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 Promos Summerslam 2015

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Gbacca
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Gbacca

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MessageSujet: Re: Promos Summerslam 2015   Promos Summerslam 2015 - Page 3 EmptyLun 31 Aoû - 19:22

@Sexy : Bon j'pense que tu vas me piquer le titre... mais méfie-toi pour la revanche, j'ai pris note de pas me reposer sur mes lauriers lol (chouette promo en tout cas (je l'ai lue depuis chez le cousin ^^' ))

_________________
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Bon Brute & Truand
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MessageSujet: Re: Promos Summerslam 2015   Promos Summerslam 2015 - Page 3 EmptyLun 31 Aoû - 19:51

J'vous préviens, le premier qui écrit un pavé à la prochaine session finit en lowcard!
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Sexy Boy
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MessageSujet: Re: Promos Summerslam 2015   Promos Summerslam 2015 - Page 3 EmptyLun 31 Aoû - 20:33

@Gbacc' : Ne vendons pas la peau du dieu égyptien avant de l'avoir tué. J'ai beaucoup aimé ta promo, aussi.
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Tombstone
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MessageSujet: Re: Promos Summerslam 2015   Promos Summerslam 2015 - Page 3 EmptyMar 1 Sep - 1:24

PROMO ROMAN REIGNS








Il ne manquait plus qu'un couple de convives à la table de poker et la réunion pourrait enfin commencer. Dans le salon VIP de l'Iceberg se trouvaient attablés les pires criminels de Gotham City, buvant, jouant et causant en attendant les derniers retardataires. Oswald Cobblepot rajusta son monocle et tira sur son porte-cigarette, inhalant de grosses bouffées avant de les expirer en longues volutes de fumée de son appendice nasal hors norme. C'est lui qui avait décidé de sonner l'alerte, de tirer le signal d'alarme. Il fallait faire quelque chose, cela ne pouvait plus durer ! A cause de ce maudit justicier, ses affaires allaient mal, elles avaient du plomb dans l'aile… c'était le cas de le dire pour le Pingouin. Mais il était loin d'être la seule victime des actions et des exploits de ce chevalier noir. Non, toute la pègre de Gotham, tous les malfrats, tous les bandits étaient les cibles du mystérieux redresseur de torts. Oswald avait pris rapidement conscience qu'il n'arriverait jamais à se débarrasser de cette épine dans le pied tout seul. Pour triompher du justicier, il fallait forger une alliance, il fallait s'unir, bon gré mal gré, et se soutenir les uns et les autres ! Il fallait mettre de côté leurs querelles stériles pour un temps afin de se concentrer sur l'éradication de cette sentinelle zélée !

??? : On est vraiment obligé de les attendre avant de commencer, Cobblepot ? Je suis en train de me faire voler tous mes jetons par cette ordure de Sphinx !

Le Sphinx : Voyons Harvey, il faut bien des gagnants et des perdants, c'est le jeu. Ce n'est pas de ma faute si mon intelligence supérieure me permet d'utiliser un système statistique pour analyser les probabilités de…

Double Face : Vous avez entendu ça, vous autres ? Il vient d'avouer qu'il trichait ! Nygma rends-moi mes jetons ! TOUT DE SUITE !

??? : Ouais ! Les miens aussi, Monsieur Point d'Interrogation !

??? : Monsieur Dent a raison.

??? : Rends-nous ce que tu nous as volé, Edward, ou je fais en sorte que le cactus que tu vois là-bas vienne t'enlacer dans une étreinte des plus… piquantes.

Pingouin : DU CALME ! DU CALME ! Je ne veux pas de chamaillerie ici. Je vous rappelle que si vous êtes là ce soir c'est pour oublier nos différends et apprendre à collaborer. Nous devrons travailler ensemble si nous voulons vaincre le petit emmerdeur de service et…

Un sbire de Cobblepot interrompit son boss et lui chuchota quelques mots au creux de l'oreille avant de repartir comme il était venu.

Pingouin : Ah on me signale que les derniers invités viennent d'arriver.

Double Face : Pas trop tôt !

Le Sphinx : Te voilà sauvé, mon bon Harvey. Tu ne finiras pas sur la paille.

Double Face : Je serais toi, Eddie, j'aurais le triomphe modeste pour ne pas énerver le grand Double-Face, sinon tu risques de te nourrir pour le reste de ton existence avec cette maudite paille dont tu parles ! Grrr !

??? : Je sens arriver la foire aux phalanges… A moins que l'Homme Mystère n'aie PEUR de perdre la face... contre Double Face ! Hahaha !

Le Sphinx : Je rêve ou notre ami l'Epouvantail vient de faire un jeu de mot ? Tu vas crâner, Crane ? Tu vas tous nous les faire ? C'est quoi le prochain ? Faire volte-face ?

??? : Je mise 500 dollars sur Monsieur Dent.

Epouvantail : Pari tenu, Freeze !

Poison Ivy : Ah, les hommes… Non mais vous êtes tous complètement abrutis ou quoi ? Vous n'avez pas écouté Oswald ? Nous sommes là ce soir autour de cette table pour faire cause commune, pour nous allier et ainsi vaincre ce maudit « vigilante » ! Alors arrêtez de vous comporter comme des gamins et supportez-vous !

Pingouin : La belle plante a raison. Faites un effort, mes très estimés collègues… ce serait dommage de saloper cette belle moquette avec vos cadavres.

En disant cela, Cobblepot avait brandi son fameux parapluie d'où était sortie une lame qui avait l'air plus tranchante qu'un katana de samuraï.

??? : HOHOHO ! On dirait que j'arrive à pic ! HAHAHA ! Regarde, Harley, mon gros canari des îles préféré va embrocher nos amis ! Vas-y, Waldo mon poto ! Refais-nous le coup du parapluie ! HIHI !

Harley Quinn : Coucou mes loulous ! Désolé pour le retard mais monsieur J n'a pas pu résister... il a tué des policiers du GCPD en patrouille, ce qui nous a pris un peu de temps. Vous savez comment il est…

Double Face : Et voici les dégénérés…

Joker : Moi aussi je suis ravi de te voir, Harvey… même si tu sembles avoir une DENT contre moi ! HAHA ! Hey, salut Eddie ! Et qui vois-je là-bas, c'est mon bon ami l'empaillé ! Boo ! Je t'ai fais peur ? Non ? Dommage.

Epouvantail : Toujours le mot pour rire, Bille de Clown...

Mr. Freeze : Si j'avais su que cet énergumène et son horrible sourire seraient de la partie, je ne serais pas venu, monsieur Cobblepot.

Pingouin : C'est bien pour ça que je ne t'ai pas mis dans la confidence, Victor.

Joker : Allons allons, mon glaçon, pourquoi es-tu toujours si froid à mon égard ? On est bien là pour faire la paix, non ? Alors viens voir Tonton Joker et fais-lui un gros bisou glacé.

Freeze : Sans façon.

Harley : Je crois que monsieur Frigidaire n'est pas très chaud pour vous embrasser, monsieur J ! Comme c'est triste. Tu veux un câlin, mon Totor ?

Joker : Laisse, Harley. Cet homme est imperméable à la chaleur humaine. Il est coupé du monde extérieur dans son bocal où le thermostat est réglé sur « hiver sibérien » ! Son coeur est fait de glace… Mais je lui pardonne. On lui pardonne tous. Ce soir je pardonne à tout le monde et tout le monde me pardonne ! Pas vrai, mon gros volatile à monocle ?

Pingouin : Le Joker a tout juste et je vous serai gré de suivre son exemple. Faites preuve de tolérance et d'ouverture d'esprit, au moins pour ce soir, c'est tout ce que je vous demande, mes amis.

Harley : Hey ! Salut Pam ! Comment ça va, vieille branche ?

Poison Ivy : Pas trop mal, espèce de saltimbanque !

Harley : Oh monsieur J est-ce que je peux m'asseoir à côté de ma copine Pam, s'il vous plaît, s'il vous plaît, s'il vous plaît ?

Joker : D'accord, d'accord, vas-y ! Va faire causette avec ta bonne amie l'empoisonneuse écolo. Mais prends garde à ne pas prendre racine, houhouhou !

Harley : Chic chic chic !

Double Face : Bon, maintenant que tout le monde est là, on va peut-être pouvoir commencer à parler sérieusement ?

Freeze : Je suis toujours sérieux, moi.

Sphinx : Merci, Captain Premier Degré. On t'écoute, Oswald.

Joker : Oui, Pingouino. Pond-nous un œuf… euh, je veux dire : accouche ! Hahaha !

Pingouin : Eh bien, comme vous le savez, nous avons tous un ennemi en commun. Un homme qui a juré notre perte à tous, un homme qui s'est mis en tête de protéger et même de sauver cette ville pourrie et de la nettoyer de fond en comble !

Epouvantail : C'est tellement absurde !

Harley : Il y a quand même de sacrés cinglés en liberté dans les rues de nos jours… Quoi ? Pourquoi vous me regardez comme ça ?

Joker : Laisse tomber ma chérie… Continue Oswald, je t'en prie.

Pingouin : Merci… Ce type nous met constamment des bâtons dans les roues, il nous fait perdre énormément de temps et donc de l'argent en réduisant tous nos efforts à néant. Cela a assez duré ! Je dis : CA SUFFIT !

Harley : OUAAAAAIS ! ON EN A GROS !

Joker : Excusez-la, elle s'emballe pour un rien.

Pingouin : Chacun dans notre coin, nous avons essayé de le contrer… et nous avons tous échoué. Il n'y a donc qu'une seule solution : c'est de s'y mettre tous ensemble, de joindre nos efforts, de mettre en commun nos ressources pour donner à ce foutriquet de malheur la raclée qu'il mérite et le mettre hors d'état de nuire ! Autour de cette table, je vois un énorme potentiel…

Harley : Où ça ? Tu vois quelque chose toi, Pam ?

Poison Ivy : Chut.

Pingouin : Je vois la somme des meilleurs talents criminels de cette ville ! Je vois des individualités formidables s'additionner pour former une EQUIPE ! Mes amis, enterrons la hache de guerre ! Mettons sous silence nos différences et nos pathétiques rivalités. Il y a plus important : il faut anéantir le justicier ! Ce n'est qu'ensemble, en unissant nos forces, que nous réussirons ! C'est la SEULE SOLUTION ! Alors ? Qui est avec m… ???

Clap. Clap. Clap. Clap. Clap. Clap. Clap. Clap. Clap. Clap. Clap.

??? : Bravo ! Bravo, monsieur Cobblepot ! Quel discours ! Quelle verve ! Quelle puissance ! Quelle force de conviction ! Vos mots étaient vraiment galvanisant, je vous félicite, monsieur Cobblepot… Toutefois, je me permets d'intervenir pour vous dire ceci : VOUS AVEZ TORT !

Pingouin : Mais qui c'est celui-là ? Qui vous a laissé entrer ici ?

Joker : HOHO ! Il est rigolo ce petit gros, c'est un cousin à toi ? Il me plaît déjà.

Double Face : Qui c'est ce tocard ?

Poison Ivy : Il est moche…

Harley : Je le trouve mignon, il me rappelle mon vieil ours en peluche.

Sphinx : Ce type est une énigme. Laissez-moi réfléchir… Il a de l'éloquence, il porte un costume cravate de marque mais pas non plus luxueux, il compense son physique ingrat par une certaine prestance, il a l'assurance de quelqu'un qui se sait protégé… Hmmm… Je dirais que monsieur ici présent est le consigliere d'un puissant parrain de la mafia. Je dirais Carmine Falcone ou bien Rupert Thorne. J'ai raison, n'est-ce pas ?

??? : Navré de vous décevoir, monsieur Nygma, mais vous faites fausse route.

Epouvantail : Cette intrusion est intolérable ! Explique-toi sur le champ, misérable cloporte, ou je m'en vais briser ton esprit pour te faire tout cracher !

??? : Cela sera inutile, monsieur Crane. Si vous daignez m'accorder quelques minutes de votre temps très précieux, messieurs, et dieu sait si je suis conscient qu'il est précieux, je vais vous expliquer la raison de mon irruption en ces lieux.

Pingouin : Très bien. Tu as deux minutes,. Parle vite et bien, sinon tu mourras dans d'atroces souffrances, mafia ou pas... et vu les personnes présentes à cette table, c'est un doux euphémisme. Qui es-tu ? Parle !

??? : Mon nom est Paul Heyman, on me surnomme le Morse et…

Joker : Morse ? Comme l'animal qui vit sur la banquise ? Dis-moi, Oswald, tu es vraiment sûr que ce gugus n'est pas un de tes cousins ? Hohoho !

Pingouin : Ne prête pas attention au Joker et continue, le temps défile…

Heyman : Donc comme j'allais l'énoncer avant d'être interrompu par monsieur Le Clown Prince du Crime... dont j'admire le travail au passage, oui je suis fan monsieur le Joker...

Harley : Non mais quel lèche-botte, pfff !

Heyman : … je suis l'avocat et le représentant de mon client, The Beast Incarnate, The Conqueror, The Pain… BOOOO-RRRROCK… LESNAAAARRRR !!!

Double Face : Heu… et c'est qui ce Brock Lesnar ?

Joker : Inconnu au bataillon.

Pingouin : Jamais entendu parler. Qui est-ce ?

Heyman : Monsieur Cobblepot, tout à l'heure je vous ai dit que vous aviez tort.

Pingouin : A propos de quoi ?

Heyman : Je suis au courant de votre « petit problème » et, selon vous, il n'y a qu'une seule solution à ce problème : vous unir tous pour vous liguer contre ce chevalier noir qui vous tourmente tant. Or, je dis moi, Paul Heyman, que vous vous trompez, il y a une autre solution !

Pingouin : Ah oui ? Et on peut savoir laquelle monsieur l'invité surprise ?

Heyman : Mais très certainement, monsieur Cobblepot. La solution c'est… BOOOO-RRROCK LESNAAAARRR !

Poison Ivy : Et c'est qui ?

Double Face : BON SANG ! VAS-TU NOUS DIRE QUI C'EST A LA FIN ? Parle ou ma sulfateuse va faire des tas de trous dans ta panse !

Heyman : Inutile de s'énerver, monsieur Dent. Vous allez tous pouvoir faire sa connaissance. Il est en bas de l'escalier, c'est un homme qui aime terminer ce qu'il a commencé et je crois qu'il finit d'achever vos gardes du corps, monsieur Cobblepot, navré de vous l'apprendre ainsi.

Pingouin : QUOI ?

Joker : HAHAHA ! Il me plaît ce type !

Heyman : Toutes mes excuses monsieur Cobblepot, mais vous savez à présent comment je suis parvenu ici, jusqu'à vous, malgré les refus répétés de vos hommes à l'entrée de votre honorable établissement, qui nous empêchaient l'accès à mon client et moi.

Pingouin : COMMENT ? Tous mes hommes y sont passés ? Impossible !

Heyman : N'y voyez rien de personnel. Voyez plutôt ce cela comme une… démonstration. Brock ? Si tu as fini, tu peux venir me rejoindre s'il te plaît ? Ces messieurs sont impatients de faire ta connaissance.

Joker : Voilà qui risque de devenir intéressant. Hihihi ! Tu devrais voir ta tête, Waldo mon poto ! Ce type vient de te déplumer, Pingouin ! Hahaha !

Harley : Hahaha ! Il est si drôle mon monsieur J !

Tous entendirent le bruit tonitruant causé par les pas du monstre sur les marches de l'escalier qui menait au salon VIP de l'Iceberg. Tous ouvrirent de grands yeux éberlués lorsqu'ils virent le colosse apparaître devant eux. Certains restèrent bouche bée, estomaqués ! La brute épaisse avait l'apparence d'un surhomme, d'une bête féroce. C'était une force de la nature, une montagne de muscles, un freak, le prédateur ultime !

Poison Ivy : C'est un monstre !

Harley : Monsieur J ! Au secours !

Epouvantail : C'est une créature de cauchemar ! Il n'est pas réel !

Sphinx : Encore un tas de muscles sans cervelle. Aucun intérêt.

Freeze : Pas mal.

Pingouin : Saperlipopette ! Je n'ai jamais rien vu de pareil. A côté de lui, Bane est un enfant de choeur ! Incroyable !

Joker : C'est un beau bébé que voilà ! Il a grandi à Tchernobyl, c'est ça ? Houhaha ! Il fonctionne à l'énergie nucléaire ? Hey le Morse ! Laisse-moi placer une ampoule dans l'oignon de monsieur Godzilla et dis-lui d'ouvrir la bouche, il deviendra une lumière !

Double Face : Nom... de... dieu ! Quel mastodonte ! On dirait un dinosaure !

Heyman : Messieurs, je vous présente Brock Lesnar.

Brock : Salut. Alors ? Elle est où la poulette ? Qui c'est que j'dois buter ?

Heyman : Bon bien sûr, c'est une bête, une machine ! Il va à l'essentiel. Ne comptez pas sur Brock pour disserter de physique quantique…

Pingouin : Bon d'accord, le Morse. Alors qu'est-ce que tu proposes ?

Heyman : Je lance Brock sur les traces de celui qui vous donne tant de fil à retordre. Brock le trouve et en fait des steaks hachés pendant que vous restez tous tranquilles et vaquez à vos occupations habituelles… En contrepartie, vous vous arrangez pour me faire élire maire de cette grande et si sympathique ville et vous versez 10 millions de dollars sur ce compte…

Heyman sort alors de la poche intérieure de sa veste de costume un morceau de papier sur lequel sont inscrites des coordonnées bancaires.

Pingouin : Eh bien, l'ami, tu ne manques pas de culot ! J'aime ça !

Double Face : Alors ça faut reconnaître que le petit gros en a dans le pantalon.

Joker : Il me plaît ! J'adore ce type ! Je marche ! Même si ça foire, je veux quand même voir ça. Tentons le coup !

Harley : Moi je suis toujours d'accord avec monsieur J.

Poison Ivy : Mouais… ça se tente. De toute façon, au point où on en est…

Epouvantail : J'en connais un rayon sur la peur et l'intimidation, vous le savez… Ce Lesnar c'est l'incarnation de tout ça décuplée à l'infini ! L'autre va faire dans froc ! Je marche.

Sphinx : Non mais vous hallucinez, messieurs ? Ne vous laissez pas impressionner par un tas de muscles ! Et l'astuce, et les capacités intellectuelles vous en faites quoi, hein ?

Heyman : Laissez-moi vous rassurer sur ce point, monsieur Nygma. J'aime à penser que Brock et moi formons une équipe. Si Brock est une force de la nature, un monstre physique, c'est moi qui le guide, qui le conseille, l'influence, lui donne des consignes et m'occupe de tactique et de stratégie, évidemment…

Brock : Elle est où la poulette ? Elle est bien cachée ?

Heyman : Tout doux, Brock. Sage ! C'est bien. Tu es un bon garçon.

Sphinx : Alors dans ce cas, je ne vois pas d'objection.

Freeze : Je suis désolé mais moi, je reste de glace par rapport à tout ça. Loin de moi l'envie de jeter un froid… mais je ne suis pas convaincu. J'ai perdu mon temps ici ce soir. Je vous souhaite bon courage, mesdames et messieurs, dans votre louable entreprise, mais je quitte l'aventure. Bonsoir !

