lorsque je la réciterai avec mon air le plus naïf possible. « Oh comme je suis heureuse de vous voir enfin Kanbni, vous avez comblé mon vide, je laissa passer un temps, existentiel », dis-je devant le miroir avant de rire. Je rencontrerai le crétin demain soir… et même si je riais au fond de moi je n’avais qu’une envie, pleurer, encore et encore, pleurer et maudire cette existence de contraintes qu’était la mienne. Cette nuit là, je rêvas que j’étais un nuage, libre de voler où bon lui semblait… jusqu’à ce que le vent soufflasse et m’entraînasse jusqu’au fichu manoir Knight. Et alors que je le regardais, désormais en lambeaux, je me tenais là, en son cœur et je pleurais encore et encore, entourée par une nuit de corbeaux qui se moquaient de moi et m’annonçaient régulièrement qu’ils me dévoreraient bientôt. Cette nuit fut une bien mauvaise nuit.

Pour parfaire mon entrée dans ce dîner, j’avais décidé de n’arriver qu’une fois que George m’aurait appelé, ce qu’il venait de faire, après que nos invités soit arrivé. Cela me permettrait de briller de mille feux en descendant les longs escaliers et lui laisserait le temps de me désirer, de loin puis de plus en plus près. Et puis je pourrais prétendre avoir voulu me préparer pour lui jusqu’au dernier moment. Un dernier coup d’œil dans le miroir et je sus que j’étais parfaite. Madame Larein était excessivement stupide, mais elle était encore plus douée pour mettre en valeur autrui, je devais le reconnaître. Je sortis de ma chambre au deuxième appel de George qui attendait derrière la porte. Je constatais avec admiration à quel point le majordome avait fait du bel ouvrage sur le manoir des Knight. Cette demeure sinistre quelques jours semaines plus tôt était en cette soirée sublime, plus belle qu’elle ne l’avait jamais été. Non, ce n’était pas exact, pensais-je, elle était telle que je la voyais encore dans mes souvenirs d’enfance, une bâtisse chaleureuse, accueillante, brillante, vivante tout simplement. Mais tout de même, tout cela sentait la fausse parure lorsqu’on y regardait de près, tout semblait avoir été remis à neuf pour l’occasion, les chandeliers étaient tous disparates, des zones usées, se mêlaient à la nouveauté. La plupart des meubles étaient récents et leur caractère n’allait nullement avec le décorum presque antique du reste de la demeure. Le manoir Knight était maquillé comme une prostituée de bas étage, voilà tout. Et l’apparente vie qu’il affichait ne cachait pas à un œil attentif la mort sous-jacente. Ma tâche était de faire oublier l’état du manoir, l’état des finances de ma famille, l’état de mon père… mon état également. La représentation allait commencer, alors que j’arrivais dans la lumière du salon, surélevant ma robe de mon gantelet noir, je transforma mon visage, passant de la tristesse à la joie en un clin d’œil. La pièce allait commencer, j’avais le premier rôle, je ne pouvais pas me permettre de me rater. Ils étaient, tous les trois, mon père, les parents Oneym et leur fils Kanbni. Ils étaient tous sur leur trente et un, père y compris, costume saillant, haut-de-forme élégant, chaussures noirs, canne, bref l’attirail du parfait gentleman. Quant à la dame, sa robe était incommensurablement plus belle que la mienne, pourtant, elle ne me paraissait pas, elle, plus belle que ce que j’avais vu dans le miroir quelques minutes avant cet instant. Je souriais comme la pucelle niaise que j’étais censée être. Mon but était atteint, j’étais au centre des regards. Ils souriaient tous, comme les crétins qu’ils étaient. Kanbni, je le vis en approchement, était celui dont le visage affichait l’expression la plus stupide. Il me regardait, déjà béat d’admiration, il ne lui manquait plus que la bave aux coins des lèvres et le tour aurait été joué. Mon interminable descente des escaliers fut enfin achevée et ma main passa de George à père. « Voici ma fille, Britani, dit-il.
_ Je suis madame, monsieur, enchantée de faire votre connaissance.
_ Voici mon fils, Kanbni, fit monsieur Oneym.
_ Oh comme je suis heureuse de vous rencontrer monsieur, fis-je avec mon air le plus sotte possible, vous ne pouvez savoir à quel point j’ai attendu votre venue. Vous voir m’emplit de joie. Oh… je me sens sur le point de défaillir. Oh… fis-je en tombant, le laissant me rattraper. Il me regarda dans les yeux et je sus à quel point il était déjà fou de moi. Oh… vous voir comble mon vide… existentiel, ajoutais-je tandis qu’il me redressait, retenant difficilement un sourire.
_ Je suis ravi de vous rencontrer, me dit-il en me baisant la main, cet imbécile ne sachant pas visiblement qu’il ne fallait pas que ses lèvres touchent directement mes gants.
_ Vous êtes plus beau encore que je n’aurais pu l’imaginer dans mes rêves les plus fous, fis-je, je… je me sens… bizarre.
_ Peut-être devrions nous les laisser un instant, déclara mon père, George les préviendra lorsque nous commencerons le dîner. Passons au salon voulez-vous, je nous ai préparé une petite collation qui nous permettra de tenir jusqu’au repas. Avez-vous fait bon voyage, l’entendis-je demander avant de ne plus pouvoir les entendre.
_ Vous… vous êtes plus belle que je l’aurais cru, mademoiselle, avoua-t-il piteusement.
_ Oh ? Vous m’en voyez ravie, dis-je. Depuis que père m’a annoncé votre arrivée je ne vivais plus que pour vous rencontrer.
_ Je… euh… je… dois avouer que je m’étais fait un tableau bien différent de ce manoir, de vous… à… à cause de votre père bien sûr. Il… enfin il…
_ Je comprends, dis-je innocemment, même si je l’aurai bien giflé pour ne pas m’avoir retourner le compliment, quel imbécile mal éduqué il faisait là, je le haïssais déjà. Mais je n’avais pas le choix, pour les Knight, pour garder près de moi le seul être que j’aimais. Père a… je me fendis d’une petite larme pour compléter le tableau, très mal vécu la disparition de mère, une deuxième larme, nous avons vécu des choses difficiles vous savez…
_ Pardonnez moi dit-il, en me prenant les mains, après avoir trop longuement hésité à le faire à mon goût, intimidé qu’il était par ma grande beauté.
_ Vous n’avez rien à vous faire pardonner Kanb… monsieur, vous…
_ Vous pouvez m’appeler Kanbni, Britani, osant ce qu’il devait prendre pour une audace.
_ Eh bien Kanbni, vous n’avez rien à vous faire pardonner disais-je. Vous êtes le rayon de soleil dans mes ténèbres. Avant de vous apercevoir, depuis le sommet de ses escaliers, là haut… je pensais que j’étais condamnée à une vie de malheur… mais, maintenant, je crois à nouveau que… de bonnes choses peuvent arriver. Pardonnez ma question cavalière Kanbni… mais croyez-vous au coup de foudre ?
_ Bien entendu, dit-il, saisissant enfin une des perches que je lui tendais, j’ai l’impression d’avoir été frappé ce soir.
_ Madame, monsieur, veuillez pardonner mon irruption dit alors George, vous êtes attendu, le repas va bientôt commencer.

Le reste de la soirée se déroula comme prévu et fut d’un aussi désespérant que je l’avais craint. Cette stupide famille de parvenus n’avait effectivement qu’un seul atout pour eux, leur argent. Ils étaient mal éduqués, leurs centres d’intérêt étaient aussi limités que leur vision du monde. Placements financiers, compagnies marchandes, bourses, cotations, machine à vapeur ou que sais-je encore. Comme si le train avait un jour une chance de devenir un moyen de transport majeur. Toutes leurs préoccupations n’étaient que pécuniaires… quoi que non, la noblesse de la lignée des Knight avait été un sujet de grand intérêt pour eux. Et mon père s’était montré intarissable à ce sujet. Il était même allé jusqu’à envoyer George chercher nos vieilles armoiries et nos vieux traités de lignage. Comme si nous descendions directement de Sir Gauvain, neveu du roi Arthur. Tout cela n’avait été qu’un moyen autour de treize cents pour nos lointains ancêtres de se faire mousser. Il n’était mentionné nulle part dans ces vieux grimoires qu’aucun des Knight n’avait participé à la guerre de cent ans, ni aux croisades d’ailleurs, ce qui leur avait permis à chaque fois d’accroître leur richesse et leur influence en Angleterre. Nos invités, les Oneym ne devaient finalement pas être loin de ces lointains ancêtres, des bouseux mal dégrossis. Et Kanbni… il n’avait hormis un physique aguichant vraiment rien pour lui. Lui aussi ne vivait que pour les nouvelles technologies et les banques, rien d’autres n’avaient d’intérêts à ses yeux. Nulle trace de poésie, moderne ou antique, nulle trace d’une quelconque littérature en fait ne se lisant dans son âme désespérément creuse. Jamais il n’avait lu ni Dickens, ni Stevenson, ni Wilde ni même les sœurs Brontë… il m’a fallu coupé court à cette conversation avec un rire niais et l’ajout d’une phrase aussi sotte que « ce n’est pas en nourrissant l’esprit qu’on nourrit le corps » pour éviter de le vexer. Stupide créature qu’il était. Et dire que je devais me résoudre à passer le reste de mon existence avec lui, sous ses ordres, comme j’avais été sous ceux de père. Je chérissais toutefois l’espoir que l’admiration qu’il me portait déjà pusse me garantir lors de notre future vie commune plus de libertés. Mais la vie ne m’avait que trop rarement fait de cadeaux et je ne pouvais pas m’attendre à un miracle. Seuls les sots croyaient aux miracles. Un oiseau en cage voilà tout ce que j’étais. Un oiseau à la parure rare et recherchée, mise à prix très chèrement par le braconnier qui l’avait trouvé, un oiseau qui allait vivre sa vie durant dans une cage dorée. Aucune larme cependant ne perla dans mes yeux, je devais être forte, sinon je savais comme mon histoire s’achèverait, comme celle de ma mère avant moi. Je devais être forte et commencer déjà à jouer l’âme en peine qui se languit en attendant le grand bal du printemps qui aurait lieu les Larein et auquel il serait mon cavalier. Je faisais cela pour George me rappelais-je, car il était la seule bonne chose qui me fut arrivée dans toute mon existence. Le seul ami que je n’ai jamais eu. Oui, pour George, pensais-je encore une fois en m’endormant tristement.

Après une heure d’un voyage interminable en calèche sur la route boueuse et froide qui menait au château qu’était la demeure des Larein, les Oneym, père et moi arrivâmes enfin à destination. La nuit était froide et humide, anglaise tout bonnement. La lune, noire, n’annonçait rien de bon et les nuages semblaient déverser leur haine avec une ardeur si soutenue qu’ils semblaient nous viser spécialement. Alors que dans l’obscurité, le monde semblait endormi, à l’intérieur du château, les lumières dansaient sur les fenêtres en une folle ronde, plus folle sans doute qu’allait être celle des danseurs lorsque leur tour serait venu. Pour le moment, les jeunes gens de bonnes, plus ou moins bonnes rectifiais-je, familles s’agglutinaient comme des vers sur un cadavre autour du buffet. Ses cloportes s’annonçaient plus stupides et inintéressant encore que ce maudit Kanbni. Ils m’étaient déjà plus antipathiques encore que lui. Ces sales scélérats, je les haïssais du plus profond de mon être. En m’approchant, au bras de l’autre crétin, je me rendis compte que je connaissais la plupart d’entre eux. Ils s’agissaient de ceux qui s’étaient moqués de mère, de père et moi durant toutes ma jeunesse. Qu’aurais-je donner pour voir la demeure s’écrouler sous mes yeux et les ensevelir tous dans l’abîme duquel ils avaient surgi ? Je ne saurais le dire, jusqu’à mon âme sans doute. Mais nul démon ne vînt répondre à mon offrande intérieur, cela n’arrivait que dans les histoires que l’on vous racontait pour vous peur, comme ce Faust que j’avais lu lorsque j’étais enfant. S’il existait réellement, ce dont je doutais fortement, le diable ne s’intéressait pas à moi. Nulle magie noire n’était à l’œuvre, nulle magie blanche non plus d’ailleurs, simplement la vie, écœurante, cruelle, revancharde, mais pourtant unique bien que l’on possédât réellement et qui importait. J’observa un court instant les visages de ceux qui m’accompagnaient, tous souriaient, béatement, comme si ce bal était la meilleure chose qui leur fut arrivé. Père et moi n’y avions plus été conviés depuis des années, enfin… nous y étions conviés, les Larein nous envoyant leurs invitations régulièrement, par politesse, par bienséance, tout en sachant pertinemment qu’il nous était impossible de nous y rendre. Lorsque j’étais jeune, George se chargeait de répondre à leur invitation par des excuses aussi ampoulées qu’incongrues. Puis se fut à moi de remplir cette sale besogne qui aurait dû incomber à père. Il en était la seule cause après tout. Je réalisa alors que malgré mes noires et mesquines pensées, moi aussi, je souriais, stupidement, niaisement, comme ma tutrice me l’avait appris des années durant. Je souriais, alors que je souhaitais voir périr tout ce qui m’entourait. L’espace d’un instant, je me demanda si d’autres ici avaient les mêmes ténébreuses pensées que moi qu’ils camouflaient sous un maquillage de sourires et de codes. J’estima que non. Aucun de ceux qui m’entourait n’était assez intelligent ou subtil pour agir ainsi. Ils n’étaient que des sauvages prétendument éduqués, ils étaient même moins que ses sauvages des Amériques que j’ai rencontrés dans mes livres, car parfois, eux au moins, possédait une certaine sagesse élémentaire que je n’avais pas décelé dans l’œil ou les propos de mes chers accompagnateurs, ni même au sein de mon futur époux que j’apprenais déjà à haïr avec le sourire.

Après une éternité passée à refuser les mets proposés par les nombreux et impeccables serviteurs de la maison Larein, le bal allait enfin commencer. La première danse, l’ouverture était d’une importance capitale, selon les codes en vigueur depuis des lustres du moins. Alors que tous les danseurs étaient enfin en place les premières notes de la valse jouée par l’orchestre qu’avait convié les Larein signalaient le début des hostilités. Je ne faisais même pas attention aux notes, aux sons, ou même à la qualité de l’interprétation de l’orchestre. J’eus aimé dire que j’étais absorbée par le contact rapproché que permettait la danse avec mon partenaire mais ce n’était pas le cas. Je me contentais tel une infernale machine aux rouages parfaitement réglés de reproduire les pas que ma tutrice m’avait appris lorsque j’étais enfant. La valse que l’on dansait en Angleterre différait de celle qui était dansée en Autriche et dans une bonne partie de l’Europe, comme si nous allions, nous, anglais, reprendre quelque chose du continent sans y apporter notre touche personnelle de toute manière. Cette danse était plus lente mais surtout n’était composée que de séries de deux mouvements. La danse était le reflet de ma vie, j’exécutais les mouvements que d’autres m’avaient appris, car la tradition le voulait, guidée par un homme qui avait tout pouvoir sur ma vie. Encore que le caractère faible de ce Kanbni me permettrait probablement de prendre le dessus sur lui et de m’octroyer quelques libertés supplémentaires. Malgré tout, je souriais et je lisais dans ses yeux que je resplendissais dans ma magnifique robe blanche aux multiples dentelles, aux multiples rebonds. Mes longs cheveux noirs, attachés, comprimés, eux aussi, comme l’était mon corps, rêvait de pouvoir tournoyer encore et encore avec moi, mais ils étaient emprisonnés eux aussi. Mon cavalier quant à lui avaient des yeux brillants, emplis de désir pour moi. Il était pas mal lui aussi, dans son costume blanc qui le mettait bien en valeur, même si ses yeux respiraient toujours la bêtise, même si son visage grossier n’était pas plus attirant qu’une vieille part de gâteau qui aurait trop pris le soleil, même si ses cheveux avaient plus l’allure d’un mauvais crin. La ronde s’acheva enfin, je feins la trop grande émotion pour demander à m’asseoir. Je n’avais plus envie de danser. Je n’avais plus envie de jouer la comédie, mais je ne pouvais pas pour autant enlever mon masque, pas maintenant, pas avant que le mariage ne soit prononcé, que le nom des Knight soit sauvé, que je m’émancipe de mon père et garde George avec moi surtout.

« Allons dans une alcôve plus calme me proposa-t-il, s’il ne pleuvait pas des cordes nous aurions pu faire un tour mais…
_ Une alcôve ira très bien, répondis-je, nous pourrons parler au moins.
_ Vous avez raison ». Il m’entraîna alors à l’écart, dans un petit salon où se trouvaient d’autres jeunes gens qui ne m’intéressaient pas, pas plus que les adultes censés surveiller que les lieux conservent leur moralité. Nous nous installâmes sur un des nombreux canapés moelleux disposés dans la pièce dont le raffinement était mille fois supérieur avec tout ce que j’avais connu jusqu’à présent. Tel était le pouvoir de l’argent en ce monde. Des chandeliers jusqu’aux porcelaines, tout semblait vous dire « Regardez comme nous sommes riches, regardez comme nous avons réussi, regardez comme notre famille a su conserver sa noblesse ». Finalement les Larein n’étaient que des tapes à l’œil qui ne valaient guère mieux que les Oneym dont j’allais bientôt faire parti. « Britani ma douce, que puis-je faire pour vous combler ? Me demanda-t-il. M’épouser puis mourir rapidement après avais-je envie de lui répondre, mais j’estimais qu’une telle réponse le froisserait sans doute. Il y aurait droit après quelques années de mariage m’imaginais-je.
_ Votre simple présence à mes côtés me comble mon doux ami, lui mentis-je, vous ne pouvez pas savoir à quel point j’attendais ce bal avec vous. Dès que j’aurais repris mon souffle nous retournerons danser si tel est votre désir.
_ Mes désirs sont vos désirs, dit-il alors qu’il ignorait tout de mes véritables désirs. Vous ai-je dis à quel point vous étiez sublime ce soir ?
_ Non, fis-je en souriant, parvenant je le savais à faire rosir mes joues bien que mes pensées fussent « oui, au moins mille fois gros niais ».
_ Eh bien vous êtes sublime ce soir Britani. Personne n’égale le quart même de votre beauté ce soir.
_ Ooooh Kanbni, vous me gênez, savez-vous, lui répondis-je non sans penser que son compliment était plus mauvais que le croassement que m’aurait adressé un crapaud agonisant.
_ Britani, ajouta-t-il, les yeux brillants, plaçant mes mains gantelées dans les siennes, dont la moiteur était palpable, malgré les gants, ma requête va sans doute vous paraître cavalière mais… je dois vous l’avouer
_ Hey vous deux, venez, venez voir, dit un jeune homme, je n’ai jamais vu ça, c’est incroyable.
_ Je… pardonnez moi, je reprends. Britani, bégaya-t-il, intimidé et sur le point je le savais de faire sa demande de fiançailles, Britani, ma, je…
_ Venez-voir » ! Dit un autre jeune homme en entraînant mon futur amant avec lui gâchant un moment qui tenait déjà plus du pathétique que du romantique.

