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 WFA Wrestlemania III

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Meryhor
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Meryhor

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MessageSujet: Re: WFA Wrestlemania III   WFA Wrestlemania III - Page 2 EmptyLun 15 Oct - 21:25

TS17 t'es déprimant lol

Plus jamais je ne feuderai contre toi, tu es impossible à rattraper niveau promo, je vais en chier pour trouver quelque chose lol
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MessageSujet: Re: WFA Wrestlemania III   WFA Wrestlemania III - Page 2 EmptyLun 15 Oct - 21:51

Promo Jeff Hardy (qui comptera pour Ryder à WrestleMania, mais pour Hardy après).

La prison, un lieu morbide. Dès qu’on y rentre, on se sent mal à l’aise. Non mais car on est observé de la tête aux pieds par des meurtriers ou même des violeurs, non, mais tout simplement parce que l’atmosphère qui y règne est particulière. Elle est morbide, en quelque sorte. Il fait sombre, il fait froid, et ça empeste. La puanteur est insoutenable, c’est comme l’odeur d’un rat mort. Ça rentre par les narines et ça brûle tellement c’est horrible. Sans oublier les cafards qui monopolisent tous les centimètres carrés de la prison. En clair, pas très accueillant comme endroit, personne n’aime pénétrer dans cet endroit infecté de rongeurs et d’insectes. Et c’est sans compter les prisonniers. Dans cette prison, pas de détenus. Elle a l’air totalement abandonné. Totalement ? Pas si sûr, puisqu’une cellule semble habitée. En effet, une personne se trouve là, dans la cellule, recroquevillé à même le sol, dos contre le mur. La tête dans ses bras. On ne peut pas reconnaître qui est cette personne, mais on découvre rapidement qu’il s’agit d’un homme. Une trentaine d’années en se basant uniquement sur sa corpulence. Débardeur noir, jean sombre et basket. Sauf que ses habits sont détériorés. L’homme aborde plusieurs tatouages sur ses bras, même dans son cou. Il a les cheveux longs, d’une couleur sombre. Des mèches de plusieurs colories également. L’homme semble être le seul ici, ce qui est pour le moins déconcertant. Mais soudainement, une lumière vient éclairée faiblement le couloir menant à la cellule de l’homme. Très faiblement, mais une lumière tout de même. Plus les secondes passent, plus la lumière devient lumineuse. Bientôt, toute la salle du personnage est éclairée. Il s’agit d’un policier, tenant une lampe-torche. Ce dernier s’approche de la cellule du type, et commencer à passer sa matraque sur les barreaux de la cellule, réveillant le détenu, qui, visiblement, semble surpris.

Policier : « Mais… qui êtes-vous ? Vous n’avez pas le droit d’être ici, ce lui appartient à la mairie de cette ville ! Déguerpissez ou je vous amène au poste ! »

Le personne très étrange se trouvant dans la cellule lève la tête, laissant apercevoir un visage défait et dans un état à faire frémir : des yeux rouges, des cernes mauves, des rides et des dents noircies par le charbon dans les cigarettes. On reconnaît presque immédiatement qu’il s’agit de Jeff Hardy, actuel lutteur de la WFA. Le policier, voyant que l’homme se trouve dans un état second, commence à sortir sa matraque et il la passe sur les barreaux afin de faire du bruit pour voir si ça « réveille » Jeff Hardy. Mais ce dernier est dans les vapes, il ne comprend absolument rien et sourit stupidement. Le policier se décide enfin, il ouvre la cellule grâce à ses clefs et se précipite vers Hardy. Il le relève brusquement par le bras mais Jeffrey s’écroule comme une masse. L’arrivant passe sa main dans sa barbe naissante bien décide à appeler des renforts dans son téléphone. Il relève finalement le « junky » et l’aide à avancer en lui attrapant le bras et le plaçant dans son cou. Ils avancent et réussissent à sortir de la cellule que le policier referme délicatement avec son pied. Comment Hardy a-t-il pu pénétrer dans l’endroit et s’enfermer dans la cellule ? En tout cas, le policier l’aide toujours à avancer dans un immense couloir jusqu’à ce qu’ils arrivent devant un ascenseur visiblement très ancien. L’agent appui sur le bouton pour ouvrir l’appareil et y entrer. Il ré-appui et les deux hommes descendent alors. Jeff Hardy vacille un peu et prononce des mots inaudibles.

Policier : « Putain, tu vas passer un sale quart d’heure. Qu’est-ce que t’as consommé pour être comme ça sérieux ? Allez, on séjour au poste mon jeune homme. »

Jeff Hardy : « Hey, tu connais cette blague ? C’est un français, un américain et un chinois qui sont en haut d’une tour. Le chinois tombe et ça fait chin... toc ! Ha, ha, ha ! »

Jeff Hardy rigole de tout son saoule. Il tape sur l’épaule du membre de la police avant de fermer les yeux... et ronfler ? L’agent n’en revient pas et semble persuadé que le « junky » s’est bien défoncé. L’ascenseur s’ouvre finalement, permettant au policier d’avancer, lentement à cause de la masse imposante du lutteur, mais avancer tout de même. Ils arrivent dans un grand hall abandonné, et pas dans un meilleur état que l’étage d’en haut. Ils sortent par une grande porte ou un cadenas a été détruit. Ils arrivent finalement dans un grand parking où le policier se dirige vers une grande berline noire. Ils y rentrent Jeff Hardy à l’arrière et rentre à son tour dans le côté conducteur avant d’insérer la clef et de démarrer le moteur. Ils commencent à rouler en sortant du parking et en s’engouffrant dans une route… où les embouteillages font rage.

Policier : « Tu te rends compte qu’avec tes conneries, on va rester bloqué une bonne demi-heure ? »

Jeff Hardy : « Zen mec, il faut te détendre. Tu veux une clope ? »

Le lutteur, toujours aussi paumé, tend un paquet de cigarettes au conducteur qui l’attrape et le jette à l’extérieur. Hardy fait une moue boudeuse en constatant que c’était son seul et unique paquet. Le policier ajuste son rétroviseur intérieur afin de pouvoir observer Jeffrey et sourit légèrement. Hardy s’allonge alors sur la banquette en détachant sa ceinture, ce qui plaît moyennement au policier mais qui n’intervient pas. Hardy ferme alors les yeux. L’agent commence à klaxonner afin de libérer le passage, ce qui n’arrivera que quelques minutes plus tard. La circulation va beaucoup mieux. L’agent attrape son téléphone pour communiquer les dernières nouvelles à ses partenaires.

Policier : « Annulez les renforts, j’ai la situation en main. Il s’agit d’un junky qui a pénétré dans l’ancienne prison abandonnée, il dormait dans une cellule, en sale état. Je l’amène au poste, il semble avoir consommé des drogues pour le moins efficace. Pas de problème, j’arrive tout de suite. »

Quelques minutes plus tard, on se retrouve au commissariat de la police. Des gens y rentrent, d’autres y sortent. Une activité assez constante et régulière. Les agents remplissent la paperasse tandis que certains attendent. Jeff Hardy se trouve dans ce même poste de police, dans une petite pièce. Il semble revenu à la normale et il est vêtu d’une tenue plus correcte et propre. Son regard est vide, semblant déçu de lui-même. Il se gratte le menton en regardant par la petite fenêtre. Personne. Que va-t-il faire ? Il ne connaît personne et va donc resté ici un bon bout de temps. C’est alors que la porte de la petite pièce s’ouvre, et on découvre l’agent de tout à l’heure, un large sourire se dessine sur le visage d’Hardy.

Policier : « Jeffrey, tu peux sortir. Quelqu’un a payé la caution. »

Un mélange de joie et de curiosité envahit le corps du lutteur. Qui a payé la caution ? Peu importe, il se lève et serre la main amicalement du policier avant de sortir de l’endroit, trépignant d’impatience de découvrir qui est cette mystérieuse personne. Il franchit un petit couloir avant d’arriver dans la salle d’attente… et son regard se pose directement sur une personne. Matt Hardy. Son frère aîné est là, attendant avec inquiétude dans un habit assez classe. Une fois que le regard de Matt croise celui de Jeff, le grand frère se précipite vers le plus jeune, Jeffrey s’avance, heureux des retrouvailles… mais il se mange une gifle douloureuse. Hardy se palpe la joue tout en dévisageant son frère d’un œil mauvais.

Matt Hardy : « Dans quelle merde tu t’es encore foutu, Jeffrey ?! J’ai encore une fois du réparé tes erreurs, sombre idiot ! T’as encore fumé, c’est ça ? Encore des problèmes avec ces merdes ?! Putain Jeff, si même les cures ne marchent pas, qu’est-ce qu’on va faire ? Depuis longtemps je te dis que ce n’est pas bon pour toi et ta carrière, mais tu continues de prendre de la drogue comme si c’était des bonbons ! Tu me débectes ! Et puis, c’est quoi cette histoire ? Tu as été retrouvé dans une prison abandonnée ?! C’est une blague Jeff, hein ? Une putain de blague pas drôle ?! »

Jeff Hardy : « Je suis vraiment désolé, Matt. Un type m’a abordé dans la rue pour me proposer un joint, je n’ai pas pu refuser sa proposition. Et après en avoir goûté un, je n’ai pas pu m’arrêter. C’est plus que moi, c’est devenu une addiction. Un, deux, trois quatre joints et boom… j’ai été retrouvé dans un drôle d’état. Mais je ne me souviens de rien, si ce n’est du flic qui m’a retrouvé dans une cellule. Peut-être que ma conscience m’a envoyé directement en taule ? »

Matt Hardy : « Tu ne peux pas être sérieux deux secondes ?! J’en ai rien à foutre que ce soit devenu une addiction ou autre, je t’ai toujours aidé, et là je me rends compte que ça n’a servi à rien. Tu ne fais aucun effort et tu te laisses tenter très facilement. Tu bousilles ta vie et ta carrière, simplement pour prendre du plaisir quelques secondes et oublier ses soucis ? Maman aurait honte de toi. »

Jeff Hardy ne réagit pas. Il encaisse comme il peut les dernières paroles de son frère. Il a foiré, comme d’habitude. Le plus jeune des frères Hardy baisse la tête, honteux. Matt soupir avant de s’avancer vers la sortie, suivi de près par son frère, toujours tête baissée. Les deux hommes sortent du poste de police et se retrouve dans la rue. Ils marchent quelques secondes sans prononcer le moindre mot et sans se regarder, jusqu’à ce que Matt brise la glace.

Matt Hardy : « Bon, cette fois, c’est la bonne. J’ai confiance en toi et là, je sais que tu vas renoncer pour de bon à toutes ses cochonneries. On va te réhabiliter et te forger une nouvelle identité. Tu vas devenir un bon type, frérot. Toutefois, promets-moi de ne plus retoucher à ça. Je vais me battre cœur et âme pour te faire retrouver le succès d’antan. Et ça commence maintenant ! J’ai réussi à te dégoter un contrat à la WFA, ça ne fut pas facile mais j’ai réussi. »

Jeff Hardy : « Euh… il n’y a pas longtemps de ça, j’ai eu un match là-bas que j’ai remporté haut la main. Je suis déjà sous contrat Matt, souviens-toi. »

Matt Hardy : « Ils t’ont licencié pour avoir insulté les membres du staff pendant que tu étais dans un état second. J’ai galéré pour te faire revenir, Jeff. »

Jeff Hardy : « Je ne comprends pas, à quoi ça sert de me renvoyer si c’est pour me reprendre quelques jours plus tard ? »

Matt Hardy : « Bon, tu vas continuer à me faire chier avec tes questions ou bien je peux passer à la suite ? Comme je le disais, j’ai réussi à t’obtenir un contrat au sein de la WFA. Mais sache qu’ils m’ont prévenu : au moindre dérapage, tu passes à la trappe. Donc ne me déçoit pas Jeff, je sais que t’es un lutteur très talentueux alors ne te gâche pas avec toutes ses bêtises. Redeviens l’héros des fans, et pas ce junky dégénéré complètement fou. Car oui, tu es à la une de la presse. Et je j’assure que ce n’est pas en bien, mais en mal. En sans vouloir t’offenser, ils ont totalement raison. T’as déconné sévère, mais tu peux te rattraper. Et la WFA est un bon moyen. Puis, franchement, t’es le seul mec qui fume de la... »

Nak : « 100 PATATES ! 100 PATATES ! 100 PATATES ! »

Jeff Hardy : « ... T’es sûr ? »

Matt Hardy : « Bon, il y a peut-être des exceptions mais... »

Zack Ryder : « Hey, le drogué et le gros, vous voulez être figurant dans mon émission qui passe sur internet et qui fait un tabac ? »

Jeff Hardy : « Non, merci. »

Zack Ryder : « Bro’, fait pas ton coincé ou ton précieux ! »

Matt Hardy : « On t’a dit non Ryder, va t’entraîner pour WresteMania. »

Zack Ryder : « VENEZ DANS MON EMISSION MERDE ! »

Le jeune homme refuse de laisser passer les Hardy… Jeff vient lui envoyer une énorme droite qui couche Ryder parterre. Ce dernier semble totalement inconscient alors que Nak, au loin, continue de crier comme un schizophrène. Mais un flic à vu la scène et se précipite vers Hardy et Matt qui commencent machinalement à courir malgré l’interdiction du policier. C’est une course-poursuite à pied qui démarre alors que Ryder saigne du nez. Matt avertit son frère que sa voiture se situe juste là, le plus jeune va dans le côté conducteur alors que Matt va dans le passager. Jeff démarre le véhicule et commence à foncer comme un déjanter.

Matt Hardy : « Mec, pourquoi tu l’as frappé alors que tu viens juste de sortir d’un poste de police ?! La galère ! Tu sais conduire au moins ?! »

Jeff Hardy : « On m’a retiré mon permis, mais ça devrait bien se passer… j’espère. »

Matt Hardy : « Arrête cette caisse merde ! »

Mais il ne s’arrête pas, bien au contraire il accélère puisqu’une voiture de police poursuit les deux hommes. Tout ça pour un coup de poing ? Non, c’est juste qu’Hardy vient encore une fois de faire une bourde alors qu’il vient tout juste de sortir d’un commissariat. Il roule à fond, sachant pertinemment que cette fois-ci, les policiers seront moins cléments. Malgré les cris de son frère, il continue sa route en grillant les feux rouges et en tournant là où il ne faut pas… et résultat, il se prend un arbre.

Matt Hardy : « Ma voiture ! Tu as détruit ma voiture ! »

Jeff Hardy : « Waouh, on recommence ! 100 PATATES »

Fin.
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Gbacca
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MessageSujet: Re: WFA Wrestlemania III   WFA Wrestlemania III - Page 2 EmptyMar 16 Oct - 0:13

Bonne promo Darksider, j'aime bien comment tu l'écris, j'aime bien ce qui est raconté, on va encore avoir une gimmick hors des champs habituels à la WFA lol (et c'est bien)

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MessageSujet: Re: WFA Wrestlemania III   WFA Wrestlemania III - Page 2 EmptyMar 16 Oct - 11:33

Mais Gbacc', est-ce que au fond on en a une dans les champs habituels ? ^^'

Voici ma promo ! Normalement il y aura une suite, en attendant j'espère qu'elle vous plaira ! J'ai inséré quelques répliques qui m'avait fait marrer (Scrubs Razz)


Samedi matin, aux alentours de 7h – Centre d’accueil de la WFA, à proximité de New York

John Cena se lève, prend ses cachets et se prépare pour la journée qui s’annonce rude. Etant donné le house-show prévu dans un quartier de New York, les catcheurs de la WFA ont été logés ici, dans un centre qui leur est spécialement réservé à proximité de New York pour leur bien-être quotidien. Tout est à disposition pour assurer aux superstars le meilleur environnement pour leur performance en house-show. Une fois près, John se dirige vers la salle commune pour partager un petit moment avec d’autres superstars. En sortant de sa chambre, il croise AJ Lee.
AJ : Hey John, comment va ? Pas trop dure ta nuit ?

Cena : M’en parle pas … J’ai encore rêvé que je me jetais sous un train conduit par Austin Aries … Mais bon, ça fait un moment que ça dure maintenant donc ça ne devrait pas m’empêcher de performer ce soir. Et toi alors ?

AJ : Boah, un peu déçu parce que je voulais ramener un mec avec un physique de dieu grec ici pour la nuit après l’avoir croisé à ma soirée, mais le gardien du portail ne l’a pas laissé entrer … Mais bon, j’en trouverai d’autres, en plus celui-là il avait un défaut de prononciation. Tu as prévu quoi ce matin ?

Cena : Ma matinée va être assez chargée, j’ai plusieurs rendez-vous et une apparition en public. On se retrouve à midi ?

AJ : Dac, bonne chance ! Je vais squatter la salle des geeks en attendant.