Harley : Ce qu'il est rabat-joie, le Captain Igloo…

Poison Ivy : Chut…

Mr. Freeze se lève et fait mine de s'en aller. Heyman chuchote alors à l'oreille de Brock et le monstre barre la route à Celui qui Commande au Froid.

Freeze : Qu'est-ce que cela signifie ?

Heyman : Navré mais j'insiste fortement pour que vous revoyiez votre position. Brock est la solution au problème, tout le monde ici en est convaincu, cela saute aux yeux… sauf vous. Mais peut-être avez-vous besoin d'une démonstration, Victor ? Une démonstration rien que pour vous ! The Conqueror, The Beast Incarnate meurt d'envie de vous montrer ce dont il est capable...

Freeze : Serait-ce une menace ?

Heyman : Une menace ? Non ! Mais une promesse, ça oui ! Brock ! CRUSH !

Lesnar se jette alors telle une bête féroce et enragée sur le pauvre Mr. Freeze qui devient rapidement le jouet de Brock ! La combinaison spéciale de Victor ne résiste pas bien longtemps face à un tel déchaînement de violence pure et de barbarie ! Le scaphandre se fissure sous les coups du mastodonte et finit par exploser, exposant Freeze à la température ambiante. Mais le pauvre n'a même pas le temps de souffrir d'asphyxie, il n'a pas le temps de sentir le feu sur sa peau et dans ses poumons car Brock presse de ses mains le crâne bleu de Victor… jusqu'à le disloquer et le réduire en bouillie infâme. The Beast Incarnate obéit ensuite à Heyman et abandonne la carcasse sans vie de Freeze avant de reprendre son calme petit à petit, sous les regards horrifiés ou fascinés des autres convives.

Brock : Suplex city ! Suplex city, bitch !

Heyman attend quelques instants puis le Joker se lève et se met à applaudir à tout rompre, imité par Harley Quinn qui agrémente ses applaudissements de roulades et de cabrioles, puis par tous les autres membres de ce conglomérat des pires criminels de Gotham City. Heyman sourit et remercie les autres pour cette standing ovation.

Heyman : Bien. Donc nous sommes d'accord ? Marché conclu ? 10 millions de dollars et vous m'offrez la mairie sur un plateau une fois que Brock Lesnar aura tué le chevalier noir, ce fameux... BATMAN ! Hahaha ! Allez, serrons-nous la main.

Paul allait s'avancer vers le Pingouin main tendue et souriant mais il s'arrêta tout net et son sourire se dissipa. Quelque chose clochait. Cobblepot le regardait à présent d'un air interdit. Il vit Double Face échanger un drôle de regard avec l'Epouvantail. Edward Nygma secoua la tête avant de plaquer sa main sur son front. Le Joker donnait l'impression d'avoir envie de pleurer.

Harley : Il a bien dit ce que j'ai cru qu'il a dit ?

Poison Ivy : Oui, malheureusement… Quelle perte de temps !

Heyman : Wo wo wowowo… Attendez une minute, qu'est-ce qui se passe ? Qu'est-ce que j'ai dit ?

Pingouin : Je crois qu'il y a un gros malentendu, cher ami…

Heyman : Un malentendu ? Comment ça ?

Double Face : Pauvre imbécile ! Tu n'as rien compris.

Joker : Je ne sais pas ce qui me retient d'étriper ce gros crétin ! Raaah ! Si seulement j'avais un flingue sur moi, je le descendrais aussi sec ! Hey ! Mais justement, j'en ai un ! Je vais t'exploser la cervelle, le Morse ! Ecartez-vous !

Pingouin : On avait dit pas d'arme à feu, bon sang ! Comment tu as fait pour passer la fouille sans encombre ?

Joker : Ah non ! Un magicien ne révèle jamais ses « trucs », sinon ce n'est pas marrant.

Heyman : Je ne comprends plus rien ! Expliquez-moi au moins ! Je suis sûr qu'on peut trouver une issue, voyons !

Joker : Une issue ? La balle que je vais te coller dans ton crâne de piaf la trouvera l'issue, fais-moi confiance !

Heyman : Mais enfin, qu'est-ce qui ne va pas ? Je vous en conjure ! Dites-moi ce qui cloche ! Qu'est-ce que j'ai dit ? Qu'ai-je fait ?

Pingouin : Attends une seconde, Bille de Clown. Il a le droit de ne pas mourir idiot.

Joker : Bon d'accord, mais c'est bien parce que c'est ton cousin de la banquise et tout ça…

Pingouin : Il y a erreur sur la personne, l'ami. Ce n'est de Batman dont il s'agit !

Heyman : Quoi ? Mais alors… Qui ? C'est qui ce chevalier noir, ce justicier terrible qui vous terrorise et vous met constamment en échec si ce n'est pas l'impitoyable chauve-souris ?

Pingouin : Mais c'est le Manhunter, pardi ! Le Samoan Soldier ! Le Contract Killer ! Il est partout à la fois, insaisissable, inarrêtable, invincible !

Joker : Tu crois vraiment qu'on en serait là s'il s'était s'agit de ce malheureux Batman. Le Manhunter c'est autre chose, il boxe dans la catégorie supérieure. A côté, les attaques de Batou c'est le Club Med ! Non, ce gars-là est complètement cinglé ! Il a les fils qui se touchent ! Il n'a aucune limite ! Il n'écoute même pas mes blagues ! Il ne joue pas le jeu. Il rentre dans le tas et il frappe là où ça fait le plus mal, sans même dire un mot parfois.

Sphinx : Il ne daigne même pas lire l'énoncé de mes énigmes ! Il débarque et me met une tannée direct ! Aucun sens du défi, il ne respecte rien. Un vrai bourrin ! Il gâche tout le plaisir…

Harley : Il frappe même les filles ! Une fois j'ai mis des lunettes… et il m'a cognée quand même ! C'est une brute !

Epouvantail : … et il ne connaît pas la peur ! C'est comme si mon gaz de terreur n'avait aucun effet sur lui… Il me ridiculise à chaque fois. Il va jusqu'à m'ignorer… c'est humiliant !

Poison Ivy : … une fois il a crâmé mes plantes au lance-flammes, le salaud ! Bouhouhou…

Double Face : A cause de lui, plus moyen de braquer la moindre banque… On ne peut plus s'amuser dans cette ville ! Grrrr ! Et puis sa manie qu'il a avec ses cartes de visites… il m'énerve !

Pingouin : Même quand on croit qu'on a gagné, il trouve le moyen d'inverser la tendance, il est plein de ressources, il trouve toujours la parade. Non, Batman il nous fichait la paix de temps en temps… mais lui, il est vicieux, sournois, perfide ! Il tend des pièges, des embuscades ! Ca le fait marrer en plus !

Joker : On n'en peut plus, tu comprends, le Morse ? On est au bout du rouleau là ! Alors essaie de comprendre : tu arrives ici avec ton malabar, ta solution miracle, tes beaux discours… Tu nous vends du rêve, on y croyait quoi. On voyait le bout du tunnel…

Sphinx : Et en fait… non. Tu croyais que le problème c'était un malheureux type en collant gris avec un masque de rat volant sur la tronche ? Non, c'est le Manhunter, c'est une putain de machine de guerre ! Batman c'est un gosse avec une épée en bois à côté de ce type !

Heyman : Bon d'accord, je me suis planté… j'ai merdé. Je comprends votre déception. Mais ça ne coûte rien d'essayer tout de même ma solution sur ce… Manhunter, non ?

Pingouin : Bof...

Double Face : Mouais…

Heyman : Vous avez vu ce que mon Brock a fait de Mr. Freeze ? C'était quand même sympa, hein !

Joker : C'est vrai. Moi je dis qu'il faudrait quand même tenter le coup. Sur un malentendu… on ne sait jamais… ça peut peut-être réussir. L'est costaud le bestiau quand même.

Harley : Oui ! Monsieur J a raison ! Haut les coeurs ! Et puis si ça foire, ça nous donnera dans tous les cas un joli spectacle à regarder.

Sphinx : Et puis on pourrait parier…

Double Face : Mais oui, c'est vrai ça ! M'sieur le Point d'Interrogation a raison !

Pingouin : Joker, range ton arme. Laissons le Morse faire un essai, ça ne coûte rien.

Heyman : … sauf si Brock réussit : 10 millions et la mairie. Deal ?

Pingouin : Deal. Mais essaie de ne pas nous décevoir, sinon il va sans dire que le monstre et toi vous connaîtrez une mort beaucoup moins douce que celle de Freeze, enfin dans l'hypothèse où le Manhunter vous laisse en vie bien sûr…

Heyman : Je… je fais entièrement confiance à mon poulain. The Conqueror ramènera la tête de ce Manhunter au bout d'une pique, pas vrai Brock ?

Brock : Suplex city ! Il faut pas respirer la compote : ça fait tousser.

Heyman : Mouais… je me suis peut-être légèrement enflammé, là…

C'est un Morse soucieux et terriblement inquiet qui partit avec Brock Lesnar. Le Pingouin raccompagna ses collègues jusqu'à la sortie. Le Joker et Harley Quinn montèrent à bord d'une Lamborghini mauve et décampèrent. Le Sphinx monta dans une limousine que ses hommes avaient apprêtée pour lui, tout comme Double Face. Poison Ivy fut invitée à monter à bord et déclina l'offre de dent pour rejoindre Nygma. Quant à l'Epouvantail… il s'enfonça à pied dans les ruelles obscures du quartier. Après s'être assuré de ne pas avoir été suivi, il ôta son masque…

« Pouah, ça donne chaud cette cagoule… Et merde, mes cheveux ! Je vais être bon pour me refaire un soin massage capillaire au monoï, moi… Bon, ils n'y ont vu que du feu. C'est vraiment pas des flèches ces mecs. N'empêche, je me demande ce qu'il vaut vraiment ce Brock… »





FIN
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MessageSujet: Re: Promos Summerslam 2015   Promos Summerslam 2015 - Page 3 EmptyMar 1 Sep - 13:18

Promo EOC


Goldust, maquillé mais sans ses vêtements inring habituels qu'il a troqué pour une salopette pleine de taches de peinture est dans l'entrée d'un batiment qui semble très récent:

"Bienvenu chers fans de la WFA pour ce WFA Cribs, générique!"


"Je suis Goldust est ceci est my crib! Je suis un des membres fondateurs de Equality of Chance et nous avons cette magnifique villa depuis plusieurs années maintenant. En effet un des producteurs de la WFA que nous avons aidé lors de son renvoi abusif de la fédération a gagné au loto et a bien investi tout cela, pour nous remercier de notre soutient il nous a offert cette splendide villa au coeur de WFA city, à quelques minutes en voiture du WFA Stadium et du Catch Asylum! Nous avons donc aménagé ce lieu en tant que dojo de EoC et pour les sympathisants du mouvement. Laissez moi vous faire le tour du propriétaire! Suivez-moi"

La caméra suit Goldust dans un couloir ou de part et autre on retrouve des grands portraits de tous les membres d'EoC, une lampe dorée au dessus des portraits des membres actifs, une lampe rouge au dessus de ceux des bannis et une lampe argentée au dessus de ceux des membres partis "à l'amiable" et une lampe bleu pour les non-membres mais sympathisants comme Sin Cara par exemple. Les portraits sont posés dans l'ordre d'arrivée dans le clan, Goldust et Dylan Alexander Remington étant les premiers accrochés, Mimi Dashwood et Vlad dans les derniers, on retrouve du beau monde, Sheamus, Mark Henry, Mr Andersron, Delirious, KatiLea Burchill, Heath Slater et bien d'autres.

Au bout de ce couloir on voit Vladdy Kozlov en salopette percer un trou dans le mur pour placer un nouveau cadre, il place une ampoule toute dorée dans la lampe, un nouveau membre est-il à l'ordre du jour?

Goldust: "Ah Vladdy, les caméras de WFA Cribs sont-la donc essaye de ne rien montrer de confidentiel si possible!"

Vladdy est surpris et reprend le portrait qui était à ses pieds et qu'il allait accrocher mais qui est tourné de façon à ce que la caméra ne puisse pas voir de qui il s'agit et Vladdy disparaît pas la première porte de droite.

Goldust: Suivez-moi on va voir le living et la cuisine! C'est juste à gauche!

On se retrouve dans une gigantesque cuisine à l'américaine, Mark Henry et Heath Slater muni d'un tablier sont en train de cuisiner, ils s'approchent de la caméra:

Slater: "Bienvenu dans notre cuisine, on vous prépare quelque chose d'excellent, un gateau, un gateau très spécial! Un gateau au... sexual chocolat!"

Goldust fait un mouvement de recul, visiblement légèrement dégoûte par cette idée.

Slater: "Ah mais t'inquiètes pas, on fait rien de crade avec, on est juste HYPER sexy quand on le fait!"

Ni une ni deux les deux hommes enlèvent leur tablier et révèle de magnifiques:

Promos Summerslam 2015 - Page 3 759042DSCN7019

De magnifiques sous-vêtement slatties! Les deux hommes sont hilares et tombent pratiquement par terre!

Goldust: "Excellent hahaha! Toujours disponible pour juste 15.99 sur EoC.com!"

L'homme continue alors son chemin vers le salon, on y retrouve Big Show du Grenier et Sin Cara en train de jouer à WFA2k15, le jeu de l'année! Sin Cara a la jambe emplâtrée, il a du surement encore glisser! Les deux hommes semblent bien s'amuser et Goldust ne souhaite donc pas les déranger il avancent vers la porte au fond de la pièce.

Goldust: "On va rentrer dans notre studio, c'est la qu'on enregistre pas mal de nos promos et notre podcast hebdomadaire, This Week in EoC! Faites attention, la lampe rouge est allumée ça veut dire qu'ils sont en train d'enregistrer, je crois que c'est Mimi et son adorable petite nièce qui enregistre un lip sync donc silence, passons doucement vers le dojo!"


Goldust: "Mon dieu que c'était adorable! Mimi est géniale non? Enfin voici notre dojo, il y a tout ce qu'il faut pour s'entrainer, salle de muscu, SPA, centre d'entrainement aux arts martiaux etc, mais ici aussi nous devrons faire vite, je crois que dans quelques minutes un des cours va commencer, si vous aussi vos enfants ont du mal à rester concentrer et que vous n'avez pas les moyens de les inscrire dans des clubs de sports, EoC a ouvert 50 dojos au travers le pays dont celui-ci ou vos enfants pourront suivre gratuitement des stages et des cours dans différentes discipline sportives! Contactez votre agent EoC le plus proche, pour savoir de qui il s'agit, rendez vous bien entendu sur EoC.com!"

Goldust fait signe de le suivre, il rentre dans une grande pièce, au fond se trouve un bureau auquel est asiss Dylan Alexander Remington, il s'adresse à Goldust et à la caméra:

"Faites vite si possible, je dois peaufiner le contrat du nouvea.. Ah c'est vous, coupez-ça au montage s'il vous plait!"

Goldust: "On doit faire vite, DAR semble occupé, petite information rapide et fun, ce canapé que vous voyez-la, c'est l'endroit ou John Cena passait la majorité de son temps lors de sa depression, les visites biquotidienne auprès de DAR auront finit pas avoir raison de sa dépression ce qui est excellent! C'est aussi ici que Santino a passé 18h à dormir quand enrhumé il a bu un grog préparé par Vladdy, ça a prit longtemps à passer haha!"

La caméra suit alors Golust à l'étage, vers les chambres, on voit alors Vladdy surprit par l'arrivée de la caméra pousser de toutes ses forces ce qui ressemble à un lit en forme de bateau dans une des chambres du fond.

Goldust: "Cette première porte c'est la chambre de Dylan, il vaut mieux pas y rentrer, idem pour celle des autres ils m'en voudraient!! Celle-ci c'est la mienne, entrez! "

On voit alors une chambre relativement grande avec une garderobe qui prend deux des murs, un lit tout rond avec des couvertures couvertes d'or et des coussins en forme de coeurs.

Goldust: "Tout est en pure soie, c'est teeeeeeeeeeellement doux! Descendons donc vite au garage!"

La caméra suit Goldust jusqu'au garage, de nombreux vélos peints aux couleurs des différents membres d'EoC s'y trouve.

Goldust: "Nous sommes plutot verts à EoC donc on utilise le vélo pour la majorité de nos déplacements, MAIS quand il faut aller plus loin, nous avons acheté ceci!"

Goldust tire une bâche et dévoile une camionnette qui ressemble beaucoup à celle de Scooby Doo.

Goludst: "Ceci c'est l'equality machine, construit avec l'aide de nos amis de chez Tesla elle est complètement electrique! On a même une machine à glace à l'intérieur et quand il fait bon parfois on fait le tour du quartier et on en distribue aux enfants, que c'est bien d'être EoC! Je me sert un glace et je vous dit au revoir et à très bientôt, on se voit à Summerslam!"

Les portes du garage s'ouvrent et la caméra quitte la propriété.




_________________
Promos Summerslam 2015 - Page 3 Bfg10

Pool catch:
[size=12]Showtime[/size]

Xavier Woods - Rollins -Big Cass - AJ Styles - Alberto Del Rio - Ambrose
Heath Slater - Jack Swagger - Erick Rowan - Kane
Becky Lynch Paige
Alexander Wolfe



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TheStraightedge17
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MessageSujet: Re: Promos Summerslam 2015   Promos Summerslam 2015 - Page 3 EmptyMar 1 Sep - 15:13

PROMO COMMUNE : CM PUNK & HUNICO : Origines et Intérêts Communs


La beauté est la malédiction de ce monde. Elle nous empêche de voir qui sont les vrais monstres.


******

CHICAGO, 1986



??? : Père ?

??? (la voix rauque, tremblante) : Je t'ai déjà dis de ne pas m'appeler comme ça, Philipp. Putain de merde... qu'est-ce que tu veux encore ?

Phil' : Pardonnez moi, monsieur Brooks... Je... Je...

Brooks SR (avale une gorgée de whisky, avant de jeter la bouteille sur son fils) : La ferme. Regarde toi un peu... T'essaies même pas d'esquiver une saloperie de bouteille... Hum... Ta mère avait raison, j'crois qu'je ferais jamais rien de toi. C'est peine perdue...

Phil' : (…)

Brooks SR : Qu'est ce que tu fous encore la, Philipp ? Hein ? Allez tire toi, bordel...

Phil' : Je... J'avais juste quelque chose à vous demander, monsieur Brooks. Je... Un ami de la marche chrétienne me propose d'aller voir un spectacle de lutte moderne au grand stade, same...

Brooks SR : Encore cette connerie de catch, n'est-ce pas ? Hein ?

Phil' : Je...

Brooks SR (se lève du fauteuil, titubant sous l'emprise de l'alcool) : Le culte du corps... Phil'... La beauté est la malédiction de ce monde. Elle nous empêche de voir qui sont les vrais monstres. Les gens... Les gens comme eux te brouillent l’esprit, ils t’empêchent de voir... MERDE, PHIL ! Qu'est-ce que tu voudrais de plus ? HEIN ?

Phil' : Monsieur Broo...