Je les suivis, puisque je n’avais plus de raison de rester dans l’alcôve. J’entendis, par-dessus la musique, une valse, rythmée, je reconnus, des applaudissements. J’avança, difficilement auprès de Kanbni. Sur la piste de danse, une jeune femme à la peau mat, aux longs cheveux bruns, légèrement bouclés, belle, je devais l’avouer, moins que moi naturellement, mais belle tout de même, moins belle que vulgaire néanmoins, se trémoussait dans une robe rouge sous laquelle, vu ses mouvements, ne se trouvait pas de corset, faute de goût impardonnable qui lui déformait la silhouette. Elle dansait avec un des musiciens sur un rythme que je ne connaissais pas, j’entendis mes voisins parler de « Boston » et dire que cette danse, comme la jeune femme, venait de l’Amérique. Je me mis à applaudir, à mon tour, par politesse et pour éviter de me démarquer des autres en ne le faisant pas. Cette femme dans cette robe à la couleur si… voyante semblait attirer tous les regards. Je me tourna vers Kanbni, lui aussi était subjugué. Et la femme le remarqua sans doute car elle lâcha le musicien pour emporter mon futur époux, ma seule chance de sauver George. La garce ! Et voilà qu’elle posait la main de celui qui allait être mon crétin de fiancé directement sur sa taille ! L’assistance, du moins, une partie, fut choquée, mais l’enthousiasme général leur permit de continuer ! Et les voilà parti dans une folle ronde, rapide, vive et elle brillait, je le voyais bien. Je ne pouvais pas lutter contre cette maudite femme, elle était tout ce qu’aucune femme ne pouvait être en Angleterre, elle n’était pas d’ici, clairement, une américaine sans doute, les américaines étaient des dévergondées de petite vertu, tout le monde savait cela. Et elle dansait, encore et encore et encore et encore, entraînant Kanbni. Les regards qu’ils s’échangeaient ne me trompaient pas. Ce crétin de puceau était encore tomber amoureux au premier contact, mais cela ne m’inquiétait pas. Non, elle m’inquiétait. Elle le regardait avec deux grands yeux brillants, deux grands yeux amoureux, amoureux et stupides. Cette maudite femme, plus libre que je ne l’avais jamais été, dans ses gestes comme dans sa tenue, avait choisi Kanbni au milieu de la foule. La maudite garce allait me voler la seule chance que j’avais de sauver George… et tout cela à quelques instants près, à cause d’un de ces maudits nobliaux de pacotille ! Le destin se jouait de moi encore une fois. J’en eu la confirmation lorsque la danse fut achevée et qu’ils se dirigèrent vers moi, sans détacher leurs mains l’une de l’autre. « Britani, me dit Kanbni, haletant, je te présente Layla Wallace. Layla Wallace, Britani Knight ». J’avais trouvé l’ennemi que je devais abattre à présent si je souhaitais conserver le seul être auquel je tenais. Pourtant j’étais loin de m’imaginer à quel point ma nouvelle rivale avait de l’avance sur moi. Ce crétin de Kanbni annonça ainsi, devant l’assemblée, quelques instants après me l’avoir présenté qu’il comptait épouser Layla. La garce venait de tout gâcher !

Les fiançailles battaient leur plein, tout le monde semblait heureux, père excepté. Les Kanbni avaient tenu à nous inviter, parce que nous étions les seuls nobles anciens susceptibles d’accepter de se mêler à leur monde de rustre d’une part, pour mieux faire passer la pilule à père et à moi, pensaient-ils, d’autre part. Les Wallace, je l’avais appris étaient en fait des anoblis de première génération, donc pas encore considérés comme des nobles par mes pairs. Ils avaient donné à Layla une éducation libérale qui l’avaient conduite à devenir danseuse aux Amériques. Elle était rentrée au pays, peu de temps avant le bal et était parvenu à tout gâcher. Cette femme fumait, buvait, parlait comme un homme et pourtant elle semblait, elle aussi, attirer les hommes comme le miel attire les mouches. Je la haïssais, pas parce qu’elle m’avait volé Kanbni, je me moquais éperdument de lui, ni même parce qu’en me volant ce crétin elle risquait de me priver du seul être à qui je tenais, George, non, je la haïssais parce qu’elle était libre, elle. Je la haïssais et je me devais donc de la détruire. J’avais eu plusieurs semaines entre le bal et les fiançailles pour mûrir un plan. Il ne me restait désormais plus qu’à le mettre en œuvre. Cela allait débuter maintenant, avec elle. Elle était parti, fumer, à l’écart, elle était accroc cette garce. Je m’approchais d’elle, lentement, elle resplendissait sur le balcon, je devais le reconnaître dans sa longue robe rouge, sa couleur disait-elle. Je connaissais ses qualités, nombreuses, je connaissais ses défauts, j’avais également appris en la côtoyant puisqu’il m’était incombé le rôle de lui faire visiter quelques incontournables londoniens, à comprendre comment elle fonctionnait, comment elle pensait. Cela n’avait pas été difficile du reste, elle se montrait plutôt affable, bavarde, franche même. Si je ne la haïssais pas tant il m’arrivait de penser sincèrement que nous aurions pu être de grandes amies. Mais elle était mon ennemie, et suivant l’adage j’étais plus proche d’elle encore que ses meilleurs amies, qu’elles soient danseuses elles aussi, ou filles de rien, toutes trop libres et trop peu aux faits des convenances à mon goût. Toutes des proies faciles. « Cette soirée se passe comme vous l’imaginiez, demandais-je à Layla en m’approchant d’elle, me penchant à ses côtés au balcon qui offrait aux regards une vue splendide sur la campagne environnante.
_ Oui me répondit-elle, Kanbni est merveilleux, nos deux familles s’entendent bien, je suis la plus heureuse des femmes Britani.
_ Cela se voit, lui dis-je, vous resplendissez. Plus encore que d’ordinaire, plus encore que la lune dans le ciel étoilé au-dessus de nos têtes.
_ T’es pas mal non plus, me répondit-elle en souriant.
_ Layla…
_ Oui ?
_ Non, je ne devrais pas vous dire cela, lui dis-je, non… je… excusez-moi.
_ Mais ? Britani, insista-t-elle, tu sais que tu peux tout me dire.
_ Oui… je… mais non, il y a des choses que je dois garder secrète vous comprenez. Je ne voudrais pas vous faire du tort, j’expliquai.
_ La vérité ne fait jamais de tort, affirma-t-elle.
_ Si vous le dîtes, soupirai-je retenant sans peine un sourire carnassier, je pris à la place une mine effondrée. Vous savez que j’ai fréquenté quelque temps les Oneym.
_ Oui.
_ Eh bien ils… oh non je ne dois pas dire cela Layla, fis-je, vous comprenez vous révélez de telles choses irait à l’encontre d’années d’éducation, cela salirait même mon nom, non… je préfère me taire, pardonnez-moi, oubliez ce que je viens de dire, oubliez et profitez de votre soirée. Vous êtes un oiseau Layla, libre, vous pouvez vous envoler et tout supporter.
_ Britani, tu en as trop dit maintenant insista-t-elle, je dois savoir. Si tu es mon ami, une véritable ami, je dois pouvoir compter sur toi. Dis-moi ce qui te tracasse.
_ Soit mais… je vous en supplie, ne faîtes rien d’inconsidéré après que je vous ai…
_ Parle sans détour Britani, me demanda Layla.
_ Comme je vous le disais, je fréquente les Oneym depuis quelques temps déjà. Je connais leur façon de penser, leurs agissements. Saviez-vous qu’au bal où vous vous êtes rencontré Kanbni et toi, où il a annoncé vos fiançailles, il devait annoncer ses fiançailles avec moi.
_ Non, me dit-elle, je ne savais pas…
_ Attendez Layla, mon amie, je n’ai malheureusement pas fini, continuai-je. Voyez-vous, Kanbni était fou amoureux de moi.
_ Mais toi l’aimais-tu ? Me coupa-t-elle.
_ Cela n’importe peu, lui dis-je.
_ Mais si, c’est important pour moi, m’assura-t-elle.
_ Je l’aimais aussi, oui, mentis-je sans cillé, comme l’actrice parfaite que j’étais, mais cela n’a pas d’importance, vous vous aimez tous les deux et j’en suis très heureuse. Laisse moi te dire pourquoi les Oneym ont voulu rencontré les Knight. Les Oneym, comme vous le savez, sont des personnes fortunées, très fortunées, oui mais voilà, il leur manque quelque chose… un titre de noblesse qui leur permettrait de parader au sein du tout Londres qui se refuse encore à eux. Alors, sachant que mon père était ruiné et connaissant l’ancienneté et la noblesse de la famille Knight, ils ont contacté père. Ils lui proposèrent donc de nous organiser une rencontre afin d’arranger les intérêts de nos deux familles, l’argent pour nous, la noblesse pour moi. Je força père a accepté car depuis la mort de mère nous ne voyions plus personne et nous morfondions dans notre manoir. Je ne pensais pas que les choses tourneraient ainsi par la suite et si j’avais su… je n’aurais jamais forcé père à organiser cette rencontre. Je tomba sous le charme de Kanbni et il tomba sous le miens, du moins c’était ce que je croyais. Lors de la soirée où vous avez rencontré Kanbni, il me fit sa demande. J’étais bouleversée, j’allais lui dire oui, mais je n’en eu pas le temps, l’émotion me submergeant. Pendant que vous dansiez, tout les deux, père vînt me trouver et me demanda de refuser la demande de Kanbni. Père était au courant car le père de Kanbni lui en avait parlé. Père m’appris que Kanbni jouait avec mes sentiments, qu’il n’était qu’un être faux, près à tout pour réaliser ses ambitions, entrer dans la noblesse anglaise. Le cœur brisé, je refusa donc la demande de Kanbni dans la soirée… et lui cet être vil et perfide… il… vous fit sa demande après, sachant pertinemment que vos parents, contrairement à mon père, ne s’opposerait pas à votre union.
_ Je ne peux pas le croire, me dit Layla après un long silence, je ne peux pas le croire. Tu mens Britani…
_ Je n’ai aucune raison de mentir, lui affirmai-je. Aucune… mais peut-être me que je me trompe. Demande lui s’il ne comptait pas se fiancer avec moi en allant au bal. Demande lui s’ils ne nous ont pas rencontré parce que nous étions désargentés et nobles… vous verrez bien mon ami. Je suis désolé Layla. Je devais vous informer.
_ Laisse-moi maintenant » me dit-il, son vague à l’âme se ressentant jusqu’au plus profond de sa voix. Je me retira du balcon discrètement. Au cours de la soirée, je les vis pour la première fois se disputer. La première partie de mon plan se déroulait comme prévu.

George menait la petite calèche tractée par nos deux derniers chevaux à faible allure. J’en profitais, à ses côtés, pour respirer le doux air de la campagne environnante. Les oiseaux chantaient autour de nous, le soleil brillait haut dans le ciel, le vent était léger et caressait mes joues leur donnant une teinte rosée qui m’allait à ravir. Pour la première fois depuis longtemps, je souriais, j’étais heureuse. Mon plan était en marche et il avait fonctionné mieux encore que je le prévoyais. Mon intervention avait créé les premières fissures dans le couple que formait Layla et Kanbni. Fissures qui étaient devenues de véritables fossés. Il arrivait désormais si souvent au jeune couple de se disputer, je l’avais appris de père qui espérait, je le savais, toujours me voir épouser Kanbni et redorer le nom des Knight et qui conséquemment fréquentait encore régulièrement les Oneym, qu’ils étaient partis pour plusieurs jours en voyage à Vienne afin de donner un nouvel élan à leur amour. Les Oneym comme les Wallace craignaient beaucoup que les jeunes tourtereaux qui avaient succombé au coup de foudre ne se séparassent avant le mariage. Je le savais et je m’en réjouissais. J’étais sur le point d’exécuter la deuxième partie de mon plan qui conduirait à mon mariage avec ce crétin de Kanbni. Je n’avais plus beaucoup de temps, George n’allait plus être payé dans moins d’un mois et ce voyage était l’ouverture dont j’avais besoin pour infiltrer plus profondément encore les défenses de mon adversaire qui croyaient toujours que j’étais sa meilleure amie. Depuis que je lui avais confié mes craintes, cette jeune écervelée s’était confiée plus que jamais à moi. Elle comprenait quasiment aucun des us, prétendument nobles de Kanbni et je me débrouillais à chaque fois pour éloigner leurs deux cœurs pourtant si amoureux quelques semaines plus tôt, un peu plus encore. Je me mis à rire. « Pourquoi riez-vous mademoiselle, me demanda George. Cela fait si longtemps que je ne vous ai pas vu rire…
_ Oh la raison est simple mon cher ami, lui répondis-je, pour la première fois de ma vie, les choses se déroulent comme je le prévois.
_ Quelle choses ?
_ Les plans qui me permettront de vous conserver près de moi George. Tu es le seul être humain sur cette maudite planète qui comptes pour moi.
_ Ne dîtes pas cela mademoiselle, répliqua George, vous trouverez un jour j’en suis sûr quelqu’un qui saura toucher votre cœur. Comme Kanbni a su le faire.
_ Kanbni ? Dis-je. Il ne m’a jamais plu George, il n’a jamais touché mon cœur. Non jamais. Ce n’est qu’un imbécile parvenu. Mais il est riche. Et l’argent est la seule chose qui me manque. Grâce à cela, je pourrais te conserver près de moi.
_ Croyez-vous vraiment que c’est l’argent qui me maintiens près de vous mademoiselle, me demanda-t-il.
_ Non, lui répondis-je, comprenant que je l’avais vexé, ce n’est pas l’argent. Mais comprends bien que je ne désire pas te voir dans la misère. Tu auras une vie meilleure toi aussi une fois que je serais mariée avec Kanbni.
_ Pourquoi vous mariez avec lui si vous ne l’aimez pas, mademoiselle ?
_ Pour toi George.
_ Ne dîtes pas cela mademoiselle, ce n’est pas ce que je veux. Je veux vous voir heureuse. Vous mentez si bien désormais qu’il m’est devenu à moi aussi difficile de savoir ce qui vous comble. Je sais que vous détestez votre père, mais pourtant vous faîtes tout pour lui obéir en essayant de reconquérir Kanbni.
_ Je fais tout ce qu’il faut pour que nous soyons heureux George.
_ Je ne veux pas être responsable de cela, dit-il, vous m’en voudrez toute votre vie mademoiselle.
_ Je t’assure que non. Nous aurons tout ce qu’il faut une fois que j’aurais épousé le crétin, insistai-je.
_ Vous vous trompez mademoiselle m’assura-t-il, il vous manquera ce qui vous a toujours manqué, l’essentiel.
_ L’amour hein ? Je n’en ai pas besoin, affirmai-je, vous êtes le seul être humain qui ne soit ni retord ni lâche. Ma mère m’a abandonnée, père m’a toujours vue comme un objet de grande valeur. Il est temps pour l’objet de jouer avec ceux qui l’ont manipulé. Je vais m’empresser de reconquérir Kanbni. Cela va être facile car Layla ne connaît pas les règles de ce monde, alors que je les connais toute. C’est pour cela George que nous nous rendons chez les Oneym. Il va être temps pour moi de semer d’autres graines dont la pousse détruira nos tendres amoureux. Je vais les semer auprès du chef de famille, ce crétin de Phil Oneym ».

Le majordome des Oneym dont le grand manoir de campagne était situé à quelques kilomètres de la toute puissante Londres où ils résidaient en semaine m’ouvrit la porte. Mes yeux rougies par les larmes et les traces de maquillage qui salissaient ma figure le convinrent sans peine que ce que j’avais à dire à son maître était d’une importance cruciale. Aussi, après m’avoir offert un rafraîchissement, il me convia au salon, où m’attendait Phil, désormais seul ce dernier ayant préféré visiblement ne pas convié sa femme à cet entretien. En l’apercevant, je me remis à fondre en larme. Je me laissa tomber à ses pieds, m’agrippa à ses jambes et pleura. J’avais tout de la petite chose fragile. Phil passa ses mains dans mes cheveux. Comment osait-il me toucher, pensais-je, mais visiblement il s’apitoyait déjà, une grande partie du numéro fonctionnait déjà. « Qu’y a t il mon enfant, me demanda-t-il, qui vous mettes dans un tel état ?
_ Oh monsieur Oneym, quel oiseau de malheur suis-je décidément. J’ai l’impression que j’attire parfois le mal, lui avouais-je en haletant.
_ Calmez-vous mon enfant. Il n’y a pas de raison que vous croyiez une telle chose m’assura-t-il.
_ Oh si monsieur Oneym, répondis-je, il y en a tant et tant. Mais l’une d’elle en particulier m’a bouleversé.
_ Mais pourquoi donc ? Demanda-t-il, plus bourru encore que je l’espérais. Ce crétin ne voyant même pas où je venais en venir.
_ Vous savez toute l’affection, tout l’amour pour que je porte pour Kanbni, avouais-je à demi mot entre deux larmes.
_ Oui ? Son cerveau dû enfin réaliser le genre de chose que je venais lui avouer. Mais cela concerne mon Kanbni ?
_ Je… oui monsieur Oneym, lui susurrai-je en me demandant comment un tel benêt avait pu s’enrichir… pourquoi n’ai-je pas été plus forte monsieur Oneym. Pourquoi ?
_ Allons mon enfant, cessez de vous faire du mal et racontez plutôt moi tout depuis le début.
_ Comme vous voudrez monsieur, lui dis-je en me relevant et en faisant semblant de tenter de regagner la dignité que j’avais volontairement perdue auparavant, il aurait l’impression que je lui parlais non plus en petite chose fragile et perdue mais en dame de la haute société, ces dames qui le faisaient tant rêver, celles qui avaient détruit ma mère, je ne les connaissais que trop bien, elles et leurs manèges. Vous savez monsieur Oneym que je ne suis pas du genre à donner foi aux racontars.
_ Naturellement, affirma-t-il.
_ Pas après ce que ces balivernes ont fait à ma mère. Aussi n’ai-je pas voulu croire ce que mes oreilles m’ont rapporté à de trop nombreuses reprises depuis des semaines déjà. Je me devais de tout vous raconter, oh oui, pour votre, pour notre Kanbni et parce qu’elle nous a tous trompé… je laissa cette phrase en suspens.
_ Mademoiselle Wallace ? Me dit-il.
_ Je…
_ N’ayez pas peur Britani, me suggéra-t-il, je ne lui dirais pas que ce que j’ai appris vient de vous. Si ces faits sont vraiment grave vous devez me les dire.
_ Mais… c’est… c’était mon ami, soufflais-je.
_ Je comprends dans quelle inconfortable position vous êtes, m’assura Phil. Mais n’hésitez plus mon enfant, parlez.
_ Je… bien monsieur, je le fais pour vous, je lui mentis. Savez-vous ce qu’on rapporté mes amies de haute naissance dont je tairais le nom, par égard pour elle, des dames dont la noblesse ne peut être remise en cause. Vous n’êtes pas sans savoir que Layla a des mœurs plutôt… différents.
_ Très différents en effet, elle est bien loin des canons de bonne conduite, avoua-t-il me facilitant la tâche.
_ Eh bien Layla Wallace est une danseuse, elle a fréquenté de nombreux établissements aux Etats-Unis et si elle revenu ici, m’ont dit ces dames, ce n’est que parce qu’elle ne levait la jambe pas uniquement dans ses spectacles, si vous voyez ce que je veux dire.
_ Oh mon dieu… je…
_ La cuisse légère, ont-elle ajouté, je n’ai pas compris, mais je vous le rapporte, dis-je, jouant les ingénues. Elle est libre effectivement, bien trop, il paraît qu’elle a invité des sauvages dans sa couche, d’autres femmes, plusieurs hommes, bien entendu je n’ai pas cru à tout cela, ça m’a paru fortement exagéré.
_ Bien entendu, répéta-t-il.
_ Mais il n’y a pas de fumée sans feu, ajoutai-je.
_ Pas de fumée oui…
_ Et ses parents l’aurait ramenée à Angleterre car là bas, elle était considérée comme… comme… une…
_ Une putain ?
_ C’est vous qui l’avez dit. Ils espéraient pouvoir l’éduquer correctement ici, mais ils ont échoué, ses mœurs n’ont pas changé. Elle se serait donnée en spectacle dans de nombreux cabarets à Londres, dans des lieux de débauche, qui sait si une bonne partie des londoniens ne l’ont pas souillée de leurs yeux… ou pire. Votre fils est dans les griffes d’une véritable démone j’en ai peur. Une démone qui n’en a que pour votre argent. Vous savez à quel point ce genre de femmes aime s’exposer, aime briller en société, elle aurait ruiné de nombreux hommes sur le nouveau monde et votre fils qu’elle n’a pas choisi par hasard lors du bal, était la victime idéale, lui qui est si sensible, si charmant, si bien élevé, lui qui n’était pas armé pour résister aux avances d’une telle tentatrice. Oui votre fils, comme moi est tombé dans le piège de cette vile séductrice. Elle n’aime pas Kanbni, elle n’en a qu’après son argent.
_ Je…
_ Tout cela, monsieur Oneym, je vous l’ai dit par amour pour votre fils, par amour pour vous, pour votre femme, pour votre famille que je me serais fait une joie de rejoindre si nous nous étions mariés comme prévu. Monsieur Oneym, je… je préfère m’en aller, je me sens si honteuse de vous avoir fait de tels aveux. Je ne suis qu’une…
_ Vous êtes une merveilleuse enfant Britani, me dit-il en serrant mes mains dans les siennes, me regardant fixement droit dans les yeux. Je baissa mes yeux et rougie. Je vais discuter de cela avec mon épouse, puis nous irons enquêter s’il le faut… mais pensez-vous que mademoiselle Wallace ait une chance de se faire accepter par vos pairs, me demanda-t-il.
_ Je… je crains qu’elle ne soit plus rejetée encore que ne le fut ma pauvre et vertueuse mère, lui avouais-je, laissant des larmes perler dans mes yeux.
_ Merci mon enfant. Merci beaucoup ». Mission accomplie pensais-je en quittant les lieux, escortée par leur majordome. Il ne reste plus qu’une dernière pierre à ajouter à ma forteresse et elle séparerait à jamais Layla de Kanbni. J’allais être sa femme et conserver ainsi George. Tout se passait comme je l’avais prévu.