John Cena sort et monte dans sa voiture. Il a l’air inquiet et part en direction du centre-ville du coin. Quand tout un coup, sur la route …
??? : John …

Cena : Hein ? Quoi ?

??? : Joooohn …

Cena : Putain ça y est je suis devenu fou ! Putain merde j’ai des hallucinations ! Allez John respire, n’y pense pas trop …. AAAAAAAAAAAAAAAAH PUTAIN DE MEEEEEEEEEEEEEERDE !

??? : John, tu as encore oublié que tu conduis avec un kit mains-libres … Bon, ça suffit, arrête de délirer ! C’est Marcel (Rufo, ndlr), rendez-vous à midi à mon hôtel. Désolé de ne pas pouvoir te prendre avant mais je ne suis pas habitué à suivre des patients qui passent une bonne partie de leur temps sur la route.

Cena : Oh, Marcel, désolé. D’accord, on se voit à midi alors. Merci pour ta prise en charge !

Rufo : Pas de quoi, à tout à l’heure !


John Cena continue sa route en voiture. Il arrive au centre-ville et s’arrête devant la salle de conférence. Des affiches ont prévenu les habitants de sa venue. Il entre dans le complexe et s’installe sur la scène, un bureau y étant spécialement mis en place pour lui permettre de signer des autographes. Rapidement, une queue immense se forme et John commence à signer des autographes. Un peu plus loin dans la queue, mais toujours à portée d’oreilles de la superstar de la WFA, un gamin de 8 ans interroge la jeune et belle femme d’environ 25 ans qui l’accompagne.

Gamin : Dis Tata, c’est lui qui s’est fait latté la gueule par Austin Aries ? Pourquoi il bat personne, il est musclé pourtant !

Femme : Chut, je n’ai pas envie de mal passer auprès de lui, il est trop beau ! Tu sais ptit gars, Austin Aries c’est pas n’importe qui, et puis quand un homme est perturbé personnellement, il a plus de mal à faire face aux difficultés de la vie. Mais ne t’inquiète pas, même si Callihan est un malade mental, je suis sûr que John Cena saura lui faire face ! Allez, c’est bientôt à notre tour.


John Cena, ayant entendu le gamin, s’arrête un instant et soupire en se disant que la vérité sort toujours de la bouche des enfants. Deux heures plus tard, le temps est venu de partir. Pleins de gens sont déçus de ne pas être arrivé à temps pour avoir un autographe, mais le remercie pour être venu et lui souhaite bonne chance pour WrestleMania. John Cena les remercie, leur dit au revoir et s’en va en voiture, avec les numéros de portable de jeunes et sublimes femmes avides de faire sa connaissance. Avec un sourire triste, il se dirige vers sa voiture et repart. Ayant reçu un coup de fil d’une de ses amies en route, il se dirige vers un parc dans la banlieue pour la rencontrer. A ce parc l’attendent Bridget Regan, Nicole Bella et Brianna Bella. Ils s’installent tous ensemble paisiblement à la terrasse du bar au milieu du parc. Les 3 charmantes jeunes femmes commandent chacune plusieurs mojitos, tandis que John Cena commande un café avec un carré de chocolat.

Bridget : Oh John, regarde, Austin vient nous rejoindre !

Cena : AAAAAAAAHHHHHHH ! OU CA ? PUTAIN BORDEL !

Bridget, aux deux Bellas : Apparemment non, il ne l’a toujours pas digéré. (Voyant que John respirait abruptement) Euh John, je rigolais, calme-toi maintenant.

Serveur (venant les interrompre) : Voici les mojitos demandés, par contre je suis désolé mais nous ne faisons pas de café avec des carrés de chocolat …

Cena : Vous faites du café ? Et vous avez des carrés de chocolat ? Ben faites un café accompagné de carrés de chocolat bordel !!

Serveur (gêné) : Euh, on va voir ce que l’on peut faire …

Brianna : Bon alors John, ça se passe comment la WFA ? Qui va être ton futur adversaire ?

Cena : C’est la merde, comme avant quoi … J’ai enfin gagné le titre TV mais je sens que je vais le perdre sous peu, et je resterais dans les annales comme le champion le moins dominateur de l’histoire … Aries m’a traumatisé, et maintenant même le staff ne me fait plus confiance ! J’irai à WrestleMania au moins, je vais y affronter Sami Callihan. Ce mec m’a l’air d’être un gros malade dans sa tête, je n’ai pas peur de lui mais je suis certain que vu mon indice Fâkhr je vais finir tôt ou tard enterré sous ses chaises. Et vous alors, vous en êtes où ?

Brianna : Nikkie et moi, maintenant qu’on a suspendu temporairement nos contrats, on a plus de temps pour nous. On voit tout plein de monde, on sort beaucoup, on profite de la vie quoi ! Sincèrement John, tu devrais y penser.

Cena : Pas question, la WFA c’est ma vie. Même si actuellement je ne passe pas vraiment de bons moments là-bas, et que je ne suis pas très bien vu par le staff, je ne pourrais jamais me résoudre à abandonner cette vie. En plus, malgré mes défaites je fais réagir les foules, donc rien que pour la Cenation je n’abandonnerais jamais la WFA. John Cena is still alive !

Nicole : Euh John, c’était César qui parlais de lui à la troisième personne, et ça le fout beaucoup moins bien à l’heure actuelle … (Regardant les mojitos) Bon, il est temps de se bourrer la gueule ! C’est ça qui est bien quand on a aucun contrat en cours : on fait ce qu’on veut, quand on le veut !

Bridget : Santé ! John, tu trinque ?

Cena : Avec un café ça le fait moyen mais si tu veux oui … Au futur, qui promet d’être plus joyeux que le présent ! Enfin, le contraire parait difficile …


Les 4 amis continuent de discuter joyeusement jusqu’à ce qu’il vienne le temps de se séparer. Brianna, en rangeant le portable de Cena dans son sac, remarque quelque chose.
Brianna : Eh John, pourquoi tu as un bracelet de la Cenation et un revolver dans ton sac ?

Cena (souriant) : Ben le premier c’est si j’ai un coup de cafard (nettement moins souriant) et le second c’est si j’ai un très gros coup de cafard …

Brianna : Euh … Ravie de t’avoir vu John, à bientôt !

Cena (à lui-même) : On verra … (Aux autres) A bientôt oui !

LA SUITE PROCHAINEMENT …
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TheStraightedge17
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MessageSujet: Re: WFA Wrestlemania III   WFA Wrestlemania III - Page 2 EmptyMar 16 Oct - 11:55

Hé bah... Moi qui pensait modifier mes promos quelques heures avant le début de la session lol

En tout cas je remercies vraiment tous les commentateurs pour leurs avis, je suis entièrement d'accord avec Tricky à ce sujet, tout avis, positif comme négatif, ne peuvent qu'être bon à prendre et même pendant les shows de la WFA si vous avez des opinions sur les matchs ou segments ! Mais si ça vous a plus, tant mieux, comme visiblement je ne suis qu'un modeste réalisateur de pornos, je suis content d'apprendre que j'ai d'autres talents cachés ^^'

@Gbac' : T'as tout compris le wookie, la première partie était précisément la pour marquer les deux CM Punk, et ainsi bien faire paraitre la transition. Et comme personne encore n'avait promoté sur footland, je me suis dis pourquoi pas ! La deuxième est effectivement plus dans mon registre Very Happy

En bref de ce que j'ai pu lire, je trouve que c'est vraiment pas mal ! Tricky, ton Cena sort vraiment du Cena que l'on peut voir à la WWE, et certains passages m'ont bien fait rire, j’espère une suite en effet !

Dark, je suis sûr que tu peux faire encore mieux. La promo est bonne, notamment l’idée des deux frères, mais j'ai l'impression que tu te retiens encore un peu. Fonce dans l’originalité, voir dans le portnawak si tu peux, Jeff en serait le parfait élément ^^

Djay... J'ai l'impression de revoir du Gbacca Old School moi dans l'écriture et dans ton délire, que du bon ! lol
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MessageSujet: Re: WFA Wrestlemania III   WFA Wrestlemania III - Page 2 EmptyMar 16 Oct - 16:22

TheStraightedge17 a écrit:
Dark, je suis sûr que tu peux faire encore mieux. La promo est bonne, notamment l’idée des deux frères, mais j'ai l'impression que tu te retiens encore un peu. Fonce dans l’originalité, voir dans le portnawak si tu peux, Jeff en serait le parfait élément ^^

Je ne sais pas vraiment si je peux encore mieux faire, mais il est vrai que je me abstenu en "portnawak", j'avais peur d'en faire trop. Je me suis dit que, pour une promo de début alors que Jeff n'a officiellement pas de match, une petite promo d'intro suffirait.
Mais tu as raison, et je note. Merci.

Et merci Gbacca. Very Happy
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MessageSujet: Re: WFA Wrestlemania III   WFA Wrestlemania III - Page 2 EmptyMar 16 Oct - 18:21

Jeff Crying or Very sad
Je veux pas d'un Jeff drogué à la WFA, moi...
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MessageSujet: Re: WFA Wrestlemania III   WFA Wrestlemania III - Page 2 EmptyMar 16 Oct - 18:27

SwantonBomb a écrit:
Jeff Crying or Very sad
Je veux pas d'un Jeff drogué à la WFA, moi...

T'inquiète, il va arrêter... ou pas Crying or Very sad
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MessageSujet: Re: WFA Wrestlemania III   WFA Wrestlemania III - Page 2 EmptyMer 17 Oct - 0:15

Cena dépressif Fakhr cheers !

C'est une gimmick qui me parle ça lol

Vivement la suite Very Happy !

(et prendre scrubs comme référence c'est bien aussi Razz )

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MessageSujet: Re: WFA Wrestlemania III   WFA Wrestlemania III - Page 2 EmptyMer 17 Oct - 22:23

Promos Pour Sethounet

(je sais que c'est long, mais j'ai essayé de faire un effort sur l'écriture, probablement une des promos (hors comiques) que j'ai le plus aimé écrire, j'espère que vous apprécierez la lecture Very Happy ).





Un soleil de plomb brûlait la peau du docteur Lopez. Malgré le chèche blanc et la taoub de la même couleur. Adapter la tenue locale n’avait pas permis à l’archéologue qui effectuait son premier voyage en Egypte de s’habituer à la chaleur qui régnait dans ce pays depuis peu indépendant. Il avait été difficile pour cet américain d’obtenir le droit de fouiller la pyramide récemment découverte par hasard par des nomades. Le sultan Fouad Ier se méfiait, sans doute à raison, des occidentaux et il n’avait accepté de laisser le docteur enquêter uniquement contre la promesse écrite de léguer toutes les découvertes à l’Egypte et non pas aux Etats-Unis, ce qui obligerait le professeur à rester étudier ce qu’il découvrirait sur place et ne l’enchantait guère. Il avait été réticent à effectuer ce voyage, mais le doyen de l’université avait été très clair. Le dernier livre du professeur Lopez avait été un échec et seule une découverte de grande ampleur, ainsi qu’une chronique hebdomadaire de ses recherches pour un grand journal, lui assurerait de garder son poste. Lopez avait donc accepté, les temps étaient durs depuis la catastrophe financière d’octobre 1929, il n’avait donc pas eu d’autre choix que d’accepter. Pourtant, les témoignages des nomades sus-mentionnés avaient tout de l’attrape-couillon selon Colby. En effet, ils affirmaient que cette pyramide avait littéralement jailli du sable. Le chemin qu’ils faisaient emprunter à leurs troupeaux était le même depuis des siècles disaient-ils, mais jamais jusqu’à présent ils n’avaient vu cet édifice. Ils avaient ajouté en outre, que leurs bêtes refusaient d’approcher de l’endroit, terrifiées par une soi-disant présence maléfique. Colby ne croyait pas du tout à ses stupidités. Il s’était donc lancé dans cette aventure en compagnie de trois autochtones, l’un d’eux s’appelait poussière d’étoile dans sa langue, Colby l’appelait donc Goldust pour plus de simplicité, enfin les deux autres avaient des noms imprononçables et il décida de les appeler Heath et Dylan. Il était également venu avec meilleurs élèves, Britani dont la peau pâle supportait mal la chaleur locale et Phil qui n’arrivait pas à se concentrer tant il se dispersait, s’intéressant quasiment à tout sauf à leur mission. Cependant, l’expédition du professeur Lopez n’était pas la seule à se diriger vers la pyramide que la presse américaine avec surnommée l’œil du mal, pour faire dans le sensationnel évidemment. En effet, un richissime magnat du pétrole avait trouvé amusante cette histoire de pyramide maudite et avait décidé pour redorer son blason terni par diverses affaires de mœurs, de trouver, pour l’Amérique et pour « apporter la lumière à l’ignorance égyptienne » de découvrir les mystères de l’œil du mal. Ainsi, John Morrison était parti avait monter sa propre expédition. Il s’était entouré de prétendus experts, les professeurs Dibiase et Barreta. Comme il ne voulait pas s’entourer de locaux, il avait fait venir des ouvriers, du genre chasseurs de primes, avec lui, Dave Bautista, surnommé l’étrangleur du Kansas, Kevin Steen, dit le Videur de Caribou et Christopher Daniels, l’homme le moins aimable à l’Ouest du Pécos l’accompagnaient ainsi. Mélina Morrison, sa femme l’accompagnait également dans sa quête de célébrité qui avait fait oublié toutes ses fautes passées, mœurs, meurtres, expulsions, massacres d’indiens et tant d’autres méfaits. Morrison avait nettement moins peiné à former son expédition. Il avait acheté le sultan avec les derniers modèles de voitures américaines, ce dernier fan d’automobile le laissa donc agir comme John le désirait.

Après plus d’une semaine à parcourir le désert à dos de dromadaire, se perdant dans des zones inconnues des cartes, l’expédition du professeur Lopez n’était, selon les autochtones, plus qu’à une journée de marche de la pyramide. Ils ajoutèrent également que l’autre expédition les suivait et pouvait se douter de la direction qu’ils prenaient et donc arriver les premiers sur les lieux. Le professeur les remercia de leur sollicitude mais précisa qu’ils n’accélèreraient pas l’allure pour autant. Il ne s’agissait pas, pour Colby du moins, d’une course. Car du côté de Morrison, le point de vue était bien différent et la deuxième place n’était pas envisagée. La nuit était tombée depuis longtemps sur le campement de l’expédition du professeur Lopez mais il n’arrivait pas à dormir. A chaque fois qu’il fermait les yeux, des visions d’horreur l’assaillaient, le réveillant en sursaut à peine ses yeux clos et sa respiration plus profonde. A chaque fois la même chose se produisait sous son regard. Meurtres atroces, décapitations, démembrements, mutilations, viols et toujours sur une personne qu’il connaissait, qu’il appréciait ou qu’il aimait. Plus il était attaché à la personne plus elle souffrait avant qu’il ne parvienne à ouvrir les yeux. Et pourtant tout cela se passait en quelques instants à peine comme l’indiquait à chaque fois sa montre à gousset. Alors que le petit jour poignait à l’horizon, peignant le ciel de tâches rougeoyantes, accueillies par quelque blatères des dromadaires que Colby sentit ses paupières se faire lourdes, très lourdes, trop lourdes. Morphée semblait avoir serrer ses bras tendres, chauds et particulièrement accueillants trop tardivement cette fois. Pourtant ses pensées furent rapidement chassées de l’esprit de Colby qui eut l’impression de choir. Il dormait désormais. Un sursaut, aussitôt, il se sentait observé. Il avait raison, dans sa tente, un homme, encapuchonné dans un long manteau marron se dressait devant lui. Sa tenue paraissait extrêmement vieille, trouée, abîmée, pourtant, détail étrange que remarqua rapidement Colby, aucune trace de sable n’était visible sur celle-ci. Pire encore, la tente était toujours fermée de l’intérieure. Une peur sourde s’empara du professeur Lopez. Les premières symptômes se firent sentir, gorge nouée, souffle court, mains moites cœur qui bat trop vite, envie irrépressible de s’enfuir mais incapacité de bouger. Il était paralysé. La créature dont on ne voyait aucune partie du corps l’observait. Du moins, c’était ce que pensait l’archéologue car l’absence de paire d’yeux visibles empêchait le professeur d’en avoir la certitude. « Qui es-tu » parvînt à hurler Colby. Aucune réponse. Il tenta de se lever, mais il n’avait rien à faire. Il avait l’impression d’être face à quelque chose qu’il ne pouvait décrire. Quelque chose d’insondable, d’ancien, de puissant mais surtout de dangereux. La chose avança, sans faire de pas, sans toucher même le sol non plus, comme si elle était mue par une force qui n’obéissait pas aux lois de l’apesanteur. L’être semblait attiré par le professeur Lopez. Il tendit ses bras, puis avança encore un peu, puis accéléra. Il fonça droit sur Colby ! Il allait le toucher ! La terreur s’empara du docteur en archéologie qui transpira à grosses gouttes, se mit à trembler comme une feuille et vit tous les poils de son corps se dresser.