Brooks SR (gifle son fils) : Tu veux devenir comme eux, fils ? C'est ça que tu veux ? Contrôler ton corps pour devenir un putain de phénomène de foire ? Tu ne peux RIEN contrôler, Philipp ! Tout... Tout va disparaître... L'a... L'amour, les arbres, les pierres... même l'espèce humaine. Rien ni personne ne survivra. RIEN.

Phil' (en larmes) : Père...

Brooks SR (plaque son fils contre le mur) : NE ME REPONDS PAS, MERDE ! Tu veux sculpter ton corps comme tous ces connards de la télévision ? Mais qu'est-ce qu'ils ont fais pour toi, eux ? Hein ? Que dalle. Alors tu peux me remercier d'avoir un corps fait de chaire et de sang, un corps destiné à m’obéir et qui, ne serait-ce qu'une minute, te permettra d'oublier que tu ne seras bientôt plus qu'un tas de cendres. C'est CA, la réalité, et rien d'autres. Si tu acceptes ça, tu deviendras un homme libre. Sinon, tu resteras ce que tu es déjà... C'est à dire toi.

Phil' : (…)

Brooks SR : Il est hors de question que tu rejoignes cette bande de dégénérés. La souffrance de la chair n'est rien comparé à la souffrance de l'âme, tu le comprendras très vite. Je... Oh, Phil, excuse moi... Je... S'il te plait, viens dans mes bras...

Phil' (…) : Monsieur Brooks...

Brooks SR (en larmes, prenant son fils dans ses bras) : La jeunesse me manque tant... Aucune responsabilité, cette insouciance qui s'arrête le jour où vous avez des enfants... Ce sentiment de liberté, et personne pour vous rendre des comptes... Il faut vraiment que j'en profite avant qu'il soit trop tard...

Phil' : Qu... Quoi ? Qu'est-ce que vous voulez dire ?

Brooks SR : Rien, Philipp. Rien. Tu es si beau... Tu... Tu as les yeux de ta mère. Approche. Allez, approche...

Phil' (commençant à se débattre) : Lâchez moi... Lâchez moi !

Brooks SR : Qu'est-ce que... Mais qu'est-ce que tu fais ? Philipp ? Philipp ! Je ne veux pas te faire de mal ! REVIENS LA TOUT DE SUITE ! PHILIPP ! ! !


******

CHICAGO, 1996



Un bâtiment miteux, à l'ouest de la ville. La tombée de la nuit se fait attendre avec impatience, en ce jour de Noël. Contraste magnifique avec les décorations, les sapins et la chaleur familiale arpentant les rues de Chicago, la salle de sport que fréquente Phil' Jack Brooks est un véritable taudis. C'est ici que, deux fois par jour, il retrouve Colt Cabana pour travailler ses gammes. Gant de boxes au bout des bras, il est étrangement seul ce soir, peaufinant sa séance, et cognant dans son sac de frappe avec hargne et ferveur. Pourtant, c'est presque un cadeau béni des dieux que de pouvoir veiller si tard avec sa nouvelle famille d'accueil, plutôt stricte dans le genre. C'est en 1991, il y a cinq ans déjà, que Brooks fut envoyé chez les Larson, à l'autre bout de la ville. Simple question de bon sens pour la plupart des avocats ayant du défendre son statut d'enfant maltraité. Enfin, ils étaient de toute façon loin du compte. Il le sait. C'est pour cette raison qu'il frappe, jour après jour, sans comprendre pourquoi. C'est pour cette raison qu'il s’entraîne plus que n'importe qui, rien que pour ne plus avoir à supporter la ressemblance indésirable que son créateur lui donna, dès la naissance. Il y a en lui quelque chose de noir, de viscéral, s'évaporant à chaque fois que ses poings s'abattent sur son punching ball. C'est inéluctable, il ne peut en être autrement. Loin, au dessus du tumulte de la rue, Phil' Brooks développe son corps, et ses sens. C'est encore plus vrai quand deux hommes débarquent dans les vestiaires, le cherchant du regard avec insistance. Pas vraiment des habitués. Loin de là, même. Le plus conquérant d'entre eux s'approche, lui déballe quelques mots incompréhensibles, puant l'alcool et la transpiration. Il arrive parfois que les démons d'un homme, même les plus anciens, ne peuvent s’empêcher de revenir à la charge. Rhum, avec une pointe de Coca pour la couleur. Triste d'imaginer qu'il repère l'ensemble à l'odeur... avant que son poing ne sèche le premier curieux d'une droite à la Billy Hope. Le nez aussitôt en sang, le malheureux s'écarte et se camoufle tant bien que mal derrière son acolyte, qui se place devant Brooks... pour mieux disparaître dans l'obscurité des couloirs.

Colt Cabana (découvrant Phil assis sous la douche, les mains en sang et le regard vide) : Put... Merde, mec, est-ce que ça va ?

Phil' : T'inquiète pas, mon pote. Si tu t'angoisses pour moi, tu devrais les voir eux...

Colt Cabana : C'est la troisième fois, ce mois-ci, Phil'. Merde, qu'est-ce qui tourne pas rond chez toi ?

Phil' : Je le vois... A chaque fois. A chaque coup. Dès que j'enfile une paire de gants, ou une connerie du genre, il est face à moi. Il me nargue.

Colt Cabana : Ton père ?

Phil' : Hum... L'appelle pas comme ça...

Colt Cabana : Scuse' moi, vieux... Mais faut que tu décroches. Si ce putain de sport te rappelle ton passé, qu'est-ce que tu fous encore la ? Nan, sérieusement ! Tu pourrais sortir premier des trois quarts des facs de la région, ton avenir est peut-être pas...

Phil' : Me dis pas que j'peux pas faire quelque chose, Colt.

Colt Cabana : C'est pas ce que je te dis. Mais regarde la vérité en face, t'es en train de te laisser crever. Et depuis trois ans, Phil'. S'il te plait. Merde, il est où le type qui m'a vu me soûler pour mes 13 ans, le même homme qui m'a offert ma première capote, celui qui m'emmener dans les clubs de strip ? Et à 15 piges, seulement ! Regarde toi, putain... Et puis qu'est-ce que t'as foutu à tes mains ?

Phil' (observant ses phalanges) : J'étais énervé, alors j'ai tapé contre un mur. Enfin, on va dire que c'était un mur...

Colt Cabana : Pff... Me pisses pas sur le dos pour me faire croire qu'il pleut. Quand on vit dans le mensonge, tout part en couilles. Peut-être bien que ça t'amuses de te foutre en l'air, mais sincèrement, j'ai autre chose à faire de ma journée.

Phil' : C'est ça. T'oublieras pas de me dire combien ça paye de jouer les psychologues de collège, mon pote.

Colt Cabana : Ouais... Dis moi, j'peux te poser une question ?

Phil' (impassible) : (…)

Colt Cabana : Pourquoi est-ce que tu vois toujours ce que tu veux bien croire, mais que tu ne crois jamais ce que tu vois réellement ? Comme de l'aide, par exemple.

Phil' : J''en sais rien. On préfère sûrement croire en la bonté d'un mensonge, parce qu'en général, la vérité, ça craint.

Colt Cabana : Putain... 16 ans de branlette intellectuelle et tu captes toujours pas ? J'ai peut-être arrêté le lycée contrairement à toi, mais j'ai compris que c'était une métaphore. Une métaphore de toutes les conneries que ton con de paternel apu te faire.

Phil' : La ferme.

Colt Cabana : On a pas été les premiers pour se dire franchement les choses, mais on sera pas les derniers non plus. Ta pire erreur, c'est de l'avoir nourri avec des fragments de ton âme depuis le jour où tu t'es tiré de chez lui. Et à chaque fois que tu penses t'en sortir, que tu passes à autre chose, que t'enfiles ces gants... Tu reviens toi même à ta propre déchéance, celle que t'as légué, au fond de toi, Brooks SR. Tout ce qu'il a pu te faire subir.

Phil' : Jamais je serais comme lui. Putain non...

Colt Cabana : Alors prouve le. Bats toi. Sois plus fort que son souvenir, ou il aura gagné. Je sais ce que tu penses. T'es même pas encore majeur que tu t'imagines déjà champion du monde de lutte, de catch ou de sport extrême, peu importe. Fais le. Si j'ai appris au moins un truc dans cette ville, c'est qu'un homme ne vaut rien dans ce monde s'il ne sait pas tenir parole. Quand un homme n'ai pas honnête avec lui même, il s'attire des ennuis, tu peux me croire. Cette conne de vérité est vite devenue clef de la liberté. T'y échapperas pas.

Phil' : Je... Je ne deviendrais pas mon père...


******

LOS ANGELES, 2015


??? (comme achevant une histoire, dans une pièce sombre et étroite) : Hahaha voilà, mon pote. Tu sais tout ! «La vérité est devenue l'une des clefs de la liberté», haha. Putain, il était bon ce Colt Cabana. Tu trouves pas, le mexicain ?

Hunico (un petit sourire en coin) : Ouais. Un vrai poète.

CM Punk : Et le plus drôle, mon cher Austin, c'est que j'suis pas devenu mon père. Je suis encore pire ! T'as du entendre parler de l'agression de Mickie James, à Orlando ? Et la conférence de presse du Madison Square Garden, avec ce connard de manager qui s'est même plus comment me défendre face à la justice... Tout ça, c'était moi. Ah... Austin... Le temps passe trop vite. Y'a à peine... Allez, trois ans ? Quatre, peut-être ? Je te laissais mon titre Intercontinental sur un plateau à Backlash, en mettant un gros fist à l'autorité de l'époque. Et tu t'es barré... T'as pris la décision de me laisser dans la merde et tu sais quoi ? Je dois te remercier. C'est vrai ! Sans toi, j'aurais eu du mal à quitter la WFA, remonter la pente, et mater plus de culs en une heure qu'un pervers devant le salon de l'érotisme. Et aujourd'hui, parce que t'as pas été honnête avec toi même, tu es assis sur cette chaise en face de moi avec, je dois le reconnaître, la mine des mauvais jours. Rho allez mon nigga, fais pas la gueule ! Tu sais ce que j'attends de toi, pourtant !

Hunico : Peut-être.. Peut-être qu'une manière de faire un peu plus... virulente serait une bonne chose, non ?

CM Punk : Voilà une riche idée ! T'as vu, Austin ? C'est pour ça que je l'embauche. Son petit coté Jarhead qui s'assume pas, magnifique... T'as apporté le matériel ?

Hunico : Ouais. Mais je te laisserais le mutilé toi-même, amigo. Au prix où tu me payes, ça vaut pas le coup.

CM Punk (hilare) : Haha putain, ces mexicains... Je les adore ! Allez, ça marche. Je sais que t'as beaucoup à faire avec cette puta de Ted Dibiase mais, crois moi, ce ne sera pas un obstacle pour toi. La fin du GANG l'a détruit, et...

Austin Aries (ballonné et attaché à la chaise) : S...afmmm Fiffff de phummmm...

CM Punk : Tss... Quelle manque d'éducation... Jorge, redonne lui trois milligrammes de calmant, j'ai horreur qu'on me coupe la parole pour rien.

Austin Aries (piqué à même la joue par une seringue) : Arrrghhmmmmff....

CM Punk : Voilà qui est mieux. Comme je le disais, la fin du GANG lui en as percé un deuxième. Son échec contre Seth Rollins, les médias qui ne cessent de le questionner sur sa faillite récente à Vegas... T'auras une bête mortellement blessé en face de toi. Achève-la.

Hunico (posant sa batte contre son épaule) : Apprends moi un truc que j'ignore, pendejo.

CM Punk (rire) : Hum... Bien ! Revenons à notre bon vieil Austin Aries. On était amis, toi et moi, pourtant... Et voilà que tu te ramènes, du jour au lendemain, que tu me piques ma jolie mallette pleine de biftons, pour je dois je connaître, une vengeance à peine méritée. Seulement la différence entre toi et moi, c'est qu'j'suis un mec qu'à du cœur. Bon... Envoyer Hunico jusque chez toi pour mettre un pain à ton môme, et t'embarquer dans sa camionnette, c'était du bonus. Mais c'était le seul moyen d'attirer ton attention en dehors des écrans.

Hunico (avec une pointe de regrets) : Toujours un plaisir.

CM Punk : J'en suis sûr. La WFA est une amie infidèle, Austin. Prends exemple de ma descente aux enfers, et de mon incroyable renaissance... Sérieux, un putain de Phoenix ! Enfin, l'espace d'une soirée. Jusqu'à ce que tu joues les Al Capone à la con, et que t'embarques mon contrat pendant que j'm'envoie une chef opératrice dans les douches. Depuis, j'ai même pas du avoir plus de 15 minutes de temps d'antenne, alors que je suis ce foutu Mister Money In The Bank ! TU COMPRENDS CA BORDEL ?

Hunico : Zen, Punk. Un morceau de pizza ?

CM Punk : (…) sans champignons...

Hunico (dans sa barbe) : Ce qu'il faut pas faire, sans déconner...

CM Punk : Tu vois Austin, le truc c'est que... Je suis allé trop loin pour m'arrêter maintenant. J''peux plus reculer ! Même si une infime partie de moi, tout au fond de cette saloperie de conscience me supplie d'y aller en douceur... J'adore ce que je deviens. Et de ton coté, tu m'as menti. Tu m'as regardé dans les yeux, devant des millions de gens putain, et tu m'as convaincu que ce vol n'était pas ton œuvre. Seulement... même si j'ai du mal à piffer Bobby Roode, son ancienneté parle pour lui. Du moins, pour l'instant. Je m'occuperais sûrement de son cas plus tard, mais pour le moment, je veux récupérer mon titre mondial. Alors là oui, tu te demandes pourquoi t'avoir paralysé ! Pourquoi ne garder en vie que ton cerveau, et ton regard, plongeant tout le reste dans une sorte de coma te rendant impossible toute forme de communication, si je veux que tu me dévoiles où est-ce que t'as bien pu planquer mon contrat ? Voilà, Austin. C'est ça, la bonne question. Je me contrefous du contrat, je le retrouverais. Ce que je veux, là, maintenant, c'est que tu paies le prix de ton mensonge. J'aimerais juste qu'à Summerslam, le monde entier découvre en toi l'hypocrite que tu es, un opportuniste du dimanche qui vole les biens des autres pour avoir une chance d'exister. C'est pour ça que je t'ai raconté les moindres détails de mon cher père, Brooks SR, qui avait au moins raison sur un point dans sa folie. La beauté est la malédiction de ce monde. Elle nous empêche de voir qui sont les vrais monstres... Toi, Austin Aries, t'auras bientôt plus de soucis à te faire. Tout le monde saura qui tu es réellement. Hum... J'ai tellement trimé pour m'en sortir, pour oublier ce que mon enfance de merde avait provoqué, que je n'ai jamais vraiment compris l'essentiel. J'ai toujours été... moi.

Austin Aries (conscient, mais paralysé) : (…)

CM Punk : Bien... Musique, maestro !




CM Punk (fermant doucement les yeux) : Putain ouais... It's mother fuckin' game time !

Accompagné d'Hunico, l'enfant de Chicago n'est plus tout à fait lui-même quand il s'empare d'un scalpel pour entailler le visage de sa victime. Même le mexicain recule d'un pas, observant la scène avec un mélange de dégoût et de mépris à l'encontre du Punker. Une première incision au bord des lèvres, une seconde à quelques centimètres de l'oreille. Et un travail d'orfèvre pour relier son chef d’œuvre : Austin Aries est maintenant affûté d'un sourire sanglant proche de celui du Joker. Une larme perle le long de sa joue, et vient épouser sa cicatrice. Il est incapable d'hurler, de se défendre, seul ses yeux s'écarquillent avec la douleur. Du coin de l’œil, Punk devine une bouteille de Rhum, qu'il déverse sur les blessures d'Aries en ricanant. Subtile contraste avec la musique choisie pour l’événement, le Straightedge s'éclate, incise le coté droit de son futur adversaire et bis repetita. Pendant une poignée de secondes, il se fige et ferme les paupières. Bien plus violent que l'était son père. Mais bien plus réglo. Du sang se déverse alors abondamment sur le sol, que le Fun Lovin' Criminal applique lentement sur ses doigts. « LIAR » écrit t'il sur le mur de cette pièce, avant de chuchoter quelque chose d'incompréhensible à Double A. C'est son chef d’œuvre. Aussi laid à l'extérieur qu'à l'intérieur... Drastique, fou, mais efficace. Une bonne droite pour clôturer les débats, et le voilà qui quitte l'immeuble avec son partenaire d'un soir. Drôle de manière de rompre un tandem.

CM Punk (tendant une liasse de billets à Hunico) : Du bon boulot ce soir, Jorge. Comme toujours.

Hunico : Va te faire foutre, Punk. Va te faire foutre... Contente toi de faire ta part du boulot. A Summerslam, tu empêches toutes interventions en faveur de Ted Dibiase pendant notre match. C'est une affaire entre lui et moi.

CM Punk : Ca marche, grand chef ! J'suis un mec de parole, comme t'as pu le voir !

Hunico (s'éloigne) : C'est ça... J't'emmerde...

CM Punk (rire) : Qu... Bah quoi ? Rho allez, on se marre bien, non ?! Ah... Petit joueur ! Ouais... Ouais c'est ça, titre toi ! T'es cinglé mais je t'adore !


******

LOS ANGELES, 2015


Journaliste télévisée : … et dans le reste de l'actualité toujours aucune nouvelle de l'agresseur du lutteur professionnel Austin Aries, retrouvé mutilé au visage et sévèrement battu dans la nuit de mardi à mercredi. Les forces de l'ordre précise qu'aucune trace d'un autre ADN ou d'empreintes digitales ne furent trouvés lors de l'inspection. Austin Aries, en surveillance rapproché depuis bientôt une semaine à l’hôpital de Santa Monica, déclare n'avoir aucun souvenirs de l'incident......

CM Punk (dans un lit d'hôtel, changeant de chaîne) : On vit vraiment dans un monde de dingue...

??? : Qu'est-ce que tu dis, bébé ?

CM Punk : Rien...

??? (une femme s'approche de lui) : Bon, tu m'as pas payé pour m'enfourcher, à la base ? C'est ce que tu veux au fond de toi, je me trompe ?

CM Punk : Hum... Vu la manière avec laquelle tu t'agrippes à ma queue, tu dois avoir la chatte lubrifiée à l'acide. Si j'me décide, elle pourrait très bien fondre sur place.

Prostituée : Oh... c'est si chaud en moi...

CM Punk : Tss... Dieu bénisse les européennes. Allez, viens là.


******

LOS ANGELES, 2015



??? : Tu as l'air bien songeur, mon cœur... Tu es sûr que tout va bien ?

Hunico (assis sur un fauteuil, les yeux rivés vers une télévision.. éteinte) : Je... Ouais. Excuse moi, ma puce. Tout va bien. C'est ce match à Summerslam qui me... Je crois que je ne suis pas encore prêt.

Sa femme : Je n'ai jamais douté de toi, Jorge, et ce depuis bientôt dix ans. Ce n'est que ton travail, bébé, rien de plus. Tu mériterais tellement plus de considération... Qu'est-ce que tu dirais de prendre des vacances ? Maman nous propose une semaine à Mexico, en famille. Tu as besoin de décompresser...

Hunico (embrasse sa femme) : Je t'aime, Anna.

Sa femme : Jorge...Tu es sûr que tu n'as rien d'autres à me dire ?