Deux semaines s’étaient écoulées, le voyage à Vienne avait failli réussir à rabibocher les deux amoureux, mais à leur retour, le père de Kanbni, avait comme je l’avais prévu, tout fait pour séparer le couple, à tel point que les deux familles ne se fréquentaient plus. Kanbni quant à lui était en proie au doute, Phil, son père, lui avait conseillé d’aller me parler de sa situation. J’avais reçu une lettre qui annonçait sa visite, alors que nous nous promenions près d’un charmant petit ruisseau au charme bucolique, j’allais abattre ma dernière carte. Mais la partie s’annonçait plus serrée que ce que j’avais pensé, ce crétin était très attaché à Layla qu’il comptait toujours épouser. « Tu comprends Britani, me disait-il, je l’aime… enfin je… je crois que je l’aime.
_ Tu le crois ou tu le sais ? Lui demandai-je.
_ Je ne sais plus que croire en fait, m’avoua-t-il, je suis perdu.
_ Si tu l’aimais vraiment, tu le saurais crois-moi, lui assurai-je.
_ Qu’en sais-tu toi, me répliqua-t-il, sèchement.
_ Moi ? Fis-je, laissant percer un brin de tristesse dans ma voix. Tu devrais le savoir non ? Avant l’irruption de Layla, le soir du bal, tu allais me faire une demande, la demande, celle que j’attendais, celle que mon cœur et mon corps réclamait, mais… tu ne l’as pas faîte. Tu as été séduit par… par ses subterfuges. Mes sentiments pour toi n’ont pas changé pour toi depuis ce jour. Qui a tout fait pour que vous ne vous sépariez pas ? Qui n’a eu de cesse d’être auprès de Layla ? Qui lui a conseillé de changer ? Qui l’a supplié sans cesse de devenir une dame digne toi ? Qui a toujours tout fait pour arranger les choses entre vous ?
_ Toi, avoua-t-il.
_ Moi… pour la simple raison que tu es celui que j’aime et que j’aimerai toujours. Je sais Kanbni, ce n’est pas la demoiselle d’énoncer ses sentiments, mais je n’en peux plus. Je n’en peux plus de te voir souffrir à cause d’elle. Je n’en peux plus de te voir au désespoir. Je n’en peux plus d’entendre ton nom salit à cause d’elle. Layla était mon amie, mais elle nous a tous trompé. Elle est allé trop loin. Elle ne te mérite pas. Oh ça non. Tu mérites beaucoup mieux qu’elle, insistai-je en le regardant dans les yeux, tu mérites quelqu’un qui t’aime réellement, quelqu’un qui ne vive que pour toi, qui ne respire de l’air que parce que tu ne l’as déjà respiré, quelqu’un pour qui chacun des battements de son cœur serait adressé. Je t’aime Kanbni… il est trop tard je le sais. Tu es un homme de parole, un homme digne, tu ne rompras pas le lien qui t’unit à Layla. Ah… si seulement tu le pouvais… nous pourrions… non je ne dois pas dire « nous », car nous est impossible, pardonne mes rêveries de jeune fille en fleur Kanbni. Pardonne-moi.
_ Rien, rien ne m’est impossible, m’assura-t-il… je… que pourrions-nous faire ?
_ Nous pourrions vivre la vie que nous désirerions, tous les deux, tu seras mon phare sur l’océan, je serais ton port d’attache. Nous vivrions l’un pour l’autre, heureux, toujours ensemble. Je te chérirai chacun des jours et chacune des nuits que dieu fait. Oui nous serions ensemble, maintenant et pour toujours.
_ Oui… peut-être que je…
_ Mais peut-être n’es-tu pas l’homme que je crois, ajoutai-je estimant que j’avais mené la discussion exactement comme je le désirais tant cet imbécile était prévisible. Peut-être t’ai-je idéalisé. L’homme qui me hante chaque nuit dans mes rêves les plus… troublants, n’hésiterai pas un seul instant à quitter sa promise pour partir avec la femme qui l’aime, avec la femme qu’il aime au fond de son cœur depuis toujours mais qu’une autre, aux attraits diaboliques a éclipsé par ses ruses viles, sournoises, que seul un homme au cœur pur pourrait démasqué avant qu’il ne soit trop tard.
_ Je suis cet homme, me dit-il, Britani, ajouta-t-il en me serrant contre lui, preuve désespérante de son réel manque d’audace, je vais me séparer de cette folie, de ce péché qu’a été Layla et je vais rester avec toi, pour toujours. Je t’aime Britani ». Son visage se pencha sur le mien, nos lèvres se rencontrèrent, j’avais finalement gagné la partie, même si cette imbécile écervelée de Wallace avait cru l’avoir Kanbni était à moi et ne serait plus jamais sienne. Le jeu était terminé. J’allais épouser ce crétin, j’allais profiter de son argent mais surtout j’allais conserver la seule personne qui comptait pour moi, George. Même si, je le savais jusque dans le tréfonds de mes entrailles, en agissant de la sorte j’avais trahi ma défunte mère, mais pire encore, je m’étais trahie. Je devrais vivre avec cela, je le savais, mais je m’en moquais, j’étais parvenue à mes fins, rien d’autre ne comptait.

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TheStraightedge17
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MessageSujet: Re: WFA Backlash   WFA Backlash EmptySam 15 Déc - 22:19

TheStraightedge17 présents…

On va aller droit au but. La vie est trop courte pour perdre son temps à bavasser. Tu es d’accord ? Bien. Pourquoi je suis devenue comme ça ? Pour l’excitation je suppose. Ou le, humm, je ne sais pas, ce truc, cette magie. Celle que tu vois dans les films. Je voulais arrêter, de faire ce que je faisais, tu vois, ça, ce genre de boulot. Et… Tu m’comprend, mon chou ?

In Association With Wrestling French Addict…

Je suis dans ce business depuis longtemps, et je suis toujours en vie. Si tu veux un conseil, laisse pas tomber cette merde. Ne sois pas si… Bref. Je voulais juste être une bonne américaine pour une fois, une mère de famille. Alors, j’ai acheté une belle maison. Je suis venue ici, je me suis posée, en pensant que je serais une femme comme les autres.

Starring Layla Wallace, Jimmy Hopkins, Quentin Tarantino…

Mes gosses ? Mes gosses auraient été comme ceux que l’on voit à la télé. Libres, beaux, intelligents… Le genre d’enfants qui rendent une maman fière. On aurait nagé tout en profitant du soleil, mais… Enfin, tu sais ce que c’est. Quelque part, il a toujours fallu que ça… Pulp. Mon histoire ? Hum… Pourquoi pas. Mais Marcellus devra te tuer après ça…

The Origins…


WFA Backlash Layla_12


20 years before…


Pere : Layla, ma chérie, dis quelque chose…

Layla : […]

Belle mère : Lay’…

Layla : Hein ? Quoi ? T’es qui toi, d’abord ? Papa, je croyais que je ne devais pas parler aux étrangers ?

Pere : Layla, pour la énième fois, sois gentille avec ta nouvelle belle mère !

Silence de cathédrale…

Layla : Ok, Bérengère. Je trouve ça chouette que tu sois deux fois plus vieille que ma grand-mère… et aussi moche, et chauve.

Père : Ça suffit ! J’en ai assez, espèce de petite gamine !

Belle mère : Layla… Tu as contrarié ton père, maintenant. J’ai presque envie de te donner une bonne correction…

Layla : « Presque envie » ? Ouais, c’est pas mal pour une hypocrite comme toi…

Père : Qu’est-ce que tu viens de dire, petit monstre ?

Layla : […]

Nouveau silence d’église…

Père : Ne crois pas avoir gagné cette manche, ma fille. On s’occupera de ton cas des notre retour de voyage… Dans deux ans.

Layla : […]

Belle mère : Et nous y voila, Bullworth Academy. Tu peux descendre de la voiture. Ne t’en fais pas, ma petite. On ne manquera pas de penser à toi… du haut de la Tour Eiffel.

Père : Hum… Berengère, s’il te plait. Sois bien sage dans ta nouvelle école, Layla. Je pense fort à toi.

Layla : Ouais, c’est ça… Bon débarras.

Père : Layla. Layla ! Bon sang…


Voila, c’est comme ça que tout a commencé. La petite Layla, 13 ans, livré à elle-même. Je ne sais même pas par où commencer. Quand j’ai mis le pied dehors, je me suis retrouvé devant cette immense grillage, avec le logo de l’école. La chaleur était étouffante. 30 degrés, minimum. Autant vous dire que ça ne Pulpé pas du tout… Je n’arrêtais pas de jouer avec mes couettes, nerveuse. Ici et la, des gens s’embrassaient, ricanaient, se plongeaient dans un bouquin… Je savais que ma section était la plus jeune de l’école. Mais face à ces géants de fin d’année, difficile d’oser faire un pas. Le vent me caresse doucement les cheveux, et cette légère brise me donne un visage angélique. Je déteste ça... Ma première rencontre n’est d’ailleurs pas anodine. Je place délicatement mon cartable sur mes épaules, et je franchis cette barrière. Personne pour accueillir les nouveaux. A ma gauche, le dortoir des garçons, ou un homme en blouson noir se pavane devant le surveillant. A ma droite, le dortoir des filles. Ma destination. Je prends mon courage à deux mains, quand un poids énorme me fait perdre l’équilibre. Je tombe de suite à la renverse. Mes cahiers s’éparpillent un peu partout, et je rampe jusqu’au mur pour me mettre à l’abri. Deux jeunes se battent. Enfin, c’est beaucoup dire. Un caïd du lycée, en tenue de football américain, se délecte d’un premier de la classe. Gros, pas tout à fait obèse, le pantalon jusqu’au nombril, une paire de lunettes cassée sur le visage, le petit intello est en sang, et offre sans broncher son repas à la brute. D’autres personnes, que je suppose amis du sportif, ricanent et donne quelques coup de pied au malheureux. En fin de séance, il lui place du poil à gratter dans les parties intimes. Un endroit d’ailleurs bien humide…

??? : Pour… Pour… Pourquoi toujours Algernon ? Ma maman disait que j’étais son petit astronaute ! Ma maman me trouvait spécial ! Earnest, Cornelius, aidez moi…

??? : Écoute moi bien, petit merdeux ! La prochaine fois que tu ne rends pas à l’heure les devoirs de Ted Thomson, tu finiras dans les toilettes du dirlo’, tu m’as compris, fat boy ?

Algernon : J… J… Je… Oui, je… fe… ferais tout ce que tu… tu veux !

Ted Thomson : C’est bien mon gars. Tu vois qu’on peut coo… Les gars, ça se dit, coopérer ?

Potes : Euh… Attends…

Algernon : Ton vocabulaire est… ( coup de pied ) Arrrg, tout à fait correct…

Ted Thomson : Voila, je le savais ! Allez les gars, on se casse maintenant.

Algernon Papadopoulos et Ted Thomson. Mes deux premières rencontres. Je ne saurais vous dire qui me débecte le plus. Le petit génie aux fuites hasardeuses, ou le gros bras casse cou des bacs à sables ? Je ne suis la que depuis quelques minutes, et, doucement, je commence à comprendre le système de la région. Dans un monde bourge, riche et timide, la moindre petite frappe devient une véritable machine de guerre. En silence, je récupère mes biens et avance vers le dortoir des filles. Dans les coins sombres, les plus anciennes se frottent à leur petit copain. Je suppose que c’est un rituel de rentrée. Au loin, j’entends un cri, puis un deuxième. Je me retourne. Un surveillant court après Ted Thomson, et le plaque aussitôt au sol avec l’aide d’un collègue. J’ai un petit sourire en coin. J’ai toujours aimé ce genre de show, surtout quand les méchants se font avoir à la fin. Après une longue respiration, je remonte mon sac. Une main immense s’abat sur mon épaule.

??? : C’est bien toi, la petite El ? Layla El ?

Layla : Hé bien, euh… oui…

??? : Hum… Bienvenue à Bullworth Academy, ma grande ! C’est que tu as une petite frimousse ravissante, dis moi ! Désolé pour le tapage, c’est toujours comme ça avec les garçons de cette école. J’espère que tu sauras apporter de bonnes manières à l’institut !

Layla ( perplexe ) : Si… Si on veut.

??? : Bien. Je m’appelle Mrs Carvin, je suis la responsable du dortoir des filles. Viens, suis moi. Dans quelques secondes, la réunion pour les nouveaux va commencer. Je suis sûr que tu vas te plaire ici. L’endroit est tout à fait… MADEMOISELLE MANDY WILES ! FOUTEZ MOI LE CAMP DE DERRIERE CE BUISSON, VOUS ET MONSIEUR KOWALSKY ! TOUT DE SUITE !

Layla : […]

Mrs Carvin : … tout à fait charmant. Allez, entrons.

D’un pas lent et délicat, je la suis dans cette fameuse résidence. Bien loin de l’image des garçons, dont le dortoir est recouvert de tags urbains, celui-ci demeure magnifique. Un style ancien, rustique, tout comme les uniformes bleus et blanc que Mrs Carvin nous dévoile. Uniforme obligatoire, comportement irréprochable… Je me sens déjà comme un vrai poisson dans l’eau. Comprenez mon ironie… Bref. Nous sommes une petite vingtaine d’environ 12 ans. Les cours, ainsi que les professeurs nous sont présenté. Musique, Anglais, Science, Sport… De quoi envoyer Beatrice Trudeau, une binoclarde obsédée par les études, au 7eme ciel. Pour ma part, je ne suis pas vraiment emballée. Le sport, ma véritable passion, n’aura lieu qu’une fois par semaine. Soit. En fin de réunion, on nous dévoile nos partenaires de chambrée. Département 14. Merde, loin d’être Pulp, la façon de présenter les choses. Mais je n’ai pas a me plaindre, ce n’est pas l’univers carcéral que l’on m’avait décris. Je rentre rapidement dans ma chambre, pose mes affaires, et devine non pas un, mais quatre lits…

??? : Je peux savoir ce que tu fais, Béatrice ?

Béatrice : Rends moi mon journal ! S’il te plait Lola, mon journal !

Lola : Hum Hum. Lisons un peu ça : "Deux nuits s’écoulent, et avec elles, les dernières chaleurs de son feu de camp. La braise n’a pas résisté à une nouvelle pluie battante, qui oblige Dwayne a marquer une pause dans ses travaux. Il n’a plus aucune notion du temps. Vendredi ? Non. Samedi, peut être ? Difficile a dire. Il n’y a qu’une seule chose dont il est sûr : il n’a pas fermé l’œil de la nuit. L’aube se lève, offrant un magnifique contraste avec le bleu de l’océan. Cette matinée, cette journée, c’est la sienne. Aujourd’hui, il quitterait cette île pour de bon. "

Beatrice : Lola !

Lola : C'est que c'est une petite écrivain, la fayote ! Continuons... "La lune s’est offert au ciel ce soir, et le soleil n’est plus qu’un lointain souvenir. Un crépuscule violacé descend sur la mer. Un vent chaud agite les arbres le long de la plage, l’un après l’autre. L’air, où flotte encore une odeur métallique, est alourdi par une pluie battante. Dwayne s’est abrité en dessous d’une carcasse de l’appareil, se maintenant au sec autant que possible. Il essaie de comprendre la situation, mais dans la pénombre, il ne trouve pas. Il met autant d’ordre que possible dans ses pensées, et cherche un moyen de quitter cette île. Tenter sa chance par l’océan, avant que les vivres ne lui manquent ? Il y pensait. Mais si personne ne le trouvait ? S’il n’avait aucune chance de revenir sur ses pas ? Dwayne frissonne rien que d’y penser. Et Emma ? Elle est peut être encore vivante, l’attendant, sur cette île ! Il ne peut pas partir comme ça. Pas sans elle. Dwayne n’a plus la notion du temps. Il donnerait tout pour voir de petites silhouettes sombres approcher entre les arbres, synonyme de civilisation. Sans même en avoir conscience, il ouvre la bouteille de Rhum Jamaïcain et la porte à ses lèvres. "

Beatrice : [...]