Sursaut, yeux lourds, tout ceci n’était qu’un cauchemar. Mais un de ces cauchemars qui vous marque, vous laisse même une empreinte indélébile pour une journée ou plus encore. Colby était en nage, recroquevillé et semblait lointain. Il n’entendait pas et comprenait donc encore moins ce que lui disait son assistant, le petit Brooks en lui apportant sa tasse de café. Finalement l’ouïe revînt au professeur. « … ont dépassé pendant la nuit. Y’a des types bizarres qui nous attendent m’sieur et les autochtones ils n’arrêtent pas de dire que l’endroit est maudit. Dépêchez-vous de venir mettre de l’ordre, Britanni et moi sommes dépassés ». Après un rapide brin de toilette, un enfilage des vêtements de la veille tout aussi vif, le professeur Lopez, tasse à la main, sortit de sa tente. Les autochtones semblaient sur le point de partir. Mais surtout un groupe d’individus, sur des dromadaires, en tenues entièrement noires, ne laissant que voir leurs yeux sombres et profonds entouraient le campement. Ils étaient armées de lances, d’arcs et d’épées, pour quelques uns seulement. Aucun signe distinctif, hormis ces armes datées, ne permettait de distinguer leur appartenance. L’un d’eux s’avança, rompant le cercle parfait que les cavaliers formaient autour du campement. Colby supposa, avec justesse, qu’il s’agissait du chef du groupe.
« Vous devez partir, dit-il d’une voix grave qu’on aurait dit sortie d’outre tombe.
_ Pourquoi ? Demanda Colby.
_ Vous savez pourquoi, répliqua aussitôt le chef, il vous a visité cette nuit. Vous avez dû voir à quel point il était dangereux.
_ Je n’ai reçu aucune visite cette nuit, affirma le professeur, j’ai fait de mauvais rêves voilà tout.
_ De mauvais rêves dîtes-vous ? Quel manque de foi. De terribles puissances sont à l’œuvre ici.
_ Cette terre est maudite, étranger, affirma Dylan dans un anglais approximatif, nous devons écouter guerrier désert. Partir étranger.
_ Ecoute tes hommes homme de l’Ouest, surenchérit le chef des cavaliers, tu ne trouveras rien ici si ce n’est mort, désolation, peine, chaos. Rien d’autre.
_ Je n’ai pas le choix, répondit Colby, si je pars, je perds tout.
_ Tu te trompes étranger, si tu pars, tu gagne tout, répliqua aussitôt le meneur.
_ Non… tu ne comprends pas, affirma l’archéologue, Phil et Britanni peuvent en témoigner. Je ne suis pas ici de gaieté de cœur, mais si je m’en vais, je me retrouverais sans travail, sans argent, sans maison, sans rien, je finirais à la rue.
_ C’est toi qui ne comprend pas, étranger, si tu restes tu perdras tout car tu perdras la vie.
_ Je ne peux pas partir insista le professeur. Vous essayez de me faire peur, mais je ne crois pas à vos histoires de maléfices. Je suis un homme de science, je m’en tiens au rationnel. J’imagine que c’est Morrison qui vous envoie pour me retarder ?
_ Non, affirma le cavalier, mais lui aussi a refusé de partir.
_ Que lui avez-vous fait, s’inquiéta soudain Colby.
_ Rien, répondit l’homme en noir, nous n’agirons pas contre vous tant que vous ne serez pas entrer dans la pyramide. Il est toutefois de mon devoir de vous prévenir de malédiction qui pèse sur vous tous et du risque que vous encourez si vous entrez. Mais de toute façon, même si vous refusez de m’écouter vous ne parviendrez pas à pénétrer dans la pyramide. Réfléchissez bien, avant qu’il ne soit trop tard ».
Les cavaliers se mirent en branle et quittèrent les lieux en un instant.
« Nous devons partir monsieur, insista Dylan.
_ Oui partir, ajouta Heath
_ Maudit ici, confirma Goldust.
_ Je ne vous obligerais pas à rester, affirma Colby. Si vous voulez partir, partez. Phil, Britanni, vous aussi vous pouvez partir.
_ Je reste avec vous professeur, répondit Britanni.
_ Oui leur histoire pour nous faire fuir est plus intrigante qu’autre chose ».
Le docteur Lopez lança une bourse à Dylan.
« Voilà pour vous, messieurs, vous l’avez bien gagné.
_ Non monsieur, argent maudit », fit Dylan avant de le jeter puis de partir, à dos de dromadaire, avec ses compagnons.
_ Je crois que nous allons arriver les derniers », déclara le professeur avant de commencer à s’affairer à la mise en branle du campement.


Alors que le soleil déclinait fortement, presque déjà happé par les lointaines dunes de sable chaud, les trois derniers membres de l’expédition du docteur Lopez arrivèrent en vue de la pyramide si teintée de mystère. Les dromadaires, tous au même moment, cessèrent d’avancer. Ils devinrent nerveux, Phil fut projeté les fesses contre le sable et sa monture s’enfuit à toute allure dans le désert. Le vent se levait, ce qui inquiéta les rescapés. Ils s’éloignèrent de la pyramide pour installer leur campement. Ils ne pouvaient pas se permettre de perdre les deux bêtes qu’ils leur restaient. Au loin, avant que le souffle tonitruant du vent qui emportait tout ne rugissent trop fortement, ils entendirent des cris de joies, des coups de feux également, révélant que l’expédition de Morrison était également arrivée. La nuit tomba d’un seul coup, les rayons du soleil ne pouvant pas franchir le mur de sable qui s’envolait. Les bêtes s’enfuyant furent la dernière chose que distinguèrent les trois universitaires cachés dans leur tente. Serrés les uns contre les autres, ils n’arrivèrent pas à trouver le sommeil, pendant un moment du moins, car le voyage était harassant et la chaleur dégagée par les trois corps assommante. Comme la veille, Colby sentit ses yeux se fermer, son corps choir… et une fois de plus il le vit. Le même rêve que la veille. Tout était identique, sauf que cette fois, du sable semblait s’infiltrer en masse dans la tente, sans recouvrir toutefois la créature. Le professeur était aussi effrayé que la nuit précédente, plus encore peut-être à cause de la sensation de déjà-vu. L’être dans sa tenue délabrée tendit ses bras une fois encore puis commença à avancer. « Je n’ai pas peur, hurla Colby, tu ne m’effraies pas ! Tu n’existes pas ». Pas de réponse. La créature qui semblait voler avança, encore et encore. Le docteur se força à regarder dans sa capuche. Mais il ne vit rien si ce n’est une abîme insondable. Une douleur incommensurable l’envahit alors qu’il fixait toujours ce qui aurait dû être la tête de la créature. Il avait du mal à respirer, il étouffait même. Sa gorge était en feux, il ne pouvait plus déglutir, ni même respirer. Et son crâne le faisait souffrir plus encore. Mais le pire étaient ses yeux qui le brûlaient littéralement. La créature accéléra, il était paralysé une fois encore, elle allait le touché ! Une fois encore il se réveilla en sursaut ! Il comprit de suite pourquoi il avait fait ce cauchemar. La tente s’était ouverte, du sable l’envahissait. Il secoua Phil et Britanni qui se réveillèrent rapidement. Sans un mot ils comprirent. Ils grattèrent, grattèrent encore, puis parvinrent juste avant de manquer de souffle à la surface. Le vent était plus calme bien que de la poussière volait encore dans l’air empêchant quiconque de voir à plus de quelques pas devant soi. Colby passa son foulard autour du cou, ses assistants firent de même, puis ils se prirent la main et avancèrent à tâtons. Ils n’avaient aucune idée de l’heure qu’il pouvait être, il ne savait même pas si le jour s’était levé. Ils marchèrent, lentement, pas à pas, trébuchant parfois, se cognant, sans savoir sur quoi. Finalement après un temps qu’aucun d’eux ne pouvait déterminer, le sable cessa de voler, le jour était levé depuis peu de temps. Ils se trouvaient au milieu de tentes. Ils comprirent rapidement. Ils étaient au milieu du campement de Morrison. Ils devaient s’éclipser, sans faire de bruit. Tous semblaient encore dormir dans la base du magnat qui semblait avoir été épargnée par la tempête. Un bruit sourd, une douleur atroce, un choc, plus rien.

« Où suis-je, demanda Colby.
_ Nous sommes dans la tente des hommes de Morrison professeur, répondit Britanni qui avait un pansement qui lui entourait la tête.
_ Tu vas bien ? L’interrogea le docteur.
_ Oui, j’ai pris un coup sur la tête, ce n’est rien, répondit-elle, la femme de Morrison s’est occupée de moi et moi je vous ai soigné.
_ Et Phil ?
_ Oh il va très bien. Il collabore avec les hommes de Morrison, expliqua la jeune femme, il semblerait qu’il se soit fait de nouveaux amis. Il est prêt à tout pour réussir vous savez.
_ Je vois… je suppose qu’il a pris mes notes.
_ Oui. Du coup ils ont découvert l’emplacement de la porte hier soir, affirma Britanni.
_ Hier soir ? Dit intrigué le docteur. Je suis resté combien de temps dans les vapes ?
_ Trois jours.
_ Tout ça pour une balle dans la jambe gauche, s’étonna-t-il.
_ Vous avez fait une mauvaise chute également, ajouta-t-elle, mais votre état nous a inquiété. Vous étiez agité, votre blessure ne cessait pas de saigner. On a bien cru vous perdre plusieurs fois. J’ai même cru que votre cœur s’était arrêté. Mais j’ai dû me tromper.
_ Dis-moi Britanni, demanda l’archéologue, le jour où nous avons été visité par les… cavaliers, c’est toi qui avait ouvert ma tente ?
_ Non, je m’occupais des bêtes ce matin là, répondit l’étudiante, je suppose que c’est Phil qui c’est occupé de vous.
_ Je lui demanderai quand l’occasion se présentera. Je me sens faible, je vais me reposer un peu », affirma-t-il, se demandant toutefois si le sable avait bien déchiré leur tente ou si l’entrée avait tout simplement été ouverte pendant la tempête.
Au milieu d’un rêve, dont il ne se souvenait pas en se réveillant, Colby fut dérangé par des secousses. Phil tentait visiblement de le faire sortir des brumes du sommeil. Après un rapide échange, le professeur Lopez comprit que Brooks souhaitait que le professeur aide Morrison et sa bande à entrer dans la pyramide, l’accès leur en étant bloqué par un code qu’ils n’arrivaient visiblement pas à déchiffrer. Après s’être habillé, aidé par Britanni, Colby arriva au pied de l’immense entrée, plus colossale que n’importe quel autre entrée de pyramide, d’après ses lectures en tout cas.
« Alors comme ça ni le brillant professeur Dibiase, ni l’époustouflant professeur Barreta n’arrivent à déchiffrer le code d’ouverture.
_ Pas le temps pour vos sarcasmes doc, l’interrompit Brooks, je sais que la clé de l’énigme était dans vos notes, vous nous en avez parlé pendant tout le voyage.
_ Oh Phil, ce n’est pas bien de mentir à tes nouveaux amis, se moqua Colby.
_ Si tu nous as menti Phil, déclara Morrison, alors tu nous es d’aucune utilité. Je suis sûr que Monsieur Daniels se fera un plaisir de gaspiller une de ses balles pour vous, pas vrai Monsieur Daniels.
_ J’suis payé pour ça, M’sieur Morrison, répliqua Daniels.
_ Mais il ment ! Assura Brooks, effrayé. Il ment je vous dis ! Il a trouvé un livre très ancien dans une bibliothèque paumée à Alexandrie ! C’est grâce à ça qu’on a eu des notes sur l’entrée !
_ Vous êtes prêt à avoir un mort sur la conscience, Monsieur Lopez ? Demanda John avec un sourire sadique.
_ Vous êtes une ordure Morrison, asséna le docteur.
_ Probablement, répondit le magnat, je ne serais pas devenu aussi riche sans ça. Ma façon de faire est la seule qui mène à la réussite. Mais au lieu d’être le phare, d’être le soleil, d’être l’étoile, d’être la lumière qui guide l’humanité, l’humanité me crache dessus et j’en suis réduit à me promener en Egypte à la recherche de pyramide stupide pour qu’on comprenne enfin à quel génie je suis. C’est vraiment injuste comme situation. En plus, ces deux crétins de Dibiase et Barreta se sont avérés jusqu’à présent aussi encombrants qu’inutiles. J’espère que vous vous rattraperez à l’intérieur messieurs, une fois que monsieur Lopez aura ouvert.
_ Ils sont pas mauvais à l’intérieur, ajouta Mélina.
_ Que dis-tu mon ange ? Demanda John.
_ Elle dit que… commença Barreta
_ Les intérieurs de la pyramide doivent être magnifiques pour qu’ils soient si difficiles à pénétrer, termina Dibiase.
_ Heureusement que tout n’est pas aussi impénétrable en Egypte, surenchérit Bautista.
_ Oui, comme vous dîtes, fit Morrison qui n’avait visiblement rien compris aux allusions à peine voilées de ses compagnons de route. Bien, Daniels, armé votre fusil.
_ Je vous en supplie professeur, fit Punk tandis que le mercenaire le mettait en joug.
_ Si j’ouvre cette porte Morrison, les découvertes iront à l’Egypte, ordonna Colby.
_ Si à la fin de mon décompte je ne suis pas dans la pyramide, Daniels tire sur Brooks, assura Morrison.
_ 5…
_ Phil, quand les cavaliers sont venus, c’est toi qui a ouvert la porte de ma tente le matin ?
_ 3…
_ Je vous en supplie professeur !
_ 2…
_ Répond Phil c’est important !
_ 1… »
Le professeur Lopez appuya alors sur différents symboles se trouvant sur la porte. Ils s’enfoncèrent tous. Rien ne se passa durant quelques interminables dixièmes de secondes, puis un mécanisme bruyant se mit en branle et la porte commença à s’ouvrir lentement dans un fracas épouvantable, soulevant un véritable nuage de poussière. Puis tout s’arrêta et un souffle glacial qui semblait jaillir de la pyramide souffla sur les américains présents devant la porte. Un hurlement retentit, puis un coup de feu, suivit d’un cri de douleur. Les cavaliers qu’avaient rencontré Colby et ses compagnons venaient de lancer un assaut aussi fulgurant qu’inattendu. Le docteur fut projeté au sol par Britanni. Il se cogna durement la tête et sombra dans le comas, entendant les détonations et les hurlements avant de sombrer complètement.