Hunico : (…) Non...


******

SUMMERSLAM, 2015



CM Punk (devant le premier match de la soirée, à la buvette) : Haha, ça risque d'être beaucoup trop facile !

-----------

Hunico (dans les vestiaires, devant le premier match de la soirée) : Ca risque d'être compliqué...



FIN.
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Nak
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MessageSujet: Re: Promos Summerslam 2015   Promos Summerslam 2015 - Page 3 EmptyMar 1 Sep - 16:49

Trop politique TS. Trop politique. Nak Nak
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MessageSujet: Re: Promos Summerslam 2015   Promos Summerslam 2015 - Page 3 EmptyMar 1 Sep - 18:31

Dis donc, heureusement que Punk a fini par s'arrêter, j'ai cru qu'il allait même couper les couilles et le sexe d'Austin !

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Nak
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MessageSujet: Re: Promos Summerslam 2015   Promos Summerslam 2015 - Page 3 EmptyMar 1 Sep - 19:05

HeelManiac a écrit:
Dis donc, heureusement que Punk a fini par s'arrêter, j'ai cru qu'il allait même couper les couilles et le sexe d'Austin !

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lol lol

J'ai pensé pareil, en plus je revisionne la série en ce moment et je viens juste de voir ce fameux épisode. lol
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Bon Brute & Truand
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MessageSujet: Re: Promos Summerslam 2015   Promos Summerslam 2015 - Page 3 EmptyMar 1 Sep - 19:59

CM Punk vs Austin Aries! Briefcase vs Balls n' Dick match!
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MessageSujet: Re: Promos Summerslam 2015   Promos Summerslam 2015 - Page 3 EmptyMer 2 Sep - 16:24

Promo Brian Kendrick


Après un court générique mené tambour battant sur une musique de blockbuster cheap, l'image dévoile l'intérieur d'une salle de haute technologie. Les multiples écrans diffusent des représentations du monde ou des schéma ADN. Des hommes et des femmes en tenues militaires s'activent et rapidement la caméra se tourne vers la gigantesque double porte d'entrée de la salle. Celle ci s'ouvre dans une orgie de clignotement lumineux et de fumée, et dévoile peu à peu la silhouette d'un homme, un homme en costume…

Brian Kendrick entre dans la salle d'un pas hâtif et observe rapidement autour de lui. Avant de lancer à la cantonade :

- Ça y est j'ai fais ma sélection !

Il jette négligemment une série de dossier papier sur l'immense table qui lui fais face.

- Jorvis ! Sors moi les dossiers de Styles, Zayn, Roode et Ricochet !

Une voix robotique résonne dans la pièce :

- Bien monsieur Kendrick… Chargement des dossier en cours… Mademoiselle Knight souhaite vous voir…

- Très bien faites la entrer !

La double porte s'ouvre une fois de plus, et une jeune femme ressemblant vaguement à Britani Knight entre dans la pièce d'une démarche mal assurée. Kendrick fais volte face alors que la caméra se centre du son visage.

- Stop ! Coupez ! Qu'est ce que tu me fais Coco ?! Tu dois être content de la voir !

L'homme ventripotent déboule dans la salle, qui n'était de fait qu'une scène. Il porte un épais blaser orné de l'inscription « réalisateur » et s'interpose rapidement entre Kendrick et la fausse Britani avant de jeter un regard noir au lutteur. Brian se frotte le front et reprend :

- Je peut savoir ce que c'est que ça ?

Il termine sa phrase en pointant du doigt l'actrice, qui semble peiner à tenir debout.

- Ça ?! Mais un peu de respect mon p'tit monsieur ! C'est une actrice ! Et c'est Britney Night ! Le sosie officiel de mademoiselle Knight !

- Officiel ? Mais elle ne lui ressemble même pas ! Et on dirait qu'elle sort tout droit d'une soirée avec Bill Cosby ! Regardez là bon sang ! Elle tiens à peine debout !

Le réalisateur fais un pas en arrière alors que Kendrick enchaîne :

- En plus je suis sûr de l'avoir déjà vu dans un film porno ! Oh merde voilà qu'elle vomi maintenant ! Formidable !

Le staff s'active pour ramasser l'actrice affalée contre la table. Le réalisateur quant à lui s'approche de Kendrick et lui dit :

- Écoute Coco, oui le script est a chier, et le casting également… Mais j'y peut rien bordel… C'est ton manager qui a chier dans la colle… Il a refiler le script à un stagiaire, et n'a pas pris contact avec le manager de Mademoiselle Knight… Du coup j'ai dû improviser…

Brian Kendrick se passe la main dans les cheveux, trahissant un agacement certain. Il lâche un long soupir, et lâche finalement.

- Bon… Je laisse tomber…

Le gros bonhomme écarquille les yeux et s’écrie :

- Quoi ?! Non ! Tu peut pas nous lâcher maintenant coco ! Ce film est pour toi !

Brian Kendrick quitte le plateau sans un mot, sous le regard médusé du réalisateur….

WFA City, dans un luxueux appartement, 23h30

Après plus de de deux heures de routes, Brian Kendrick arrive enfin chez lui. Ses traits sont tirés, et son costume froissé. Il porte rapidement son téléphone portable à l'oreille et marmonne un vague :

- Bon… C'est encore Brian, ça fais trois jours que j'essaye de te joindre ! Ton histoire de blockbuster avenger-esque c'est nul ! C'est une idée de film promo qui ne tiens qu'a trois bout de ficelle. Et je crois que l'actrice que Richard a dégotté n'est qu'une camée… Bref je lâche l'affaire ! Ciao !

Il arpente son appartement comme une âme en peine, et rejoins petit à petit son salon. D'un geste las , il ôte sa cravate et sa veste de costume, et les dépose sur le canapé. Après un bref regard autour de lui, il s'avance alors vers son minibar, le contemple un instant et finis par en sortir une bouteille de scotch et un verre. Il s'affale finalement dans son canapé et se sert un verre. Bientôt ses yeux se porte sur la lettre manuscrite déposée sur la table basse. Il l'observe avec intérêt et finis par s'en saisir, après une nouvelle rasade d'alcool. Ses yeux parcourent rapidement la première page de la lettre et il en débute la lecture :

«Et oui ! Comme tu peut le voir, j'ai finalement céder à ta demande, et j'ai utilisé le double des clefs que tu m'as donné. Je n'ai pas encore trouver la force de le faire en ta présence, mais ça viendras... M'écarter quelques jours de Mimi et Georges m'a fais un bien fou… J'ai pris la liberté de faire changer les draps de ton lit avant d'y dormir, et chaque jour je caressais l'espoir de te voir rentrer plus tôt, pour ainsi te faire la surprise de ma présence. Malheureusement, le travail m'a bien vite rattrapée et j'ai dû écourter ce séjour. Néanmoins sache que... »

- Pourquoi est ce que je lis cette lettre à voix haute ?!

Brian regarde autour de lui, cherchant presque une réponse à la question qu'il venait de poser. Devant l'absence, évidente, de réponse il repris la lecture de la lettre et ses nombreux feuillet, dans un silence absolu…

Après de longue minutes de lecture, il repli avec soin la lettre, et la redépose sur la table basse. Un large sourire au lèvre, il se sert un nouveau verre de scotch et allume la télévision. Le logo de WFA Tough Enough apparaît immédiatement sur l'écran, suivis d'une voix qui scande :

- Bienvenue à Tough Enough ! Cette semaine nos futur catcheur recevront la visite surprise et exclusive de Candice Lerae ! La prétendante au titre Knock-Out nous accompagneras toutes la soirée, et rejoindras le jury pour le verdict hebdomadaire ! Mais tout de suite une page de pub !

Brian s'enfonce un peu plus dans le canapé, et regarde d'un œil distrait les pubs. Celles ci s’enchaînent durant de longues minutes, tant et si bien que le lutteur finis par s'endormir avant même d'avoir vu le début de l’émission….

WFA City, appartement de Brian Kendrick, 1h00

- Réveille toi !

La voix grave extirpe Brian d'un sommeil profond, il cligne des yeux et sursaute alors que son regard croise celui du colosse qui lui faisais face. Le choc passé il balbutie un vague :

- Fezzik ?

- Ahah presque mon ami ! Presque…

Le colosse tends alors son énorme main en direction de Kendrick. Sans trop réfléchir ce dernier s'en saisi et se retrouve happé hors du canapé. Atterrissant tant bien que mal sur ses pieds Brian observe alors le géant qui lui fais face, et lâche avec cynisme :

- Je crois que je suis encore en train de rêver

- Non Brian, tu ne rêves pas, c'est bien moi, mais je suis là pour une bonne raison, je suis le fan…

Kendrick n'écoute plus son interlocuteur, ses yeux sont rivés sur l'écran télé, à l'image deux actrices sont enlacés. Le géant saisis la télécommande et coupe la diffusion, avant d'envoyer une formidable claque a Brian. Ce dernier retombe lourdement en arrière et regarde avec effarement le colosse.

- Purée c'est pas un rêve ! Mais t'es pas sensé être mort ?

- Je le suis, je suis le fantôme des Survivor Series passé… Suis moi, je dois te montrer quelques choses.

- Ça peut attendre demain ? J'ai pas encore vu ce film, je crois que c'est « This ain't WFA, the XXX parody » !

- Celui avec avec Britney Night ? Il est nul ! Et non ça peut pas attendre !

La paluche du géant s'abat alors sur l'épaule de Kendrick, et les deux hommes disparaissent dans un « pouf » digne des contes de fée.

26 Novembre 1987, Fairfax, Virginie

Les deux hommes se trouvent dans un salon décoré pour Thanksgiving. Un gosse est assis en tailleur face à une vieille télé cathodique, alors que ses parents s'affairent dans les préparatif de fête.

- Hé ! Mais c'est ma maison ! Et ça c'est moi !

Brian pointe du doigt le gosse.

- Je me souviens de ce jour là ! C'est le tout premier Survivor Series !

- Tout a fait Brian, le début d'une longue tradition ! Une longue tradition que tu perpétue aujourd'hui en leadant une des équipes à Summerslam… Enfin que tu pourrais perpétuer si tu ne plantais ta promotion en quittant le tournage…

- Écoute André, je respecte mon match, mais ce film est en dessous de tout…

- Si les choses ne te plaisent pas, change les !

- Mouais… Oh attend ! Bam Bam viens de se faire éliminer ! Et Hogan vas arriver pour...

- …

- Ah oui j'imagine que tu le sais déjà…

- Tu as vu ce que je devais te montrer, maintenant vas réfléchir à tous ça !

André Le Géant conclus sa phrase avec un crochet du droit, et Brian se réveille alors en sursaut dans son canapé. Il regarde rapidement autour de lui, et effleure du bout des doigts son visage intacte. Le silence est revenu dans son appartement et il s'affale de nouveau dans son canapé. Ses yeux se portent rapidement sur la télécommande télé, et après quelques secondes d'hésitation, il attrape la télécommande et rallume la télévision.

- Alors que l'élite de la société intellectuel s'évertue à ouvrir les yeux des béotiens, ces cas désespéré se complaise dans la pornographie… Dans quel monde vit-on?

Brian Kendrick a immédiatement reconnus la voix, et le ton hautain qui l'accompagnait. Il se lève d'un bond de son canapé et fais immédiatement face à Damien Sandow !

- Un porno de bien mauvais goût qui plus est… Je rêve où tu allais céder à l'onanisme devant une parodie impliquant ta compagne ?

- Qu'est que tu fiches ici Sandow ?

- Pauvre Ignare ! Je suis le second fantôme ! Celui des Survivor Series du présent ! Je suis venu t'ouvrir les yeux sur la réalité des choses !

- Mais attend… Tu n'es même pas mort…

- Ce n'est qu'une apparence…

- Et tu n'as rien trouvé de mieux que cet arrogant crétin ?

Le fantôme change alors d'apparence dans un tourbillon de fumée, troquant la silhouette de Damien Sandow contre celle de Britani Knight.

- C'est mieux ainsi « chéri » ?

- Ah là oui ! Mais tu sais ce qui serais encore mieux ? La même forme mais sans vêtement !

- Impossible ! Je ne suis qu'une manifestation de ton esprit, je ne peut pas prendre la forme d'une chose que tu ne connais pas !

Brian Kendrick hausse les épaules et enchaîne :

- Bon… Tant pis… Je suppose que tu veut me montrer quelques choses aussi ?

- Bien sûr, mais avant j'ai une question, qu'est ce c'est que ça ?!

Le fantôme pointe du doigt l'écran télé, qui montre maintenant Britney Night dans une scène contenant plus d'homme que nécessaire. Kendrick plonge par dessus le canapé, saisis la télécommande et éteint la télévision dans la foulée.

- Tu sais que je ne suis pas vraiment Britani, n'est ce pas ?

Brian se relève, réajuste sa chemise, un peu honteux, et répond :

- Oui… Mais ça reste troublant…

Une fois de plus le fantôme se nimbe de fumée et change son apparence pour celle de Brian Kendrick.

- Et comme ça ?

- Ah c'est nettement mieux ! J'ai toujours rêvé de faire un self-High-five !

Les deux Brian Kendrick échange un high five, et disparaisse immédiatement dans un nouveau « pouf » de conte.

WFA Center, Salle de régie

Brian et son alter ego apparaissent tous deux dans l'immense régie, le lutteur regarde autour de lui, un peu étonné.

- Pourquoi la régie ?

- Je devais te montrer quelques choses ! Tais toi et apprend !

Le bloc de quatre écrans qui leur fais face s'allument et diffusent les différents film promotionnel des membres de l'équipe de Brian Kendrick.

- Regarde comment tes futures partenaire se sont crever pour leur film promotionnel ! Tu veut vraiment être le maillon faible de la Team-Kendrick ?

- A-Team…

- Pardon ?

- On ne s’appelle pas Team-Kendrick, mais A-Team… Une équipe c'est pas quatre gus derrière un cinquième, mais cinq gaillard prêt pour la victoire !

Brian et Brian reste un long moment a regardé les films promotionnel et finalement le fantôme se tourne vers le lutteur.

- Je crois que tu as compris ou je voulais en venir.

- Oui… Mes partenaires comptent sur moi… Je ne dois pas les laisser tomber !

- Parfait ! Maintenant rentres chez toi !

- Att...

Joignant le geste à la parole, le fantôme du présent tape sur l'épaule de Brian Kendrick, et ce dernier se relève une fois de plus en sursaut dans son canapé. La télévision est allumé, et diffuse une nouvelle scène de la porn-parodie WFA. Brian observe la télé avec inquiétude, fronçant les sourcils alors que l'image affiche un John Morrison plus vrai que nature. Par réflexe il tourne la tête vers la gauche et lorsque son regard croise celui d'un autre homme, il se lève précipitamment et manque de s'étaler de tout son long.

- Merde ! Mais c'est pas bientôt finis cette histoire !

- Huhu ! Je suis le troisième et dernier fantôme des Suvivor Series ! Celui du futur !

- Ok… Et tu es sensé être qui cette fois ?

L'homme s'observe de haut en bas et s'exclame :

- Bah… toi ! Enfin nous quoi… Mais dans cinq ans !

- Mais pourquoi je suis en marcel et baggy ?

- Ah ça… Tout a commencé à merder a Summerslam… Mais trêve de bavardage, faut que je te montre un truc !

- Encore ! Mais j'ai compris ! Laissez moi tranquille maintenant !

- Toi tu n'as jamais lu de Dickens…

Le Kendrick du futur se lève, regarde autour de lui avant d'attraper Brian par le bras et les deux hommes disparaissent...

WFA City, parvis du WFA Center, 2017

- Ça commence à être lourd vos voyage là… J'aimerais bien arriver à…

- Finir de regarder ton film ? Le deux est encore mieux ! Mais si on te demande de jouer dedans, refuse ! Ça va pourrir ta carrière !

- Qu…

- Tiens ! Voilà ce que je voulais te montrer ! Regarde l'affiche de Wrestlemania !

- Whoa ! Bo Dallas en main event ? Seth Rollins champion… Jericho qui joue encore sa retraite dans un combat… Hey mais attend… Je ne suis pas sur la carte !

- Si si ! Regarde bien ! C'est en tout petit sur la première ligne !

- Ah le « pré-show du pré-show by The Brian Kendrick »…

- Et oui tu vas chauffer la salle pour le perfect pré-show !

- Bon sang ! Mais qu'est ce qu'il s'est passé ?

- Bah depuis le bide de ton combat à Summerslam, ta carrière n'a jamais redécollé… Et puis il y a ce contrat pour « This ain't WFA 2»…

- Mais quel idée de tourner dans ce genre de film aussi…

- Beh tu sais après un an et demi d'abstinence… Tu n'auras plus les idées très claires…

- Comment ça un an et demi ?! Tu veut dire qu'avec Brit', il n'y aura rien pendant les quinze prochain mois ?!

- Tu sais après l'affaire Summerslam, les choses se sont compliquées... Et elle a finis par partir quand tu as décidé de faire ce film…

- Quand TU as décidé !

- Oui enfin tu me comprend…

- J'en ai assez vu ! Ramène moi chez moi ! J'ai un script à améliorer !

Sans un mot le Kendrick du futur tape sur l'épaule de Brian, qui se réveille une fois de plus dans son canapé. Il se relève d'un bond, attrape son téléphone portable et compose nerveusement un numéro.

- Allo Richard, c'est Brian ! Oui j'ai bien réfléchis… Je continue le film ! Mais à mes conditions ! Déjà tu renvoie Night, et tu oublie toutes les scène érotique du script ! Bien sûr que j'ai conscience que ça deviendras un court métrage ! Mais écoute moi bien bro', je vais faire de ce film promo, le chef d’œuvre qu'il devrait être ! Ensuite tu contacte les agents de Styles, Roode, Zayn et Ricochet ! Je veut qu'il soit sur le projet aussi, nous devons montrer à Sandow qui nous sommes, et surtout montrer à leur équipe pourquoi nous gagnerons ce Survivor Series Match ! Je passe demain pour les dernier détails. Ciao !

Brian Kendrick raccroche le téléphone dans la foulée, et file vers sa cuisine. Tout en sifflotant, il se prépare une tournée de café, avant de retourner sur son ordinateur portable pour y retaper le script.

WFA City, Lieu de tournage du Long Court métrage de promo Summerslam

- Voilà Richard ! Le script entièrement réécrit ! Contemple mon œuvre et ensuite nous en feront un chef d’œuvre !

Le réalisateur consulte rapidement l'épais manuscrit, et finis par le jeter sur son bureau avec dépit.

- C'est à chier !

- Quoi ?! J'ai passer la nuit à bosser dessus ! Tu peut pas me planter maintenant !

- Il y a rien a en tirer Brian, c'est inexploitable et mauvais… Sans compter que le délais est maintenant écouler. Tes partenaires était dans les temps eux… Ton manager m'a virer ce matin même… Désolé coco….

Brian Kendrick ramasse son script et fais face au réalisateur. Les larges cernes sous ses yeux contrastent avec le larges sourire qu'il affiche.

- Tu sais quoi Richie ? C'est pas terminé… Je suis p'têt pas un bon écrivain… Mais par contre dans un ring, je gère ! Je vais aller à Summerslam, avec la A-Team, et on feras le show ! Je montrerais à ces trois tordus de fantôme ce qu'est vraiment un Survivor Series Match !