Lola : Elle est trop mignonne...

Batrice : Rends le moi !

Lola : Il n’en est pas question ! Pinky, tu es avec moi ?

Pinky : Lâche moi un peu, ma grande. Je partage ta chambre depuis 3 ans maintenant, et tu es toujours aussi gamine.

Lola : Gamine ? Tu veux me répéter ça ?

Pinky : Je veux dire que…

Lola : Je sais très bien ce que tu veux dire. On va simplement voir ce que Johnny en pense, tu es d’accord ?

Pinky : Non, je…

Lola : Sale petite bourge. Tu as beau être la groupie des boxeurs ricains, moi et ma bande, on pourrait vous ridiculiser n’importe où, et n’importe quand.

Pinky : Lola !

Béatrice : Les filles ! Depuis quand on accepte les nouvelles dans nos chambres ?

Trois regards se posent alors sur moi. Vous n’imaginez même pas ma timidité. Je leur fais signe de la main, elles ricanent et reprennent leur discussion. La mécanique de cette internat semble déjà bien huilée…

Layla : Je… Je peux prendre ce lit ?

Pinky : Hé ! On se calme, l’avorton ! Ce lit, c’est le mien, d’accord ? Tu vas au fond de la chambre.

Layla : Mais…

Pinky : Il y a quelque chose que tu ne comprends pas la dedans ? Dégage de la, fille à papa…

Layla : Fille a qui ?

Pinky : Non mais tu veux une raclée, la mioche ? Fille a pa…

Il n’en faut pas plus pour me mettre hors de moi. Mon père… et sa dépravée de 65 ans. Les images me reviennent, et avec elles, une bonne petite crise de nerfs. Je bondie sur la Pinky en question, lui agrippe la tignasse et la claque aussi fort que je le peux. Ses deux amies ne réagissent pas, Lola ferme même la porte pour ne pas rameuter l’immeuble. Pinky se relève, et sans comprendre pourquoi, ni comment, je lui porte un drop kick directement dans les genoux. Mon passé de gymnaste revient au meilleur moment. Je prends de l’élan, pousse la commode, et standing moonsault ! Vous imaginez la scène ? Une gamine de 13 piges qui étale une dernière année. Deux petite claques pour en finir, et je lui hurle au visage.

Layla : Tu ne parles plus jamais de mon papa, tu as compris ?

Pinky : Désolé ! Désolé ! C’est mon côté consanguin ! T’as gagnée ! T’as gagnée !

Lola : Hum… Impressionnant. Et tu t’appelles ?

Layla : Euh… Layla. Layla El.

Lola : Tu serais capable de me faire grimper au rideau, une deuxième fois ?

Elle regarde Béatrice, assise sur le canapé. Un sourire en coin, elle me fait un clin d’œil. Je rencontre enfin quelqu‘un qui me ressemble. Répondant à son sourire d’un hochement de la tête, je me jette sur Béatrice, lui arrache son journal des mains, et rassemble une dernière fois mes souvenirs de gymnastique dans un Neckbreaker. Douce sensation… Je n’avais pas le choix. Si, je l’avais, je vous l’accorde. Mais ça, c’était Pulp. Vous n’avez pas idée… Lola m’applaudit.

Lola : Vraiment très impressionnant…

Layla : Merci. Je prends des cours de gym et de lutte amateur depuis toute petite.

Lola : Hum. Je n’ai plus besoin de te présenter le reste de tes colocataires, je pense. Béatrice Trudeau, fayot, et Pinky Gauthier, bourge de première.

Layla : Fayot ? Bourge ?

Lola : Oh, c’est vrai que tu es nouvelle, excuse moi. En entrant à Bullworth, il faut que tu comprennes deux trois petits trucs. Ici, il existe une opinion commune. La plupart des professeurs sont nuls, et je ne te parle pas du personnel. On crachera dans ta bouffe, midi et soir. Les pions te colleront au train, et bonne chance pour trouver un petit ami ! On déteste tous cette école. Mais certains groupes se détestent encore plus. Les fayots, comme Beatrice, sont de petits génies inintéressants. Tu en as sûrement croisé, non ?

Layla : Euh.. Oui, Algerino ?

Lola : Ah Ah… Algernon. Crois moi, c’est le pire de tous. Ils ne se battent pas souvent, mais ils sont vicieux. Très vicieux. Et intelligents, ne les fréquente pas. Bref. Passons à Pinky Gauthier. Elle fait partie de la secte des bourges. Ils squattent les beaux quartiers de Old Bullworth Vale, à l’ouest. La plage, les centres de sports, toutes les villas mondaines… L’ensemble de la ville leur appartient. Quand t’auras le temps, balade toi dans le bahut. La librairie et Harrington House sont des cadeaux de la part des bourges pour le directeur. Ils achètent leurs études, et leurs scolarités sans débourser le moindre dollar. Quelle ironie, n’est-ce pas ?

Layla : Je les adore déjà…

Lola : Hum… Tu me plais bien, toi.

Layla : Merci !

Lola : Quand à moi, je suis une blouson noir. Le secteur de New Coventry est à nous depuis toujours.

Layla : New Coventry ?

Lola : Regarde sur le mur !


Spoiler:


Lola : New Coventry, dernière rempart avant les quartiers industrielles des zonards. Nous sommes en guerre avec eux. Quoi qu’il arrive, ne descend jamais sur Blues Skies Area. Tu m’as compris ? Ohh… Tu es trop mignonne. Tu ferais une sacrée blouson noir, dans deux ou trois étés… Comme tu le verras, la dernière force du lycée, ce sont les sportifs. Ted Thomson. Ça ne te dit probablement rien, mais c’est le capitaine de l’équipe de football.

Layla : Étonnant…

Lola : Nous avons un pacte avec eux depuis l’an dernier. Les bourges et les fayots travaillent ensemble, alors nous nous associons aux sportifs pour le contrôle du territoire de Town Hall. C’est au nord. Il… il s’est passé beaucoup de choses en si peu de mois…

Layla : Explique !

Lola : Si tu insistes… Il y a eu une guerre sans précédent mené par le leader de Bullworth, Jimmy Hopkins. Il a prit le contrôle de la ville, du lycée, et a nommé 4 bras droit pour contrôler ses différents secteurs. Johnny contrôle New Coventry. Ted se charge de l’école. Derby Harrington, cette abruti consanguin, profite des joies du Old Bullworth Vale. Même Earnest Jones, un fayot, dirige le secteur du Dragon Wings Comics. Un semblant de paix s’est installé depuis. Jimmy a combattu son rival, Gary, jusqu’au sommet de l’immeuble. Ooooh Jimmy… S’il n’y avait pas Vincent, j’en ferais bien mon quatre heure…

Layla : Et ?

Lola : Hum. Et Town Hall est le dernier secteur inoccupé. Les caïds l’ont abandonné en Juin. La plupart ont quitté Bullworth, d’ailleurs. Cette aventure a ranimé un semblant de guérilla dans l’école. Je ne veux pas t’influencer, mais ici, si tu reste neutre, tu ne pourras jamais devenir quelqu’un. La vie est dure. Et, parmi nos quatre factions, je pense que…

Layla : Je veux devenir une blouson noir.

Lola : Il suffisait de demander, ma grande. Enfile ton uniforme, et va en cours. Dans peu de temps, Johnny s’occupera de toi…

Ses mots furent comme une parole d’évangile. En un peu moins d’une semaine, elle me présentait Johnny Vincent. Un beau mec de 17 ans, taillé comme un sportif, mais avec ce charme des blousons noirs. Il n’a pourtant pas dit un mot. Un ricanement devant mon regard plein de volonté, une tape sur l’épaule, et une séance de pelle avec Lola. C’était tout. Je devais faire mes preuves. Comme tous les membres du gang, je suppose. Je m’en foutais. Lola étais toujours la pour moi. Elle m’indiquait les bons coins de la ville, les solutions des examens, les planques en cas d’infractions… Au bout d’un mois, à l’approche de Noël, je me sens enfin comme chez moi. On a effectivement craché dans mes repas, les pions sont de vrais raclures, et les rendez vous chez le directeur ne manquent pas à l’appel. Les salles de cours et l’immeuble d’étude sentent une odeur de vieux livres. Mon seul réconfort, comme je pouvais m’y attendre, le terrain de football et toutes les infrastructures sportives. Mon deuxième dortoir… Même la mascotte, que j’ai accueilli d’un Low Bow dans les parties intimes, se souviens de moi. Une seule chose me surprend : ne pas avoir croisé une seule fois ce Jimmy Hopkins. Le roi de l’école n’occupe pas beaucoup son trône…

To Be Continued...
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MessageSujet: Re: WFA Backlash   WFA Backlash EmptySam 15 Déc - 22:20

Aujourd’hui, c’est Halloween. On se déguise en bourge pour l’évènement. Pour être franche, on ne sera pas en reste ce soir. Les Harrington organise un meeting dans leur immeuble à un million, aux alentours de 20h. Johnny a prévu une petite descente pendant la réunion, histoire de transmettre tout l’amour que nous pouvons leur porter. J’enfile mon déguisement, attache mes cheveux, et fonce vers le point de rendez vous. La soirée Pulp un maximum. Aucune surveillance un soir d’Halloween, tous les élèves sont de sorti. Je me faufile entre les boules puantes, les œufs pourris et les déguisements de loup garou, à la recherche de mes partenaires. Je me retrouve vite perdue sous une brume indéfinissable. Et ce n’est pas mes camarades aux manteaux de cuirs que je découvre…

??? : Tiens tiens tiens, regarde moi ça, Derby. Ne serait-ce pas notre petite allumeuse ?

Derby : J’en ai ma fois l’impression, mon bon Chad. Que diable manigance t-elle dans notre territoire ?

Layla : Johnny ? C’est toi, Johnny ?

Derby : Hum… Très intéressant. Johnny… Ferait-elle allusion à ce renégat de Johnny Vincent ? Ce selleras manigance quelque chose, c’est évident… Diable, il est sur le point de foutre en l’air mon rendez vous avec ma cousine Angie !

Chad : Enfer et damnation !

Derby : Attrape moi cette petite effrontée, plait-il.

Chad : Certainement…

Layla : Arrêtez ! Lâchez moi, sales bourges ! Quoi ? Tu veux te battre ? Dégage moi que je te montre comment une blouson noir se défend !

Derby : Ah ah ah ah… Ma pauvre amie, ici tu n’es pas une blouson noir. Tu n’es rien. Vois tu, la roue tourne, c’est dernier temps. Hopkins n’est plus la seule menace. Il est peut être notre leader, mais ces absences prolongées nuisent à tous. Bullworth réclame son nouveau chef. Et ce nouveau chef, c’est Derbyyyyyy…

??? : Hopkins.

Derby : Que… Ventre Saint Gris ! Qu’es… Arrrg… Arrête ! J’t’en supplie ! Arrg, bordel…

Chad ( lâche prise et fuit ) : Désolé vieux !

??? ( plaque Derby au sol et le frappe ): Combien de fois je te l’ai dis, hein ? Espèce d’abruti consanguin ! Ça t’amuse de frapper les petits ? Vas y, répond ! Allez ! Oh, t’as perdu une dent, my bad !

Derby : J…

??? : Ferme ta gueule ! Allez, casse toi maintenant ! Tocard… You can deal with Jimmy Hopkins ! Putain… Petite ? Ça va, t’as rien ?

Layla : […]

??? : Quelle bande d’enfoirés, ces bourges… On ne pourra jamais leur faire confiance. T’inquiète, t’es en sécurité maintenant.

??? ( débarque en courant ) : J’ai loupé quelque chose ? Hé ! Qu’est-ce… Oh. Salut, Jimmy.

Hopkins : C’est comme ça que tu dirige tes troupes, Johnny ? Hein ?

Johnny : Oh doucement, vieux ! Je ne savais pas qu’elle était la ! Encore toi ? Bon sang, si Lola apprend ça, elle va me tuer…

Hopkins : Non boy scout. Si MOI je chope encore ces tocards sur des petits de ton clan, c’est MOI qui tu tue !

Johnny : Désolé, mec…

Hopkins ( il lui serre la main ) : Putain… Comment tu vas sinon ?

Johnny : Toujours les même emmerdes. Des pièces détachées manquantes aux garages, une moto sur les genoux, et j’te parle pas des cours. Heureusement qu’il y a la mécanique.

Hopkins : Et la musique…

Layla ( doucement ) : Et le sport…

Hopkins et Johnny se marrent.

Hopkins : Elle a du cran, la gamine. Tu devrais la prendre sous ton aile. Forme la. Et inscris la à un match d’exhibition sur le territoire des bourges. Elle sera à la hauteur.

Layla : Exhibition ?

Johnny : C’est vrai qu’elle est surprenante. Allez viens, terreur. On a du pain sur la planche. On se revoit plus tard, Jimmy.

Hopkins : Ouais. Bon, où est-ce que Pete s’est planqué, encore ? Damn…


Jimmy Hopkins. Mon héros. Mon premier coup de foudre de gamine. Bien avant mes relations avec Vincent Vega ou TS17. Je ne l’ai quasiment jamais revu, après cette nuit la. Mais je me souviens. Je me souviendrais toujours de cet homme. Il aurait fait un excellent Butch dans Pulp Fiction. Je me demande ce qu’il est devenu… Bref. Après son rappel à l’ordre, Johnny est devenu particulièrement gentil avec moi. C’est lui qui m’offre d’ailleurs mon premier blouson noir. Le 02 décembre, je suis officiellement membre de son groupe. Lola est aux anges. Beatrice et Pinky, nos deux colocs, le sont nettement moins. Je ne vous explique même pas la misère que nous leur faisons chaque soir. Nos moments de détentes après une dure journée de travail, je suppose. J’excelle en sport, Norton et Ricky me donnent des cours de soutien en mécanique… Algernon et Melvin, un autre fayot, se chargent de mes devoirs dans les autres matières. Pour la première fois de ma vie, je suis reconnaissant envers mon père. T’as bien fais de te casser en France. J’aime Bullworth. Je suis d’ailleurs la plus jeune élève du lycée a entrer dans un groupe. Mais le plus dur reste à venir. Je n’avais pas pris en compte toutes les paroles de Jimmy Hopkins, ce fameux jour d’Halloween, mais il était question d’un match, ou d’une rencontre, dans l’antre des bourges. Je n’en avais aucun souvenir jusqu’à ce que Johnny me le rappelle…

Johnny : Layla, tu es la bienvenue dans la planque des blousons noirs ! Il n’y a que les membres les plus importants de notre assemblée qui peuvent se vanter d’être venu ici. Cette salle a fait les joies de tous nos membres, bien des années auparavant. Canapés, bars, tunning, matos informatiques… Fais comme chez toi.

Une douce senteur de cuir et de cigarette m’effleure immédiatement. Les lumières tamisées de la pièce ne dévoilent qu’un bar en bois d’ébène, deux canapés pourpres et un écran géant de la taille d’un mur. Tupac nous chante d’ailleurs l’un de ses premiers titres, Brenda’s Got A Baby. Du hip hop chez des fans de grosses cylindrées… Intéressant. Ça ne me déplait pas. Bon, je vous l’accorde, ce n’est pas digne d’un « Girl, You’ll Be A Moman », mais ne faisons pas la fine bouche. J’adore cet endroit. Mon cœur bat la chamade, et des poils se hérissent le long de ma nuque, sans le vouloir.

Lola : Je suis tellement fier de toi, ma petite Lay‘. Tu es l’une des nôtres, maintenant !

Johnny : Hum Hum…

Lola : Elle est trop jeune, mon chou…

Johnny : Elle le fera. Ou elle ne remettra plus les pieds ici.

Lola : Johnny ! Si tu fais ça, tu ne remettras plus jamais les mains où tu sais ! Si tu vois c’que j’veux dire…

Layla : C’est bon, Lola. Je vais le faire. Je ne suis plus une gamine. Je n’ai pas peur.

Lola : Oh, Lay’…

Johnny : Tu vois, elle est prête.

Il sort une petite affiche de sa poche arrière.

Johnny : Tu vois ça ?

Layla : Oui.

Johnny : Old Bullworth Vale. Plus précisément le Training Club. 23 Février, à 20h. Dans un peu plus de 2 mois. La tradition, depuis la création des blousons noirs par mon père, est d’entrer dans la salle des bourges, et d’accepter le challenge de l’un d’entre eux. Je ne parle pas d’une vieille baston d’ivrogne, mais du noble art, la boxe. Pour achever notre formation, nous devons tous monter sur le ring, et faire face. Une victoire, et le blouson noir coule dans votre sang. Une défaite… Et vous n’avez plus qu’a prier pour que les fayots vous recrute. Tu me suis ?

Layla : Je te suis.

Johnny : T’es une terreur, Lay’. Aucun doute la dessus. Et pour toi, je vais faire une exception. J’ai convoqué un vieil ami de mon père pour les deux prochains mois. C’est un anglais. Comme toi. Lola m’a dit comment tu avais mis au sol Pinky Gauthier. Tes capacités techniques. Ton passé de gymnaste… Le 23 février, à 20 heures précise, c’est toi qui sera sur le ring. Mais pas pour un match de boxe. J’ai un meilleur projet pour toi. Un sport dans lequel tu pourras faire carrière, si tu te donnes à fond. Mais il faudra t’entraîner dur. Il n’y aura que toi et le rosbeef que j’ai débarqué. Lola ne sera pas la pour t’aider, et moi non plus. Tu es d’accord ?

Layla : Je suis d’accord.

Johnny : Je n’en ai jamais douté. Tu affronteras Christy Martin, l’une des meilleurs athlètes de l’école dans… un match de lutte. Un match de catch, plus précisément !

Layla : Du catch ?

Johnny : Du catch. Et permets moi de te présenter ton nouvel entraîneur. Tout droit venu d‘une des plus grande fédération du pays… William Regal !

Régal : Bullworth… Bien plus accueillant que les rades de Manchester. Tu es la petite Layla ?

Layla : Oui, c’est moi.

Régal : William Regal. Enchanté. D’après Johnny, j’ai deux mois pour faire de toi une vraie petite furie des rings. Tu es prête à souffrir, pleurer, et connaître l’échec ?

Layla : […]

Johnny : Layla ?

Lola : Lay’ ?

Layla : […] On commence quand ?