_ « Regardez, il rouvre les yeux, dit une voix lointaine que le professeur ne reconnaît pas.
_ Il est vraiment pas solide votre type là, affirme une autre voix, plus proche que la précédente
_ Bon sang ma tête, fait Colby dont la vue se fait moins floue, tout en posant une main sur celle-ci. Qu’est-ce qui s’est passé ?
_ J’ai découvert l’entrée de la pyramide, déclare Morrison, et j’ai apporté la lumière.
_ Ouais enfin c’est moi qui porte les torches depuis le début, corrige Bautista.
_ Où sont les autres ? Demande le docteur. Un silence pesant s’installe, des larmes coulent le long des joues de Mélina. Répondez bordel !
_ Trent et Ted sont partis explorer une autre zone de la pyramide, explique le magnat, mais on a perdu leur trace.
_ Evidemment, ces pyramides sont conçues pour désorientés les visiteurs, énonce Colby.
_ C’est pire que ça doc, rectifie Britanni, cette pyramide… c’est comme si elle était vivante.
_ Vivante ?! Ce n’est pas possible voyons, déclare Lopez, et Phil et les autres mercenaires ?
_ Morts, annonce tristement Britanni.
_ On n’a pas de temps à perdre avec ça, il faut qu’on retrouve la sortie, déclare Morrison.
_ Et nos compagnons, ajoute Mélina.
_ Non, ils n’avaient qu’à pas se perdre, affirme John. Tant pis pour eux, ce sont des spécialistes ils se débrouilleront bien sans nous.
_ Si vous voulez que je vous aide, annonce Colby, il faudra tout me raconter.
_ Ca a été un massacre, commence Britanni après un long silence. Lorsque vous vous êtes évanouis, les cavaliers noirs nous attaquaient. Une de leur flèche a atterrit en pleine tête de… Daniels je crois qu’il s’appelait. Malheureusement dans un dernier réflexe il a appuyé sur la détente. Sa balle a perforé la poitrine de Phil. Steen et Bautista ont bien résisté. A eux deux, ils ont descendu les cavaliers. On croyait que tout était fini, on allait s’occuper de… nos morts, lorsque le chef des cavaliers a surgit. Il a enfoncé sa lance dans le cou de Steen, c’était atroce, du sang a giclé partout, jusque… c’était horrible… je…
_ Après ça il m’a foncé dessus, continue Bautista tandis que l’étudiante s’effondre en larmes. J’avais encore un flingue à porté, par chance. Je lui ai tiré dessus. Mais il m’a quand même chargé. Il a fallu que je vide mon chargeur dans ce connard pour qu’il crève enfin. En crevant il nous a mis en garde « rentrez pas dans cette pyramide, c’est un lieu maudit, une puissance maléfique y est en sommeil ».
_ Foutaises, se moque Morrison avec dédain. Comme si un mauvais dieu dormait dans les catacombes !
_ J’sais pas si y’a un mauvais dieu, répliqua Bautista, mais on aurait mieux fait de l’écouter ce connard de détraqué ! Dès que nous sommes tous rentrés, les portes se refermées, nous sommes tombés dans une putain de trappe ! On a glissé pendant très longtemps ! On est loin en bas maintenant ! Et c’est pendant cette chute qu’on a perdu les deux cerveaux lents ! Ils ont atterri ailleurs ces têtes de cul ! Et moi j’vous préviens, je sortirai vivant de ce putain de tombeau ! Vous pigez ! Si je dois tous vous buter pour survivre je le ferai !
_ Il a raison, dit Mélina en tremblant, il a raison. Nous sommes dans un tombeau. Nous ne ressortirons jamais d’ici ! Nous sommes déjà morts bon sang ! On va tous y passer ! Tous ! Tout ça à cause de tes conneries John » !
Une baffe du mari à la femme met fin aux plaintes de l’épouse Morrison.
_ « Ca suffit maintenant ! Pas d’esclandre ! On va s’en sortir ! Cet endroit ce sont les ténèbres ! Et moi je suis la lumière ! Il ne peut plus rien nous arriver maintenant ! Debout Lopez, tu vas te grouiller de nous tirer de là pigé ?!
_ Ouais pigé… mais si on s’en sort, tu reviendras sans moi.
_ Vous avez une idée d’où on est ? Demanda Bautista.
_ Non, répondit l’archéologue, après avoir observé les murs. Je ne connais pas les hiéroglyphes qui sont sur ce mur. J’ai perdu mes notes en plus… j’avais le plan de quelques étages. Mais j’ai rien de tout ça en tête. Il va falloir compter sur l’instinct, la chance et la prudence. J’imagine que cette pyramide est remplie de pièges jamais activés.
_ C’est pire que ça, corrige Britanni, parfois, on a eu l’impression que la pyramide entière bougeait.
_ C’est pas une impression ! Crie Mélina. Les murs bougent ! Tout bouge ! C’est impossible de se repérer dans cette tombe !
_ J’ai peur qu’elle ait raison, affirme Britanni, il faudrait plus d’une vie pour comprendre la logique de ce lieu.
_ Alors nous sommes morts, maugréé Bautista !
_ Je vais vous guider, dit Morrison, confiant, suivez-moi.
_ On va mourir de faim ! Ou de soif ! On va devenir fous ! Pleure presque Mélina.
_ J’espère, déclare étrangement Colby.
_ Comment ça j’espère ? Peste Bautista.
_ On a tout fait pour nous empêcher d’entrer, s’explique le professeur, on nous a rabâché que l’endroit était maudit, j’ai… vous n’avez pas fait des rêves étranges ces derniers temps. A la mine noire de ses compagnons, l’archéologue comprit. Vous voyez. Cet endroit est anormal. Et la question que je me pose c’est… qu’est-ce qu’il peut bien y avoir là dedans pour que les constructeurs de cette pyramide aient mis au point des pièges si ingénieux en si grand nombre » ?

Après une bonne trentaine de minutes à marcher dans le sombre décor pierreux du couloir qu’empruntaient les premiers visiteurs depuis des millénaires, une salle apparue devant la torche de Morrison qui menait la troupe. Tous y pénètrent, elle était vaste, très vaste. Le plafond de la salle était lui même à quelques dizaines de mètres au-dessus des voyageurs et à peine perceptible par ces derniers. Après une brève exploration l’expédition trouva trois entrées, toutes, gardée par des statues posées sur une haute colonne entourant ces entrées, comme celle par laquelle ils étaient venues s’aperçurent-ils. Ces statues représentaient des animaux étranges, irréels, dont les corps différaient mais tous avaient une caractéristique commune. Les parties du corps de ces animaux étaient composées d’éléments provenant de chiens, de chats, ou d’autres animaux inoffensifs. Le docteur Lopez, au fait des plus récentes découvertes en Egyptologie les identifia comme des animaux Sethiens dont la principale fonction était de rassurer ceux qui les voyait. En effet, ils étaient censés permettre de redonner du courage à celui qui était amené à lutter contre des forces inconnues qu’il ne pouvait maîtriser. Un sentiment de malaise grandit de cette révélation bien que Bautista, aussitôt imité par Morrison se mirent à rire, déclarant que tout cela n’était que vaines superstitions. Mais alors qu’ils recommencèrent à se gausser, Colby leur ordonna de se taire. Une voix lointaine sembla répondre aux rires des deux hommes. Aussitôt la panique s’empare de Mélina qui s’enfuit en courant dans une partie non explorée de la zone. Les autres partirent à sa poursuite afin de tenter de l’arrêter. Ils la rattrapèrent dans le couloir, guidés par sa lampe torche. Une fois regroupés, Morrison lui ordonna de se calmer. Il affirma que ce qu’ils avaient entendu étaient l’écho de leur voix ou de celles de Trent et Ted. Le docteur Lopez leur proposa de retourner sur leurs pas afin de rejoindre la salle qu’ils venaient de quitter. Alors qu’ils allaient atteindre la vaste salle, les murs se mirent à trembler, puis le couloir à bouger. Il sembla se soulever, la pente se faisant trop forte, les explorateurs glissèrent, à l’opposé de l’endroit qu’ils désiraient atteindre. Dans un réflexe étonnant, Bautista parvînt, seul, à s’accrocher à ce qui avait auparavant servi de porte. Mélina s’accrocha à sa jambe. Chacun tenait une autre personne mais Bautista, malgré sa grande force peinait de plus en plus, surtout que la dénivelée s’accentua. Il transpirait à grosses gouttes, visage crispé, il allait lâché il le savait si les choses ne s’arrangeaient pas rapidement. Le couloir recommença à bouger, vers la gauche, ou la droite, ils n’auraient su le dire, peut-être les deux, vers le haut ou le bas également, puis la pente fut de moins en moins raide. Ils purent se remettre debout à leur grand soulagement mais le fracas épouvantable qui avait saisi la pyramide au moment de la première secousse n’avait pas cessé. Un mur, semblant tombé du ciel tomba d’un seul coup ! Bautista ne l’évita que grâce à Morrison qui le tira en arrière. Et le couloir s’affaissa à nouveau ! Mais dans l’autre sens cette fois ! Un nom de dieu retentissant fut exclamé par le mercenaire qui se mit à glisser comme les autres. La descente sembla interminable ! Mais ce que vit Britanni qui ouvrait la voie malgré elle, ne la rassura pas. La pente menait tout droit à un piège. En effet, au bout de la pente, un grand trou dont elle ne voyait pas le fond. Elle jeta sa torche tout en hurlant pour prévenir ses compagnons qu’il faudrait sauter pour atteindre un autre couloir et éviter le piège. Sa torche s’éteignit avant de toucher le fond du piège. Elle se prépara à bondir, donnant un décompte à ses compagnons. S’appuyant sur ses jeunes jambes musclées, elle parvint à atteindre l’autre côté. Le docteur qui la suivait en fit de même. John et Mélina étaient côte à côte et se gênaient, malgré eux. Morrison poussa alors sa femme puis s’élança à son tour, le tout en quelques dixièmes de secondes et sous les yeux de Bautista. John réussit à atteindre l’autre couloir, mais pas Mélina qui se mit à hurler. Bautista quant à lui s’élancer un peu trop tard et ne put que s’accrocher au rebord de l’autre couloir. Il était épuisé. Colbi et Britanni se précipitèrent pour l’aider tandis que Morrison, jeta sa torche comme l’avait fait l’étudiante auparavant. Tandis que le mercenaire, aidé par ses deux compagnons d’infortune atteignait à son tour le couloir, Morrison grâce à sa torche découvrit le fond du trou qui n’était pas si lointain que cela. Il découvrit également le sort réservé à une Mélina dont le cri avait été brusquement interrompue quelques instants auparavant. Un piège classique l’avait mortellement atteinte au fond de ce trou. Une rangée de piques acérées rougies par le sang de la femme du magnat du pétrole garnissaient en effet le fond de ce petit puit qui avait condamné l’intruse à mort. Un silence pesant suivit cette macabre découverte. Les survivants se mirent en route, sans reprendre la parole, avec la certitude de ne pas sortir vivant de ce tombeau qu’ils viendraient garnir à leur tour.

Les explorateurs marchèrent, découvrant d’autres couloirs, d’autres salles, sans pour autant parvenir à se repérer, l’impossibilité de faire un plan ne les aidant pas. Pire encore, leurs torches commençaient sérieusement à voir leur efficience se réduire. Bientôt ils arpenteraient la tombe antique dans le noir complet. Et cette perspective n’était pas pour les rassurer. Leurs jambes leur faisaient mal, la faim et la soif les tenaillait, le désespoir s’emparait peu à peu d’eux. La situation semblait sans issue. Alors qu’ils se reposaient, adossés contre un mur, un cri lointain retentit. Personne ne parut y faire attention, peut-être pensèrent-ils qu’il s’agissait simplement des fruits de leur imagination, leurs esprits commençant déjà à leur jouer des tours. Le deuxième cri fut plus distinct. « Ted », disait ce cri. Ted, ce nom leur était familier. John fut le plus prompt à réagir. « Les deux scientifiques » s’exclama-t-il. Il se leva, attrapa la torche du docteur Colby puis fonça dans le couloir d’où provenait le son, répété sans cesse. Bautista et les autres le suivirent à leur tour. Après une course qui leur sembla effrénée et interminable à cause de la fatigue, les explorateurs parvinrent à l’endroit d’où provenait ce son. Il s’agissait d’une énième vaste salle. Toutefois celle-ci contrairement aux précédentes ne possédait que deux entrées, celles dont il provenait et une autre en face d’eux. Cette dernière était entourée de deux immenses sphinx. Ces derniers avaient l’aspect de lions avec des serres d’aigles, surmontés d’une tête étrange, possiblement d’un chacal, qui ressemblait à la tête de Seth. « Ted » entendaient-ils tous très distinctement sans toutefois parvenir à distinguer la provenance du son. « Ted, Ted, Ted » toutes les quatre cinq secondes.
_ « Assez, hurla Morrison ! Trent où es-tu bordel ! Ne vois tu pas que nous sommes là !
_ Ted , lui fut répliquer après quelques instants.
_ Mais il est sourd bordel, pesta John.
_ Il sont peut-être tombés dans un piège, eux aussi, déclara Bautista.
_ Et ?
_ Peut-être qu’il est effectivement sourd, ajouta Bautista.
_ On a fouillé toute la salle ! S’agaça le magnat.
_ Avec deux torches ? Se moqua Bautista. On pourrait passer à côté de lui sans le voir ! Cette salle est immense !
_ Ted, fit la voix
_ Là bas ! Cria Britanni en montrant une direction.
_ Qu’est-ce qu’il y a ? Demanda Colby.
_ J’ai vu quelque chose bouger !
_ Ted, fit encore la voix.
_ Je vois rien, pesta Morrison qui ne bougea pas pour autant, vous, dit-il en désignant Bautista, allez voir !
_ Tss, vous avez la trouille hein ? Se moqua le mercenaire. J’n’ai plus aucune raison d’vous obéir maintenant ! On va crever là dedans !
_ Ted
_ Votre contrat prévoyait pas tout ce merdier, ajouta Bautista !
_ Allez voir putain », ordonna Morrison.
Bautista s’avança donc dans la direction indiquée par Britanni, éclairé par la lumière de sa torche.
_ C’était là, fit-elle lorsque le mercenaire atteignit la zone où elle avait cru voir quelque chose bouger.
_ Y’a que dalle, bougonna Bautista.
_ Y’a jamais rien eu pesta Morrison dont la baffe fut interceptée par Colbi.
_ Ou y’a plus rien, rectifia le docteur.
_ Vous l’éclopez, la ferme ! Râla John en se libérant du bras de l’archéologue.
_ Ted !
_ La ferme ! Hurla le magnat qui perdait son sang froid.
_ Putain ! Cria Bautista en bougeant en tout sens. J’ai senti quelque chose ! On n’est pas seul dans cette pièce ! Putain de merde !
_ Revenez là ! Lui ordonna Morrison.
_ Ted
_ Regardez ! Là haut ! C’est ça qui bouge depuis tout à l’heure » !
A peine visible grâce aux torches restantes, un oiseau à tête humaine volait au-dessus de leur tête. Sa tête… était celle du professeur Barreta.
_ Bordel de merde ! Hurla Bautista. Mais où est-ce qu’on a atterrit !
_ Mais c’est quoi ce truc merde ! Pesta Morrison.
_ Ted, fit une fois encore l’oiseau.
_ Un oiseau Bâ, déclara Colby. Cet oiseau est censé permettre la renaissance. Il voyage entre le monde des morts et notre monde.
_ Qu’est-ce qu’on en a à foutre ! S’agaça Morrison.
_ Vous devriez être content, ironisa Britanni, vous allez pouvoir apporter votre lumière au monde des morts.
_ Comment ça ? Demanda John.
_ Vous comprenez pas, s’insurgea Bautista, Barreta est clamsé lui aussi ! Dibiase aussi j’imagine ! On va tous crever ! Voilà ce que ça veut dire ! On est foutus ! Foutus putain ! Et c’est votre faute ! J’vais vous exploser le crâne connard !
_ Calmez-vous, s’écria Colby qui fut projeter par le mercenaire.
_ Arrêtez » ! Supplia à son tour Britanni tout en se précipitant vers le professeur à terre.
Tandis qu’elle s’enquérait de l’état de Lopez, le mercenaire et le magnant s’empoignait. Grâce à un vicieux coup de pied dans les parties, Morrison prit le dessus alors qu’il semblait devoir succomber aux assauts de son adversaire, entraîné et plus puissant que lui. John s’avança pour donner un coup de pied en plein dans la face de son adversaire mais s’arrêta de suite lorsque grâce aux lueurs des torches, miraculeusement pas éteintes, qui avaient volé un peu plus loin, que Bautista tenait un colt dans ses mains.
_ « Surpris ? Se moqua Bautista. J’ai toujours mon ange gardien en réserve. C’est ça d’être un professionnel trou d’balle. Tu vas crever ordure !
_ Attendez, supplia Morrison, je…
_ Arrêtez ! Hurla Britanni.
_ Y’a quelque chose vers vous ! Ajouta Colby qui comme l’étudiante avait vu une ombre, impressionnante, bouger à proximité des deux hommes.
_ Vous passerez le bonjour au diable, annonça Bautista, qu’il nous garde la place au chaud » !