Brian Kendrick tourne les talons et quitte le bureau sous le regard interrogateur du réalisateur. Quand la porte claque après la sortie du lutteur, il se laisse lourdement retomber sur sa chaise et presse le bouton de son interphone.

- Mathilde ?

- Oui Monsieur ?

- La prochaine fois qu'un de ces tarés de la WFA me contacte, dites-lui d'aller se faire voir !

- Bien monsieur….
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Aralar
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MessageSujet: Re: Promos Summerslam 2015   Promos Summerslam 2015 - Page 3 EmptyMer 2 Sep - 18:06

Promo Candice Lerae




NDLA : Désolé pour la faible qualité de cette promo, j'ai cruellement manqué de temps et d'inspi sur cette session, mais je me rattraperais sur les prochaines Promos Summerslam 2015 - Page 3 3851744040




WFA-Center, couloir du premier étage 9h

- Bon sang ! Il n'est toujours pas revenu !

- T'énerves pas Candice, c'est pas bon pour la peau…

- Qu… Oui Mimi, tu as raison… Je dois me calmer… Mais tu comprend ça fais deux semaines que j'essaye de joindre mon manager, deux semaines qu'il est sur messagerie… Je vais bientôt affronter l'autre morue et je suis à peine préparée.

- Tu sais Candice, je suis sûr que les cheveux court ça tirais bien ! Je pourrais te prêter des foulards en plus !

Candice regarde Mimi Dashwood avec dépit

- Merci Mimi… Ça m'aide beaucoup…

Puis elle explose finalement de rire, pose la main sur son épaule et lui fais un sourire amicale.

- Allez, trêve de lamentation, j'ai pas besoin de manager pour me préparer… Tu devrais retourner avec AJ, si je t’emmène encore dans mes vadrouilles, Georges vas me faire la morale… Une fois de plus…

- D'accord Candice… Mais qu'est ce que tu vas faire ?

- Rien de bien important, chatouiller un peu le primate, et peut être aller saluer Mickie… La routine quoi…

- Ne sois pas trop dure Candice, tu sais que même Monsieur Young est gentil dans le fond.

- Mimi ! Qu'est ce que je t'ai dit à propos de Young ?!

- Je sais ! C'est un porc tout droit sortis de la préhistoire… Mais tu sais Candice, je suis sûr que dans le fond il est gentil…

Candice embrasse rapidement Mimi sur la joue et tourne les talons.

- Si seulement tout le monde pouvais penser comme toi Mimi…

Et sans un mot de plus elle s'éloigne de la diva de l'EOC…

Banlieue est de WFA City, 10h30

Perdu au milieu des caravanes et des mobile-homes, la rutilante voiture de sport conduite par une jeune femme blonde fais tâche. Elle n'avait jamais mis les pied dans ce quartier avant… Mais n'était pas loin de la vérité quant à son contenu. Ici tout sentait le beauf… Les hommes arpente les rues dans d'atroce chemise à carreaux largement ouverte sur un ventre arrondis par la bière, leurs cheveux sont clairsemés et recouvert d'une casquette de base-ball datant des années 90. Bref un hommage au mauvais goût… Si ces sources sont bonnes, elle ne devrait plus être très loin… Silas Young devrait habiter dans le coin. Cette fois elle veut en finir avec lui, endiguer le mâle avant qu'il ne s'enracine. Deeb veut que les Knock-Out de la WFA soit des guerrières, très bien ! Lot 27, une caravane crade, la benne à ordure pleine à de cadavre de bière et un drapeau confédéré. Aucun doute possible, c'est bien la piaule de Young…. La musique « Blonde Bad & Beautiful » des Airbourne résonne tout à coup dans l'habitacle de la voiture. Candice saisis sans tarder son téléphone et consulte le nom de l'appelant : « A.Ralar ». D'un vague geste de la main elle décroche et le porte le mobile à son oreille.

- Bonjour Mademoiselle Lerae, je suis Cindy, l'assistante personnelle temporaire de Monsieur Ralar. Il m'a demandé de vous contacter dans le cadre de vos démarche pré-Pay-Per-View. Il vous a obtenu un passage à Tough Enough, et aimerais que vous y fassiez la promotion du mouvement BBB.

- Assistante personnelle temporaire ?

- Oui ?

- C'est le nouveau nom poli pour stagiaire ?

- En effet…

- Ok, dit lui que je m'y rend alors…

- Bien mademoiselle Lerae, je vous envoie les détails par mail…

Candice raccroche et regarde avec regret la boite au lettre orné du nom « Young », d'un geste habile, elle enclenche la marche arrière. Son imposant 4X4 fauche littéralement la boite au lettre, et viens percuter la caravane de pleins fouet. La vitre de l'habitation éclate, et le auvent retombe lourdement alors que la voiture s'extrait du point d'impact. Un homme nu surgit de la caravane, son visage est tordu par la colère et il jette une cannette vide contre le pare brise arrière du 4X4. Candice abaisse la vitre, puis hurle à l'homme :

- Tu diras à Silas qu'il est le prochain sur la liste !

L'homme lâche une flopée d'insulte et n'obtiens pour récompense qu'un doigt d'honneur de la part de la Knock-Out. Elle écrase la pédale et dans un dernier hurlement de moteur, quitte le jardin de l'infortuné Monsieur Young.

WFA Center, plateau de WFA Tough Enough

Edge : Bonsoir Candice, et bienvenue sur le plateau de Tough Enough ! Merci de nous avoir accordé du temps ce soir !

Candice : Merci Adam, j'essaye de toujours trouver du temps pour mon public.

- Nous savons que tu es actuellement dans les préparatifs de ton affrontement contre Mickie James, et les rumeurs s'affolent quant à l'identité de ta sparring partner… Oserais-je jouer le jeu des ragots en te demandant de confirmer les rumeurs ? Bien sûr que oui ! Alors Candice, vrai ou faux, ta sparring partner n'est autre que Ronda Rousey ?

- Eh bien c'est vrai, Ronda a récemment rejoins le mouvement #BBB ! Nous nous sommes rencontrée par hasard il y a peu, et il s'est avéré que nos idées concordait sur pas mal de point. Du coup il devenu évidement qu'un entraînement commun serait idéal.

- Un tel entraînement devrait largement t'avantager dans ton combat contre Mickie, je me trompe ?

- Je ne cherche pas spécialement à surpasser Mickie, elle n'est qu'un obstacle sur la route vers le titre. A dire vrai je considère AJ Lee comme bien plus dangereuse… Elle pourrait bien venir s'immiscer dans le combat et prendre le titre… A moins bien sûr que Mimi ou Britani l'ai dépouillé de sa mallette.

- En effet, revenons en à Mickie si tu le veut bien… Le moins qu'on puisse dire, c'est que les choses ont pris une tournure importantes entre vous… Pourquoi cette haine ?

- Hum à dire vrai, je l'ignore… Malgré nos différence, nous avons de sacrés points communs… Nous sommes toutes les deux des femmes qui cherchent à faire leur place dans un milieu d'homme. Elle aurait sans doute fait une excellente ambassadrice #BBB, enfin si elle n'était pas autant porté sur la manipulation…

- Je comprend, une dernière question, et ensuite nous regarderons le résumé de la semaine de nos quatre candidats encore en lice. Les aficionados de twitter ne sont pas passer à coté de tes échanges animées avec John Morrison. Serais ce une tentative, maladroite, de séduction de sa part ?

- Hahaha j'espère pas ! Il n'est pas du tout mon genre, et sa technique ne fonctionne pas du tout… Blague à part, je pense qu'il recherche juste le buzz là ou il se trouve, mais c'est rassurant dans un sens. Ça prouve que mon combat ne passe pas inaperçu.

* * * * *

Edge : Nous sommes de retour sur le plateau de Tough Enough. Candice, merci encore pour votre présence ! Les réseau sociaux s'affolent, et beaucoup s'inquiètent sur l'issue de votre combat contre Mickie.
Candice : A première vu l'issue seras une catastrophe capillaire pour l'une d'entre nous, mais j'imagine que ça seras mérité. Je m’attarde plus sur l'aspect championnat du match, car la championne titrée à Summerslam donneras le ton de la division Knock-Out. Serena nous demande d'être des guerrières, et j'aime cet état d'esprit ! Si j'arrive à concrétiser mon ascension à la tête de cette division, je montrerais à tous les machos que nous ne sommes pas que des faire-valoir ou de simple poupée !

- C'est un beau projet Candice, vraiment ! Mais tu ne crains pas des représailles en cas de victoire de ta part ?

- Héhé je les attends, pour en avoir longuement discuté avec Britani, je sais a quel point le sommet est dur a conserver dans cette division mais le jeu en vaut la chandelle…. Et me plaindre d'attaque, alors que je suis la première à le faire serais déplacé, non ? Être championne ne peut pas présenter que des avantages après tout.

- Une dernière question avant de rendre l'antenne, une question qu'on a eu de nombreuse fois ce soir : Ronda sera-t-elle a vos coté à Summerslam ?

- Bonne question, l'invitation est lancé en tout cas, si elle veut se joindre à moi pour assister à mon couronnement, j'en serais ravie !
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Flying Panda
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MessageSujet: Re: Promos Summerslam 2015   Promos Summerslam 2015 - Page 3 EmptyMer 2 Sep - 18:54

Purée mais c'était dimanche soir la limite de dépôt des promos ? lol

Et on peut avoir des retours oui ou Sparta
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MessageSujet: Re: Promos Summerslam 2015   Promos Summerslam 2015 - Page 3 EmptyMer 2 Sep - 18:57

Flying Panda a écrit:


Et on peut avoir des retours oui ou Sparta

J'aime pas mourir dans des promos lol

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MessageSujet: Re: Promos Summerslam 2015   Promos Summerslam 2015 - Page 3 EmptyMer 2 Sep - 18:58

Gbacca a écrit:
Flying Panda a écrit:


Et on peut avoir des retours oui ou Sparta

J'aime pas mourir dans des promos lol

C'était ça ou le rasage intégral Mister Green
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Gbacca
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MessageSujet: Re: Promos Summerslam 2015   Promos Summerslam 2015 - Page 3 EmptyMer 2 Sep - 19:00

Flying Panda a écrit:
Gbacca a écrit:
Flying Panda a écrit:


Et on peut avoir des retours oui ou Sparta

J'aime pas mourir dans des promos lol

C'était ça ou le rasage intégral Mister Green

Merci d'avoir choisi la mort, c'est plus digne lol

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MessageSujet: Re: Promos Summerslam 2015   Promos Summerslam 2015 - Page 3 EmptyMer 2 Sep - 20:57

Gbacca, toi au moins tu es mort dans la dignité. Moi je me suis fait charcuté le visage et coupé le penis.
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MessageSujet: Re: Promos Summerslam 2015   Promos Summerslam 2015 - Page 3 EmptyMer 2 Sep - 21:26

Certes mais c'est arrivé à ton lutteur, moi.... ben c'est moi qui me suis fait tuer ! Maudit inspecteur, il a vraiment vaincu la corruption lol

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Frog Splash
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MessageSujet: Re: Promos Summerslam 2015   Promos Summerslam 2015 - Page 3 EmptyMer 2 Sep - 22:27

PROMO KEVIN STEEN PARTIE 1 (la deuxième paraîtra demain, mais ne comptera pas pour la session)



WFA RAW, dimanche 2 août
 
Dans les vestiaires, peu avant l’affrontement entre Dolph Ziggler et Kévin Steen qui doit déterminer lequel des deux hommes affrontera Seth Rollins pour son titre de WFA World Heavyweight Champion à Summerslam. Mr.Wrestling est assis sur une chaise en train d’engloutir un sandwich « american size » tandis que Frog Splash lui prodigue son discours d’avant-match. Le jeune homme semble habité par une rage peu commune, son front maculé de gouttelettes et rougi par la colère.
 
Frog : … et c’est pour ça QUE TU DOIS DÉMOLIR CETTE PUTAIN DE MAJORETTE DE MES DEUX !!! C’est clair ?
 
Kévin : Hum ? Détruire la blondasse, ouais … et après j’m’occupe de ce gitan décoloré une bonne fois pour toute !
 
Frog : Tu te sens prêt ?
 
Kévin : Born ready Frog, born ready. Le meilleur lutteur du monde peut pas perdre face à Britney Spears version pomme d’Adam. J’vais en faire de la chair à pâté de c’con !
 
Frog : Tant mieux. Pas question que j’m’écrase encore une fois face à Sexy !
 
Kévin : Pourquoi tu fais pas comme pendant l’Rumble ? À c’qui paraît t’es devenu le roi des Low Blow …
 
Frog : Tu veux que j’te rappelle comment ça s’est terminé ? J’ai pas spécialement envie de passer pour un con de nouveau. Ça commence à devenir une putain d’habitude …
 
Kévin : T’en fais pas trop, dans un mois tu seras le manager du champion du monde, ça compensera les merdes.
 
Frog : Cette fois, y a pas moyen qu’tu perdes …
 
Un assistant pénètre dans le vestiaire et annonce à celui qui a disputé le Main-Event du dernier Wrestlemania que son combat va débuter dans quelques minutes seulement. Steen avale donc le reste de son repas d’un trait, émet un rot aussi puissant qu’odorant et se laisse aller à quelques étirements.
 
Frog : Défonce-lui sa race !
 
Kévin : T’inquiète … j’suis de retour dans moins de dix minutes. Et assure-toi qu’il y a d’autres sandwichs en réserve, botter des culs ça m’file toujours un p’tit creux.
 
Alors que le lutteur canadien suit l’assistant en direction de la zone réservée à ses pairs, Frog décide de calmer ses nerfs en s’octroyant quelques secondes pour souffler. Seulement, lorsqu’il les rouvre, une affreuse tignasse d’un blond platine lui fait face.
 
Frog : Qu’est-ce que tu fous là Sexy ?
 
Sexy : Moi ? Je suis simplement venu te souhaiter bonne chance pour ce soir ! Le fair-play qu’on appelle ça.
 
Frog : Te fous pas d’moi.
 
Sexy : Mais je ne me fous pas du tout de toi ! Le travail que tu as fait avec Steen, c’est quelque chose, vraiment ! C’est simplement dommage pour vous de vous retrouver face à Dolph et moi, vous auriez pu faire un très beau duo de champions …
 
Frog : Tu crois vraiment que Dolph a une chance face à Mr.Wrestling ? Tu te mets le doigt dans l’œil alors …
 
Sexy : C’est drôle, tu me disais exactement la même chose quand c’était le Miz qui se trouvait sur notre route …
 
Frog : Tu as peut-être gagner contre Mike, mais cette fois, c’est face à un monstre que ton poulain se bat. J’avoue que j’ai été impressionné par ton gars à Mania. Il a été au-dessus, je ne peux que l’avouer. Sauf qu’aujourd’hui, il se trouve que c’est Kévin Steen qui est face à lui. Le vainqueur du dernier Rumble. L’homme qui a fait vaciller Rollins plus que quiconque, le futur champion du monde. Dolph pourra faire tout ce qu’il voudra, il ne gagnera pas, pas cette fois.
 
Sexy : Tu sous-estimes Dolph, Frog, encore une fois. Moi qui pensait que tu avais tiré quelques leçons de Mania …
 
Frog : Oh ne t’inquiète pas, j’en ai tiré quelques unes. Et je les ai toutes enseignées à Kévin. Il sait exactement quoi faire pour démolir ton catcheur.
 
Au moment où Sexy veut répliquer, une salve d’applaudissement monte au-dessus de leurs têtes, signe que la rencontre s’apprête à commencer.
 
Sexy : Je crois qu’il est temps de voir lequel de nous deux est dans le vrai.
 
Les deux hommes sortent du vestiaire et se dirigent vers la zone backstage destinée aux équipes techniques. C’est là que se trouve le plus grand écran, et donc la meilleure place pour apprécier les matchs. Et la première image que les managers aperçoivent est malheureusement celle de Steen mordant la poussière …
 
Sexy : Qu’est-ce que je t’avais dit …
 
Frog : Crie pas victoire trop vite l’empaffé, c’est qu’l’échauffement.
 
Le combat, intense, haletant, prenant, se poursuit sous les yeux attentifs des managers. Les retournements de situation s’enchaînent, un coup Steen prend le dessus, puis Dolph réplique et vice versa … jusqu’à ce que les lumières s’éteignent. Passée la stupeur, Sexy et Frog se regardent, et s’exclament d’une même voix « Enfoiré d’Rollins ! ». Effectivement, c’est bien le champion qui fait son arrivée, et d’un Double Minded Chokeslam signifie la fin de ce combat qui se termine sans vainqueur !
 
Frog : Bordel de merde !
 
Sexy : Oh l’enfoiré !
 
Frog : Putain … juste quand Kévin allait gagner !
 
Sexy : Ta gueule Frog !
 
Frog : Toi ta gueule ! J’en ai ras les fesses de me farcir tes bouclettes ! Et pis je t’autorise pas à me tutoyer, d’ailleurs ! On n’est pas potes, et on le sera ja… eh mais où tu vas !?
 
Sexy, sans prévenir, s’est détourné de Frog. Il s’avance d’un pas décidé dans les méandres des coulisses … et se fait bien vite rattrapé par son confrère, encore plus énervé qu’avant.

Frog : D’où tu t’barres alors que j’te parle !?
 
Sexy : J’suis pas ton chien … et y a beaucoup mieux à faire que d’se prendre la tête encore une fois. Viens.
 
Frog : Où on va ?
 
Sexy : Voir le big boss.
 
***
 
JBL est assis derrière son bureau, et il a la tête des mauvais jours. Son interlocuteur, un petit homme qui semble être tout aussi vénal que fourbe et pleutre – du moins c’est comme ça que je l’interprète – est entré dans un monologue qui a l’air de filer un sacré mal de crâne au General Manager du show rouge.
 
Gbacca : … et c’est pour cette raison qu’en fait, mon Rollins, vous devriez le remercier ! Vous ne vouliez pas de Steen ou de Ziggler challenger, et grâce à Seth, c’est chose faite. Aucun des deux n’a gagné, donc il n’y a pas de challenger pour Summerslam. Aussi simple que ça !
 
JBL : Mais bougre de pleutre vénal et fourbe (ah, j’vous l’avais bien dit !), tu te doutes bien que Triple H n’acceptera jamais ça ! À tous les coups il va m’appeler et m’obliger à faire recommencer le match sur le network ou une autre connerie comme ça !
 
Gbacca : Bah c’est pas grave, si vous voulez j’peux dire à Seth de venir leur péter la gueule de nouveau !
 
JBL : Ta gueule. T’as foutu un sacré bordel avec ton poulain … Entre la bouboule canadienne et l’autre face de balai à chiottes, c’est clair que ça va dégénérer … Sans compter sur leurs…
 
Un violent coup de pied dans la porte vient interrompre le texan au beau milieu de sa phrase. Frog Splash, le torse bombé et les mains sur les hanches, se tient fièrement dans l’encadrement … l’espace d’une seconde, avant de repasser derrière Sexy Boy, lui aussi présent.
 