Les couloirs sombres de l’école, les anciens dortoirs… La rue elle-même devient mon terrain de jeu. Je sèche plusieurs cours par semaine. Ce british est un professionnel de la discipline, et ne me laisse aucun temps mort. Je n’ai pas vu Lola depuis des jours. Elle s’inquiète, je le sens. Johnny l’empêche de me retrouver, et au fond de moi, je le comprend. Wrestling. Hum… J’en avais vaguement entendu parler. Les mecs de Bullworth font de la lutte, de temps à autre. Rien d’exceptionnel. Autant dire que je suis perdu. Et le rosbeef ne me rends pas les choses faciles. Je sens un ordre nouveau se mettre en place, alors que nous fêterons bientôt noël. Les petites de mon age font des bonhommes de neige, alors que moi, je suis dans les chambres froides de la cantine, boxant avec frénésie de vieux morceaux de barbaques. Souplesses, enfourchements, sauts chassés… Vous n’imaginez pas ce qu’une gamine de 13 ans peut faire pour s’en sortir. Les footings sous la neige me glacent le sang. William est imperturbable, et me donne froid dans le dos. Il accélère le rythme à chacune de mes faiblesses. Il sait où faire mal, et s’y adonne bien avant que je puisse l’éviter. Il m’agace autant qu’il me fascine. Aujourd’hui, il m’envoie à la bibliothèque pour… mettre la théorie en pratique. Je pose délicatement mes livres de cours sur une table, et me réfugie en fond de salle, avec Béatrice… Algernon et Earnest n’ont rien vu venir. En l’espace de quelques secondes, je lui offre plusieurs coups de genoux dans l’abdomen, un High Kick, et tente une Suplex enchaînée d’un tombé. J’ai encore un peu de mal, même si mon cobaye ne fait pas le moindre geste pour se défendre. Ok. On passe au sol. Figure Four LegLock. Je tiens bien la prise, et, sous mes ordres, elle ne pousse pas le moindre cri. Une dernière, pour la route. J’enroule mon bras autour d’elle, et je donne tout sur mon Anaconda Vise. J’ai un sourire étrange sur le visage. J’aime cette sensation. Elle s’empare de moi, et, de mon age, c’est inquiétant…

Régal : Allez, tu peux faire mieux que ça !

Layla : Je… Je suis fatiguée, William. Je…

Régal : Ah ouais ? Et tu crois que ça va me faire baisser le régime, petite sotte ?

Layla : Mais…

Régal : 20 pompes !

La moindre de ses paroles me donnent des envies de meurtres. Il ne crie pas. Il ne laisse entrevoir aucune émotion. Aucune. Il reste classe, et sirote son thé pendant que je soulève de la fonte en salle de muscu.

Régal : Tu veux me faire croire que tu es une blouson noir ? Hein ? Ma pauvre petite, tu ne serais même pas capable de porter la couronne britannique !

Noël est passé. J’ai du porter des Low Kicks, des manchettes, et des crossbody’s a une dizaine de bonhomme de neige devant mon dortoir. Il faisait -5 degrés celcius, et j’étais en tenue de sport. Je n’en peux plus… Il me fait prendre des cours de boxe anglaise.

Régal : Allez cogne ! Cogne ! Vas y, donne tout ce que tu as !

Je frappe alors que des gouttes de sueurs perlent sur mon front. Mes poings se fracassent contre le punching ball, et je pousse des cris rageurs. J’imagine mon père, et sa vieille cougar de 60 piges. Je donnerais tout pour lui montrer mes nouveaux talents.

Régal : C’est ça. Encore ! Plus d’agressivité !

Il veut des coups, il va en avoir. Je ne suis plus la petite fille à papa. Je ne l’ai jamais été. Par manque de chance, mes nouveaux instincts sont quelques peu… instables. Vous demanderez à ma responsable de dortoir. Au mauvais endroit au mauvais moment, diront certains… Mais ma crise de panique en oral de français lui a valu un Spear des familles.

Régal : Plus que deux semaines d’entraînement, Layla. C’est peut être la fin des vacances, mais en Angleterre, nous sommes, comment dire… obstinés.

Layla : […]

Régal : J’ai prévu quelque chose de spécial pour toi… On va en ville. Je ne sais pas si tu seras à la hauteur, mais c’est ta dernière épreuve. Si tu passes ce cap, alors tu seras prête pour ton premier combat. Mettons nous en route…

Direction Old Bullworth Vale. Ou plus précisément le parc d’attraction de Vale City. En route, nous nous arrêtons devant un pub anglosaxon. Il n’est qu’a quelques mètres d’un immense lac, symbole de Bullworth depuis des siècles. Je sors de la voiture et, retrouvant une âme d’enfance pour la première fois depuis longtemps, scrute l’horizon, les pieds dans le sable. Des amoureux s’envoient des boules de neiges, d’autres chaussent les patins à glace pour s’aventurer dans le lac. Je me contente d’un regard. Je suis émerveillée devant toutes ces couleurs, ces lumières. Je n’ai pas pensé à moi depuis des semaines. Du coin de l’œil, je devine Pete, le meilleur ami d’Hopkins, aux prises avec deux sportifs. Le vent hurle dans mes oreilles, et je rebrousse chemin à contrecoeur. La silhouette de Régal ouvre la portière du conducteur.

Régal : Nous n’avons pas de temps à perdre, dépêchons !

Et nous reprenons la route pour un cours instant. Une dizaine de minutes, à priori. Les feux d’artifices explosent dans le ciel, et la musique enjouée des parcs d’attractions résonne jusque dans la voiture. Je me demande encore pourquoi il m’a fait venir ici. Tester mon sang froid ? M’acheter une peluche ? Non. Ce n’est pas assez Pulp pour lui. Et nous avons une version du mot Pulp très différente, lui et moi. Je croise de nombreux camarades de classe, profitant d’un samedi libre pour s’amuser. Johnny Vincent enfile un casque de karting. Ted Thomson est la, lui aussi, pour l’évènement. J’éclate de rire à la vue d’Algernon Papadopoulos, le slip coincé dans une barrière de fils barbelés. William m’attrape le bras et me demande de rester sérieuse. Oui, chef… C’est pour mon bien.

Régal : Nous y sommes.

Layla : Une… maison hantée ?

Régal : Un dédale de couloirs, de labyrinthes, de miroirs à vous glacer les entrailles, oui.

Layla : Je… Je ne comprend pas, m’sieur.

Régal : Je n’ai plus d’information à te donner. Tu es libre d’y entrer, ou pas. Si tu penses être à la hauteur, alors rien ne t’en empêche.

Layla : Mais…

Régal : […]

Layla : D’accord, j’y vais.

J’entre sans le moindre mal dans cette immense maison en forme de clown. Je marche sur la langue visqueuse et gluante de celui-ci, avant de me retrouver dans un couloir sombre et étroit. La pénombre s‘installe au fil des mètres. Je n’entends rien d’autres que les hurlements des robots animés, tout autour de moi. J’arrive dans une salle ou des dizaines de miroirs m’entourent. Puis, le silence. Un silence de cathédrale à vous faire froid dans le dos. Ou sont les autres visiteurs du parc ? Un mouvement, sur ma gauche. Je me retourne aussitôt. Plusieurs visages me regardent, qui ne sont en fait que le mien. Il doit forcement y avoir une sortie ! J’entends des pas, venir d’un peu partout. Je cours dans tous les sens pour quitter cet endroit, quand je tombe nez à nez avec un immense squelette. Je pousse un cri aigue, rebrousse chemin, perds l’équilibre et trébuche. Des toiles d’araignées se collent à mes vêtements, et à mes doigts. Le bruissement des pas s’intensifient, et le mouvement se rapproche. Je me relève avec difficulté, devant moi, une porte dorée m’indique la sortie. Enfin. Je l’ouvre sans demander mon reste, et une multitude de chauves souris s’échappent de l’enclos. Je me colle en boule, terrifiée, attendant que ces choses quittent la pièce. J’aurais du garder mon calme, et suivre leur direction. Merde, je suis toujours enfermée la dedans ! Chaque pièces se ressemblent, et avec les miroirs, l’ombre derrière moi pourrait être n’importe où. Nouveau silence. La toute fin.

??? : Je suis désolée, Lay’…

Je connais cette voix. D’ordinaire si enjouée, elle est cette fois triste, et hésitante. Je n’ai pas le temps d’y réfléchir, alors qu’une main agrippe mes cheveux et me balance contre un miroir. Il se brise sur mon épaule, et je reçois des claques dans le visage. Je suis de nouveau balancée à l’autre bout de la pièce, comme un vulgaire chiffon. C’est à cet instant, reprenant mes esprits, que je la vois. Lola… Mon agresseur, ma meilleure amie… Elle a les larmes aux yeux, et se jette encore sur moi. La silhouette de William Regal est visible dans le miroir, observant la scène. Je contre facilement son attaque, mais ne réplique pas. Je ne peux pas… Lola se relève, glisse sa main dans ses cheveux, et se positionne face à moi. Elle se reproche lentement, à bout de souffle, et écarte les bras.

Lola : Vas y Lay’… S’il te plait.

Layla : Comment ça ? Non… Je ne peux pas ! Non, je…

Lola : C’est le seul moyen, il te regarde, il est la !

Layla : J’m’en fous de Régal ! Je ne peux pas te faire de mal, je…

Lola : Lay’… Ta belle mère a peut être raison, finalement…

Layla : Je suis désolée…

Le reste n’est pas à décrire. Middle Kick, aveuglement, Neckbreaker. Les applaudissements discrets de William Régal, qui s’approche à petits pas. Lola, au sol, inconsciente. Quelques visiteurs qui jasent devant ce spectacle. Je suis prête. Mais cette journée n’est pas à décrire.


23 Fevrier, 20h30, Boxing Club…


Jimmy Hopkins : Ladies and gentlemen ! Our following contest is our Main Event, and it’s sheduled for one fall !

( applaudissements )

Jimmy Hopkins : Je sais que vous attendez ça depuis longtemps, et le show de ce soir n’a pas déçu ! Boxer dans la plus pure tradition de la discipline n’est pas donné à tout le monde, et je félicite tous les gagnants de cette nuit pour leur passage remarquée ! Les différents secteurs de Bullworth ont pu régler leur compte, mais il reste encore deux petits bouts de femmes qui n’attendent qu’une chose : se maraver la guibolle ! Notre prochain combat sera donc, pour la première fois au Boxing Club, un Wrestling Contest !

( applaudissements )

Jimmy Hopkins : Damn, donnez moi une vraie ambiance, bordel !

( hurlements à tout rompre )

Jimmy Hopkins : Voila, ça c’est que j’appelle un public ! En tant qu’officiel de la rencontre, laissez moi vous présenter nos deux compétitrices ! Introducing first, from Old Bullworth Vale, Christy Martin !

( applaudissements bourges )

Jimmy Hopkins : And her opponent… from New Coventry, she makes her first apparition here tonight… Layla El !

( Les blousons noirs donnent de la voix pour soutenir la petite Layla. Elle entre en tenue de combat, fin prête pour réaliser son rêve. Ce sera cette nuit, ou jamais. Elle fixe Hopkins un instant, avant d’entrer sur le ring. Sa respiration est courte et rapide. William Regal est en ringside, et ne bronche pas. Layla acheve son échauffement en enfilant ses genouillères, et fait signe à l’arbitre de pouvoir faire sonner la cloche )

Jimmy Hopkins : Let the party… started !


Layla El VS Christy Martin


La britannique scrute l’assemblée, à la recherche de Lola. Elle l’aperçoit au fond de la salle, anxieuse. Ce soir, c’est avant tout pour elle qu’elle va se battre. La foule est en ébullition, et ils assistent à un véritable « Once In A Life Time ». Bien plus qu’un simple tombé, c’est l’honneur des gangs qui est en jeu ce soir. Martin lève la main droite et demande une épreuve de force, défiant son adversaire du regard. Layla lève la main à son tour. Hilare, Christy change d'avis et lève maintenant la main gauche. La petite femme en fait de même, avec méfiance. La bourge, qui comprend que son intimidation a échoué, profite d’un moment de faiblesse pour lui envoyer une claque directement dans le visage. Puis une deuxième ! Layla répond avec une clothesline... Esquivée avec aisance. En manque de solution, elle bondit dans les cordes, se retourne, pour être accueillie par un powerslam ! Powerslam ! Quel choc des le début de cette rencontre ! Layla n’a absolument rien vu venir, et Regal disait vrai sur Martin : le catch est une passion qu’elle emploie plutôt bien. Elle se relève avec difficulté mais son adversaire d’un soir lui offre une série de low kicks. Martin lui écrase maintenant le crâne contre le ring avec son genou. Layla tape des pieds contre celui-ci et tente de se dégager. Elle y est presque… Ça est ! Elle réussit à pousser le genou de son vis-à-vis et effectue une roulade pour se remettre sur ses jambes. Nouveau face à face entre les deux adolescentes. Cette fois, l’épreuve de force est demandée par Layla. Christy y répond favorablement, et nous y sommes ! La prise est rapidement contré en enfourchement du côté Christy Martin ! Elle se jette de suite sur Layla et multiplie les coups d’avant bras ! Hopkins les sépare un instant, mais Martin revient vers son adversaire et lui donne plusieurs coups de genou. Snapmare et kick à l'arrière de la tête. Elle effectue le premier tombé du match : 1...2... et dégagement réflexe !

Elle veut relever Layla, mais celle-ci contre avec des coups de poing dans l'abdomen. Bien loin d’être suffisant pour arrêter la bourge. Attendez… Si ! La britannique la stoppe aussitôt avec un coup de coude dans le crâne ! Suivi d'un Leg Drop ! Elle la place maintenant entre la deuxième et la troisième corde. Elle passe de l'autre côté des liens et série de kick dans la poitrine de son adversaire ! Elle rentre dans le ring et fait de même avec son dos. Christy reste pliée sur le deuxième câble et pour la première fois de la rencontre, Layla semble prendre un petit avantage.. L'arbitre entame le décompte. Un… Deux… Trois… Quatre, c’est lâché. Les blousons noirs, venus en masse pour assister au show, donne de la voix pour soutenir leur protégée. Christy retombe au milieu du ring. Irish Whip ! Non, Layla se retient. Elle insiste mais Layla reste plantée sur place. Mieux, elle place un Dropkick dans le minois de Martin ! Son adversaire se relève, furieuse, et tente un coup de la corde à linge. Esquivé ! Rebond contre les cordes, les deux femmes jouent à saute mouton ! C’est finalement Layla qui prend l’avantage avec une manchette portée à l’européenne. Regal est aux anges : l’une de ses prises fétiches est portée à la perfection. Christy répond avec une claque. Layla enchaîne avec une manchette… Elle prend l’avantage est termine sa course contre un Turnbockle. Atémi ! Puis un autre ! Et un troisième ! Elle se concentre… recule de quelques mètres, s’élance et Enzuiguiri ! Il touche la cible ! Christy tente de reprendre ses esprits en s’agrippant aux cordes tant bien que mal. Le passé de gymnaste de la britannique revient au galot pour se faufiler entre les cordes… Tarentula ! Tarentula de la petite blouson noir ! 1...2...3...4... Elle stoppe son action sous une ovation de la foule. 1ere corde… 2eme corde… Et Diving MoonSault ! Quelle manœuvre de la néo lutteuse ! Ttentative de tombé immédiate : 1..2... Et dégagement in extremis de la bourge. Le rythme de ce match s’accélère !

Les deux jeunes adolescentes se donnent à 100% dans un match plus que risqué. Hopkins est debout, sur le ring, toujours aussi perplexe après ce Moonsault venu dont ne sait où. Christy, plus expérimentée, applique un Facelock à son adversaire encore au sol. Mais celle-ci roule sur le côté et bloque ses bras. Elle se relève et Double Underhook Backbreaker ! Elle rive ses épaules : 1... et même pas 2 ! Belle résistance de Martin. La disciple de Willam Regal veut appliquer un Facelock mais Christy lui envoie un coup de pied dans la face. Elle se remet debout et porte une série de Middle Kicks. Layla ne réponds plus présente, posant la main sur son ventre sous la douleur. Christy enchaîne… Suplex ! Suivie d'un Irish Whip et d’un Roll Up ! Elle fait le tombé : 1...2... et pas 3 ! Layla rive aussitôt les épaules de son adversaire sur un contre ! 1...2... Dégagement rapide, qui s’enchaîne d’un nouveau Roll Up ! 1...2... Tout va très vite, et Layla utilise son désavantage pour tordre son vis-à-vis… Pour une Cattle Of Mutilation venue de nulle part ! Quelle technique ! Martin hurle sa souffrance alors que les bourges du Boxing Club se prennent la tête dans les mains. Elle ne peut qu’abandonner ! Hopkins se rapproche des deux jeunes femmes, vient aux nouvelles d’une Christy qui n’abdique pas. Elle parvient à se défaire de cette soumission et se relève dans l’instant. Elle projette son adversaire dans les cordes et Clothesline ! Layla l'accueille avec un Drpokick… Non ! Martin avait prévu le coup et s'est arrêtée juste avant. Elle prend sa jambe et la tire pour la faire retomber au sol ! Layla se tient difficilement la nuque et son vis-à-vis profite d‘un temps de pause pour reprendre son souffle, contre un turnbockle. La britannique roule péniblement jusqu’au cordes, et tombe face à face avec son entraîneur… Il lui murmure quelques mots qui lui mettent les larmes aux yeux. Elle n’avait encore jamais connue pareille souffrance. Attention Christy ! Hip Toss ! Mais Layla se retient et passe le bras entre ses jambes pour l'attirer au sol et faire le tombé : 1...2... Simplement 2 ! Elle l'amène vers le centre du ring et porte un Sidewalk Slam ! Elle la couvre : 1...2... Christy lève l'épaule.

Régal : N’oublies pas ce que je t’ai appris, Layla. Ce match est pour toi…

Sur les paroles déterminés du lutteur, Layla pousse un cri rageur et invoque le soutien des blousons noirs. Elle relève Martin et lui retourne à nouveau le bras… mais la bourge contre avec un coup de genou. Elle prend de l'élan dans les cordes et... Double Crossbody ! Oh dieu… elles se sont tuées sur cette action ! Layla avait anticiper et s’est offerte à Martin sans demander son reste… Le public n’en revient pas; et chante à tout rompre « This Is Awesome » ! Toujours au sol, les deux femmes ne parviennent pas à se relever. Hopkins entame le décompte. 1...2... Rien. 3...4... Christy a un genou au sol, Layla est toujours inconsciente. 5...6... Avec toutes les peines du monde, Martin vient chercher les cordes et se relève ! 7...8... Layla est à genoux… 9... Elle y est ! Christy profite de sa faiblesse pour porter une Leg Drop sur le bras de son adversaire. Irish Whip mais Layla s'appuie sur les câbles et Springboard Reverse DDT !! Elle la couvre dans la seconde, c’est terminé 1...2... Et 3 NON ! NON ! Dégagement ! Les bourges dans la salle exultent ! Layla la relève avec un seul bras. Superkick de Martin! Elle fait rapidement le tombé : 1...2... NON ! C’est incroyable ! 2,99 ! Elle relève son adversaire et Cradle DDT ! Layla n’abdique pas et lui donne des coups de poing dans le crâne. Le match pourrait basculer à tout moment, tant les deux lutteuses semblent souffrir. Elles retombent en arrière, sonnées. Il faut plusieurs secondes, paraissant interminables, pour qu’elles se remettent debout, l‘esprit clair. Christy porte des middle kicks à son adversaire puis la projette dans le coin. Layla prend appui sur les cordes et Reverse Crossbody ! Mais Martin l'attrape en plein vol et Spinebuster ! Layla s‘écrase au sol et atterrit contre un turnbockle sous la puissance de l‘impact. Elle s'aide de celui-ci pour se relever... Splash de son adversaire ! Esquivé ! La britannique reprend l'avantage avec des coups de bélier… Sans compter Martin qui passe en dessous ! Spinning Roundhouse Kick ! Non !Esquivé et Roll-up : 1...2... S’est retourné ! C’est… Anaconda Vise ! ANACONDA VISE de Layla ! Quelle fin de match, c’est terminé ! Elle… Martin abandonne ! C’est fait ! Explosion dans la salle ! Layla El ! ! !