Un hurlement. Mais pas de coups de feu ! Bautista fut attaqué par un animal qui s’en prit à ses jambes. John était effrayé, tout comme les autres explorateurs. Un oumenet, animal mythique au postérieur d’hippopotame, au corps de lion et à tête de crocodile venait d’attaquer le mercenaire. Il tira, une balle, deux balles, et l’animal gigantesque se mit à tournoyer et griffer déchiquetant littéralement le mercenaire qui hurla jusqu’à ce que la mort le soulage de la terrible douleur infligée par l’animal.
_ « Putain de merde, hurla Morrison avant de s’enfuir dans la salle gardée par les sphinx sans demander son reste.
_ Britanni, je vais attirer son attention, expliqua le docteur, pendant ce temps tu iras chercher le flingue.
_ Mais… dans votre état, protesta Britanni.
_ Pas de mais ! Répliqua Colby. Tu es jeune et c’est à cause de moi que tu es là. Si l’un de nous doit prendre des risque, c’est moi ! En plus l’animal sentira que je suis blessé, il s’en prendra plus facilement à moi. On n’a pas d’autres choix » !
Colby fouilla dans le sable qui composait le sol de la salle et trouva un caillou qu’il lança dans la tête reptilienne du mythe personnifiant la punition réservée aux damnés qui dévorait goulûment, du moins autant que sa face le lui permettait, tandis que l’étudiante s’éclipsait. L’animal observa quelques instants celui qui l’avait agressé puis reporta son attention sur son repas. Le docteur se mit à hurler, ramassa du sable, s’approcha puis le lança sur l’animal alors qu’il n’était pas à plus de deux mètres de lui. D’un bond, l’animal l’assaillit. L’archéologue esquiva l’assaut en sautant en arrière, les dents de la bête taillant dans le pantalon du professeur. Sa jambe lui faisait mal, visiblement, la créature avait atteint autre chose que le pantalon. La bête observa sa proie vulnérable qui reculait comme elle le pouvait, pathétique tentative pour survivre, puis s’élança. Une détonation. Deux, trois. L’animal fut stoppé dans son bond. Britanni avait bien visé et continuait d’appuyer sur la gâchette, en vain, le chargeur de l’arme ne contenant plus aucun projectile. Colby s’approcha de l’étudiante, lui prit l’arme, qu’il jeta, lui susurra un merci avant que la jeune femme ne l’étreigne. Après quelques instants, Colby proposa à Britanni de rejoindre Morrison. Ils n’avaient de toute façon aucun autre choix s’ils ne voulaient pas rebrousser chemin. Avancer, toujours avancer, même sans savoir où ils allaient, sans savoir s’ils se dirigeaient vers la sortie ou s’ils s’enfonçaient plus profondément encore dans la pyramide. Avancer, ou renoncer, voilà à quoi se résumait désormais leurs options. Ragaillardis par la poussée d’adrénaline qui résultait de la rencontre avec la mort qu’ils avaient repoussé, le pas des deux explorateurs était plus décidé que jamais. Pourtant, ils se heurtèrent à un mur invisible à hauteur des statues dont les yeux s’illuminèrent.
« Deux ils étaient, dit l’une.
_ Deux sont passé, dit l’autre.
_ Si vous voulez avancer, il vous faudra répondre judicieusement à notre question, ajouta la première.
_ Vous n’aurez droit qu’à un essai chacun.
_ Soyez plus judicieux que vos prédécesseurs.
_ Sinon votre jugement surviendra plus tôt que prévu.
_ Qu'est ce qui commence avec l'enfant, finit avec le père et la mère, et pourtant commence et finit avec l'éternité » ? Demandèrent les deux gardiens en même temps.
Les deux rescapés se regardèrent, visiblement perplexes.
- « Euuuuuh fit tout en réflichissant, malgré lui, Colby.
_ Bravo, vous avez répondu fort judicieusement, dit le premier sphinx.
_ Vous pouvez passer, fit le deuxième, toutefois je dois vous avertir.
_ Ce que vous avez trouvé jusqu’à présent, n’est rien
_ A côté de ce qui se cache derrière nous. J’espère
_ Que vous ferez le bon choix après avoir franchi ce seuil, vous dont la sagesse
_ Vous a permis de résoudre l’énigme ».
Les deux statues redevinrent de simples objets inanimés à l’instant même où elles eurent achevé leur mise en garde.
_ « Bravo professeur, le félicita Britanni, j’étais parti sur tout autre chose.
_ Moi aussi, avoua Colby, nous avons eu de la chance ».

Les deux explorateurs pénétrèrent dans le couloir que gardaient les antiques créatures. Ils avancèrent, éclairés par leur torche, ravivée par un morceau de chemise arraché à la tenue du docteur. Rapidement, ils aperçurent de la lumière qui se fit de plus en plus vive, jusqu’à rendre complètement inutile la torche que conserva tout de même Colby. Ils arrivèrent dans une vaste salle, plus étendue, plus haute, que toutes celles qu’ils avaient traversées jusqu’à présent. Sans aucune logique, des torches enfoncées dans les murs éclairaient les lieux. Aucune décoration, aucun hiéroglyphe n’était présent dans cette salle. Un immense sarcophage cependant se trouvait au fond de la salle, entouré par deux statues de guerriers aux têtes d’animaux tout bonnement colossaux. Ils portaient deux longues lances de bronze et semblaient recouverts d’une armure. Leurs traits animaliers étaient effrayants, lions et crocodiles. Au pied de la statue, deux hommes, l’un recroquevillé, l’autre debout. Colby et Britanni reconnurent l’homme recroquevillé. Il s’agissait du leader de l’autre expédition John Morrison. Quant à celui qui était à côté de lui, il ne pouvait s’agir que de Dibiase. L’archéologue posa une main amicale sur l’épaule de Dibiase. Ce dernier se retourna, du moins… sa tête/ Britanni ne put réprimé un hurlement. Le crâne de Dibiase était quasiment à nu. Son visage était dévoré par l’acide. Le corps sans vie du scientifique tomba à la renverse, au pied des deux scientifiques.
_ « Un dernier piège, déclara Morrison sans se relever, visiblement le cœur du sceau scarabée qui est à ses pieds, contenait une mauvaise surprise. Encore un élément pour nous dissuader de lire cet ouvrage et surtout d’ouvrir ce sarcophage. Ce livre est très instructif. Cette pyramide n’est autre que le tombeau de Seth, dieu déchu, vaincu et enfermé ici pour y séjourner pour l’éternité, baigné dans la lumière qu’il l’empêche de retrouver ses forces et de s’évader.
_ Comment savez-vous cela, demanda Colby.
_ C’est écrit dans ce livre, répondit tout simplement John. Figurez-vous qu’au moment où je l’ai saisi, ses caractères ont changé. De hiéroglyphes incompréhensibles, ils sont devenus anglais. Voyez-vous, la magie qui entoure ce lieu est puissante. Et ceux qui avaient créé cet endroit ne voulaient vraiment pas que quiconque s’empare de ce tombeau. Figurez-vous que pour libérer ce dieu, il suffit tout bêtement d’ouvrir sa tombe en utilisant le bijou-scarabée qui a tué notre ami. Seth ne devait être libéré que lors du retour des dieux, probablement de la main de l’un d’entre eux. Mais les dieux ont péri quand plus personne n’a cru en eux et il est le seul survivant de cette race. Il ne tient qu’à nous de le ramener parmi les vivants. Pour cela, il lui suffit d’un corps hôte, ajouta-t-il en se levant, et ce corps hôte sera le vôtre… Britanni », termina-t-il en se retournant, tirant par la même occasion sur Seth avec un petit pistolet de manche que John gardait toujours sur lui. « L’atout dans la manche » disait-il souvent en riant, avant de tuer un concurrent trop dangereux, ou un propriétaire trop ambitieux, voire même une personne qui l’avait battue au jeu ou qui ne lui plaisait tout simplement pas. La douleur était fulgurante. La balle avait transpercé littéralement Colby qui tomba à terre, presque mort. Britanni pleurait. Elle tomba à genoux, vidée de toutes ses forces. « Venez là, lui ordonna Morrison.
_ Vous n’avez plus de balle, riposta-t-elle.
_ Voyez, dit-il en tirant une fois de plus sur Colby qui ne put réprimer un cri de douleur, j’ai encore quatre balles, suffisamment pour vous forcer à faire ce que je veux, déclara John. Venez là qu’on en finisse, continua-t-il, Seth va s’emparer de votre corps et moi je vais m’emparer de vous. Ainsi je subordonnerai sa puissance à la mienne. Et grâce à lui je dirigerai rapidement le plus grand empire financier, dans un premier temps, que ce monde ait connu !
_ Vous ne pourrez jamais contrôler la puissance d’un dieu, l’avertit Britanni.
_ Votre faible corps de jeune fille stupide l’affaiblira suffisamment, répliqua John.
_ Vous êtes damné !
_ Et vous êtes morte !
_ Vous aussi ! Assura-t-elle. Vous ne sortirez jamais vivant d’ici !
_ Il y a un plan sur ce livre stupide écervelée ! Se moqua-t-il.
_ Je vais actionner le mécanisme d’ouverture. L’âme de Seth se précipitera dans le corps de la personne la plus proche du cercueil en dehors de celle qui a ouvert le tombeau, déclara John, dévoilant la fin de son plan. Adieu ma belle », ajouta-t-il en insérant le bijou dans l’emplacement du sarcophage prévu à cet effet.

Une fois le scarabée enfoncé, un mécanisme aussi bruyant que lent se déclencha ouvrant le couvercle du sarcophage. Durant quelques instants, il ne se passa rien. Puis un hurlement se fit entendre, s’emparant littéralement du crâne des derniers survivants. Une ombre gigantesque jaillit du tombeau. Elle se précipita sur Britanni. Elle allait l’atteindre lorsque, dans un dernier élan, Colby parvînt à se jeter devant elle. L’ombre entra littéralement par tous les pores du corps du professeur qui se mît à hurler, encore et encore, de plus en plus fort. Puis plus rien. Les chandeliers s’éteignirent uns à uns. Il ne resta plus que les torches de Britanni et John, qui s’éteignirent l’une après l’autre. Le docteur se leva, tandis que Morrison, à l’aide d’un briquet qu’il avait caché jusque là, ralluma sa torche. Il sursauta. Debout, en face de lui, se trouvait le docteur Lopez. Ce dernier tendit les bras, avança comme un fantôme, sans toucher le sol, posa ses mains contre les tempes de Morrison qui vieillit instantanément jusqu’à devenir poussière. Le professeur se tourna alors vers Britanni. Il lui fonça dessus de la même manière que dans les rêves qu’il avait fait avant de pénétré l’antique structure mais s’arrêta, aux pieds de la jeune femme. Il s’accroupit, se prit la tête entre les mains et se mit à trembler. « Prend sa torche, dit-il d’une voix lointaine, prend le livre et rejoint la sortie Britanni, ajouta-t-il. Je…ne sais pas combien de temps je vais tenir. Si… si je ne t’avais pas reconnu au milieu de ces ombres, je… tu serais… ce qu’il a fait à John, il te l’aurais fait.
_ Mais… mais et vous professeur ?
_ Je suis déjà mort, avoua-t-il tristement. Je… tu… il faut que tu partes. Vite ! Je ne sais pas combien de temps je pourrais le retenir. Tu dois vivre Britanni tu comprends. Tu dois vivre et partir le plus vite possible. Tout est dans le livre, je le sais. C’est… un de ses prêtres qui l’a rédigé. Seth ne devait jamais sortir. Jam…ais. Pars. Il est… il est si puissant. Tu dois vivre. Pars. Il ne pourra sortir si tu pars assez vite. Dépêche-toi » !
_ Non… je ne peux pas vous abandonner ! Professeur, insista-t-elle n’obtenant aucune réponse. Professeur… soupira-t-elle avant de quérir torche et livre puis de quitter sans se retourner la salle, des larmes perlant le long de ses yeux puis coulant le long de ses joues, laissant Colby, hurlant de douleur, derrière elle.

Quelques heures plus tard, essoufflée, épuisée, complètement démoralisée et à bout, Britanni allait atteindre enfin la sortie. Il ne lui restait, selon le plan sur le livre, plus qu’un couloir à parcourir et elle pourrait de nouveau respirer à l’air libre, grâce à la sortie de secours aménagée par l’architecte du lieu, un disciple de Seth qui fut massacré après la construction du lieu lorsque sa félonie fut révélée au grand jour par les prêtres d’Anubis. Il ne restait à la jolie jeune femme plus qu’un pas à faire lorsqu’elle entendit un bruit qu’elle ne put identifiée derrière elle. L’étudiante se retourna. Une silhouette, encapuchonnée, se tenait derrière elle. « Professeur » dit-elle, pleine d’espoir. Aucune réponse. La personne qui devait être Colby ne répondit pas. « Professeur, insista-t-elle, vous avez réussi à vaincre le monstre » ? Un doute s’empara d’elle alors qu’une fois encore aucune réponse ne parvînt à ses oreilles. Une peur soude, insondable, s’empara de la jeune femme, soudain paralysée. Le professeur avança, lentement. Il ne semblait pas toucher le sol tant il paraissait léger. Britanni recula. Elle était presque dehors, son talon n’était qu’à quelques centimètres de la lumière du jour. Son souffle se fit court, son pouls s’accéléra, elle manqua s’évanouir, mais parvînt à résister. Cependant, durant la fraction de seconde où son stress la fit fermer les yeux, la créature gagna énormément de terrain. Elle en avait la conviction désormais, la personne qui était en face d’elle n’était pas le professeur qui aurait miraculeusement survécu mais Seth, le dieu maléfique. Elle recula encore un peu, mais pas assez pour que les rayons de lumière ne touche son talon. Il ne manquait que quelques millimètres désormais. Elle fixa la tête de la créature encapuchonnée. Elle réussit à percevoir le visage de Colby. Cependant ses yeux n’avaient plus rien d’humains. Ils étaient habités par deux flammes pourpres, sanguines presque, qui s’emparèrent de tout son être, l’envahirent littéralement, la condamnant à ne plus bouger. La créature démoniaque s’élança alors, semblant voler, bras tendus. Elle parvînt jusqu’à elle, posa ses mains sur ses tempes. La jeune femme hurla de douleur. L’instant d’après, son corps disparu dans un nuage de cendre. Un rire inhumain sortit de la gorge qui appartenait auparavant au docteur Lopez. Le même rire qui avait été entendu dans la pyramide des heures plus tôt. Le corps de l’archéologue était désormais l’hôte de Seth. Et Seth, fit un pas, s’avançant dans la lumière, rejoignant ainsi à nouveau le monde des vivants pour semer terreur et désolation. C’est ainsi que Morrison libéra l’apocalypse.

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TheStraightedge17
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MessageSujet: Re: WFA Wrestlemania III   WFA Wrestlemania III - Page 2 EmptyMer 17 Oct - 22:48

Peu à dire : O.M.G WHAT A FACKING PROMO Shocked

Comme dit sur le cook : le mythe égyptien, la tension, l'univers, les personnages WFA, l'originalité et surtout la facilité plus qu'insolente de transmettre une histoire de fou... Il y a tout dans cette promo. Du grand Bacca il y a pas de doute ! Bravo monsieur, tu t'asseoies encore un peu plus comme le pionnier des promos. Vraiment.
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MessageSujet: Re: WFA Wrestlemania III   WFA Wrestlemania III - Page 2 EmptyJeu 18 Oct - 11:18

Promo pour AJ Lee ! Normalement il y aura aussi une suite (j'espère !)


Tard dans la nuit, dans une forée obscure autour de WFA City …
Trish Stratus : AJ Lee, je t’ai convoquée ici pour une raison très importante. Comme tu le sais, Serena vient de décrocher le titre suprême chez les Divas, et l’a aussitôt changé ! Hors de question qu’une ancienne lêche-botte de Lita touche à un titre, si peu glorieux soit-il ! Malheureusement, je ne peux rien faire pour empêcher ça, étant à la retraite … C’est pourquoi votre mission, si vous l’acceptez, sera de mettre fin à cette ignoble règne ! Grâce à mes talents de négociatrice (et d’allumeuse aussi) j’ai réussie à obtenir la ceinture des Divas. La seule, la vraie, pas cette infâme breloque que porte Serena ! Utilise-là à bon escient. Je compte sur toi pour renverser la vapeur ! Je t’ai mis de côté plusieurs millions de dollars au cas où, ainsi que d’autres choses qui peuvent s’avérer utiles. Bonne chance jeune padawane, et que la Force soit avec toi !

AJ Lee se mit en route pour changer la donne. Première destination, un centre commerciale où une diva de la WFA était censée signer des autographes aux gens du quartier. Même si AJ Lee n’en n’avait cure de ce que pensait le bas peuple, il fallait bien changer les mentalités pour préparer son coup d’état made in WFA. AJ Lee usa de ses contacts pour détourner le convoi de la WFA, puis prit la place de la diva afin de pouvoir être l’unique attraction du centre commercial ce jour-là. Elle s’installa et commença à parler avec les habitants du quartier …

Gamin : Mam’zelle, un autographe s’il vous plait !

AJ Lee : Tiens ducon … Euh je veux dire petit.

Gamin #2 : C’est quoi le truc sur votre épaule ? Jpeux avoir une photo ?

AJ Lee : Ca, mon gars, c’est le titre suprême chez les Divas ! Tu peux toucher, mais évite de mettre ta bave de crapaud dessus … Allez, viens prendre une photo avec la meilleure Diva encore active à la WFA !

AJ Lee continua à signer des autographes et à se faire prendre en photo pendant plusieurs heures. Après avoir récolté les 06 des beaux gosses du coin, avoir discrètement traumatisé les gosses du quartier et avoir filé de la super glue à la plus belle femme du quartier en lui disant que c’était de la laque pour ne pas avoir de concurrence, le moment d’euphorie s’arrêta net …

En effet, une jeune femme, manifestement catcheuse, arriva dans le centre commercial. Elle était en si mauvais état qu’il était impossible de savoir qui c’était ! Elle portait plusieurs bandages sur une bonne partie de son corps et était escortée par une escouade de CRS munis de boucliers.

Femme : AJ Lee ! C’est elle l’imposteuse qui a ordonnée à ses hommes de m’attaquer sur la route ! Arrêtez-la !

AJ Lee : Damn, je leur avais pourtant dis d’éviter les roquettes lors de l’attaque du convoi, pour faire plus discret … Tu ne m’attraperas jamais, vieille greluche !