JBL : … managers …
 
Frog : Putain Sexy … défoncez la porte de monsieur Layfield, c’est pas sympa quand même ! Le pauvre homme n’a fait de mal à personne !
 
Sexy : Quoi !? Mais c’est toi qui … qui … oh pis merde, on s’en fout. M’sieur Layfield, c’est une honte ! Ce qu’a fait Seth Rollins est absolument impardonnable ! J’exige des rép…
 
Frog : Gbacca !!!
 
Sexy : Oh l’enfoiré !!!
 
Frog : Alors c’est un coup monté, c’est ça !?
 
Sexy : J’aurais du me douter que tu étais derrière tout ça, wookie ! Mais tu t’en tireras pas comme ça … on va … on va …
 
Frog : On va l’dire à Triple H !
 
Sexy : Oué !
 
JBL : Allons, allons … messieurs … Votre collègue ici présent était simplement venu me présenter ses plus plates excuses quant au comportement de son poulain, tout en m’assurant qu’il n’était pour rien dans cette histoire …
 
Gbacca : Hein !? Ah … oui … oui oui … rien à voir dans cette histoire …
 
Frog : Ah … bon, dans ce cas … désolé de m’être emporté …
 
Sexy : T’es con ou quoi ? Tu vois bien qu’il te raconte de la merde !
 
Frog : Hein !? M’sieur Layfield, c’est vrai ?
 
JBL : Mais non, mais non … putain c’te mal de crâne …
 
Sexy : Vraiment ? Dans ce cas, dites-moi ce que vous comptez faire pour Summerslam …
 
JBL : Pour Summerslam ? Oh … eh bien … euh …
 
Sexy : J’vais vous dire c’que vous allez faire, moi … un Triple Threat Match !
 
Gbacca : QUOI !?
 
Frog : Oué !
 
JBL : Hum … je … je vais y réfléchir … un moment … hum …
 
Sexy : Y a rien à réfléchir ! C’est le champion qui a fait l’con, normal que ce soit lui qui paye les pots cassés !
 
Frog : C’est clair ! Un Triple Threat ! Un Triple Threat !
 
Gbacca : Vous pouvez pas faire ça m’sieur Layfield ! D’accord ce qu’a fait Seth, c’était méchant tout plein … mais j’vous jure qu’il le refera plus ! (le wookie se met à sangloter et à se rouler par terre, accroché à la jambe de JBL sous le bureau) Pas un Triple Threeeat ! Bouhouhou pas ça !
 
JBL : Dégage de là, espèce de …
 
Nouveau claquement de porte, et c’est cette fois un assistant affolé qui se présente.
 
Assistant : M’sieur Layfield ! Vite … c’est … ils sont en train de tout foutre en l’air !
 
JBL : Qui ça ?
 
Assistant : Steen … Ziggler … et Rollins ! Steen a rattrapé Rollins en coulisses et lui a mis un Low Blow, là-dessus Ziggler est arrivé … et depuis c’est la merde !
 
JBL : Putain … vous pouvez pas tenir vos lutteurs cinq minutes, merde !? Venez avec moi !
 
Les quatre hommes partent à la poursuite de l’assistant, qui se rue vers la zone de conflit aussi vite que ses jambes frêles le lui permettent. Une bonne minute de sprint plus tard, voilà les managers dans le même couloir que leurs poulains … et c’est effectivement une sacrée merde ! Steen vient de balancer Rollins contre un distributeur de boisson, qui s’est instantanément mis à balancer des sodas à la chaîne … l’un d’eux percutant le pauvre Curtis Axel en pleine poire tandis qu’il essayait de voir ce qu’il se passer là. Et Ziggler qui enchaîne avec une Sleeper Hold sur Mr.Wrestling ! Le canadien se dégage vite fait, bien fait, mais dans son dos l’Ancient God Soul’s Host lui porte un Low Blow des familles avant de se jeter sur lui et de le ruer de coups. C’est sans compter sur Dolph qui se jette dans la mêlée.
 
JBL : Arrêtez ! Arrêtez ça tout de suite bordel de cul d’babouin ! Sécurité … SÉCURITÉ !!!
 
Frog : Bon … pas l’choix …
 
LOW BLOW SUR SEXY BOY !!! Le manager à la chevelure platine s’écroule dans un long râle de douleur suite au move spécial de Frog !
 
Frog : Kév’, t’avais raison … ça fait du bien !
 
GBACCA POUR LE LOW BLOW À SON TOUR !!! L’arroseur arrosé ! Le wookie vient de mettre KO la grenouille d’une manœuvre odieuse ! L’infâme être vicelard montre enfin sa vraie nature ! Arborant un petit sourire narquois, il admire son œuvre quelques secondes, avant de se détourner de ce capharnaüm. Sauf que … Sexy et Frog lui attrapent chacun une cheville et tirent de concert ! Le manager du champion du monde tombe tête la première, et les trois hommes se mettent à leur tour à jouer des poings ! C’est un foutoir impensable, JBL est totalement dépassé et une caméra est même arrivée pour filmer les trois lutteurs ! Le GM ne sait pas quoi faire alors que la sécurité intervient enfin et que le caméraman remonte son objectif pour capturer la réaction du patron du show rouge !
 
JBL : Je … heu … je … ces trois hommes … ces trois hommes semblent bien … bien agités … et ils vont avoir de nouveau l’occasion d’en venir aux mains, mais dans un ring cette fois ! À Summerslam, ce sera Seth Rollins contre Dolph Ziggler … contre Kévin Steen pour le titre de WFA World Heavyweight Champion ! Et la signature sera à suivre sur le WFA Network, available at 9.99$ per month ! Haha !
 

Un « Noooooooooooon » provenant du fond du couloir (là où se battent Sexy, Gbacca et Frog) se fait entendre, tandis que JBL, furieux, beugle des paroles incompréhensibles aux trois lutteurs. Seulement aucun d’eux n’y prête attention. Tous affichent un sourire satisfait. Même Rollins …
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François
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MessageSujet: Re: Promos Summerslam 2015   Promos Summerslam 2015 - Page 3 EmptyMer 2 Sep - 22:45

Promo Finn Balor (JGabriel) & Dean Ambrose (François) pour WFA Summerslam


Un simple objet peut avoir bien plus de pouvoir, que la fonction de base qui lui a été attribué. Certains se révèlent dans les moments critiques être des biens des plus utiles. Saviez-vous qu’avec beaucoup d’abnégation, il était possible de tuer avec une petite cuillère ? D’autres objets se transforment au fils du temps, eux, en de vrais marqueurs temporels. Les voir, entrer en contact avec eux, et ils feront ressurgir en vous une quantité incalculable de souvenirs, d’émotions, de possibilités. Ce qui est vrai avec certains objets, peut être aussi vrai des choses bien plus abstraites. Il y a, par exemple, cette odeur de tarte aux pommes que l’on sentira en passant au coin d’une boulangerie, et qui nous ramènera des dizaines d’années en arrière dans la cuisine de Grand-Mère, quand elle cuisinait avec amour pour vous. Il y a encore cette mélodie, ce refrain de musique, que vous entendrez lorsque vous prendrez place dans le bus. L’on met toujours plusieurs minutes à nous triturer l’esprit pour retrouver le nom du chanteur, mais cette chanson nous évoque de nombreux souvenirs de vacances, de fous rires en famille ou entre amis. Pour ma part, si à cet instant précis je décidais de faire le vide dans mon esprit, et d’analyser l’environnement tout autour de moi, voici ce que je pourrais en dire. Il y a d’abord cet homme qui est assis seul à une table. Son pardessus en cuir n’est pas tout jeune, et il porte d’épaisse lunette, elle non plus, pas un modèle des plus distingués. Une assiette de spaghettis bolognaise devant lui, il porte sa serviette autour du cou. Sûrement par peur de se tâcher. Voilà maintenant plusieurs minutes qu’il jette de nombreux regards à ce groupe d’hommes qui se tient vers le bar. Il aimerait sans doute se joindre à eux, mais il a peur. Peur de faire le premier pas, et d’aller à la rencontre des gens. Ce manque de confiance en lui s’exprime aussi bien par son style vestimentaire, que par son rituel appliqué scrupuleusement lorsqu’il mange des pâtes. Il a l’air de souffrir intérieurement. Il aimerait avoir des amis, mais ne sait pas comment s’y prendre. Il traîne sûrement cette maladresse, et depuis cette hantise, de sa jeune enfance. Il était le garçon qui n’arrivait jamais à faire la tête du bonhomme avec une forme arrondie. Celui qui était toujours laissé de côté lors de la composition des équipes de football. Enfin, celui qui n’avait trouvé le courage d’inviter l’élue de son cœur à aller danser au bal du lycée. Il se sentait minable. Et à se comporter ainsi, il avait raison, il était un minable.

A côté de lui, ce groupe d’hommes qu’il observait au loin avait l’air résolument plus cool et plus branché. Ils étaient quatre trentenaire, avec probablement une vie sociale bien établie. Portant un anneau au doigt, l’un d’entre eux affichait le visage d’un homme épanoui. Alors qu’il avait sûrement dans son chez lui une femme et un enfant qui l’attendait, monsieur était venu boire un verre avec ses amis pour se détendre, après une longue et épuisante journée de travail. Son attitude plus exubérante et démonstrative vers ses collègues, sa faculté à parler d’une voix forte et assurée sans craindre d’attirer l’attention, faisait de lui quelqu’un de socialement plus intéressant. Voir ainsi ces quatre amis en train de rigoler au comptoir, et de manifester leur joie devant le petit écran de télévision qui ornait le dessus du bar, donner envie d’être l’un des leur. Alors qu’ils étaient tous en sueur à force de crier et de sauter sur place après que la vedette locale venait d’inscrire un quatrième but, qualifiant probablement son équipe pour la finale de la coupe, le groupe d’hommes apostrophèrent l’homme situé derrière le comptoir, afin qu’il serve une nouvelle tournée de boisson. Cette boisson si typique d’un lieu comme celui dans lequel je me trouvais actuellement, pouvait être considéré comme un marqueur temporel. Plutôt, l’odeur dégagée, l’arôme si particulier, si reconnaissable du houblon. Les yeux fermés, entre mille, je pourrai trouver l’entrée d’un pub dans une ville d’un millier d’habitants. Non pas seulement par l’odeur de bière, bien évidemment. Il a tous ces signes distinctifs, que l’on ne peut trouver qu’ici. Il y a aussi cette ferveur, cette fièvre qui gronde ; l’ambiance indescriptible créée par plusieurs dizaines de supporters tous unis derrière leur équipe. Cette même joie partagée à l’unisson lors des victoires ; cette même rage et tristesse lors des défaites. Parfois, et quand je dis parfois j’entends « très souvent », les différents éclats d’humeur étaient entrecoupés de bruits de verre se brisant. Contre le sol. Ou heurtant volontairement, et de manière très peu délicate, la tempe du voisin un peu trop éméché. C’est alors à l’extérieur, dans la ruelle sombre situé à l’extrême opposé de l’entrée propre de l’établissement, que se réglait ce genre de querelles. Qu’on se le dise, je me suis souvent retrouvé mêlé à ce genre d’affrontements. Parfois pour défendre un vieil ami, parfois car j’en étais moi-même l’instigateur. Je ne regrette pas ce temps-là. J’étais jeune et imprudent, mais la fierté qui m’habite me forçait à défendre ce que en quoi je croyais fermement. En quoi je croyais ? Que Roy Keane n’était pas un digne capitaine. Ça m’a valu certaines cicatrices, mais honnêtement, aujourd’hui encore je les montre fièrement. Car elles font partie de moi ; elles sont non seulement mon passé, mais aussi mon présent et mon avenir. En fait, tout cela fait partie de moi. Cette atmosphère intemporelle que l’on retrouve dans les pubs, et qui me rappelle mes jeunes années à quitter la maison en douce, à parcourir les rues de Dublin tard dans la nuit, tout cela pour retrouver mon père et ses amis accoudés au bar, la bière coulant à flot. Après lui avoir pansé ses blessures, j’ai décidé qu’un jour, je suivrai les traces de mon père. C’est d’ailleurs là-bas que j’ai rencontré ma première petite amie. Maggie qu’elle s’appelait. C’était la fille du barman, très gentille et respectueuse des traditions. Bon, ça n’a pas duré longtemps. Elle était trop bien pour moi. Quel avenir j’aurai apporté à cette fille, moi le mauvais garçon, si je continuais à boire et à me battre tous les soirs de la semaine ? Pour autant, elle ne m’a jamais quittée pour de bon, Maggie, car elle tenait à me soigner après chaque échauffourée dans l’arrière-cour de son père. Combien de fois j’ai pu voir une grimace sur son visage à l’idée de me faire mal en me recousant l’arcade, et combien de fois je pouvais la rassurer en un sourire et en lui posant une bise sur la joue, après qu’elle se soit occupée si gentiment de moi ? Au fond, elle était dingue de moi cette fille, j’en suis sûr. Le truc, c’est que j’étais tout autant passionnément épris d’elle. C’est promis, un jour je retrouverai Maggie, et à mon retour dans mon Irlande natale, je lui passerai l’anneau au doigt.



Aujourd’hui, le petit Irlandais que j’étais à bien grandis. Mais le Finn Bàlor du présent n’a rien envié à son prédécesseur. J’ai toujours cette flamme qui brûle au fond de moi, cette fougue qui me pousse à relever chaque défi qui se présente. Et peut-être que le plus grand d’entre eux que je me suis imposé, était de quitter mon chez-moi, pour débarquer ici ? New-York City. Immensément plus grand, et cent mille fois plus éclairées que les sombres ruelles de mon quartier à Dublin. Ici, tout est différent à vrai dire. A commencer par la langue. Nous parlons la même, mais les gens ont un accent, une tendance à mâcher les mots. J’ai eu beaucoup de mal pour louer ma première chambre à Brooklyn. La réceptionniste de ce petit hôtel miteux, je ne comprenais pas un traître mot de ce qu’elle disait. Faut dire que s’appeler Hernandez et avoir émigré du Mexique, n’aide pas non plus à la communication. Passons. J’avais tout abandonné pour venir ici, mais pourquoi ? Sûrement parce qu’en restant chez moi, j’aurai pris l’habitude du confort spartiate de la banquette de cellule des gardes à vues. J’étais parti avant qu’il ne soit trop tard, en somme, mais je n’avais aucune idée de la marche à suivre pour me construire une vie d’honnête citoyen. Alors que je séjournais dans ce refuge de fortune, je voyais chaque jour mes maigres économies diminué. J’avais songé à prendre des raccourcis afin de faire de l’argent facilement, mais je me disais que ce n’est pas cet homme que Maggie voudrait épouser à mon retour. Je me suis alors acheté un costume avec le peu d’argent qu’il me restait en poche, et j’ai écumé les offres d’emplois. Mais recevant refus sur refus à chaque entretien d’embauche, je me retrouvais chaque soir allongé sur mon lit d’hôtel à fixer le plafond, et à me demander comment continuer à manger le lendemain. Que faire pour enrayer le sort qui semblait s’acharner contre moi ? Me reprendre en main ? C’est ce que je cherchais à faire depuis mon arrivée ici. Ce soir-là, je pris alors véritablement le temps de la réflexion. Ce n’est pas pour mes facultés intellectuelles que l’on allait me payer, mais alors que me restait-il ? J’avais des compétences, mais elles étaient plus physiques. Oui, à force d’encaisser des coups à la sortie du pub de Maggie, je m’étais endurci. Je n’étais plus l’homme sur lequel on se défoulait, j’étais devenu une sorte de champion dans un de ces sous-sols, où les hommes se battent pour de l’argent. A force d’enchaîner les victoires, je m’étais offert un statut de privilégié, une réputation. Mais que m’en restait-il aujourd’hui ? J’étais à des milliers de kilomètres de chez moi. Toutefois, je sentais la présence de la légende toujours bien présente au fond de moi. Je décidais alors de sortir, et de faire ce pourquoi j’étais certainement destiné: me battre. Mais il fallait trouver l’endroit, l’adresse où exercer mon art. Alors que je marchais dans des quartiers new-yorkais peu fréquentés, évitant le métro, je me rapprochais de ce que je distinguais de loin comme un lieu familier. Je n’étais plus qu’à une dizaine de mètres, et déjà je sentais mon cœur se réchauffer à l’idée de retrouver tous les repères que je pouvais avoir dans les pubs de mon pays. Et là, quelle ne fut pas ma surprise.

« - Finn ! Non, c’est bien toi mon ami ? Mais qu’est-ce que tu fabriques ici ? »

Il s’agissait de Ryan, ce jeune homme dans lequel j’étais à deux doigts de frapper lors de notre première rencontre. C’était le fils du patron du bar dans lequel j’avais fait mes preuves en tant que combattant, celui à qui je devais tout. J’étais à la fois stupéfait et ébahie de le retrouver par hasard ici. Il m’attrapa par l’épaule pour une accolade, et son franc sourire ne trahissait pas la joie réciproque de nos retrouvailles. Alors que plusieurs gars de stature imposantes me dévisageaient, Ryan me traîna jusqu’au comptoir. Il fit signe au barman de me remplir une pinte.

« - C’est incroyable de te trouver ici, Finn. Vraiment, je n’en reviens pas.

- C’est à moi de te dire ça. Je te pensais toujours au pays.

- Les choses ont mal tourné après ton départ. Mais on parlera de ça plus tard. En attendant, s’il-vous-plaît tout le monde, un toast au retour de mon ami. Pour toi, Finn ! »

Et tout le monde imita Ryan, et bu d’une traite un demi-litre de bière sans broncher. Après avoir fait le tour de chaque visage, je m’exécutais aussi. Ryan m’attrapa alors le bras, et me fit signe de la suivre. Alors que l’on quittait le comptoir pour rejoindre le fond de la salle, les hommes reprirent leurs discussions. J’avais sentis une certaine tension à mon arrivée, mais tout cela s’était atténué lorsque Ryan m’avait reconnu. Je le suivais maintenant sans poser de questions, et après avoir passé une porte gardée par homme tatoué à grosse barbe, je me retrouvais dans un escalier qui descendait au sous-sol. Là était aménagé un bureau avec un mobilier rustique, mais de facture impeccable. Après un rapide coup d’œil des quatre coins de la pièce, Ryan m’interrogea.

« - Alors, Finn ? Sérieusement, qu’est-ce que tu fais à New-York ?

- Eh bien, j’avais besoin comme qui dirait de prendre de la distance avec mon ancienne vie. Non pas que je n’étais pas bien dans le club de ton père, mais, je ne sais pas, il y avait quelque chose qui me rendait malheureux. J’avais besoin de changement. Alors j’ai pris un avion, et me voilà.

- Good morning America ! Sacré Finn ! Ton départ nous a fait du mal, tu sais ?

- Mec, je suis vraiment dés…

- Tu étais l’un des nôtres, tu faisais partie de la famille. Tu étais bien payé, et du jour au lendemain, tu disparais sans laisser d’adresse ?

- Je …

- Tu sais, rapidement les Ferguson ont eu vent de ton départ, et sont venu voir s’il n’y avait pas la possibilité pour eux d’agrandir leur territoire. Avec toi, nous les tenions à distance, vu que tu massacrais chacun de leurs gorilles. Mais on a perdu beaucoup d’hommes suite à ça. Ils ont demandé un loyer régulier, si nous voulions rester. Finn, ils ont eu mon père ! Il est mort !