Jimmy Hopkins : And here is your winnner… Et la toute nouvelle membre des blousons noirs… Laylaaaaaa El !!!!!


Jimmy lève mon bras, je suis en sueur. Des frissons viennent doucement me caresser la peau. Je vois les bourges quitter la salle, les sportifs applaudir avec sobriété, et Lola rejoindre le ring. Elle me serre dans ses bras, en m’enfilant son propre cuir. Johnny arrive lui aussi, accompagné de William Régal. Il me fait un clin d’œil, sourire en coin, puis repart comme un prince vers sa voiture. Sa mission est accomplie. Je lui dois tout. Le reste du gang hurle mon nom, et me porte jusqu’au Lycée comme une véritable Walkyrie. Johnny tabasse quelques fayots sur le chemin, pour la cause. Les petits flocons de neiges perlent sur mon visage, mais la chaleur que j’éprouve est irréaliste. J’ai réussie…

Le lendemain, même le cours de Biologie ne peut ruiner mon moral. Je termine l’expérience du prof’, me cache dans un vestiaire pour ne pas me faire chopper par un pion ( l’uniforme du lycée est à la poubelle depuis ce matin ), quand soudain, j’aperçois des lumières étranges venir de la salle d’Anglais. J’ouvre la porte, et devine plusieurs deuxième année se ruer devant un écran géant pour regarder un film. Je ne savais pas que Bullworth avait une salle de projection. Ça flingue dans tous les sens, costume mafieux et passage à tabac au rendez vous. Et la, c’est le choc, l’actrice principale apparaît devant mes yeux…

Layla : Hé, toi ! Sheldon, c’est ça ? Qu’est-ce que vous regardez ?

Sheldon : Un film en compétition à Cannes. Je ne connais pas trop le réalisateur. Taranto ?

??? : Tarantino, abruti.

Sheldon : Merci, Georges. Oui, c’est ça, Tarantino. Le film s’appelle Pulp Fiction, tu veux te joindre à nous ?

Layla : Non merci, c’est pas vraiment mon…

Mia Wallace : Girl… woin woin woin woiiiiiiin…You’ll be a womaaan… Soon…

Layla : […]

Sheldon : Layla ?

Layla : […] Je… Je… Faites moi une place…

THE END…
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WFA Backlash Empty
MessageSujet: Re: WFA Backlash   WFA Backlash EmptyDim 16 Déc - 21:59

Promo Austin Aries : Les apparences sont souvent trompeuses.




Loge d'Austin Aries :

Godot : Eh Austin, réveille toi ! Ca va être bientôt à toi !

Aries : Comment ? Ah euh oui mais je dois faire quoi déjà ?

Godot : On a pas le temps alors prend ce micro et n'oublie pas ta ceinture !

Aries : Ah oui ma ceinture de champion du monde de la WFA … MA CEINTURE DE CHAMPION DE LA WFA ?!

Godot : Ben oui, tu n'as quand même pas oubliais que tu es le champion depuis 3120 jours ?

Aries : Cooooooooool !


Début de WFA Smackdown :

Ce Smackdown s'ouvre avec un gros plans sur la scène d'entrée et les feux d'artifices sont lancés dans un déluge d'explosions ! Puis ce sont les habituels travellings sur les fans excités brandissant leurs pancartes toutes à la gloire du Greatest Man That Ever Lived, Austin Aries.


Roberts : Ladies and gentlemen please welcome from Milwaukee, Wisconsin, The Greatest Man That Ever Lived, The WFA champion, AUSTIN ARIES !


Austin Aries fait son entrée en pivotant sur lui-même faisant voler sa cape pleine de paillettes mauve et or. Puis il s'avance vers le ring en regardant son titre de champion de la WFA, encore tout surpris d'être l'actuel champion.

Aries : Bon je suis très heureux d'être le meilleur champion du monde de l'histoire de la WFA.

Public (en tapant des mains) : AUSTIN ARIES ! AUSTIN ARIES ! AUSTIN ARIES !

Aries : J'ai d'ailleurs pris une grande décision, je vais renommer ce titre en championnat du monde de la UHW !

Grosse ovation du public.

Aries : Et pour fêter le retour de ce grand titre, je vais des ce soir défendre mon titre contre le premier qui viendra me défier.


Aries (a lui même) : Oh non pas lui …

Heath Slater fait son arrivé sous de forte huée des fans présents. Micro en main, il reste devant le titantron alors que le public hue fortement l'inventeur de la gamme Slatie.

Slater : Je vous en prie, je vous en prie, cela ne se fait pas de huer le plus grand GM de l'histoire de ce show.

Aries (a lui même) : Lui GM ?! Mais mince c'est quoi ce bordel ?!

Slater : Bon, Austin tu es champion depuis bien trop longtemps et vu que j'aime le changement je vais te choisir moi même ton adversaire.

Aries : Très bien vas-y.

Slater : Ton adversaire sera le nouveau membre d'EoC que voici !

Lesnar fait son arrivé en étant habiller de la tête au pied avec la gamme Slatie. Le champion et son challenger s'observe déterminé a en découdre.

Slater : Bon ce combat pour le titre se déroulera lors du main event. Comme je n'aime pas les tricheurs alors si tu te fait disqualifier ou décompter à l'extérieur tu perdras ton titre automatiquement !

Aries : Il n'aime pas les tricheurs, j'ai bien entendu ? J'ai compris c'est une vanne en fait pour le bêtisier de fin d'année de la WFA, c'est ça ?

Slater : Bon restez avec nous car après la page publicitaire spéciale Slatie nous auront un combat opposant DH Smith à Trent Barreta et ces deux jeunes catcheurs combattront en tutu ! Le perdant deviendra le major d'homme du champion IC et US, Goldust !


Main event du show.

Roberts : Ladies and gentlemen, it is now time for our final contest which is set for one fall, and it is for THE WFA CHAMPIONSHIIIIP !
Roberts : Introducing first, from Webster, South Dakota, weighed in 266 pounds, Brock Lesnar !

Lesnar fait son entrée habituelle, il s'avance vers le ring avec un grand sourire sadique et sous les hués de la foule.

Roberts : And his opponent …
Roberts : … From Milwaukee, Wisconsin, weighed in 210 pounds, The WFA champion ... Austin Aries !

Le champion fait son arrivé sous de très forte acclamation de la foule, il regarde son titre et commence a s'avancer vers le ring en tapant dans les mains des fans présents aux abords du ring.

Austin Aries © ( Godot ) vs Brock Lesnar


Les deux hommes se confrontent du regard alors que l'arbitre fait enfin sonner la cloche. Austin Aries fait le signe du titre pour narguer son challengeur qui n'a pas l'air d'apprécier et gifle le champion du monde. Celui-ci le prend plutôt bien puisqu'il sourit et se jette sur Lesnar. Les droites et les gauches du Greatest Man That Ever Lived partent dans tout les sens, alors que l'arbitre essaye tant bien que mal de séparer les deux catcheurs et il y parvint. Cela permet a Lesnar de rouler hors du ring. Ce dernier ne s'attendait s'en doute pas à une telle motivation de l'actuel champion du monde. D'ailleurs, le champion en profite pour discuter avec l'arbitre, puis sort du ring, et commence à courser Lesnar qui remonte très vite dans le ring, imité par Aries qui se fait surprendre par un coup de pieds dans sa face. Lesnar enchaîne maintenant avec des droites dans le visage du A Double, il le relève et l'envoie contre les cordes, tentative de clothesline esquivé et Aries prend de la vitesse mais powerslam bien porté par The Next Big Thing qui effectue le tombé ... 1 … 2 … Et dégagement du champion du monde.


Aries se relève immédiatement et envoie son pieds dans l'abdomen de Lesnar, il enchaîne avec quatre violent kick et lorsque son adversaire est au sol, il réalise un elbow drop. Le public commence à scander le nom d'Austin Aries alors que ce dernier enchaîne avec une headlock. Le match est long, Aries tant bien que mal essaye de fatiguer Brock qui se relève et parvient a porter a son tour une headlock. Le public continue de scander le nom du Greatest Man That Ever Lived qui commence à répondre au crie du public, petit à petit il se met sur ses jambes et c'est fait il est debout et enchaîne les coup de coudes dans l'abdomen de Lesnar qui lâche prise. Aries se propulse à l'aide des cordes et première clothesline mais Lesnar ne bouge pas alors Aries reprend appuie sur les cordes et deuxième clothesline puis une troisième ! Lesnar est complètement groggy alors qu'Aries en effectue une quatrième séchant Lesnar qui s'écroule. Ariès relève Lesnar, et il crie qu'il est le meilleur champion du monde de l'histoire, ce qui fait réagir positivement le public puis il tente de placer son adversaire sur son épaule mais Lesnar s'y dégage assez rapidement. Lesnar est de retour sur ses jambes, il inflige de violent coup d'avant bras sur la face du champion et tente ensuite de le mettre sur ses épaules pour le F-5 mais au dernier moment Aries parvint a contrer avec un DDT ! Il tente le tombé mais son adversaire s'y dégage peu avant le compte de 2. Lesnar se relève et se retourne mais reçoit un dropkick d'Aries. Lesnar se relève rapidement mais reçoit un second dropkick. Aries monte maintenant sur la troisième cordes alors que Lesnar se relève et diving crossbody … Mais il attrapé en pleine air Lesnar qui essaye de placer Lesnar pour son F-5 mais son adversaire parvint une nouvelle fois a se sortir de son emprise. Aries en profite pour placer un nouveau Dropkick et Lesnar passe par dessus la troisième corde !


Aries sourit et gueule à Lesnar qu'il n'est qu'un lâche tandis que celui-ci reprend ces esprits. Il est alors rejoint par le champion qui l'attrape par la tête et vient le fracasser la face contre les barricades, il va maintenant lui faire dire bonjour au poteau du ring mais Lesnar résiste, donne un coup de coude dans l'abdomen de son adversaire et le balance tête la première contre le poteau. Lesnar remonte dans le ring et demande à l'arbitre de continuer son décompte, ce dernier s'exécute. On en es à 8 mais Aries remonte bel et bien dans le ring, Lesnar ne souhaite pas lui laisser le temps de faire quoique ce soit et le sèche avec un violent Big Boot en pleine face. The Next Big Thing sourit pour narguer le public pendant qu'Aries tente de se relever. Lesnar fonce déjà vers lui et spear de Lesnar ! Il effectue maintenant le tomber … 1 … 2 … Et dégagement réflexe d'Aries. Lesnar est encore un peu essoufflé, néanmoins il relève son adversaire mais reçoit des coups de coude dans le ventre, Aries se projette contre les cordes pour revenir avec une leg drop bulldog, et le champion se précipite pour le tomber 1 … 2 … Et encore un dégagement de Brock Lesnar !
Aries commence à mettre plusieurs droites à la suite dans la face de son adversaire, pour enchaîner avec un irish whip vers le coin opposé mais c'est retourné et c'est lui qui se retrouve dans le coin. Lesnar enchaîne alors avec un corner clothesline. Aries est groggy et Lesnar revient à la charge avec un corner shoulder block à la Batista. 


Lesnar à repris le dessus, il balance dans les cordes son adversaire et enchaîne avec une German Suplex. Aries se relève encore sonné et reçoit une nouvelle série de droite. Lesnar lui gueule dessus et place son adversaire entre ces jambes, il le soulève pour une Powerbomb mais il ne tente pas le tombé. Lesnar relève Aries mais coup de genoux dans le ventre, Lesnar est a genoux permettant a Aries de placer son Headstand Dropkick !
Aries tente de relever son adversaire qui ne semble plus réagir mais contre toute attente Lesnar parvint a placer sa terrible Kimura Lock ! Il maintient sa prise de toutes ces forces alors qu'Aries bouge dans tout les sens pour se dégager. Les secondes passent, et les mouvements du champion du monde de la WFA sont de plus en plus lents. Le match semble bientôt terminer, le public essaye de donner de la voix pour réveiller leur champion. L'arbitre demande à Aries s'il veut abandonner mais cette question conjugué aux encouragements du public permettent à Aries d'avoir un second souffle. Il bouge dans tous les sens et parvint a chopper la première corde avec son pied, Lesnar est forcé de stopper sa prise. Les deux hommes sont essoufflé et commence à s'échanger des droites, le public acclame toutes les droites d'Aries qui fini par prendre le dessus sur son adversaire. Lesnar recule sur les coups d'Aries qui envoie son adversaire vers les cordes mais il reçoit en retour une violente Clothesline qui détruit le champion. Le public acclame Aries qui se relève mais il n'a pas le temps de dire « ouf » que Lesnar le met sur ses épaules et F-5 parfaitement porté ! il se précipite pour le tomber 1 … 2 … 3 … Non, l'arbitre a vu le pied d'Aries posé sur la première corde. Lesnar n'en croit pas ses yeux alors que le public exulte. Il retente le tombé mais Aries relève son épaule au dernier moment. Lesnar fou de rage relève son adversaire qui le sèche avec un enzuigiri sortit de nul part. Ce dernier monte sur la troisième corde, il lève les bras vers le ciel et 450 Splash suivit du tombé … 1 … 2 … Et 3 ! Victoire d'Austin Aries !


Austin Aries conserve son titre après ce match épique. Il puise dans ses dernières forces pour soulever son titre de champion de la WFA lorsque soudain …



Ross : Apparemment notre GM n'en a pas encore finit avec le toujours champion du monde.

Striker : J'espère qu'il va lui retirer le titre ! Et d'ailleurs qu'est-ce qu'on fout ici ? C'est a monsieur H et à l'autre italien de commenter ce show en principe !

JR : Mais attendez ! Pourquoi a t-il la mallette du MITB ?

MS : Alors ça non ! Je ne veux pas que Slater soit en même temps le GM du show et également le champion du monde !

JR : Mais ôtez moi d'un doute, le MITB n'est plus donné depuis le jour ou JoMo a loupé son cash et est parti se cacher dans les montagnes après avoir tué son manager ?

MS : Comme d'hab vous comprenez rien, Slater se sent invincible il fait ce qu'il veut, Copé style !

Alors que l'arbitre discute avec Slater, Brock Lesnar remonte sur le ring et F-5 sur Austin Aries !
L'arbitre se retourne et ne souhaite pas déclencher le match alors que le champion est au sol. Il est néanmoins obligé de le faire a cause de Slater le menaçant de le virer dans le cas contraire.

DING DING DING !

Slater relève son adversaire, sous les huées des fans qui commencent même a jeter tout ce qu'il trouve en direction du ring, et E-Minor de Slater ! Il se couche pour le tombé … 1 … 2 … Et 3 !

Slater célèbre son premier titre de champion du monde de la WFA. C'est le plus beau jour de sa vie !
Austin Aries revint tout doucement a lui, n'arrivant pas a croire qu'il vient de perdre le titre dont il ne savait même pas qu'il en était le détenteur quelques heures plutôt.
A ce moment précis, il a un petit sourire voyant Alicia Fox se diriger vers le ring. Celle-ci monte sur le ring et se dirige vers Slater pour lui rouler une pelle !!!

Aries : Noooooooooooon … Au mon Dieu, ce n'était qu'un terrible cauchemar ! Alicia ! Réveille toi, je viens de faire le cauchemar le plus énorme de tous les temps.

Fox : Vas-y raconte.

Aries : J'étais le champion de la WFA et le GM Heath Slater m'a obligé a défendre mon titre contre …

Fox : Oui bon tu me le raconteras lorsque j'aurais fait le petit déjeuné. Tu prend comme d'habitude des cafards et sauterelles grillé ?

Aries : Bien entendu mais rajoute un peu de poivre et du Requefort s'il te pl …


CM Punk : Hein ? Quoi ? Ah je comprend … Depuis qu'Austin est mon challenger, je fais vraiment des rêves étranges.


Dernière édition par Godot le Lun 17 Déc - 17:22, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: WFA Backlash   WFA Backlash EmptyDim 16 Déc - 22:21

Référence à South Park? lol
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MessageSujet: Re: WFA Backlash   WFA Backlash EmptyDim 16 Déc - 22:32

Twist-Of-Fate a écrit:
Référence à South Park? lol

Oui, c'est un petit hommage à mon épisode préféré de la série. lol
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MessageSujet: Re: WFA Backlash   WFA Backlash EmptyLun 17 Déc - 16:27

@JoMo Styles : ce n'est pas la promo du siècle, mais tu progresses et c'est le principal, tu es sur la bonne voie, continue !

@François : Très bonne promo, qui commençait bien avec la victoire de Steamfield, mais quand ils sont morts tu as perdu des points lol . Blague à part j'ai beaucoup aimé.

@Godot : Bonne idée, bon match, bonne chute ce qui donne une bonne promo. (Et comme j'suis pas un grand fan de South Park je m'attendais pas au deuxième rebondissement (ouais le premier rêve on s'en doute, mais que le deuxième soit un rêve de Punk moins ^^' ).

@TS : tu fais chier ^^', je la veux ma victoire chez les divas en ppv moi Sheik

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MessageSujet: Re: WFA Backlash   WFA Backlash EmptyLun 17 Déc - 16:31

Voilà ma promo pour Seth, sur le thème du mythe ^^'.

j'en suis pas tellement satisfait malheureusement, j'ai pas réussi à rendre ce que j'avais en tête comme je voulais m'enfin tant pis.

Ps : la fin est assez gore, donc je préviens au cas où (après le duel notamment).


*** ***



Cette histoire se déroule dans des temps si anciens que l’histoire même les a oubliés. Une époque de civilisation perdue bien avant que La Chute ne condamne cette période à l’oubli. En ce temps là, de nombreuses civilisations se disputent déjà les terres que l’Homme a conquises. Plusieurs années avant que débute cette histoire, une peuplade barbare venue de l’Ouest semble conquérir toutes les terres qui se trouvent sur leur passage, imposant leurs lois, leurs coutumes et leurs croyances avec eux. Cette histoire conte comment un homme a tenté de leur résister.