AJ Lee récupéra sa ceinture et commença à courir vers la sortie. Les CRS placés à l’arrière commencèrent à sortir les fumigènes et lacrymogènes, tandis que ceux de devant sortirent les tazers tout en formant une barrière de boucliers anti-émeutes. A la première explosion de fumigène, les habitants du quartier commencèrent à s’enfuirent en criant. La sortie étant bouclée, AJ commença à monter les escaliers. Evitant les grenades lacrymo et les tirs de tazer, AJ parvient tant bien que mal à un échafaudage. Elle l’escalada puis ouvrit une fenêtre qui donnait sur le toit. Avant de s’enfuir définitivement, elle se retourna et se percha sur le rebord de la fenêtre.

AJ Lee : Que ce jour demeure celui où vous avez faillis capturer la Diva AJ Lee !

Sous une musique dantesque (un des policiers ayant malencontreusement tiré sur la grande chaine hi-fi du centre commercial, ce qui avait lancé le son), AJ Lee s’enfuit par le toit, redescendit prendre sa voiture, et s’éloigna à la vitesse du bolide de course qu’elle conduisait.

La prochaine destination pour AJ Lee était un plateau d’une télé locale. Une émission accueillait les champions venant d’une multitude de sport, et étant donné que la WFA n’était pas informée, elle comptait bien en profiter. Elle arriva en ville, gara sa décapotable, entra dans le siège social de la chaine de télévision et se présenta aux loges avec une carte d’identité.

Gardien : Alors … TJ Perkins, femme de 21 ans, spécialiste de la lutte gréco-romaine et championne des – de 60kg, c’est ça ?

AJ Lee (à elle-même) : C’est cool d’être parrainé par la mafia locale, bien pratique pour les faux papiers. Faudra que je pense à renouveler mon abonnement ! (Au gardien) Oui, c’est bien ça, merci !

Sans même attendre le signe du gardien, AJ Lee s’engouffra dans les loges. Elle en trouva une libre, et se changea pour apparaitre en tenue de catch. Une jeune femme munie d’un talkie-walkie entra et, après avoir reçu la confirmation d’AJ, lui fit signe de se diriger vers le plateau en marmonnant dans son appareil « TJP, première ! ». AJ Lee entra sur le plateau et rejoignit la présentatrice. Elle s’installa confortablement et se prépara à jouer son rôle.

Présentatrice : TJ, bonsoir ! Vous êtes lutteuse et vous venez nous parler de votre métier au quotidien. Comme tous les invités ce soir, vous êtes championne, rappelez-nous votre titre ?

AJ Lee : Bonjour à tous ! Ce soir, vous avez l’honneur d’accueillir la Divas Champ’ la meilleure de tous les temps ! Je vous en prie, posez vos questions …

Présentatrice : (Elle regarde sa tablette, gênée) Euh … L’obtention d’un titre n’est pas chose facile, racontez-vous votre parcours !

AJ Lee : Pour moi il n’y a rien eu de plus simple. Après être arrivée dans ma fédération, j’ai directement été actrice principale dans la course au titre. J’ai été prise sous l’aile de la championne en titre, la meilleure qui soit, et avec elle j’ai progressé à une vitesse folle ! Et étant donné qu’elle a pris sa retraite prématurément, il me fallait faire perdurer son héritage. J’ai gravi les échelons de la compétition pour décrocher le titre vacant, jusqu’à la finale où mon adversaire a essayée de me voler en prétendant gagner et en changeant le titre. N’étant pas dupe, je suis revenue avec le vrai titre. La vraie championne retrouve la vraie ceinture !

Présentatrice : (Elle navigue avidement sur sa tablette tactile, tout en étant de plus en plus gênée) … Parlez-nous de vos ambitions pour les mois à venir !

AJ Lee : Quelle question, voyons ! Ecraser la concurrence, réunifier les titres, et devenir la Diva la plus dominatrice de l’Histoire !

Présentatrice (parlant au technicien via son micro caché) : Vérifie l’identité de TJ Perkins, j’ai comme un gros doute …

AJ Lee (à la présentatrice) : Now, Would you please, SHUT THE HELL UP ? (Elle se lève, se place devant la caméra et s’exclame) D’ailleurs, vous entendrez bientôt mon nom partout. Télévision, radio, journaux … Ils n’auront cesse de me couvrir d’éloges ! Alors accueillez comme il se doit la championne la plus en vue de l’Histoire, AJ LEE !

Le pot aux roses découvert, la sécurité intervient. La diffusion fut brusquement coupée et le plateau se transforma rapidement en vaste champ de bataille, tandis que certains spectateurs fuyaient et que d’autre prenaient part à la bataille d’un côté comme de l’autre (ou d’aucun des deux pour certains). Tandis que les gars de la sécurité sortirent les matraques, d’autres béligérants arrachèrent les décors pour s’en servir comme arme ! Cependant, le rapport de force était disproportionné. Tous les spectateurs du côté d’AJ furent rapidement maitrisés, et cette dernière sombra sous la masse d’armoire à glace de la sécurité après une résistance héroïque. Au moment où cette dernière fut menottée, les CRS arrivèrent en grande pompe.

Chef CRS : TARATATAAAA ! La cavalerie arrive toujours à l’heure ! Ou sont les indiens ?

Lucky Luke (Bon d’accord, c’est un sosie …) : Désolé chef, vous êtes en retard, la bataille est finie ! Rentrez chez vous maintenant.

Les CRS s’en allèrent, déçus, tandis que les chaines info débarquaient sur le site. AJ était sur le point de se faire embarquer dans un camion de la sécurité, mais eu le temps de crier « Divas Champ’ » à une caméra avant de disparaître dans le fourgon blindé.


LA SUITE PROCHAINEMENT …
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MessageSujet: Re: WFA Wrestlemania III   WFA Wrestlemania III - Page 2 EmptyJeu 18 Oct - 15:26

Résumé de l'épisode précédent (en prenant la même voix que le type dans Pokemon) : Le célèbre agent Godot avoua a ses disciples qu'il est en réalité le Docteur et qu'il peut voyager dans le temps et l'espace. Il leur promit de faire un voyage dans le temps.

Promo Austin Aries & Alicia Fox (partie 2/3)


Godot : Ah nous voilà enfin arrivé !

Aries : Et nous sommes en quelle année ?

Godot : Avril 1963, année qui correspond à la nouvelle constitution de la Yougoslavie qui voit Tito devenir président à vie …

Fox : Sans oublier que c'est également l'année ou la sonde Luna IV survola la lune et qui vue Winston Churchill être fait citoyen d'honneur par le président Kennedy.

Godot : Euh … C'est exact mais tu peux me laisser finir mes explications ! Arf, ce qui est sur et certain c'est que tu ne deviendras jamais ma partenaire de voyage dans le temps !

Aries : Et il y a un but à ce voyage ?

Godot : Ah vous êtes tous pareille les humains ! Pourquoi chercher un but à toute action ? Prenez le temps d'apprécier le moment présent sans vous prendre la tête pour une fois !

Aries : Je demandais ça comme ça.

Notre trio préféré sortirent enfin du vaisseau pour voir un environnement totalement inattendu et inconnue pour eux !

Fox : Tu te fous de nous ?! On est devant la salle qui va accueillir un show de la WWE.

Aries : A l'époque la fédération s'appelait WWWF.

Godot : Quoi vous ne voulez pas voir comment se déroulé un show de catch en 1963 ?

Fox : Pas vraiment, je préférerai allait a Woodstock.

Godot : Oh non par pitié pas ce festival ! J'y suis déjà allé trois fois, alors allons voir ce qu'était le catch à l'époque.

Aries : Moi ça me botte, on y va !

Fox : Et sans billet on va faire comment ?

Aries: Laisse le faire, s'il est capable de voyager dans le temps ce n'est pas de simple billet qui vont l'arrêter.

Godot : Merci Austin ! Alicia, tu vois ce papier blanc ? Eh bien il peut devenir ce que je veux.

Fox : Quoi ?

Godot : Tu n'as qu'à regarder les épisodes si tu veux en savoir plus !

Les trois jeunes gens se dirigent vers l'entré ou se trouve un vigile.

Godot : Bien le bonsoir monsieur (se penche un peu pour lire son nom) … Monsieur Terrence Gene Bollea, voici mon pass VIP pour assister a ce show avec ce jeune couple qui m'accompagne !

Aries : Terrence Bollea ... Terrence Bollea ... Pourquoi ce nom me dit-il quelque chose ?

Fox : Oh mon dieu … C'est le grand Hulk !!!

Vigile : Comment m'avez vous appelez ?

Aries : Non ma compagne vous a appelé ainsi car elle trouve que vous ressemblez au héros de BD Hulk !

Godot : Tu aurais pu trouver mieux …

Vigile : Hum, j'aime bien en tout cas ! Bon vous pouvez entrer, passez une bonne soirée !

Fox : Un conseil, laissez vous pousser la moustache.

Dans les gradins :

Fox : Tu te rend compte ?

Aries : Oui je sais, notre agent est un extraterrestre qui voya …

Fox : Non gros béta, je te parle du fait que c'est moi qui ai crée le personnage d'Hulk Hogan ! J'ai révolutionné a jamais l'histoire du catch !

Aries : Au fait, ou est Godot ?

Fox : Il a du aller aux toilettes. Maintenant que j'y pense et si Slater était lui aussi un extraterrestre ?

Aries : Bof il n'a rien a voir avec Godot.

Fox : Il vient peut être d'une autre planète que celle de Godot, cela expliquerai le fait qu'il soit moche !

Aries : Et sa gamme Slatie également mais je n'y crois pas quand même !

Fox : Reste CM Punk, ce type vient peut être de la planète Straight edge !

Aries : Ah le show commence enfin !

Howard Finkel : Ladies et gentleman, veuillez accueillir le nouveau président de la WWWF !

Fox : Oh mon dieu mais c'est quoi cette chose.

Aries : Je ne sais pas mais cela ne me dit rien de bon.

Spoiler:

??? : Peuple de la terre, je suis un Dalek et grâce a cette fédération de catch j'exterminerai tous les humains présent dans les salles sans jamais me montrer ! EXTERM …


Godot : STOP Dalek ! C'est moi le Docteur et j'ai une offre a vous faire du quitte ou double en somme.

Dalek : Quelle est ton offre ?

Godot : Nous sommes une fédération de catch alors catchons !

Dalek : Le Docteur veut catcher contre moi ?

Godot : Tient, est-il possible que Vince Russo soit un descendant des Dalek ? Pour le combat, bien sur que non se serait un match horrible pour les fans présent. Alors choisis ton meilleur catcheur pour qu'il affronte mon catcheur.

Dalek : Pourquoi accepterais-je une telle offre ?

Godot : Si tu gagnes, je te laisse exterminer l'univers entier et tu pourras avoir l'honneur de m'exterminer en premier ainsi que le TARDIS mais si je gagne tu devras enclencher ta procédure d'auto destruction !

Dalek : J'accepte car j'ai le candidat idéal pour ce match.

Godot : Cool je viens de booker en live mon premier main event. J'aime bien se sentiment de puissance ! Maintenant je sais se que ressente Dissept, Thib et Gbacca. Bon allons-y ! Arf c'est dommage que je ne suis pas l'agent d'un catcheur s'appelant Alonso ...

Dans les coulisses :

Godot : Ah vous voilà tous les deux.

Aries : C'était assez malin d'organiser ce match pour gagner du temps, bon on fait quoi maintenant ?

Godot : Ben tu vas catcher en main event contre je ne sais quelle catcheur de l'époque.

Fox : Dis toi juste que tout l'univers compte sur toi ! Et quand plus qui dit anéantissement de l'univers dans le passé signifie que le futur, enfin notre présent a nous, sera également détruit a jamais !

Godot : C'est un bon résumé mais ne te mets pas le pression pour autant.

Fox : Si cela peut te rassurer, dis toi que tu vas surement affronter une sorte de Cena du passé.

Aries : Dans ce cas je vais lui aussi le mettre en grosse dépression !
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MessageSujet: Re: WFA Wrestlemania III   WFA Wrestlemania III - Page 2 EmptyVen 19 Oct - 11:20

Promo Austin Aries & Alicia Fox (partie 3/3)


Dans les coulisses :

Fox : Au fait j'ai une petite question, ne pouvant pas nous mettre d'accord avec l'adversaire d'Austin pour qu'il perde le match et ainsi tous nous sauver ?

Godot : Eh minute ! Je suis le Docteur, pas Bernard Tapie et Austin Aries n'est pas Nikola Karabatic ! Et puis on se doit de donner l'exemple et ne pas être un simple sport truqué !

Fox : Tu es vraiment s ...

Godot : Non je plaisante, en fait le Dalek contrôle le cerveau de son catcheur et cela ne pourra pas être autrement tant que le Dalek sera en vie.

Fox : Et tu peux m'expliquer la présence de titantron dans les années 60 ?

Godot : Comment pourrais-je le savoir ? Et puis il y a un extraterrestre qui menace de tous nous tuer et toi tu penses au titantron ?

Fox : Bon le match va commencer.

Finkel : Le prochain match va déterminer le sort de l'univers !
Finkel : Introducing first from Milwaukee, Wisconsin, weighed at 209 pounds, Austin Aries !

Finkel : And his opponent, from Abruzzi, Italy, weighed at 260 pounds, The Italian Superman, Bruno Sammartino !


Tout est prêt, l'avenir de tout l'univers va se jouer sur ce match de catch et c'est parti ! Austin Aries est en position d'attente, tel un boxeur, et cela amuse Bruno Sammartino. Les deux s'observent, quand tout à coup Aries accélère, et fonce sur Sammartino pour lui donner une droite, puis une autre et encore et encore mais elles sont toutes esquivées par ce dernier, qui tourne autour du ring pour ne pas de faire prendre dans les cordes. Il parvient à se retrouver derrière Austin et Neckbreaker ! Si Aries veut avoir une chance de sauver le monde il va falloir qu'il trouve une autre manière de catcher ... Sammartino relève Aries et le projette dans un coin, ce qui permet à Bruno de pouvoir porter un Atemi tranquillement, alors qu'Alicia Fox commence déjà à s'inquiéter pour son homme.


Sammartino ramène son adversaire vers le centre du ring, pour lui porter une Back suplex et tenter un premier tombé : un, deux, même pas, il est toujours conscient pour le bonheur de la foule !
Sammartino se relève tranquillement et Aries se met à donner ses coups de poing sur les bottes du Italian Strongman ! Sammartino recule et rit en voyant ce catcheur gringalet à genoux qui tente de reproduite ce geste à nouveau. Il attend que son adversaire ce relève, ce qu'il tarde à faire. Il y arrive enfin mais se prend directement un très violent Front powerslam !
Il est alors sur le point de tenter le tombé mais s'arrête net car Alicia Fox est là devant son homme ! Elle essaye de gagner du temps pour que ce dernier reprenne ses esprit. Sammartino est ébahi, que va-t-il faire ? Il n'est pas capable de taper sur une fille, il ne fera jamais ça.
Fox s'approche de lui et tente une intimidation en criant '' you can't wrestle '' les fans présent se mettent alors a reprendre ses mots et ne s'arrêtent plus de chanter. Cela a pour conséquence d'énerver Sammartino qui demande au public d'arrêter tout de suite !


Cela permet à Aries de reprendre son souffle, il se relève et arrive comme une fusée pour plaquer Sammartino au sol, alors qu'Alicia Fox s'était décalée ! Aries enchaîne maintenant les coups de poing sur son adversaire, alors que l'arbitre commence à s'interposer à cause de la violence accrue des coups portés par celui-ci. L'arbitre parvient à l'arracher, mais c'est pour mieux revenir ensuite alors que son adversaire est toujours au sol.
Austin Aries comprend alors que ses prises habituelle ne suffirons pas il tente alors un Figure Four Leglock sur Sammartino ! Il est très bien porté, et pour l'instant son adversaire a du mal a s'en défaire. Mais Petit à petit, il se sort de l'emprise de l'ancien (enfin futur) champion TV en saisissant les cordes.


Mais Sammartino ne cherche pas à porter de prise, il se contente de quitter le ring pour reprendre sous souffle. Il finit par revenir sur le ring, il est bouillant car il ne semble pas accepter qu'un catcheur aussi petit lui tienne tête ! Sammartino arrive sur le ring, il esquive un coup de son adversaire et enchaîne avec un coup de poing dans le ventre. Il projette ensuite son Austin et attend son retour pour l'accueillir avec un Big foot ! Néanmoins il ne tente pas directement le tombé, il aide rapidement son adversaire à se lever et enchaîne avec un Body slam puis le tombé : un, deux, pas plus. Sammartino se relève et semble très énervé.
Fox monte sur le tablier du ring, elle se contente de parler. Alors qu'ils discutent, Sammartino va vers les deux et explique à Fox que quoi qu'il arrive les Dalek auront se qu'il veulent.Alicia Fox entretient le dialogue et c'est le moment que choisit Aries pour tenter un Roll-Up ! Un, deux, pas plus de deux ! Il a failli surprendre Sammartino, certains spectateurs sont sur le point de faire une crise cardiaque !