- …

- Bon, il avait refusé de payer aussi. Un homme fier, mon père, un vrai Irlandais. Il avait le sang chaud. Mais aujourd’hui il croupit trois mètres sous terre. Alors, j’ai pris tout le monde avec moi, et on s’est barré. On recommence à zéro ici. J’ai profité de mes liens de sang, pour rencontrer le parrain de la pègre irlandaise, ici, à New York. Et aujourd’hui, on bosse pour lui. Alors, je vais te le demander une dernière fois : qu’est-ce que tu fiches ici, Finn ?!

- Je… Je cherche un boulot.

- Un « boulot » comme à l’époque, c’est ça ?

- Ouais.

- Et qu’est-ce qui devrait me pousser à te faire confiance ? Qui me dit que tu ne vas pas te barrer à nouveau ?

- Ryan, tu me connais. On était proche comme des frères. Tu sais ce que je vaux. J’avais besoin d’air, c’est vrai je me suis barré. Mais je suis toujours le même. Tu te rappelles ce qu’on se disait à l’époque ? « Je me bats pour toi, et tu te bats pour moi ».

- Ouais, sauf que tu as toujours été le plus fort de nous deux.

- Aide-moi à rencontrer le grand patron. Je suis sûr que je peux l’intéresser. Et si ça marche, tu en bénéficieras. On bossera ensemble, comme à la bonne époque. Qu’est-ce que tu en dis, Ryan ?

- Le retour du Bàlor Club, hein ? Laisse-moi réfléchir, hum, … Haha je plaisante vieux frère, je roule. Je vais te le présenter, le boss. »

---

« Hey mec ! Réveille-toi ! »

Dean est secoué par une personne qui visiblement ne connait pas. Il émerge de sa léthargie par la force, et ça le Lunatic Fringe ne supporte pas, il saute du fauteuil et fait face au gars qui l’a réveillé. Il mesure une bonne vingtaine de centimètres de plus mais Ambrose ne bronche pas.

« Ne recommence jamais ça mon gars ! »

Ambrose sourit après cette parole et tourne les talons, un coup d’œil autour de lui, très vite les souvenirs resurgissent. Une après-midi calamiteuse, et un début de soirée trop alcoolisé l’on mené dans cette situation. Agonisant sur la banquette d’un bar miteux de New York, on a déjà vu mieux pour Dean Ambrose. Y’a bien d’autre chose à faire dans New York que de trainer là-dedans. Une nouvelle journée débute. 19h30 à sa montre, Dean quitte ce bar inquiétant. Au détour de sa longue ballade pour récupérer ses idées, il rencontre un groupe de jeune gars qui l’ont très vite reconnu. Quelques signatures plus tard, Ambrose poursuit sa route sans réel but. Deux rues à droites, puis deux à gauche, un vrai chien errant. Plusieurs lieux de débauche s’offrent à lui, des bars, des strips club, un casino. Aucune de ces activités ne le tente réellement. Il passe donc sa route mais une ruelle attire son attention lorsque plusieurs cris et rires se font entendre dans la nuit. Les ruelles malfamées, c’est le rayon de notre héros. La tête brulée fonce dans le tas et se retrouve vite face à un groupe de gros bras saouls et fumant le gros cigare autour d’un table haute et d’un verre d’alcool inconnu. Dean s’arrête net, jauge la situation, prend son air le plus décontracté, salue les baraques d’un signe de main digne de la reine Elizabeth II, d’un sourire convenu et lève les yeux au-dessus de la porte. Un enseigne qui a déjà vécu lui livre les informations suivantes.

Vous entrez ici, c’est à vos risques et périls. Tous ceux qui sont venus ne sont pas repartis les même. Bienvenue au Bàlor Club.

« Très effrayant ! Même pas peur ! »

Dean fait volteface, pique le verre d’un des gars, le vide d’un trait, puis lui tape dans le dos.

« T’es bien brave l’ami ! »

Ambrose revient sur ses pas, secoue la tête frénétiquement alors que le gars volé réalise seulement ce qu’il vient de se passer devant ses yeux. Mais le temps que l’information arrive à son cerveau englué, Ambrose s’était frayé un chemin dans le Club. Il pousse les portes à battants et sent l’air pur se raréfier. Un brouillard épais couvre tout le bar, néanmoins Dean se dirige vers le bar et prend place aux côtés d’une demoiselle blonde qui semblait occupée à d’autres choses pour remarquer que quelqu’un ait pris place à côté d’elle.

« Whisky ! » dit Ambrose sur un ton sec.

Le serveur attrape un verre et sert une rasade de whisky à Dean qui fait tourner son verre et avale le contenu d’un trait.

« Donne son petit frère, et laisse la bouteille tout près. Je compte bien m’en coller une derrière l’oreille »

Le barman s’exécute en versant un nouveau verre et en déposant la bouteille dans les alentours. Ambrose sort un billet de 50 et le tend au barman.

« Cadeau mon gars, garde la monnaie. Ca me fait plaisir »

« Mais, la bouteille c’est pour 75, pas 50 ! »

« Hein ! Elle était même pas pleine et tu me fais payer le prix plein, putain c’est pas possible ça. »

Dean fouille à nouveau dans sa poche et sort un billet de 10 et de 5, il les tend au barman qui semble être heureux avec la somme offerte par Ambrose.

« J’ai que ça mec, mais je vois que tu sembles être d’accord avec moi. »

« C’est parfait monsieur. Bonne soirée, n’hésitez pas à m’appeler au besoin. »

Ses derniers whiskys rattrapant les précédents, l’euphorie de Dean ne fait qu’allant en grandissant et devient un peu trop volatile et se fait très vite remarquer. Pas forcément pour de bonnes raisons. Très vite, trois gros malabars se présentent dans les alentours, pour l’instant très sages mais leur présence se fait très vite ressentir. Ambrose, lui, n’en ayant rien à faire continue son petit spectacle mais au fur et à mesure que le temps passait et les verres se vidaient, les gorilles s’approchent de plus en plus. Après une bonne dizaine de minutes de folie, les 3 hommes viennent à la rencontre d’Ambrose.

« Le patron veut te voir ! Tu lui as fait bonne impression » Lâche l’irlandais.

« Désolé mon carnet de bal est plein, la prochaine danse est déjà réservée mon pote. »

« On te laisse pas le choix ! » rétorque le grand black.

« Bien dit Jack, sois tu le fais de ton gré ou on te donne un coup de main. »

L’irlandais et Jack attrapent chacun un bras de Dean et l’entrainent vers l’arrière salle en passant par derrière le bar. Ils sont suivis par le troisième.

« Hahaha, tu sais qui je suis ? » ironise Jack.

« Un serveur ? Je veux bien un whisky et apporte un Gin Fizz à tes deux copains »

« Recommence pas ça mon gars » ordonne Owen avec un sacré accent irlandais.

« Ta langue tu veux que je te la coupe » dit le mexicain

« Du calme, Arturo ! T’es un petit malin hein ! » dit calmement Jack

Jack sourit, regarde Owen puis Arturo et place son genou avec une délicatesse rare dans le ventre de Dean qui grimace sur le coup de la douleur.

Jack : « J’aime pas les petits malins, pas plus que les minables qui se la raconte trop, ça manque de classe c’est pas très poli envers tout le monde ici présent. »

Owen : « Mais t’inquiètes pas, on va t’apprendre la politesse, et gratuitement même. »

Arturo : « Allez mon gars, leçon numéro 1 ! »

Ambrose recule contre le mur et esquive le coup de poing mais Owen l’attrape le retourne et lui décoche une droite qui le fait retourner contre le mur. Il se cogne contre et descend lentement le long du mur et gémissant.

Arturo : « Allez debout ! »

Il le relève et à son tour lui colle une bonne gauche dans la pommette qui finit en sang. Le Lunatic Fringe pose directement sa main sur l’endroit blessé et constate qu’il saigne.

Owen le relève et l’envoie valser dans les poubelles à l’arrière du club. Jack et Arturo donnent une tape amicale dans le dos de leur ami, les 3 videurs rigolent puis retourne dans le Club après avoir refermé et verrouillé la porte.

« Et voilà, tout ça pour se retrouver au milieu des restes des plats du jour. A se demander, est-ce que ca en valait vraiment la peine. »

Une petite blonde apparait alors au coin de la rue après que les gorilles soient rentrés. Attention captée ! Ambrose tourne la tête vers la blonde.

« Oh oui ca valait chaque coup que j’ai reçu. Quelle belle vision »

« Ca va aller ? » demande la blonde

« Bien sûr que ça va aller, c’est rien du tout. Vous verriez ce que mon visage à fait aux poings de ces gars. »

« Et comment il s’appelle le dur à cuire ? »

« Tu veux vraiment le savoir poupée ? »

Ambrose se relève et attrape la main de l’interlocutrice et lui fait un baisemain.

« Dean Ambrose, ma jolie ! Et toi, ton petit nom c’est comment ? »

« Renée, Renée Young. »

« Ce nom vous va à merveille ma p’tite dame ! Un verre ça te dis, manière de faire mieux connaissance ? »

« Allons-y, mais je crois que vous n’êtes pas le bienvenu dans le club. »

« Rien ne m’arrête, je n’ai peur de personne, sauf du noir. »

Renée éclate de rire, et les deux se dirigent vers la porte. Dean pointe l’enseigne du club, …

« C’est qu’ils ont raisons ces cons, je ne suis plus le même, je suis bien mieux accompagné désormais. »

Dean fait un clin d’œil à son invitée alors qu’ils poussent la porte et retournent au bar, là où le Lunatic Fringe avait pour la première fois vu Renée.

« Ma bouteille aubergiste ! »

Renée surprise par les paroles de son cavalier le fixe avant que leurs regards ne se captent et se fuient. Ambrose lâche un rictus alors que le barman revient avec le reste de la bouteille tantôt vidée par le Lunatic Fringe.

La soirée se poursuit tranquillement alors que les 3 videurs font de nouveau leur apparition dans les alentours d’Ambrose. Il jette un coup d’œil derrière lui et se retourne, il fait un signe de la main aux trois hommes qui n’en demandaient pas tant pour venir escorter Ambrose de nouveau vers la sorte avec une douceur légendaire.

Jack : « Alors mon gars, t’as pas retenu la leçon on dirait … »

Ambrose serre les poings et s’apprête à se défendre mais Renée passe devant lui.

Renée se retourne et embrasse goulument Dean qui lui rend bien la pareille.

Arturo : « Il est avec vous madame, très bien mais tachez de veiller sur lui, il l’ouvre un peu trop. »

Renée : « Je viens de le ramasser, vous lui avez fait mordre la poussière et bien je n’ai pas apprécié. C’est pas une façon de traiter vos clients. »

Dean : « Allez messieurs, je ne vous retiens plus. J’aimerai avoir la paix pour achever ma soirée. »

Les trois hommes quittent alors le champ de vision de Dean. Peu de temps après, près de l’escalier gardé par deux armoires à glace un homme vient de tomber alors que la porte se referme. Ambrose s’excuse auprès de Renée et se faufile vers l’action. Le visage de cet homme est tuméfié, et de nombreuses ecchymoses fraiches pointent le bout de leur nez sur les joues et les yeux de l’individu. Un des deux gardes relève l’homme et l’escorte jusque dehors tant bien que mal. Dean s’approche d’une table toute proche et tente d’écouter la conversation qui semble porter sur ce qu’il vient de se passer.

« Le petit gars, c’est une sacrée brute. Il vient d’exploser l’autre. J’étais là, un combat facile. C’est son cinquième ce soir. Impossible de le coucher. »

« Je l’ai vu une fois, il est tout frêle. Mais une sacrée prestance et une résistance de dingue. »

« C’est pas pour rien que le Club porte son nom. »

Dean s’avance vers la table et interpelle les deux hommes.

« Excusez-moi mais, c’est pas qu’un simple bar ou club privé ici, je me trompe ? »

« Non, c’est bien juste. C’est un club tout ce qu’il y a de plus normal. Ils vendent de l’alcool et des repas. Tout ce qu’il y a de plus normal »

« Ok, donc l’homme qui vient de se casser la gueuler, il était complètement saoul, il a décidé d’aller faire un tour à la cave, manière de compter les toiles d’araignées et les souris crevées puis il s’est pris les pieds dans le tapis puis s’est cogné malencontreusement la tête et puis fin de l’histoire ! Je sais qu’il y a autre chose là en bas, et j’ai envie d’aller voir par moi-même.»

L’homme qui assistait à la conversation sans rien dire, ne cesse de pianoter sur son téléphone. Très peu de temps après que Dean ait observé ce détail, une énorme main vient se poser sur l’épaule du Lunatic Fringe qui n’a pas d’autre choix que de suivre cet homme. Il le traine à travers trois pièces et l’assied sur une chaise. Très vite, un homme impressionnant entre dans la pièce, chapeau melon sur la tête, costume impeccable et cigare dans la poche du veston. Il prend place face à Dean et lui tend la main. Dean refuse la poignée de main mais prend les choses en main directement.

« Vous êtes surement le patron, je vais pas y aller par quatre chemins. J’ai vu l’homme ressortir de votre cave, je veux aller y faire un tour. J’ai peur de rien, et votre gars, votre Bàlor comme j’ai pu comprendre, il me fait pas peur, ca peut-être son dix-septième combat ce soir, je veux être le suivant. »

« Et bien voyons, un chien fou de plus. Si tu savais le nombre de gars qui est passé dans ce bureau en me suppliant de leur offrir un combat contre mon champion, et la plupart d’entre eux mesurait au moins 20 centimètres de plus que toi, supportait un bon trente kilos de plus que toi et étaient musclés autrement. Tu as seulement trop bu, et tu ne sais plus réfléchir correctement. Allez va achever ton verre, prends en un pour moi et rentre chez toi, c’est ce qu’il peut t’arriver de mieux. »

Dean semble vexé par les paroles qu’il vient d’entendre, il se lève d’un bond et empoigne le boss par l’encolure, approche son front contre le sien en ayant au préalable fait sauter le chapeau du crane du patron et lui parle d’un ton sûr et franc.

« Je veux un combat … ce soir … contre ton gars. C’est bien compris j’espère, sinon, ton beau petit costume ne s’en sortira pas indemne. »

« Du calme Rambo ! Tu le veux, tu l’auras mais … FINNEGAN ! »

La baraque fait irruption dans le bureau, maitrise Ambrose en lui maintenant les bras dans le dos.

« Amène le dans la salle, c’est notre prochain épouvantail pour Finn. Fait le descendre. »

Finnegan exécute les ordres de son patron, et emmène Ambrose vers la porte de la cave gardée par les deux vigiles, un signe de tête de l’homme de main et les deux autres s’écartent. Le couloir était très sombre et les escaliers très étroits. Ambrose en profite pour tenter un dernier coup. Il pousse Finnegan contre la paroi gauche de l’escalier, l’étreinte est lâchée et Dean le pousse droit devant lui. Il dévale les escaliers dans un fracas énorme, un rapide coup d’œil en arrière, les bruits ont sans doute été couverts par la musique et Dean avance dans les escaliers, il vérifie bien l’état de Finnegan, le traine vers une porte dérobée et l’y cache. Une paire de claques et Dean avance confiant vers la porte. Il frappe une première fois mais aucune réaction, une seconde fois avec le même résultat. Il tente d’ouvrir la porte en tournant la poignée mais toujours rien de concluant. Elle est dans doute verrouillée de l’intérieur. Dean prend de l’élan et enfonce la porte, il parvient à se retenir au chambranle alors que l’homme qui était posté derrière dévale une nouvelle nuée d’escaliers.

Pendant ce temps ...

« Vas-y, Finn, saigne-le ! »

Et alors que j’entendais au loin Ryan me soutenir à sa manière, je détournais les yeux de mon adversaire un instant pour regarder l’assemblée réunie dans ce petit sous-sol. Ils formaient un cercle autour de moi, et de l’homme qui avait eu le courage de me défier pour quelques billets. Sur chaque visage je pouvais lire la passion qui les animait, la rage et la détermination de ne jamais renoncer à un combat, et de le mener à son terme dans la victoire ou la défaite. Chacun d’eux avait sa propre histoire, mais nous avions tous un point commun. C’est cette appartenance à, plus qu’une communauté, un peuple. Ce fameux peuple irlandais, si fier et valeureux. Aujourd’hui, je me battais pour eux, mais je sais que chacun me rendrait la pareille au centuple si j’étais dans le besoin. C’est à ça que l’on nous reconnait, nous, les Irlandais. Je ressentais beaucoup de joie d’être parmi eux. Soudain, un hurlement me ramena à la réalité dans laquelle j’étais physiquement impliqué. Je n’eus même pas le temps de tourner la tête, que je me retrouvais saisi par la taille et plaqué au sol. L’homme engagé dans le combat avec moi, avait sûrement vu là une opportunité inespérée de m’atteindre. Je me retrouvais donc sur le dos, celui-ci à califourchon sur moi, et me frappant au visage. Pris par la surprise de son attaque, je recevais un premier coup, et un deuxième, sans être en mesure de répliquer. Mais je connaissais ce genre de situation. J’en avais connu des hommes pensant avoir le dessus, et voir la victoire, à force de me taper dessus sans prendre de retour. Bon nombre d’entre eux baissait alors leur garde, et sans s’en rendre compte, devenait des plus vulnérables. Celui de ce soir n’échappait pas à la règle. Il pensait être en position de force, alors qu’en réalité, l’instant d’après il taperait le sol pour que je mette fin à son calvaire. Mais à chaque fois, cela ne se passait que quand je le décidais. Alors que le public criait de plus en plus fort pour forcer l’homme à m’achever, je contrais une de ses attaques, et répliquais par un coup d’avant-bras. Rapidement, je l’attrapai par l’arrière de la nuque, et lui envoya un violent coup de tête. Le choc avait été rude, mais il semblait plus déstabilisé que moi. C’est à ce moment précis, qu’il était à ma merci. Je lui saisis le bras gauche, et le verrouilla dans une Kimura Lock. N’ayant pas décidé d’être tendre, je forçais le plus possible mon étreinte, voulant lui casser le bras. Cependant, l’homme ne fut pas assez vaillant pour tenir jusque-là, et il relâcha tout effort en hurlant son abandon. J’avais gagné, une fois de plus. Mais cette fois, je me décidais à marquer les esprits. Je n’avais pas lâché le bras de cet homme, et je continuais mon action. Il était au bord de la rupture, et implorait que l’on vienne à son aide. Ryan, bien que réjouit par ma victoire, fit signe à ses hommes d’intervenir. Contrains, je stoppai mon entreprise, et libéra ma victime. On n’avait pas le droit d’abîmer de trop la clientèle, moyen de la fidéliser selon Ryan. Soudain, alors que les hommes s’étaient attroupés autour de moi pour me porter en vainqueur, la porte du haut claqua. Le gorille posté devant pour monter la garde, semblait sonné. Il dévala les marches, et tomba en bas des marches, inconscient. Toute l’attention se porta vers l’homme qui se tenait dans l’encadrement de la porte.

---

Toutes les têtes sont tournées vers cet encadrement de porte, Ambrose s’y tient, les mains dans les poches. La foule se regroupe autour de Bàlor et ce dernier avance en la fendant.