Au sein de la ville de Raïc, un conseil de guerre réunit la famille royale, quelques comtes, les grands prêtres des principaux cultes, quelques scribes et les généraux de la grande armée du royaume de Kän. « Les Ouestriens avancent rapidement à la tête de leur horde. Ils seront dans nos murs dans quelques semaines si nous ne faisons rien. Ils ont déjà rasé la moitié Ouest du pays et Känään notre belle cité capitale, fleuron de notre civilisation tombera si nous n’agissons pas, déclara le roi, un homme d’une stature impressionnante, plus grand et plus large que tous les autres. Il est vêtu d’une longue toge blanche, porte une couronne dorée ainsi qu’un sceptre, symbole de son autorité et du pouvoir que lui confére les dieux. Si nous n’agissons pas, s’en est fini de nous tous. Nous devons réunir nos forces le plus rapidement possible si nous ne voulons pas que nos terres subissent la dévastation qu’a subi l’ouest de notre royaume.
_ La majorité de nos armées a péri, monseigneur, intervient un duc, nous les avons envoyé, comme vos émissaires l’avait suggéré, en hâte pour protéger les terres envahies. Nos soldats ont péri monseigneur et il ne reste pratiquement plus aucun homme valide pour défendre nos terres, aucun que nous puissions joindre à l’armée de sa majesté, affirma un homme dont la tenue est similaire à celle du roi, excepté les ornements.
_ Qui es-tu, demande le roi.
_ Je suis le seigneur Baas Tista, votre altesse Ashe Bï Ka, régent de la ville d’Aanima, où je règne en votre nom. Je parle au nom de tous les autres ducs altesse, nous avons obéit à vos ordres en envoyant la majeure partie de nos hommes, pour la plupart des paysans, à la mort, en vain. Nos terres sont exsangues et nous avions bon espoir que votre majesté accueille les réfugiés de nos cités au sein de Känään où les murs nous auraient tous protégé, le temps que la horde des Ouestriens se dispersent.
_ La horde ne se dispersera pas, déclare un général dont la tenue martiale, armure de cuir, casque en même matière, jambière, brassière, signalait la fonction.
_ Comment te nommes-tu, général, demande Ashe Bï Ka.
_ Je suis Seth Rollins, fils de DiJäy altesse, répond l’intéressé.
_ Qu’est-ce qui te fait dire ça, l’interroge le roi divin.
_ Vous sous estimez les Ouestriens. Ce que vous prenez pour une horde n’en est pas une, contrairement aux ennemis venus de l’Est que nous avons déjà vaincu. Je vous ai mené à la victoire contre les Lumineux de Jöohn le Maure qui sonne, vous devez me croire. La horde de Jöohn ne se basait que sur du vent, sur rien. Ils vivaient en pillant, ruinant, détruisant, volant ce dont ils avaient besoin, asservissant les peuplades qu’ils rencontraient. Dès que j’ai tué Jöohn, la horde des Lumineux s’est déchirée de l’intérieur et a été repoussée par les peuples vaincus. Ils se sont dispersés sans demander leur reste. Mais les Ouestriens sont différents. Ils possèdent de grandes cités, loin à l’Ouest, des grandes cités qui ravitaillent leurs armées par la mer. Et Kri Stööfeur de Daniels est un grand général. Il a permis aux Ouestriens de défaire l’armée des buveurs d’eau plate, à la bataille de West Maania avec une armée bien inférieure en nombre à celle menée par Scie Maine Püünque, souverain pourtant réputé de ce pays. Les buveurs d’eau plate ont perdu alors même qu’ils avaient gagné la bataille croyaient-ils, Kri Stööfeur ayant abandonné le champ de bataille car une unité de ses espions avaient déjà contaminé les réserves d’eau de la cité.



_ Que nous suggères-tu dans ce cas demande alors Ashe.
_ Vu le temps qu’il nous reste, un seul plan peut nous sauver, explique le général, il faut que votre armée reste dans ses murs et tiennent le plus longtemps possible grâce à nos réserves et que les hommes des cités environnantes, menés par vos ducs viennent prendre en étau l’armée des Ouestriens, sans cela nous aurons perdu ». Suite à cette déclaration, les nombreux nobles se mettent à hurler en tout sens, certains abondant dans le sens de la proposition de Seth, d’autres s’opposant fermement, allant jusqu’à insulter l’auteur du plan.
_ Nos hommes ne nous suivront pas, déclare alors KehVhin Sitin, un autre général.
_ Pourquoi ? Demande le roi.
_ Parce qu’ils ne croient plus en votre divinité votre altesse, ils ne croient plus en vous, pas plus qu’en nos dieux.
_ C’est une punition divine, hurle alors un prête dont la toge verte, couleur sacrée en cette contrée, et le bâton d’ébène signalent comme tel. C’est une punition divine causée par ce manque de foi !
_ Nos pouvoirs déclinent altesse, nous ne pouvons le nier, déclare alors le grand prêtre Dään’el Brillant. Notre peuple n’était pas le seul à croire en nos dieux. Mais après les défaites infligées par les Ouestriens beaucoup ont commencé à se tourner vers leur foi, dans les terres conquises mais au sein de notre royaume également et jusqu’ici à Raïc également votre altesse. Nos pouvoirs déclinent parce que les pouvoirs de nos dieux déclinent. Le cœur des hommes ne se tourne plus vers nos multiples dieux mais vers le dieu unique des Ouestriens. Leur dieu unique qui semble les mener à la victoire aux yeux du peuple. Et ce Kri Stööfeur semble en être le meilleur vecteur. Je crains fort que nous ne puissions compter sur le soutient des populations extérieures à Raïc majesté. Nous allons devoir arrêté la horde seuls. Mais ne perdez pas espoirs, les oracles sont bons altesse, le vol des aigles au-dessus de notre cité le confirme, nous allons remporter la bataille et détruire l’armée Ouestrienne sans aucun problème. Laissez vos sujets protéger leurs sujets, le général Rollins sera à même de protéger la cité. N’a-t-il pas déjà vaincu la horde des Lumineux ? Ne porte-t-il pas le nom d’un des dieux qui apporte le plus aisément la mort ? Seth conduira nos troupes à la victoire et nos ennemis à la mort. Et puis… si les choses tournent mal, il nous reste le Grand Rituel, altesse.
_ Nous ferons comme en ont décidé les dieux déclara Ashe, malgré les protestations de certains de ses généraux. Qu’il en soit ainsi, préparez-vous pour la bataille, rassemblez femmes, hommes et enfants au sein de notre cité, commencez à rationner les vivres, préparez vos hommes soldats, nous allons subir un siège. Nos murs nous protégeront comme ils l’ont toujours fait ».




Le général Rollins prépara la cité au combat du mieux qu’il put durant les deux semaines qui lui furent imparties. Les dieux lui avaient laissé trop peu de temps, estime-t-il alors qu’il monte les marches du rempart Ouest les uns après les autres en suivant un groupe de hallebardier. Il observe l’armée d’Ouestriens, désormais amassée autour de la grande capitale endormie, calme, à cause du couvre-feu imposé à la population. L’agitation, presque décadente de la ville la nuit lui manquait, mais la mesure qu’il avait exigé du roi était nécessaire pour espérer pour remporter cette bataille. « Mon général, demande alors un soldat sortant Seth de ses rêveries, vous pensez que nous pouvons gagner cette bataille ?
_ Aucune bataille n’est impossible à gagner, répond Rollins à la bleusaille dont il ignore complètement le nom, même si au fond de lui il sent que cette fois-ci il ne pourra pas mener les siens à la victoire. Mais le moral étant très important pour les hommes, pour la plupart des paysans, des marchands, des pêcheurs, tout sauf des guerriers, il se devait de mentir autant sur les réelles chances de son peuple. Vous avez entendu le grand prêtre, nos dieux sont en colères. L’orage de la nuit dernière était une punition divine. Nos dieux veulent prouver que les Ouestriens et leur dieu ne sont rien !
_ Blasphème, hurle alors un des lanciers.
_ Blasphème ? Interroge en rhétorique le général, quel est ton nom soldat ?
_ Je me nomme Jöön Sinah, répond l’individu.
_ Jöön… à combien de bataille as-tu participer ? Demande Seth.
_ A aucune général, avoue le concerné.
_ Vois-tu cette amulette autour de mon coup ?
_ Oui général.
_ Sais-tu ce qu’elle représente ?
_ Le faux dieu Seth, mon général.
_ Ce faux dieux, comme tu dis, m’a permis de survivre à plus de mille batailles. C’est uniquement grâce à lui que j’ai pu renvoyer les Lumineux dans l’abîme d’où ils venaient ». Seth déteste mentir à ce point là. Beaucoup de mérites étaient attribués aux Dieux, pense-t-il, mais s’il était encore en vie, il le savait, c’était plus grâce à ses talents pour le commandement, la stratégie et le combat. La chance, attribut sans nul doute divin selon Seth avait sa part, mais pas autant que le reste.
_ « Depuis quand as-tu trahi la vraie foi pour embrasser celle de nos ennemis, demande alors Rollins.
_ Je…
_ Parle, bleusaille, c’est un ordre.
_ Depuis que les Ouestriens ont ravagé nos terres à l’Ouest général, affirme le soldat.
_ Je vois. Sais-tu quelle est la différence entre un vrai et un faux dieu ? Demande alors Seth.
_ Non général.
_ 1000 batailles ». Seth pousse alors le soldat par-dessus la muraille. Il répugne à agir de la sorte, sachant pertinemment que tous les hommes seraient nécessaire à la bataille à venir mais il n’a pas le choix. Lorsque l’homme touche le sol, quelques mètres plus bas, se fracassant le crâne, répandant morceaux de cervelles et sang sur le sable au pied de la forteresse, Seth lève son épée haut dans le ciel et s’adresse avec son air le plus sévère à tous les hommes aux alentours. « Voyez ce qui est arrivé à ce brave soldat ! Son prétendu dieu qui lui avait promis milles merveilles, qui était soi disant supérieur à nos anciens dieux, ne l’a pas sauvé ! Il l’a laissé mourir ! Les seuls vrais dieux sont ceux qui ont toujours protégé notre peuple ! Pas le dieu des Ouestriens qui ne souhaite que vous tromper pour vous anéantir ! Si je trouve un seul de mes hommes priant pour le faux dieu… je le tuerai sur le champ ! Car celui qui prie le dieu de mon ennemi prie pour mon ennemi » !




Le siège durait déjà depuis plusieurs lunes et les réserves de la cité commençaient à sérieusement s’épuiser. Pire encore, la maladie sévissait dans les quartiers les moins aisés. Et déjà des habitants désespérés commençaient à se tourner vers le dieu des Ouestriens assurant que leurs dieux les avaient abandonnés. Cette nuit là, alors que la lune était pleine et haute dans le ciel, une nuée de flammes se dirigeaient vers le palais. Seth, en compagnie d’une trentaine de ses hommes garde l’entrée du palais devant laquelle une centaine d’hommes et de femmes en haillons, les os saillants, les yeux vides, se pressent en hurlant au roi de se rendre, aux prêtres de brûler les temples afin d’accueillir en nos cœurs la vraie foi, celle des Ouestriens qui n’aurait pas ainsi à prendre la cité par la force. « Laissez nous passer soldats, déclara un homme aux cheveux hirsutes, le torse couvert de poils, le visage à demi brûlé, la peau noircie par les maladies.
_ Qui es-tu demande Seth.
_ Miknos, répond l’autre, mais on m’appelle le prophète. Je viens de Sääl où la population s’est soumise aux Ouestriens et à leur dieu unique, j’ai renversé Baas Tista, je lui ai tranché la tête moi-même et l’ai livré aux Ouestriens qui nous ont épargné.
_ Tu mens, affirme Seth sachant qu’il était peu probable que Miknos ait effectivement tué Tista et ce bien que la ville qu’il protégeai était effectivement tombée sous les lames de la Horde.
_ Je ne mens pas soldat, affirme le fou, je te brûlerai tes hommes et toi, si vous ne nous laisser pas passer.
_ Vous ne passerez pas, retournez chez vous, crie Seth, soldats, formez les rangs » ! Aussitôt dit, aussitôt fait, les hommes se serrent les uns contre les autres, lances tendues, prêtes à recevoir l’éventuelle charge des quelques habitants de la cité se trouvant devant eux. Seth espère cependant toujours convaincre les révoltés de quitter les lieux. Il sait qu’il ne peut pas les laisser passer, mais il ne peut pas non plus porter les armes contre eux. Son rôle de général est de protégé le peuple de Kän, pas uniquement les puissants.
_ « Nous ne renoncerons pas soldat ! Hurle Miknos. Pour le dieu unique !
_ N’avancez plus » ! Hurle Seth désespérément.




Mais il est déjà trop tard, les citoyens affaiblis, hommes, femmes, enfants, vieillards, une centaine tout au plus, charge les soldats qui gardent l’entrée du palais. Seth sait que cela va être une boucherie mais il doit faire son devoir de soldat s’il ne veut pas trahir son seigneur et donc ses dieux, son roi étant lui-même divin. Comment les dieux peuvent lui demander de tuer son peuple, se demande-t-il alors qu’il a combattu maintes fois contre les Lumineux et tous les autres ennemis de Kän des années durant. Sa troupe a l’avantage de la hauteur, les larges escaliers de marbre leur permettant de dominer leurs adversaires. « Placez-vous sur toute la largeur des escaliers, hurle Seth, aucun d’eux ne doit passé, sa majesté ne doit pas être dérangée ». Seth le voit dans les yeux de ses hommes, ils répugnent tous autant que lui à massacrer ceux qu’ils sont censés protéger. Mais la chute du roi signifierait la chute de Kän. Seth ne veut pas voir son pays conquis, il ne veut pas voir sa femme et ses enfants, habitants de la cité eux aussi, risqués de payer sa mort inéluctable. Car De Daniels ne le laisserait pas vivre, Seth le savait, pas le héros de Kän, il ne pouvait pas laisser un symbole d’un pays conquis insoumis. Sa femme et ses enfants seraient tués, ou pire condamnés à une existence d’esclave. Les citoyens s’élancent enfin, suivant Miknos, ils courent, accélérant la cadence de leurs pas en s’approchant du mur de lances qui les bloquait. Seth est resté devant ses hommes. Il les sent hésitant derrière lui. Certains se regardent, envisagent de lever leur lance. Il les comprend, s’il n’était pas général, s’il n’était pas le héros de Kän, si son roi n’était pas un dieu, il aurait sans doute laisser passer la foule. Seth esquive la torche de Miknos avant de lui enfoncer son épée, courte, signalant sa position supérieure à celle des autres soldats dans le ventre, faisant cracher une gerbe de sang au fou qui conduisait la troupe. Les autres ne s’arrêtent pas pour autant comme l’avait espéré Seth et la boucherie commence. Le premier rang de citoyens pauvres s’empale dans le rang de lance. Les hurlements et l’odeur du sang se répandent dans la nuit calme de Raïc, alertant probablement les Ouestriens sur ce qui se déroule en ville à cet instant. Les impies ayant adopté la foie du peuple de l’Ouest ne renoncent pas malgré les morts et Seth est contraint d’employer ses talents contre son peuple. Les citoyens sont désordonnés, mal armés, mal protégés, affamés, assoiffés, malades, ils n’ont aucune chance. Des doigts sont taillés, des mains sont coupées, des jambes percées, des abdomens transpercés, des cous tailladés, rapidement, une véritable marre de sang rougie le marbre des escaliers menant au grand palais. Des chandelles sont allumées dans l’immense demeure du dieu-roi qui se réveille persuadé que le pire est arrivé. Mais pour Seth, ce qu’il fait est pire que ce que son roi imaginait qu’il faisait. Alors que la fureur semble passée avec les morts qui sont tombés, trop nombreux, Seth ordonne à ses hommes de cesser le combat, permettant aux survivants de prendre la fuite. Le général quant à lui fait le tour des corps tombés. Il n’a perdu que trois soldats alors que plus de quarante citoyens gisent à ses pieds. Parmi eux, quelques femmes, quelques enfants. Seth soupire. Un jeune homme d’à peine douze an agonise, mortellement touché au cou, entre les cadavres de trois adultes. Il se penche vers lui, sort un petit couteau de son étui, énonce une prière au dieu des morts, puis achève d’un coup sec dans le cœur l’enfant. Seth ordonne à ses hommes de préparer un grand feu pour brûler les cadavres. Ses hommes lui répliquent que s’ils ne sont pas enterrés, ses gens ne trouveront pas le chemin pour le paradis. Seth leur conseille d’aller chercher des prêtres qui pourront guider les âmes des défunts vers le monde des morts. Seth sait qu’il faut brûler les corps pour éviter de répandre la maladie. Le général s’éclipse ensuite discrètement, entrant dans le palais, immense, laissant les larmes, abondantes, couler le long de ses joues, se dirigeant vers la chambre du roi afin de s’entretenir avec lui.




Seth arpente les couloirs du palais, sombres, malgré la torche qu’il tient dans ses mains. Il demande au garde qui se trouve devant les quartiers royaux de le laisser passer. Ce dernier refuse mais lui explique que sa majesté est dans la salle du trône en compagnie du grand prêtre Dään’el. Le général fait donc demi tour et se dirige machinalement jusque dans la salle du trône ne remarquant même plus le luxe outrancier du lieu, surtout dans la situations dans laquelle se trouve la ville en ces heures sombres. Seth bouscule les deux gardes qui bloquent l’accès à la salle du trône. Le roi fait signe à ses fidèles protecteurs que tout va bien et ces derniers n’insistent pas. « Majesté, dit Seth après avoir plié le genou à terre n’hésitant pas à interrompre la discussion avec le grand prêtre, je dois absolument vous parler de ce qu’il vient de se passer.
_ Je sais ce qu’il sait, déclare le roi, je suis d’essence divine, l’aurais-tu oublié ?
_ Non majesté mais…
_ Nous savons ce que tu as fais, Seth, affirme Dään’el. Nous savons que tu l’as mal vécu. Et nous savons pourquoi tu es là.
_ Tu viens me demander de t’autoriser à faire une sortie pendant la prochaine nuit, déclare Ashe.
_ Je… oui.
_ Les oracles sont clairs, déclare Dään’el. Il n’y aura pas de grande bataille demain !
_ Mais la population se meurt ! Dans ce palais personne n’est privé ! Mais des quartiers entiers sont en train de sombrer dans la famine ! La maladie se répand comme un poison dans notre cité ! Nous n’avons pas le choix ! Si nous voulons sauver la population il nous faut faire une sortie ! Quand le peuple ne nous soutiendra plus, quand les soldats seront affamés et affaiblis il sera trop tard ! Vous avez sous-estimé nos adversaires ! La sortie est notre dernière chance ! Sinon les murs qui nous entourent ne seront que notre tombeau ! Vous devez le savoir !
_ Les dieux t’ont-ils parlé Dään’el ? Que t’ont-ils dit ? Demande Ashe visiblement touché par les paroles de son général qui l’a sauvé tant de fois par le passé.
_ Ils m’ont affirmé qu’il n’y aurait nulle victoire pour nous demain, déclare le prêtre.
_ Vous mentez ! Vous déformez la parole des dieux ! Hurle Seth en saisissant le clerc par la toge.
_ Lâchez-le, ordonne le roi. Seth obéit de suite.
_ Majesté… vous devez me croire, implore Seth. Pour votre peuple, pour nos familles, pour nos épouses, pour nos enfants, pour vos enfants… il sera bientôt trop tard !
_ Les dieux ont dit toutefois que la bataille n’était pas le seul moyen de remporter cette guerre, déclare le prêtre en souriant, il suffirait que le héros de notre peuple affronte le champion des Ouestriens… et le batte au cours d’un combat singulier selon les anciennes coutumes. Quant à nous, nous préparerons Le Grand Rituel qui me donnera la force des dieux pour parvenir à sauver la ville en cas d’échec de notre bien aimé général.
_ Es-tu prêt à affronter Kri Stööfer le champion des Ouestriens dans un combat singulier, général Seth, demande Ashe.
_ Bien entendu majesté, je ferais tout mon possible pour sauver Kän.
_ On le dit protégé par son dieu unique tant sa foi est infaillible, précise le roi.
_ Je sais cela, peu m’importe, nos dieux me soutiendront ».