Cena, aussitôt debout, porte une forte Clothesline à son adversaire ! Il relève son adversaire et le projette dans les cordes ... Mais ... Austin parvient a se servir des cordes pour atterir sur le tablier du ring et enchaîne sans perdre plus de temps un Sunset Flip ! Mais le tombé n'est de nouveau pas concluant, et c'est un second infarctus évité de peu cette fois ci pour le Dalek. Et alors que Sammartino se relève, Aries lui porte un Enzuigiri ! Il ne cherche pas à tenter le tombé, il monte sur le coin et lorsque Sammartino se relève, Aries saute mais … Il est réceptionné par Bear hug du Living Legend !
Sa puissante prise de soumission est parfaitement exécutée, et elle met à mal Austin Aries. Il souffre énormément, mais n'abandonne pas ! Il parvient même à obliger un Sammartino à bout de forces de lâcher sa prise grâce à de violent coup de coude.
Sammartino est a genoux, Aries le sèche a l'aide d'un kick, il monte ensuite sur la troisième corde et … 450 Splash ! Il tente le tombé … Un … Deux … Et trois, l'univers est sauvé !!!


Alors qu'il célèbre sa victoire en tapant dans les mains de son agent, le Dalek monte sur le ring.

Dalek : Les Dalek ne peuvent pas perdre, ils doivent juste exterminer et c'est ce que je vais faire ! EXTERM …

Alors qu'il était sur le point d'envoyer son terrible rayon laser, il est tout simplement détruit par Alicia Fox à l'aide d'une arme futuriste !

Godot : Mais ou as tu trouvé cette arme ?! On en trouve qu'à la planète Zog en l'an 3625 !

Fox : Sous le ring, tout simplement !

Aries : C'est vraiment une histoire de fou !

Godot : Bon je vous ramène chez vous. Profite du voyage pour te reposer Austin car ton match de Wrestlemania va débuter des notre retour.

Aries : Je viens de sauver l'univers tout entier en battant le grand Bruno Sammartino alors sincèrement ce n'est pas un match du MITB qui va faire peur au sauveur Austin Aries !


Dernière édition par Godot le Ven 19 Oct - 20:20, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: WFA Wrestlemania III   WFA Wrestlemania III - Page 2 EmptyVen 19 Oct - 19:40

Bonne promo Godot, bon j'avoue que je connais pas spécialement le docteur mais y'a pas besoin pour comprendre la promo ^^'.

ça se lit vite, les dialogues sont bons, The Miz est cité (à cause d'une faute inattention mais chut Razz ) c'est donc tout bon Very Happy

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MessageSujet: Re: WFA Wrestlemania III   WFA Wrestlemania III - Page 2 EmptyVen 19 Oct - 20:32

Gbacca a écrit:

ça se lit vite, les dialogues sont bons, The Miz est cité (à cause d'une faute inattention mais chut Razz ) c'est donc tout bon Very Happy

Mince, qu'est-ce qu'il vient faire en 1963 celui la ? lol

Sinon j'ai enfin prit le temps de lire certaines promos et de ce que j'ai lu, c'est du tout bon pour l'instant !
Je suis très content de ne pas être en rivalité avec TS17, je félicite Tricky (en plus il y a le sauveur de l'univers qui y est mentionné) et pour finir je tire un très grand coup de chapeau a Gbacca pour sa promo sur Seth.
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MessageSujet: Re: WFA Wrestlemania III   WFA Wrestlemania III - Page 2 EmptyVen 19 Oct - 20:51

Citation :
du tout bon pour l'instant !
Je suis très content de ne pas être en rivalité avec TS17...

Come on mais pourquoi personne ne veut feuder avec moi lol

Je comprend que Gbacca soit terrorisé mais les autres... ^^
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MessageSujet: Re: WFA Wrestlemania III   WFA Wrestlemania III - Page 2 EmptySam 20 Oct - 13:58

Promo Equality of Chance (partie 1)


Après avoir découvert qui était véritablement son agent Godot, Heath Slater devait maintenant rejoindre ses acolytes d'EoC pour un rendez vous très important.

Slater : Mince, faut que je me dépêche je suis déjà en retard ! Ah me voilà arrivé et heureusement Dylan et Goldust ne sont pas encore arrivé !

Après deux minutes d'attentes, les membres d'EoC était enfin réuni !

Goldust : Salut Heath, excuse nous pour le retard.

Slater : Vous abusez tout de même, cela fait au moins 20 minutes que je vous attend c'est pas très sérieux mais bon vous êtes tout pardonnez.

Goldust : Nous te remercions pour cette gentillesse Heath et encore une fois, nous nous excusons.

Dylan : Et tu nous as fait venir ici pourquoi cette fois-ci ? Je te préviens si c'est pour nous forcer a tenir un stand Slatie dans un supermarché nous repartons tout de suite !

Slater : Non rien a voir cette fois-ci, nous sommes présent pour un truc exceptionnelle, gigantesque enfin super tip top quoi !

Dylan : Tu as invité des meufs ?

Slater : Non, désolé vieux.

Goldust : Ouf tant mieux.

Slater : Hein, quoi ?

Dylan : Revenons au sujet principal, pourquoi nous as tu amené ici ?

Slater : Nous sommes EoC, bordel ! On est le groupe le plus important de l'histoire de cette fédé !

Dylan : Et ?

Slater : On est un groupe et on a même pas de titantron nous présentant !

Goldust : Tu as raison sur ce point, on doit être reconnue à notre juste valeur !

Slater : J'ai même pas le droit d'utiliser le terme d'EoC dans mes gammes Slatie car ce nom appartient à la WFA !

Dylan : C'est honteux !

Slater : On n'est même pas présent dans le générique de Raw alors qu'on y est dans celui de Smackdown !

Dylan : Evolution !

Goldust : Tu as oublié un ''r'' car ça c'est dans Pokemon si je ne m'abuse.

Slater : Quoi que sa serai marrant qu'il évolue comme dans Pokemon, sans vouloir t'offenser mec.

Dylan : On n'est même pas sur l'affiche de WM !

Goldust : Alors qu'on est des catcheurs très important de cette fédération !

Slater : C'est pour cela qu'EoC existe les mecs car personnellement j'en ai marre d'être traité comme de la merde comme ce médecin lorsque j'étais gosse.

Dylan : Il t'a fait quoi ?

Slater : Il m'a donné une fessé !

Goldust : Hummm … Mais tu avais quel âge ?

Slater : Je venais de naître mais ça change quoi ? En tout cas, ce fut le moment le plus dégradant de toute ma vie !

Dylan : Euh quoi ?

Slater : Le temps n'est plus au palabres entre nous, alors exigeons à ce que Stef nous reçoive dans son bureau pour faire valoir nos revendications !

Dylan : Allons y !

Goldust : Et si elle refuse car j'imagine qu'elle doit être surbooké ?



Les trois jeunes héros allèrent dans le QG de la WFA afin d'obtenir un entretient avec les têtes pensantes de cette fédération. Ils arrivèrent devant la secrétaire.

Goldust : Bonjours gente demoiselle, mes camarades et moi même aimerons obtenir un entretient avec Madame McMahon, serait-ce possible d'en obtenir un des maintenant ?

Secrétaire : Non !

Slater : Mais pourquoi ?

Secrétaire : Ecoutez, j'ai pas le temps mais je vous promet de vous envoyer des photos dédicacés par vos catcheurs préféré.

Slater : Mais … Mais nous sommes des superstars de cette fédé !

Secrétaire : Oui, oui nous rêvons tous de l'être.

Slater : Mais c'est bien lui … (marque une pause) Eh Trent ! Viens par ici.

Barreta : Que me voulez vous les gars ?

Dylan : Cette secrétaire ne veut pas nous octroyer un rendez vous avec Madame McMahon.

Barreta : Hum (avec un large sourire) et vous êtes qui au fait ?

Slater : Ayez j'ai compris ! C'est une caméra caché !

Barreta : Ah oui je vous reconnais, vous êtes les types qui sont toujours en bat des hôtels pour obtenir des trucs gratos de la part des vrais catcheurs de la WFA.

Slater : Alors ça c'est petit !

Barreta : Oeil pour œil, reconnaissance contre coup de pu** lors d'un match. Ah je me sens mieux d'un coup, je peux rentrer chez moi !

Slater : Bon sérieusement madame la secrétaire, nous devons vraiment parler à madame McMahon !

Secrétaire : On aimerait tous lui parler un jour.

Slater : Bon je vais être cool et vous offrir un t-shirt de ma gamme Slatie !

Secrétaire : La gamme quoi ?

A ces mots, Heath Slater tomba dans les pommes.

Goldust : Oh mon dieu … Vous … L'avez tuez ! Espèce de galopin !

Dylan : Occupe toi de le réanimer Goldust.

Goldust : Le bouche à bouche sera nécessaire !

Slater : C'est bon je suis debout !

Secrétaire : Non mais sans blague les gars vous ne m'avez pas reconnue ?

Dylan : Non pourquoi ?

Secrétaire : Je suis Stéphanie McMahon …

Goldust : Maintenant que vous le dites c'est vrai qu'il y avait comme un air de ressemble.

Dylan : Relève toi Heath, pas la peine de t'agenouiller !

Stéphanie (avec un sourire inquiétant) : Bon passons dans mon bureau pour discuter de votre avenir.

Les trois membres d'EoC parviendront ils a obtenir tout ce qu'ils souhaitent ?
Seront ils un jours considéré a leur juste valeur ou faudra t-il qu'ils créent la Slatie championship Wrestling ?
Est-ce que comme Heath Slater tu respectes la règle des trois minutes pour te brosser les dents ?
Si Maradona c'est la coke, Pelé le Viagra. Alors Dylan c'est quoi ?
Qu'est-ce que Goldust regarde en premier chez une fille qui a de gros seins ?
Toutes ces questions seront résolue dans la prochaine partie de la promo d'EoC ! (ou pas)

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MessageSujet: Re: WFA Wrestlemania III   WFA Wrestlemania III - Page 2 EmptySam 20 Oct - 16:11


Promo Big Show
Big Show a stoppé le catch depuis 2,3 ans ne donne aucune nouvelle que fait il tout le monde ce le demande . La WFA a envoyé un agent sur les lieux en la personne de Mr Anderson pour le recruter car ils sont a la recherche d'une personne destructrice .


Anderson : Big Show ?


Show ( Qui ne est de dos ) : Oui que etes vous ?


Anderson : Je suis ici pour te recruter , la WFA a besoin de toi .


Show : Non je suis sorti de ses affaires . Je ne veux plus en faire parti .


Anderson : On a vraiment besoi de toi .


Show : Non c'est non j'ai d'autres occupation maintenant !


Anderson : Ah bon lesquels , tu m'énerves la Show !


Show : Ton regard a changé , pas grave je t'ai dis non c'est non !


Anderson : Et bah t'es trop gros pour t'en aller de place ou quoi .


Show : Ne me fais pas chier j'ai découvert une autre science une scien infini .


Anderson : Ah oui laquel ?


Show : Quelque chose , qui donne du plaisir , qui donne des frissons , plein de suspense , n'importe qui peut le faire et surtout personne ne peut se stopper ...


Anderson : Bon tu te dépeches .


Show : Ce miracle c'est Les Jeux Vidéos .


Show se retourne une manette de PS3 à la main .


Anderson : C'est du foutage de gueule là !


Show : Non , non essaye tu ne pourras plus t'arreter . Tu essayes mais tu ne peux plus t'arreter . Un truc de fous .


Anderson : Mais quel con , Tu me déséperes . Mais bon la WFA a vraiment besoin de toi . Faut que tu le comprennnes ça . Tu pouras jouer après tes matchs .


Show : Tu comprends pas il faut que je t'explique mon histoire , c'était il y a longtemps . Je venais de perdre un match la WWE allait mal . J'étais stréssé et Vince m'a dit j'ai la solution pour ton stress . Je lui ai dit non merci je ne prendrais pas la cigarette . Et puis la il m'a fait essayé les Jeux vidéos . Et m' envie a changé . Je me suis fait viré car je refusé d'aller au match .


Anderson : Oh le con . Non vas y continu .


Show : Fifa 12 , MW3 , Battelfield etc je ne pouvais plus m'arreter . Voila l'histoire et maintenant je ne peux plus m'arreter . Et je ne m'en plains pas .
Anderson : Je te propose un truc . Un three stage of game match . Si je gagne deux match sur 3 tu viens a la WFA .


Show : Okay j'acceptes on prend quoi comme jeux


Anderson : Fifa 12 en premier après WFA'12 et en dernier si il y a un vrai match de catch .


Show : J'accepte


Three Stages of Game match 1er manche Fifa'12 , 2eme manche WFA'12 et 3eme manche si il y a normal match .


Show : C'est parti .


Fifa'12 match :


Anderson : Tu prends qui ? moi je prends Marseille et toi ?


Show : Ok moi je prends Paris .


Marseille ( Mr Anderson ) vs Paris ( Big Show )


Le match commence avec Marseille , Show dévelope un jeu qui ne laisse pas beaucoup d'oppurtinités a l'adversaire . Anderson lui est plutot opportuniste et attaque en contre . Show attaque encore et encore et Néné marque sur coup franc . 1-0 pour Show jusque a la mi-temps .
Anderson : c'est plus possible la ( il change de regard )
2éme mi-temps a l'avantage de Show encore mais Anderson est beaucoup plus agressifs et se fait exclure 2 joueurs puis 3 puis 4 . Et le match se finit par la victoire de Show 1-0


And the winner of Fifa'12 Biiiiig Show .


Big Show : Mais t'es nul .


Anderson : Ferme la 2eme jeu .


Anderson gagnera t-il ces matchs ? Big Show acceptera t-il quand meme cette proposition ?
Big Show continuera t-il a geeker comme un fou ?


La suite au prochain numéro .






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MessageSujet: Re: WFA Wrestlemania III   WFA Wrestlemania III - Page 2 EmptySam 20 Oct - 16:26

Muarf ! L'idée du Big Show en gros geek est vachement bonne ! ^^
Fait juste gaffe, certains passage sont un peu dur à comprendre :
Citation :
"Anderson : Ah bon lesquels , tu m'énerves la Show !
Show : Ton regard a changé , pas grave je t'ai dis non c'est non !
Anderson : Et bah t'es trop gros pour t'en aller de place ou quoi ."
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MessageSujet: Re: WFA Wrestlemania III   WFA Wrestlemania III - Page 2 EmptySam 20 Oct - 16:28

Merci beaucoup CB pour m'aider à chaque fois dans mes promos .
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MessageSujet: Re: WFA Wrestlemania III   WFA Wrestlemania III - Page 2 EmptySam 20 Oct - 17:34

VIGNETTE 1 : « No Happy Ending »

Sylvester Stallone, coiffé d’un béret, vêtu en tenue commando, pistolet au poing, apparaît en gros plan. Il a l’air aux aguets, inquiet mais concentré. Nous voyons un plan plus large. Stallone est accroupi, dos contre une maison isolée en bois, dans une forêt tropicale. Il fait des signes avec sa main et Jason Statham, vêtu d'un treillis militaire, émerge d’un fourré armé d’un uzi et vient se positionner en face de Stallone, ils s’apprêtent visiblement à pénétrer dans la baraque. Ils sont de part et d’autre de la porte…

Stallone : « T’es prêt, Christmas ? »

Statham : « Tu sais bien que je suis toujours prêt, Barney. T’es certain que notre client est à l’intérieur au moins ? »

Stallone : « Pas à 100%... »

Statham : « Comment ça ‘‘pas à 100%’’ ? Tu te fous de ma gueule ? Je croyais que tu savais ce que tu faisais, moi. Qu’est-il arrivé au grand Barney Ross, celui qui accomplit toujours ses missions, celui qui met toujours le grappin sur son homme, le roi de la traque et de la chasse à l'homme ? Tu te fais vieux, voilà tout. Tu devrais prendre ta retraite et me laisser prendre la relève. »

Stallone : « Hahahahaha ! T’es un rigolo, Christmas, tu sais… »

Statham : « Je ne vois pas ce qu’il y a de drôle. Tu es dans le déni. »

Stallone : « Qu’est-ce que tu veux que je foute à la retraite, moi ? Tu m'imagines collectionner des timbres ? Placer des feuilles dans un herbier ? »

Statham : « Je ne sais pas… Tu pourrais organiser des barbecues, faire du bénévolat, regarder la téloche, écrire tes mémoires, prendre un chien, qu’est-ce que j’en sais ? »

Stallone : « Un chien... Bon, c’est pas tout ça mais on a un méchant à zigouiller dans cette cabane. »

Statham : « Ouais, s’il est vraiment à l’intérieur. »

Stallone : « Christmas, fais pas chier ! Il n’y a qu’une seule façon de le savoir de toute façon. Prêt ? »

Statham : « Prêt. Allons régler son compte à ce salopard ! »

Stallone : « GO ! »

Statham défonce la porte, Stallone s’engouffre dans la maison... et essuie des tirs de fusil à pompe ! Statham balance une rafale de uzi depuis l’encadrement de la porte avant de plonger derrière un comptoir où il retrouve Stallone.