« C’est donc toi qui veut m’affronter, tu as faussé compagnie à ta garde rapprochée ? »

« Ton pote là, le danseur étoile ? Oui il était quelque peu encombrant. J’aime me déplacer seul. Mes oreilles ne m’avaient pas trahies, tu n’es pas bien costaud pour être le champion incontesté de ce club tout ce qu’il a de plus normal. Je n’invente rien, c’est un gars qui m’a dit ça. »

« Y’a pas forcément besoin d’avoir 70 kilos de muscles pour être dangereux, un coup bien porté peut-être plus dévastateur qu’un pistolet. Tu vois le gars qui vient de perdre là-bas. Il n’est pas loin d’y avoir laissé sa peau, j’intensifiais ma pression sur sa rate et paf, on en parlait plus. Détrompe toi, je suis pas un assassin ou un meurtrier, juste quelqu’un qui aime et sait se battre. Tu veux donc danser avec moi ? Tu es sûr, ne viens pas pleurer ta mère une fois que tu partiras d’ici la queue entre les jambes »

« T’inquiètes pas pour ma queue, elle est très bien où elle est. Evidement que je veux t’affronter, peur de rien. Au pire, je perds, personne ne me connais ici, ca n’ira pas bien loin. Au mieux, je gagne et toi, tu perds tout. Je t’assure, si je venais à gagner, je te laisserai quand même ta place, je ne suis pas coutumier des combats de rue. J’ai d’autres choses à faire. »

« Donc tu veux te battre pour te battre, quelle idée. T’aime prendre des coups l’étranger. Qu’il en soit ainsi, toi et moi dans une dizaine de minutes. Je t’attendrai ici. »

« Pourquoi dix minutes ? Allons-y maintenant ! Prépare toi à subir ta première défaite en combien de combats ? Combien de combats depuis ta dernière défaite ? »

« 84 combats sans défaites, 12 bras cassés, une bonne vingtaine de dents petées, un paquet d’arcades fendues, un nombre incalculable d’œil au beurre noir. C’est un peu mon tableau de chasse et tu n’y échapperas pas, tu seras le 85ième ! »

Dean ôte sa veste et avance vers le centre de la pièce, des taches de sang, des auréoles jonchent le tapis usé qui sert de surface. Bàlor se met quelques instants à l’écart avec deux gorilles et entame une discussion. Un premier quitte la pièce par la porte à l’opposé des escaliers et le second se place dans le coin, place de choix pour observer l’action qui va se dérouler.

Ambrose et Bàlor se font face et c’est l’irlandais qui décoche le premier coup mais Ambrose stoppe le poing de son adversaire à dix centimètres de sa tête avec sa paume droite. Dean ferme la main et serre le poing alors qu’il lui envoie un coup de boule sur le côté gauche de sa tête. Finn recule mais rigole, « Bien joué » lâche-t-il. Bàlor tourne autour de Dean et le balaye avec sa jambe gauche, Dean tombe sec sur son dos alors que Bàlor enchaine directement avec des coups de coude, des coups de poing et des coups de genoux dans le ventre du Lunatic Fringe qui tente de se défaire de l’étreinte. Elle est fermement maintenue mais Dean parvient tout de même et placer quelques coups qui fond diminuer à la cadence de l’irlandais. Dean attrape de bras gauche, sans doute le bras faible de son opposant et le fit rouler sur le côté. Ambrose et Bàlor se redresse en même temps. Le public commence à faire un rond autour des deux hommes et à encourager Bàlor. Finn calme le jeu mais Ambrose ne semble pas l’entendre de cette oreille, il avance vers Finn mais les personnes ouvrent un trou et Finn y passe. Le trou de ressert et sépare les deux hommes.

« Tout doux gaillard ! On va commencer par calmer ses nerfs. C’est mon 6ième combat, faut que je boive un truc ! »

Finn s’avance vers le coin de la pièce et attrape un fond d’eau dans un verre qu’il descend aisément. Ambrose qui est plus excité qu’une puce, fonce dans le tas et se fraye un chemin, il saute sur le dos de Bàlor et le maitrise. Finn se débat et expulse Dean au sol mais il revient directement sur ses pieds. Ambrose court après Bàlor qui file se cacher derrière deux tas de muscles.

« C’est donc ça le fameux champion ? Un fuyard, un lâche et une petite bite (oui j’assume cette insulte) »

« Il faut juste que je me reprenne un peu mon gars. »

Le public s’ouvre à nouveau et les deux hommes retournent dans le cercle. C’est reparti et Dean prend à nouveau l’avantage. Une droite, puis une seconde et enfin un uppercut ! Finn titube mais est toujours là, Dean s’élance vers lui mais est couché par un tacle de l’irlandais. Finn se couche très rapidement sur le Lunatic Fringe, Kimura Lock ! Fermement maintenue ! Dean a mal mais rit toujours…

« C’est tout ce que tu as gamin ? Je sens que tu me retourne le bras c’tout ! »

Finn applique encore plus de pression mais Ambrose se secoue comme un beau diable et l’irlandais lâche l’étreinte à nouveau ! Coup de genou d’Ambrose qui se tord lui-même le bras un peu plus que nécessaire. Les deux hommes sont au sol et Ambrose se met à genoux au-dessus de Finn et lui assène des coups de poings, fermes, puissants et directs. Plus les coups pleuvent, plus le public encourage Bàlor. Ambrose est à bout de souffle et se relève alors que Finn roule sur le côté après avoir encaissé nombre de coups au visage. Il a sans doute le nez explosé et les arcades sourcilières en morceaux mais il se relève. Il s’aide d’un gorille pour se relever et lui glisse deux mots à l’oreille. Ce dernier acquiesce et quitte le cercle. Finn est de nouveau sur ses pieds et est en garde alors que les gouttes de sang tombent et tombent sur le sol. Ambrose serre ses poings pour désengourdir les phalanges endolories par les coups. Finn avance vers son adversaire, Dean esquive un coup de coude mais ne peut esquiver le kick qu’il reçoit direct dans le genou, genou qui flanche sur le coup et Bàlor en profite, Ambrose à genoux, il est à hauteur, des multiples coups de genou dans le crane font tomber Ambrose en arrière.

Finn lève les bras sous les hourras de la foule, elle scande son nom à tout rompre et ca semble la fin pour Ambrose, Finn fait un geste de la tête et un homme aide Ambrose à se remettre debout.

« Alors, ca baigne ? Tu es dans un plus sale état que moi alors que je pisse le sang de partout. Je reconnais que tu as du cran. Une sacrée dose de cran pour être venu ici et me défier. »

« Si seulement, si seulement ! »

C’est reparti, Dean se jette sur Finn et les coups partent dans tous les sens, un prend l’avantage, l’autre répond et ainsi de suite pensant une bonne minute. Les deux sont au bord de l’épuisement mais c’est finalement Dean qui donne le dernier coup ! Finn tombe directement au sol mais ce n’est toujours pas fini ! Il se trémousse mais sans réelle de revenir sur ses jambes. Ambrose demande à ce que ca soit la fin du duel et qu’on le proclame vainqueur mais c’est tout le contraire, on aide de nouveau Bàlor à se redresse. Il tient toujours debout mais chancelle énormément. Ambrose veut en finir pour de bon mais lorsqu’il serre le poing pour asséner le coup de grâce, Bàlor lui sourit et lui pointe la porte du doigt. Dean se retourne et voit le gros malabar dans la porte accompagné de Renée qui semble apeurée et totalement perdue. Elle cherche une personne connue du regard et tombe sur Ambrose qui la regarde livide. Finn fait signe qu’on lui apporte un siège.

« Je vais faire court, tu récupères ta gourde et tu dégages. Tu me touches encore une fois et elle ne sera plus aussi jolie que maintenant. Alors t’as le choix, soit je gagne, soit tu perds plus qu’un stupide combat en 1 vs 1. »

Ambrose fixe Bàlor, puis tourne les yeux vers Renée. Il lui fait un signe de la tête, puis regarde à nouveau son adversaire.

« Ok, je comprends, tu ne veux que je sois le premier à te battre. Logique sinon l’enseigne au-dessus de la porte devra être changée, fini le Bàlor Club, bienvenue à l’ouverture de l’Ambrose Club. Je te laisse cette petite victoire cependant, … »

Ambrose regarde à nouveau Renée et lui fait un signe approbateur, elle se retourne et place un coup de genou en plein dans le service trois pièce du malabar, Ambrose lui assène un coup de pied en pleine tempe de Bàlor et se jette dans la foule alors que Finn tombe raide dans un bruit sourd. Ambrose s’extirpe de la foule attrape Renée par la main et quittent la pièce par la porte qui donne derrière. Après avoir grimpé le nombre incalculable de marches, Renée et Dean se retrouvent dans la ruelle où Ambrose avait été jeté un peu plus tôt.

« On va boire un verre autre part chérie ? »

Renée le regarde lui adresse un sourire et lui prend la main.

« J’irai où tu voudras. J’en veux plus des soirées comme ça ! »

_________________
WFA:


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MessageSujet: Re: Promos Summerslam 2015   Promos Summerslam 2015 - Page 3 EmptyMer 2 Sep - 23:25

PROMO THE MIZ



WFA Smackdown’s House Show, vendredi 11 septembre
 
Justin Roberts : Ladies and gentlemen, introduce now the founder of the city of light, the brand new Light Champion, the Ladie’s Delight … John Morrison !!!
 


 
C’est par un tonnerre d’applaudissements qu’est accueilli celui que les fans ont élu deux années de suite comme leur lutteur préféré. Cheveux dans le vent, abdos qui ressortent de son manteau de fourrure largement ouvert, et bien évidemment sourire clinquant. Tous les éléments sont là pour le Light Champ’ qui s’avance en faisant tomber les minettes tout le long de la rampe d’entrée. Pas de match pour lui ce soir, mais la direction a tout de même insisté pour qu’il fasse une apparition afin de ne pas décevoir trop de monde, ce que le Guru of Greatness a accepté sans rechigner. Il fait donc tranquillement le tour du ring avant d’y grimper et de se voir remettre un micro.
 
John : John Morrison vous remercie du fond du cœur pour votre accueil des plus … lumineux ! Pour tout vous dire, je n’étais pas censé être présent ce soir, mais devant le fiasco inévitable que serait un House Show de WFA Smackdown sans son étoile principale, on m’a demandé de venir faire rêver les femmes et rager les hommes. Seulement, puisque je n’étais pas prévu au programme, je n’ai pas grand-chose à vous dire … Eh oui … c’est bien embêtant … Bien sûr, le simple fait de vous baigner dans ma lumière est déjà amplement suffisant à vos yeux, je le sais, cependant … je serais déçu de ne pas vous offrir, en plus, mes paroles éclairées. De quoi pourrais-je bien vous parler … ? Oui, toi, au premier rang, qu’as-tu dit ? Que je vous parle de mon match contre … Mike Mizanin ? Qui est ce Mike Mizanin ? C’est l’un de ces petits garçons que cette association a envoyé joué avec John Morrison ? Mon ? Mon adversaire à Summerslam !? Mike Mizanin … Mike Mizanin … oh, tu veux dire Ricky Mezzanine ! Haha, je comprends pourquoi nous ne nous comprenions pas ! Ce n’est pas sympa d’ailleurs, d’écorche son nom. C’est vrai qu’il importe peu, mais tout de même … John Morrison aussi a été un rookie, un jour, et John Morrison n’aurait pas aimé que son nom soit mal prononcé. Certes j’étais déjà bien plus célèbre en tant que débutant que la plupart des champions de l’époque, mais tout de même. Donc vous voulez que je vous parle de ce match !? Hum … non, pas envie. Nous savons tous très bien ce qui va se passer, aussi je préfèrerai aborder un sujet un peu plus important. Pourquoi pas … moi ?
Hum … Ça me paraît être un excellent sujet ! Vous trouvez aussi ? Oui ? Parfait, alors parlons de la lumière faite homme, de la perfection au masculin (Heel, tu dois 10 balles à Gillette), parlons de John Morrison ! Voulez-vous que je parle du John Morrison Light Champion ? Du John Morrison champion du monde durant 308 jours ? Du John Morrison amant divin ? Ou bien du John Morrison à la chevelure magique ? Haha, il y a tant à dire sur moi ! Oh … mais je sais ce qu’on va faire ! Plutôt que de parler de moi … pourquoi ne vous ferai-je pas profiter plus encore de ma lumière !? Oui, c’est vous qui allez parler de John Morrison ! Je vais demander à plusieurs d’entre vous de venir me rejoindre sur le ring, s’il vous plaît. Vous, la demoiselle avec les gros seins au deuxième rang … hum … vous aussi, la demoiselle avec les gros seins au premier rang … et vous, la blonde avec les gros seins, vous pouvez venir aussi ! Oh, et pour ne pas passer pour quelqu’un de sexiste … vous, là, avec la houppette immonde et la face de poisson pané …
 
HeelManiac : C’est moi espèce de gros connard !
 
John : Oh … diantre … d’ici, John Morrison n’avait pas reconnu son manager FraiseBanane ! Bon, eh bien vous, jeune homme, montez aussi !
 
Les quatre chanceux désignés par le Founder of the City of Light se dépêchent de rejoindre leur idole sur le ring, tous émerveillés par tant de charisme. Dans sa grande mansuétude, JoMo accepte même de serrer la main du jeune homme, et de palper les énormes nibards des trois demoiselles. La première s’évanouit d’ailleurs au contact de ce Dieu vivant.
 
John : Haha, John Morrison fait souvent cet effet là aux gens … Eh bien, vous trois qui êtes encore debout, je vous invite à parler un peu de votre idole !
 
Morrison passe le micro à la première fille, qui balbutie rapidement quelques mots sur la grandeur de JoMo, sur l’éclat de sa peau, sur la blancheur de ses dents … et John passe le micro à la suivante, qui dit la même chose, plus ou moins. Enfin, c’est au tour du jeune homme de parler.
 
John : Et toi l’ami, que penses-tu de John Morrison, cet être unique ?
 
Spectateur : Ça va, j’l’aime bien.
 
John : Tu veux dire qu’il te fait toi aussi mouiller ton lit de plaisir une fois la nuit venue ? C’est nor…
 
Spectateur : Ptêt pas jusque-là, mais c’est un des mecs que j’aime bien ... vous êtes l’un des mecs que j’aime bien …
 
John : Co… comment ça ? Tu veux dire que je ne suis pas la lumière qui t’éclaire dans la nuit !?
 
Spectateur : Bah … pas vraiment. Vous êtes cool hein, mais pas autant que Kevin Steen ou que DH Smith quoi.
 
John : Kevin Pine ? DH Sniff ? Qui sont ces deux énergumènes ?
 
Spectateur : Ah, et pis aussi y a votre histoire de cité de lumière là … j’ai jamais rien compris ! Mais vous catchez pas mal quand même, c’est cool de vous voir sur un ring !
 
John : Co… cool ? Mais … mais tu ne sais pas ce que tu dis mon cher … euh …
 
Spectateur : Jack.
 
John : Tu n’sais pas c’que tu dis, Jean-Jacques.
 
Spectateur : Jack …
 
John : Pardon Isaac. M’enfin, on se fiche de connaître ton nom, Ronald, ce qui importe, c’est que tu n’aies rien compris à la vie ! Comment peux-tu dire que …
 
 
 
Oh et regardez qui voilà ! C’est le Miz qui fait son apparition devant une foule nettement plus hostile à son égard qu’envers Morrison ! Seulement Mizanin ne se préoccupe plus depuis longtemps de ces détails insignifiants. Il fonce droit vers JoMo, et lui arrache le micro des mains.
 
Mike : Désolé Johny, mais là, sérieusement, tu commences à me les briser. C’est marrant de te voir te ridiculiser cinq minutes, surtout que t’as toujours un tas de connerie qui sorte sans que tu t’en rendes compte, seulement t’écouter parler pendant aussi longtemps … nan, j’peux pas.
 
John (avec un nouveau micro apporté par un assistant) : Mais … mais … mais qui êtes-vous !?
 
Mike : …
 
John : Hey, mec, c’est qui lui ?
 
Spectateur : Mike Mizanin.
 
John : … Qui ça ?
 
Spectateur : Votre adversaire de Summerslam …
 
John : Oh ! Je vois ! Alors c’est toi p’tit gars qui va avoir l’immense honneur de te faire botter le cul devant la cité de lumière ?
 
Mike : Ta gueule John. T’as assez parler, maintenant c’est mon tour. Mais t’inquiète pas, tu ne seras pas trop dépaysé, je vais parler de quelque chose que t’aime bien. J’vais parler de toi.
 
John : C’est effectivement un sujet de conversation qui me tient à cœur !
 
Mike : John Morrison donc … Par où commencer … on a déjà abordé ta profonde débilité, donc je ne vais pas y revenir … Hum … pourquoi pas par cette nouvelle ceinture, cette Light Belt pour laquelle je vais t’affronter à Summerslam ? Pour être honnête John, ta ceinture, j’m’en cogne. Mais vraiment. Une fois que je t’aurais battu, c’est tout juste si je m’en servirai pour tenir mon futal en place. C’est un titre sans avenir, une breloque qui est là uniquement pour satisfaire ton énoooooorme égo. J’envisage de la donner à tes fans hardcores, pour qu’ils aient un souvenir de toi une fois que je t’aurais rayé de la carte. Oh mais j’oubliais … une fois que je t’aurais rayé de la carte, plus aucun d’eux ne se souviendra que t’existe – ou s’ils s’en souviennent, ils n’en auront simplement rien à foutre de ta tronche de perdant. Ta cité de lumière est aussi futile que n’importe quel fan club de Bieber. Dans un an ou deux, lorsque ces fans penseront à toi, ils n’éprouveront que de la honte pour t’avoir encouragé. Ils auront déjà une nouvelle idole, plus jeune, plus à leur écoute … Et toi tu seras laissé sur le bas-côté, abandonné. C’est ça le seul avenir possible pour toi et ta cité de lumière ! Je suis sûr que si j’offrais 100$ au premier qui te flanquerait une patate, je reviendrais en coulisse moins riche qu’en en sortant. Ce sont tous des charognards, et tu vas le découvrir à tes dépends.
 
John : John Morrison voit que Nick Albumine est vexé. John Morrison a toute la cité de lumière derrière lui, quand tu n’as personne qui te soutient.
 
Mike : Un coup en traître, ça vient toujours de derrière John …
 
Oh la mandale ! La patate de forain portée par le spectateur ! Il a frappé l’arrière du crâne de Morrison sans la moindre hésitation ! Ce dernier est sonné, mais il se reprend vite, et veut contre-attaquer … sauf que le Miz s’y met à son tour ! Il retourne son futur adversaire … et c’est le Skull Crushing Finale ! Sous les huées massives des fans, Mike redescend du squared circle, tout sourire. Il vient de prouver à Morrison qu’il a raison ! Le spectateur qui a attaqué JoMo arrive lui aussi près du titantron après avoir essuyé les jets de gobelet.
 
Spectateur : Tu m’files l’argent ?
 
Mike : Tu crois vraiment que j’vais filer 100 balles à un connard dans ton genre ?
 

Skull Crushing Finale sur le spectateur !
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