Seth n’a pas dormi de la nuit. Il n’a eu de cesse de revoir les hommes qu’il avait tué devant le palais, chacun l’observant en riant, lui annonçant que leur dieu allait les venger à travers les bras de Kri Stööfer son ennemi. Seth avait entendu de multiples rumeurs à propos du grand général Ouestrien. Beaucoup disait, qu’à l’instar de Seth, il n’avait rien d’impressionnant à première vue. Pourtant, son habileté de stratège, comme de combattant était incroyable. La rumeur voulait que chacun de ses coups soient dévastateurs et que la lumière divine irradie de lui et de son épée. Seth n’a pas peur de mourir cependant, alors qu’il enfile son armure de cuir, faîtes de lattes. Il sait que les dieux l’accueilleront au paradis ou en enfer pour son autre vie, il sait que ceux qu’il aime le rejoindront dans l’au delà. Il sait qu’il combat pour une cause juste. Mais il sait aussi que son adversaire pense la même chose. Seth avait été étonné quelques heures plus tôt que l’adversaire sur le point de remporter la bataille accepte ce duel pour déterminer l’issue de la guerre. Les Ouestriens n’avaient aucun intérêt à accepter ce combat, mais si Kri Stööfer était la moitié de l’homme que les rumeurs prétendaient qu’il était alors il devait soit être sûr de vaincre, soit avoir un plan de rechange dans sa manche. Et cela n’enchantait guère Seth. Tandis que la servante aide Rollins à enfiler ses jambières, les pensées de ce dernier se tournent vers sa femme et ses enfants, qu’il n’a pu revoir, depuis le début du siège, étant confiné au palais lorsqu’il n’était pas en garde sur les murs. Seth soupire, longuement, puis enfile ses brassières, saisit son bouclier rond, puis son épée. Il est prêt maintenant. La servante le sert dans ses bras et encourage les dieux à le protéger encore une fois. Elle lui dit qu’il ne se bat pas que pour son peuple, mais pour toute une culture qui périrait s’il venait à perdre. Seth quitte le palais, un char l’attend afin de l’escorter en dehors de la cité. La population, attroupée autour de la voie qui conduit de la demeure du roi au cœur de la ville jusqu’à la porte Sud où aurait lieu le combat, jette des pétales de fleur sur le passage de leur héros. Un silence de mort règne. La mort elle-même semble régner estime Seth tant les visages qu’il aperçoit sont blafards, livides, creusés, presque ceux de créatures revenus de l’au delà. Une prière au dieu de la guerre monte de la foule bientôt reprise par toute la population. Elle se termine avant même que Seth n’ait franchi les portes de la capitale, entrouvertes. Les prêtres le bénissent en lui jetant de l’eau sur la tête et lui apprennent qu’un porc a été sacrifié pour sa victoire. Porc qui aurait nourri et calmé tous ceux qu’il avait tué la nuit dernière, pense Seth, mais l’appétit des dieux et de leurs serviteurs était devenu démesuré avec le temps. Le roi, juché sur la muraille en compagnie de ses proches et d’autres généraux observent Seth, souhaite bonne chance au guerrier qui pouvait de son glaive mettre fin à la guerre. Le général réalise alors que sa femme et ses deux fils sont près du roi qui les a fait venir pour l’occasion. Ils sont en larmes. Seth retient les siennes, le char franchit le seuil et les portes se referment lourdement derrière le champion.




Kri Stööfer attend Seth, devant les murailles, dans une armure semblable à celle que porte le champion de Kän. Il porte un large bouclier rectangulaire et porte une épée plus longue que celle de Rollins. Il sourit. Seth s’avance auprès de son adversaire, puis frappe dans son bouclier à l’aide du sien, signalant comme la tradition l’exige que le combat peut commencer. De Daniels est le premier à s’élancer, quelques pas, de côté, un petit coup d’épée sur le bouclier de son adversaire en passant, puis il trottine autour de Seth, sous le soleil de plomb qui beigne le royaume de Kän en ce jour. Rollins sourit, estimant que son adversaire fait une erreur en agissant de la sorte, Kri Stööfer s’épuisant selon lui inutilement. L’Ouestrien tourne autour de Seth, s’éloignant plus se rapprochant de lui, parfois, alternant les changements de direction, frappant quelques coups d’estoc, toujours paré par le bouclier de Rollins. Mais le champion de Kän ne se rend pas compte que son adversaire frappe toujours le même point sur son bouclier, ne cessant de le fragiliser un peu plus. Les minutes s’écoulent sans qu’aucun des deux hommes dont l’issu de la guerre repose au bout des lames ne prennent d’initiative dangereuse, mais sans non plus que Kri Stööfer ne montre de signe de fatigue. Seth remarque même que contrairement à lui, son adversaire ne transpire pas, ni ne semble s’essouffler. Rollins comprend que sa stratégie le conduit à sa perte, d’autant plus que son bras gauche commence à s’endolorir sous les coups de son bouclier. La tension monte d’un cran sur les murailles lorsque Seth s’élance, bouclier en avant, contre son adversaire. Kri Stööfer anticipe bien l’attaque et donne lui même un coup de bouclier dans celui de son adversaire, l’explosant littéralement. Seth sous l’impact recule, par chance, aucun morceau de son bouclier ne s’est enfoncé dans son bras. Kri Stööfer sourit, puis saisit sa chance, avançant rapidement vers son ennemi. Il donne plusieurs coups de lame, frappant de taille ou d’estoc, mais à chaque fois, Seth bien qu’en position précaire parvient à écarter la lame de son ennemi. Après quelques instants, Seth parvient à se remettre debout. L’ouestrien se jette sur lui, bouclier en avant, tentant de le frapper violemment, mais Rollins esquive l’attaque par la gauche de De Daniels et lui donne un coup de lame dans le dos qui entaille légèrement le champion ennemi. Kri Stööfer jette alors son bouclier, comprenant instantanément qu’il le ralentit trop désormais vu le talent de son adversaire. Il saisit sa lame à deux mains, la place au-dessus de sa tête et fait face à Seth, membres inférieurs tendus, bras droit en avant, bras gauche le long de son corps, prêt à se jeter sur son ennemi comme un mort de faim. Rollins se jette sur le champion de l’Ouest, sous les encouragements des siens, pointe de l’épée en avant. Mais De Daniels a anticipé l’attaque et il dévie l’épée de son adversaire d’un coup sec tout en faisant un bas de côté. Kri Stööfer enchaîne avec un coup de lame dans le dos lui aussi, mais Seth parvient à le bloquer, plaçant sa lame dans on dos avec justesse. Seth se retourne, son adversaire lui donne un coup de pied magistral dans l’abdomen. Rollins ne s’y attendait pas, il est surpris et manque choir de nouveau sous la force du coup. De Daniels bondit et donne un puissant coup de taille. Seth le dévie, mais pas suffisamment et la lame de son ennemi s’enfonce dans son bras gauche. La douleur est terrible, elle saisit Rollins. Mais la souffrance au combat, il connaît, après une grimace, il se ressaisit, pare la nouvelle attaque de son ennemi et enfonce sa lame dans la jambe de Kri Stööfer ! Non ! De Daniels a esquivé et il frappe de la poignée de son épée la mâchoire de Rollins.




Seth tombe au sol directement, crache du sang et quelques morceaux de dents. Il tient toujours sa lame dans sa main droite cependant. Sa vision se trouble, il ne sait plus très bien où il est. Il entend des cris au-dessus de lui, il reconnaît la voix. C’est celle de sa femme. Il sent un énorme danger. La lame de son ennemi va s’abattre sur son cou, mais il roule juste à temps pour esquiver. Rollins se remet debout. Il vacille, à bout de souffle. Un grand boom retentit alors, suivit de hurlements d’effroi. « Tu as perdu déclare De Daniels, ton royaume est mort !
_ Tu mens, hurle Seth.
_ Entends-tu ces bruits sourds ? Ce sont mes catapultes… qui ont détruit le mur Nord de ta cité à l’heure qu’il est, explique Kri Stööfer. Mon dieu a guidé les pierres. Ton royaume et toi n’êtes plus rien !
_ Tu n’es qu’un tricheur, crie Seth.
_ Tricheur ? Non ? Ce duel… c’était vos règles pas les miennes. Pendant que toute l’attention de la ville était ici, cette nuit j’ai fait déplacé mes catapultes. Elles ont longé les bois au Nord de ta cité et personne n’a rien vu. Tous étaient persuadé que tu gagnerais ce combat. Et je n’ai même pas eu besoin d’user de la magie de ma lame pour te vaincre. Pitoyable créature, il est temps pour toi de mourir » !




Des éclairs se mettent alors à circuler le long de la lame. De Daniels en porte un coup, mais Seth parvient à le contrer en hurlant un « jamais » retentissant. Les éclairs cependant se diffusent sur la lame de Rollins puis sur la poignée, puis touchent son bras. Seth lâche l’arme et est projeté en arrière sur plusieurs mètres. Les portes, face à Kri Stööfer s’ouvrent et ce dernier fait signe à ses hommes qui observaient jusque là le combat de se jeter à l’assaut de la cité. Les premiers archers, postés en haut des murs emportent quelques uns de ses hommes mais n’osent pas tirer sur lui qui est trop proche du champion qui est à sa merci. Seth est étourdi, ses idées ne sont plus claires, mais il est focalisé sur la survie et il rampe et rampe encore, lentement, trop lentement, se rapprochant de sa lame qui a volé désespérément trop loin. Seth entend les pas de son adversaire au milieu du chahut. Seth se retourne, De Daniels est au-dessus de lui, il va l’achever. Kri Stööfer lève sa lame, puis la rabat ! Non, il lâche sa lame ! Seth lui a lancé du sable dans les yeux l’aveuglant momentanément ! Seth donne un violent coup de pied dans la jambe de son ennemi le faisant tomber au sol. Il attrape la poignée de la lame de l’ouestrien mais se prend une nouvelle décharge qui l’envoie voler au milieu des troupes de la cité de Raïc. La douleur, puis le noir l’envahissent. Seth sombre.




Lorsqu’il se réveille, les étoiles brillent au-dessus de la cité en flamme. Seth est au milieu des cadavres, laissé pour mort. Ses blessures puent et le font souffrir atrocement. Il a de la fièvre et transpire à grosse goutte, mais il n’a qu’une idée en tête, sauver sa famille. Il saisit une lame et entre dans la cité ne donnant aucune attention aux hurlements qui envahissent l’air autant que la fumée et l’odeur de sang. Seth entend quelques coups d’épées au milieu du vacarme, la cité possède visiblement encore quelques poches de résistance. Il croise un guerrier ennemi qu’il tue sans difficulté, par réflexe. Seth avance, sa lame imbibée de sang, il traverse les rues aux murs noircis, aux rues jonchées de cadavres. Le spectacle qui s’offre à lui st horrible, mais Seth n’y prête pas attention, il a déjà vu maintes fois les horreurs de la guerre. Il avance, péniblement, guidé par le même but. Il pénètre enfin dans la rue où se trouve sa demeure, mais la douleur est telle qu’il tient uniquement parce que les murs le porte. La zone a été pillée, saccagée. Sa demeure… semble intacte cependant. Il avance, lentement, de plus en plus lentement, son cœur s’accélérant, ravivant la douleur causée par ses blessures qui saignent à nouveau. La porte de sa petite maison est fracassée. Sur la table, gît sa femme, des poignards enfoncés dans chacun de ses membres, écartés. Une marre de sang inonde le meuble et le carrelage. Seth est en pleurs, mais il ne s’arrête pas. Il doit savoir ce qu’il est advenu de ses enfants. Il monte les escaliers menant à leur chambre. Tout est sens dessus-dessous. Il pousse la porte de leur chambre et ce qu’il craignait se réalise. Sur leurs lits, ses enfants gisent, leurs cous tailladés. Seth, tombe à genou, en larmes. Il prend dans ses bras les petits corps de ses bambins et pleure, encore et encore, hurlant des « pourquoi » sans arrêt. Ses hurlements cependant finissent par attiré un soldat ennemi qui a le malheur d’être peu discret. Seth lâche le corps de ses enfants, saisit la lame qu’il a volé plus tôt à un cadavre et se cache, se plaquant contre le mur. L’ennemi entre et se fait enfoncer la lame dans la gorge. Seth retire sa lame de la gorge de son adversaire d’un seul coup, se couvrant ainsi le visage de sang. Le soldat lui tombe au sol, agonisant. Rollins cependant ne l’achève pas, avec une détermination et une haine nouvelles, il quitte sa maison, puis la fait brûler. Il se dirige ensuite vers le temple de Ra où les prêtres doivent être rassemblés pour le grand rituel.




Comme Seth le pense, le bâtiment protégé par les dieux anciens est un des derniers lieux de résistance de la ville. Rollins profitent de la cohue pour se tailler un chemin à travers les rangs ennemis, coupant, tranchant, déchiquetant tout ce qui passe à sa portée. Une fois arrivé, au premier rang, ses hommes le reconnaissent et l’entourent rapidement afin de lui permettre de regagner les lignes arrières. « Ils nous ont trahi », disent les uns. « Je savais que vous n’étiez pas mort », disent les autres. Mais Seth ne s’arrête pas pour ses soldats. Il ne répond pas au général qui le hèle. Il se dirige vers le temple. Deux lanciers lui en barrent l’accès lui expliquant qu’aucun homme ne pouvait rentrer à l’intérieur du temple pendant le Grand Rituel. Seth tue le premier garde avant même qu’il ne puisse réagir. Le deuxième est abasourdi, ne croyant pas ce qu’il vient de voir, le héros de Kän tuant son camarade. Il saisit sa lance et l’enfonce dans le ventre de Seth. Mais son coup n’est pas assez puissant car il ne tue pas. Rollins coupe l’avant bras de son adversaire d’un coup puissant, avant de couper une partie de la hanse de la lance, puis d’achever son… ennemi. Rollins ouvre les portes du temple qui donnent sur la salle de prières, où se trouve l’immense statue de Ra. Autour de la statue, les prêtres forment un cercle, dont le grand prêtre Dään’el est le centre, ce dernier se trouvant entre les jambes de Ra. Tous psalmodient dans un langage que Seth ne comprend pas. Mais ce dernier se moque de cela, il se moque aussi de la lumière qui irradie la statue et le cercle et qui semble s’étendre de plus en plus dans le temple. Il avance, lentement, oubliant les terribles douleurs physiques et morales qu’il supporte. Les prêtres ne le voient pas. Seth enfonce sans lame dans le dos d’un des clercs. « Ne rompez pas le cercle, hurle Dään’el, le Grand Rituel est presque terminé ! Cesse Seth ! Nous pouvons encore sauver notre peuple !
_ Notre peuple est mort réplique Seth ! Par votre faute ! A cause de votre stupidité, de votre arrogance et de votre égoïsme ! Le Grand Rituel ne vous sauvera pas ! Ni vous, ni le souverain qui vous a écouté ! Vous avez trahi nos dieux ! Vous avez trahi notre peuple et vous connaîtrez le même sort que lui ! Je suis la punition divine » !




Seth tue un à un les prêtres impuissants, puis avance au centre du cercle, dont la lumière n’a pas faibli. « Arrête, le commande Dään’el, tu ne sais pas ce que tu es en train de faire ». Un cercle de sang se forme lentement, entourant désormais la statue, le grand prêtre et Seth. « Bon séjour en enfer, annonce Seth », avant de cracher du sang. La douleur est atroce. Le grand prêtre cachait dans sa toge une lame de cérémonie, servant au sacrifice d’animaux divers. Et la lame est désormais dans le ventre de Seth qui tombe littéralement sur Dään’el. « Je ne partirai pas seul », susurre Seth, avant d’enfoncer son épée dans le ventre du grand prêtre. « Folie », dit dans un souffle Dään’el alors qu’une ombre reflue la lumière dans le temple. Seth appuie de toutes ses forces sur la poignée de son épée qu’il enfonce plus profondément et il la tourne afin de littéralement déchiqueter le clerc. Ce dernier moins habitué à la douleur que Seth, tombe et meurt en premier. Autour du général, un cercle de sang s’est formé et une ombre sans nom s’abat sur le temple. Seth lâche son arme, tombe à son tour, à genou et d’un coup sec retire la lame que le grand prêtre lui a enfoncé dans le ventre quelques instants plus tôt. Il se sent sombrer à son tour, entre les jambes de la statue. Mais la haine ne s’en va pas. Alors que la douleur s’estompe, qu’il entend déjà le chant des morts l’appeler, la haine reste. Sourde, envahissant tout. Le temple est maintenant dans l’obscurité totale, mais pas une obscurité naturelle, le noir est absolu, étouffant même. « J’ai entendu ton appel, général, dit alors une voix si puissante que Seth pense qu’elle parle directement dans son esprit, tu es trop faible pour que je puisse exaucer ta quête de vengeance… à moins que tu acceptes de faire de ton corps le réceptacle de ma divine présence. Ton âme sera broyée par la mienne, mais tu seras vengé déclare la voix ». Seth lui demande son nom. La voix répond « Seth, un de tes dieux, le plus à même à semer la destruction comme le souhaite ton âme ». Rollins accepte la proposition du malfaisant dieu et disparaît ainsi de la surface de la terre.


Quelques heures après ces évènements, Kri Stööfer entre dans le temple et trouve face à lui le général, en parfaite santé, mais son regard a changé, ses yeux sont telles deux flammes insondables. « Alors tu n’es pas mort, Rollins, déclare le champion, la guerre est perdue, renonce !
_ Seth n’est plus là, se moque le dieu, et ma guerre ne fait que commencer. Je suis là pour semer le chaos, la destruction, au nom des dieux de l’ancien monde ! Ton dieu ne s’imposera pas !
_ C’est ce que nous verrons ».
Kri Stööfer s’élance alors, épée éclair en main, face à son adversaire, armé de la dague sacrificiel.




On dit que les soirs d’orage, on entend encore résonner les lames de ses deux êtres divins qui s’entrechoquent et que parfois, la foudre de Kri Stööfer, renvoyée par Seth frappe ceux qui en croient pas en cette légende.

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MessageSujet: Re: WFA Backlash   WFA Backlash EmptyLun 17 Déc - 17:42

Je vais pas être très original, mais pour moi c'est excellent ta promo Gbac' ! Tu as vraiment un style d'écriture exceptionnel, pour moi inégalé a la WFA. La fluidité du texte, l'univers toussa... MAINTENANT j'attends de te voir sur une promo réaliste, d'un autre thème, pour voir ce que Rollins peut nous offrir de plus Razz

Merci d'avoir commenté comme ça la promo ça m'aide Sheik
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Clown Bastard
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MessageSujet: Re: WFA Backlash   WFA Backlash EmptyLun 17 Déc - 18:56

En même temps des promo réalistes il en pond toutes les semaines.
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JGabriel68
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MessageSujet: Re: WFA Backlash   WFA Backlash EmptyLun 17 Déc - 19:01

Très bonne promo Godot. C'est là qu'on voit que rêver, c'est beau quand même lol
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MessageSujet: Re: WFA Backlash   WFA Backlash Empty

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