Statham : « Félicitations ! Il est bien là. »

Stallone : « Je te l’avais bien dit. » (il fait feu à l’aveuglette par-dessus le comptoir)

Statham : « Barney, cet enfoiré on va le fumer. On fait comme à Beyrouth, ok ? » (il tire quelques rafales à son tour tandis que l’ennemi réplique avec son fusil à pompe)

Stallone : « Beyrouth ? Je préfèrerais qu’on règle ça comme au Chili. »

Statham : « Le Chili ? T’es complètement malade, Barney ! »

Stallone : « Ouais… mais c’est pour ça que tu m’aimes, avoue ! Merde. Je n’ai plus de munition. »

Statham : « Moi non plus. Va pour le Chili alors ! Il recharge ! GO ! » (il sort un couteau)

Nos deux mercenaires de choc sortent de leur abri et foncent droit sur le colosse au fusil à pompe qui se révèle être Batista ! L’Animal envoie bouler Stallone d’un coup de crosse, puis pare le coup de couteau de Statham avec son arme. Coup de pied à l’abdomen et torsion du bras qui fait lâcher sa lame à Jason ! Batista encaisse des coups de poing et lâche finalement sa proie. Statham balance un coup de pied circulaire mais c’est bloqué par l’Animal qui le repousse, lui balance un gros coup sur la cuisse et l’agrippe par le col pour le décoller du sol ! Stallone revient à la charge avec une chaise en bois, il veut abattre l’objet sur Big Dave mais ce dernier esquive et la chaise se fracasse sur le dos de Statham. Batista se débarrasse de Jason et envoie des droites à Stallone et un coup de boule. Sly recule, sonné. L'Animal se met à courir et agrippe son adversaire pour foncer avec lui à travers la fenêtre qui vole en éclats ! Les deux hommes tombent dans une rivière… ou plutôt un gros matelas bien rembourré !

John McTiernan : « COUPEZ ! Elle est bonne ! Bravo les gars ! Super boulot. On en a fini pour ce matin. Rendez-vous à 14h pour le maquillage puis on tournera des scènes en extérieur à 16h. Les assistants vous en diront plus durant la pause déjeuner. Rompez, soldats ! »

Nous sommes sur un plateau de tournage. Des caméramans, des assistants divers, des photographes, des ingénieurs du son, des accessoiristes, des décorateurs et d’autres personnes s’affairent ici et là. Sylvester Stallone et Batista plaisantent en se relevant, bientôt rejoints et félicités par Jason Statham. Ils se saluent et se séparent. On voit ensuite une assistante venir donner une serviette et une boisson énergisante à l’Animal. Ce dernier s’installe sur une chaise sur laquelle on peut lire son nom sur une grosse étoile dorée. Il s’essuie le visage et descend son gobelet d’une traite. Puis il parle face à la caméra...

« Bienvenue sur le tournage de The Expendables 3, dans lequel j’incarne le rôle du méchant de service. Ce film s’inscrit dans la lignée des deux précédents opus, croyez-moi ! Ca envoie du lourd, il y aura encore plus d’action, de combats, d’explosion et de répliques pas piquées des vers ! Vous avez pu me voir foutre une trempe à Sylvester Stallone et Jason Statham simultanément à l’instant, mais hier j’ai botté le cul de Chuck fucking Norris ! Haha ! En tout cas je m’éclate… enfin pas autant que lors du prochain Wrestlemania, quand j’anéantirai Mike Knox ! Hahaha ! Tu vois Mike, ici ce n’est que du cinéma, on retient les coups, on fait semblant, on donne dans l’illusion, on a recours à des effets spéciaux et à du maquillage…

Mais à Wrestlemania… quand tu seras face à l’Animal sur le ring, je te garantis que les coups que je t’assènerai, la douleur que je t’infligerai, les traumatismes que je provoquerai, l’anéantissement que je t’offrirai… tout cela, mon cher Mike, sera bien REEL ! Ta fin est proche, Knox, le rideau va bientôt tomber sur ta pathétique carrière. Je serai le réalisateur, le metteur en scène et l’acteur du film, Mike, de notre Street Fight pour mon WFA Championship à Wrestlemania ! Ce sera épique ! Ce sera un chef d’œuvre ! MON chef d’œuvre ! Je vais faire de toi une star, Mike… mais une star éphémère au destin tragique. Oui, lorsque ma victoire aura été proclamée, quand je brandirai glorieusement l’or avec fierté au-dessus de ta carcasse sanguinolente et inanimée, deux mots apparaîtront en gros plan dans l’esprit de tes fans, deux mots qui sonneront définitivement le glas de l’insignifiant Mike Knox : THE END ! »

Batista se lève, jette son gobelet vide sur le sol et l’écrase sous sa « rangers » avec emphase, tandis que la caméra zoome sur la botte écrabouillant lentement le plastique et qu’on entend l’Animal répéter doucement :

« No happy ending for you, Knox. No happy ending. No happy ending. No… happy… ending… for you. »



PS : J’ai voulu la jouer old school en imaginant des « vignettes » comme on en voyait à la WWF dans les années 80 et 90, pour faire monter la sauce avant le match de PPV entre deux lutteurs (ou bien pour introduire un nouveau venu). Il s’agissait de vidéos mettant en scène un catcheur dans un environnement donné, en dehors du ring, souvent en extérieur, qui se livrait à un discours d’intimidation… Deux autres viendront normalement. ^^’


Dernière édition par Tombstone le Sam 20 Oct - 23:45, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: WFA Wrestlemania III   WFA Wrestlemania III - Page 2 EmptySam 20 Oct - 23:31

Arf encore de belles promos en cette fin de semaine, un niveau qui s'élève, comme a chaque WM !

Mention spéciale a JoMo Styles, qui petit a petit devient intéressant à lire et a commenter, je peux que te conseille de continuer, te relire, prendre le temps, et ton intuition de faire en plusieurs parties je t'y encourage oui, pas mal ce Show Very Happy

Bon sinon il y a Tomb... Mais lui il est chiant. Ses promos sont toujours hors normes, prenantes, originales... pour la prise de risque tu pourrais tenter quelque chose de mauvais lol
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MessageSujet: Re: WFA Wrestlemania III   WFA Wrestlemania III - Page 2 EmptyDim 21 Oct - 16:09

Promo pour John Morrison : Première partie.




Quartier d'élite de Belgradium. Une villa splendide. 6H30.

Les premiers rayons de soleil pénètrent dans la chambre de John Morrison. Ils poursuivent leur chemin, passant à côté de meubles magnifiques, pour enfin terminer leur périple sur le visage gracieux du jeune homme. Aussitôt, ces rayons semblent disparaître au contact de ce visage, les traits de faciès précédemment creusés par le sommeil s’embellissent au fur et à mesure, les cernes disparaissent, le teint s'illumine. Cette revigoration du visage n'est pas due à une nouvelle crème Nivea révolutionnaire. Non.


« J'ai encore exagéré sur la dose de plasmide avant de dormir... Combien il me reste ? »


Machinalement, Morrison étire ses bras en l'air, se recoiffe et jette un œil à son avant-bras droit. Sur ce bras figure ce qui peut s'apparenter à un tatouage, des tribals inspirant l’Égypte entourent deux barres parallèles. Dans cette sorte de jauge, John constate qu'il ne lui reste quasiment plus d’énergie solaire. Poursuivant sa routine matinale, il se dirige vers la commode d'un bois saillant, pendant que sa femme de chambre AJ Lee, alertée par le réveil de son maître, pénètre dans la chambre et commence à faire le lit. Il ouvre le deuxième tiroir, s'empare avec soin d'une petite boîte à première vue anodine, et l'ouvre. De nombreuses seringues contenant un liquide doré se présentent à lui, il prend l'une d'elle et avec un large sourire non dissimulé, commence son entreprise. La première tentative est ratée, l'homme grimace légèrement : il n'a pas trouvé de veine. Plus de veine sur la deuxième tentative . C'est un succès. La jauge sur le bras de Morrison se remplit pleinement. Son corps se recouvre alors d'une aura de lumière, une aura qui lui donne un aspect divin. La femme de chambre, toujours admirative devant ce spectacle matinal, a arrêté son travail quelques secondes. Morrison range la boîte et lui administre une petite caresse avant de refermer le tiroir. C'était son petit trésor. Un trésor qu'aucun autre humain n'avait.
Il enfile des habits classes préparés la veille et décide finalement de sortir de la chambre.


« PUNK ! Mon petit déjeuner est-il prêt ? »


Un homme brun accourt dans le long couloir, son allure est négligée. Il a les cheveux gras et sent l'eau de javel.


CM Punk : " Maître, veuillez excuser le retard de ce matin, la cargaison de pains au chocolat a été interceptée par le gang Oriental Express. "


Morrison : " Inadmissible... Mais passons. J'espère qu'en cuisine, on a préparé un autre festin. Je ne suis pas difficile ce matin. "


CM Punk : " Disons que c'est un peu la panique, et que nous n'avons pas... "


Morrison, tirant l'oreille de Punk : " Si la table n'est pas servie quand j'arriverai dans le salon, j'appelle cet homme craint dans toute la contrée qui se fera un plaisir de s'occuper de toi, afin que tu serves d'exemple pour tout ce personnel incompétent. "



Paniqué, le majordome puant fait volte-face et se hâte de retourner en cuisine. Morrison poursuit tranquillement sa route, l'allure distinguée. Dans le couloir sont disposés de nombreux tableaux à son image. Il s'arrête quelques instants devant son préféré, celui le représentant sur un pied d'estale devant le peuple, illuminant toute l'assemblée. Les regards sont tous tournés vers lui, comme hypnotisés. Alors qu'il continue à contempler cette œuvre, AJ Lee, ayant fini de s'occuper de la chambre, passe discrètement derrière lui pour ne pas le déranger. Morrison en profite pour intensifier l'aura lumineuse autour de lui. La brave femme s'arrête brusquement, et à la manière d'un zombie, s'approche de son maître, les yeux vides de toute expression et le sourire aux lèvres. Jouer avec ses pouvoirs était un plaisir jouissif pour Morrison. Elle n'est plus qu'à quelques centimètres de lui. Il finit par abandonner l'hypnose. La jeune femme, confuse et intimidée de se retrouver aussi proche de son maître, tourne les talons et poursuit sa route dans un rythme beaucoup plus rapide.


Quelques instants plus tard, la Lumière arrive dans le salon, la pièce dont il était le plus fier, le cœur de la maison ( et non pas la cuisine. ). Une pièce décadente de grandeur et de prestige. A sa surprise, il constate que le petit-déjeuner n'est pas servi. Une poignée de secondes plus tard, le majordome Punk pénètre dans la pièce par une autre porte avec un plateau de viennoiseries. Il aperçoit son maître et se rue vers lui. A genoux, il l'implore.


Punk : " Le petit-déjeuner est là Maître, je vous en prie, pardonnez ce petit retard, cela ne se produira plus, je suis prêt à ne pas manger pendant toute une journée pour vous servir, je suis prêt à m'injecter des plasmides de vitamine à foison, pardonn... "


Morrison : " Assez. Tu as failli à ta tâche. AJ, allez chercher mon homme. "


Punk : " Votre homme ? "


Morrison : " Oui, mon homme... Enfin pas MON homme. L'homme craint dans toute la contrée. Tu as pensé que j'étais avec un homme ? TOI AUSSI ?! Toi aussi tu dis que je suis un métrosexuel comme le chef des Wizipoilus Mike Knox ?! Tu insinues que je SUIS GAY ?! "


Punk : " Mais... "


Morrison : " Très bien, ton châtiment ne sera que plus fort ! AJ, fais le entrer ! "


Dans un acte désespéré, le majordome s'agrippe à la jambe de Morrison. Un acte inacceptable pour l'homme-lumière. Il intensifie la puissance de son plasmide au maximum. La partie du visage de Punk collée à la jambe de Morrison commence alors à se calciner. Il hurle de douleur et se retire dans la seconde du corps de son maître.


Punk : " Vous... vous êtes complètement malade ! "


Morrison : " Je ne suis pas malade, je suis puissant... Je suis intouchable... Je suis la Lumière de cette ville, de ce pays. Ah, je vois que mon ami est arrivé. Je te laisse en sa compagnie. Je vais te regarder faire connaissance pendant mon petit-déjeuner. "


Sheik : " ANOTHER COCKSUCKER ?! IM TIRED OF THOSE PIECES OF SHIT, I WANT TO SLEEP ! FACK THE MORNING, FACK THE TOMORROW, IM GONNA RAPE YOU IN THE ASS AND MAKE YOU HUMBLE... Oh and have a good day Mister Morrison. "


Punk : " NOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOO "


( Dans un souci d'éthique du récit et par peur de choquer, la scène suivante sera censurée. )


8h, Morrison a terminé de déjeuner. Comme tous les matins, il se poste à la grande fenêtre du salon et regarde le peuple d'un regard à la fois fier et méprisant. Que va-il faire aujourd'hui ? Tout le monde le respecte et le craint, mais le pays est actuellement en paix, il n'a aucun conflit, aucune bataille où triompher, plus rien à conquérir. En vérité, l'ennui s'est emparé de la Lumière depuis quelques temps.

Alors qu'il s'apprêtait à sortir du salon, un homme à l'allure menaçante habillé d'un manteau de cuir pénètre violemment dans la pièce, s'assoit sans demander sur l'une des chaises et pose ses rangers sur la table.


Christy Hemme : " Maître, désolé de cette entrée impromptue mais j'ai pensé qu'il était nécessaire de le faire entrer... "


Morrison : " Comment oses-tu venir chez moi sans autorisation, provoquer tout ce boucan et agir comme un effronté devant mes propres yeux ? "


Batista : " Ils ont trouvé le plasmide. "


Morrison : " Pardon ? "


Batista : " Ouais, le plasmide. Le truc que tu m'as demandé de trouver et pour quoi tu me payes copieusement. "


Morrison : " Le plasmide qui permet de contrôler tous les sens... Le plasmide ultime. "


Batista : " On a envoyé les mecs sensoriels dans la grotte ou t'avais des soupçons, du côté de Parstade. Ils ont repéré une activité inhabituelle au fond de la grotte, une sorte de pouvoir encore inconnu. Ca m'a tout l'air d'être une bonne piste. "


Morrison : " Et donc ? Vous l'avez rapporté ? Ou est-il ?! "


Batista : " C'est là que y'a un pti blême. Seulement deux trois gars sont revenus du fond de cette grotte, et le moins qu'on puisse dire, c'est qu'ils ont pissés dans leur froc. Les autres veulent plus y aller maintenant. Ya une puissance mystique qu'ils disent. "


Morrison : " Quelle bande d'incapables... Je pensais que tes hommes étaient connus pour être les plus vigoureux et courageux de tout le pays. "


Batista : " Ils le sont. Maintenant j'crois que y'a plus qu'une solution si tu veux choper ce plasmide. "


Morrison : " Laquelle ? "


Batista : " Tu vas devoir y aller toi-même. Ces mecs là y arriveront pas. Et j'ai tout sauf envie de m'y aventurer tu vois. C'est pas pour ça que tu m'as payé. D'ailleurs j'ai encore quelques infos si tu veux mais on dirait que ma poche est étrangement vide en ce moment... "


Morrison a le regard sombre, une envie claire de remettre à sa place son interlocuteur émane de lui. Mais il n'a pas le choix, il doit en savoir plus pour acquérir ce pouvoir qu'il convoite depuis si longtemps. Il jette une copieuse liasse de billets sur la table et fixe avec intensité Batista. Cette passion dans ses yeux, c'est celle de ces victoires passées, celle qui a disparu ces derniers temps.


Batista : " Les survivants ont dit autre chose sur cette force mystique. Je pense que c'est des conneries mais bon. Ils ont cru voir une silhouette qui protège ce que tu veux. Ils ont cru voir Seth. "


Morrison : " Seth... Ce fou mort il y a des lustres qui avait une secte à ses pieds... Quel est le rapport avec mon plasmide ? C'est impossible. "


Batista : " J'y crois pas non plus. Maintenant, ils veulent plus y aller. On est en dèche de plasmide là-bas, on a plus que des Vortex et quelques plasmides électricités. Autrement dit, si tu veux ton truc, va falloir tu y mettes directement du tien. T'as pas le choix. Donc... Tu vas faire quoi ? "


A suivre...
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Clown Bastard
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MessageSujet: Re: WFA Wrestlemania III   WFA Wrestlemania III - Page 2 EmptyDim 21 Oct - 17:41

Oh mon Dieu la promo de Gbacca sur Seth ! Oo
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